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LUBUMBASHI
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET MANAGEMENT
OCTOBRE 2020
UNIVERSITÉ PROTESTANTE DE
LUBUMBASHI
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET MANAGEMENT
EPIGRAPHE
« Une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand
il pleut »
DEDICACE
A notre père tout puissant qui par sa grâce nous a donné la vie et qui est la
source de ce que nous sommes aujourd’hui. Notre achèvement jusqu’à ce stade
actuel reste la preuve éclatante que nous nous sommes fixé des objectifs et nous
avons décidé à les atteindre.
REMERCIEMENTS
Enfin, toutes ces personnes qui m’ont aidé au cours de ces études
universitaires et qui n’ont cessé de me dire que c’est normal et tout ira mieux, je
vous remercie.
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TABLE DES
MATIÈRES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
LISTE DES TABLEAUX VII
LISTE DES FIGURES VIII
LISTE DES ABREVIATIONS IX
NOTE DE SYNTHESE X
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE 1
1. Introduction 1
1.1 Phénomène observé 1
1.2 Revue de littérature 2
1.3 Particularité de cette étude 8
1.4 Problématique 8
1.5 Hypothèse 9
1.5.1 Facteurs endogènes : 9
1.5.2 Facteurs exogènes : 9
1.6 Modèle théorique explicatif 9
1.7 Méthodologie de recherche 10
1.8 Méthodes et techniques de collecte des données 11
1.8.1 Méthode qualitative 11
1.8.2 Échantillonnage qualitatif 12
1.8.3 L’entretien 13
1.8.4 Le questionnaire d’enquête 13
1.8.5 La recherche documentaire 13
1.9 Méthode et techniques d’analyse de données 13
1.9.1 Analyse de contenu 13
1.9.2 La méthode de 5 pourquoi 14
1.9.3 Le diagramme d’ISHIKAWA 14
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NOTE DE SYNTHESE
Cette étude sur le rationnement du crédit bancaire dans la relation avec les
PME, montre que le non accès au financement est dû aux facteurs suivants: la
taille du crédit, le taux d’endettement, réticence a remboursé le prêt, le document
comptable, l’aléa moral…
Plusieurs autres personnes ont eu à traiter si pas le même sujet que nous, une
thématique similaire au nôtre.
C’est une évidence que tout chercheur avant d’entamer son étude doit passer en
revue un certain nombre d’ouvrages à la lumière de son analyse. En effet, cela dit, et par
honnêteté scientifique, consulté les écrits de plusieurs auteurs touchant au sujet que
nous traitons dans ce mémoire. C’est le cas notamment de :
Knight (1921) estime que les agents économiques ne connaissent pas les
différents états de la nature possibles ni les probabilités d'occurrence associées. Selon
son analyse, l'activité bancaire s'inscrit dans un monde incertain plutôt que dans un
monde risqué. Pour faire face à l'incertitude, les banques disposent de deux instruments.
Le premier consiste à prévoir la probabilité de survenance du risque à partir de
l'observation de fréquences empiriques.
Les PME présentent en effet un risque moyen élevé (Bekolo, 1996). Leur
système d’information est par ailleurs particulièrement opaque (Berger et al, 2007).
Lekhal (2013), dans son étude sur « la difficulté de financer les PME dans un
contexte de forte asymétrie d’information : Cas des PME algériennes » ; pense que faute
d’une information suffisante sur les mesures et les procédures, la plupart des
entrepreneurs renoncent à recourir aux différentes aides publiques qui existent.
L’urgence pour les autorités est la configuration d’un système national de collecte, de
traitement et de partage d’informations entre les banques nationales, sur leurs
emprunteurs. Car la diffusion d’informations sur les caractéristiques des entrepreneurs,
permettra une bonne connaissance des prétendants aux crédits et induira aussi un effet
disciplinant sur les clients (réputation). Le partage d’information réduira l’asymétrie
d’information entre les banques et les PME, et atténuera donc le rationnement du crédit
de ces dernières.
Riding et Al (1995) ont observés que les PME sont particulièrement défavorisées
dans la course aux prêts bancaires et des conditions de ces prêts. Dans le même sillage,
Hillier et al (1993) donnent la conclusion que le rationnement est fondé sur des facteurs
tels que la taille de l’entreprise ou le degré de risque. Ceci laisse entendre qu’au
Vietnam, cette situation est inquiétante en prenant en compte la concurrence
impitoyable, le marché ainsi que les sources de financement, avec le poids important
des entreprises publiques et des entreprises militaires dans l’économie du pays.
Cependant, selon Binks (1992), la barrière à l’accès aux crédits bancaires des
PME pourrait résulter des problèmes liés à la disponibilité de l'information des projets à
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évaluer, comme des coûts plus élevés prévus pour la collecte de l’information, plutôt
que la conséquence de leur taille. Dans la même ligne de recherche, Rutherford et al
(1999) ont mis en lumière le fait que la taille de la firme, son type d'activité, l'âge de son
propriétaire, et la forme de l’entreprise constituent des facteurs importants déterminant
l’accès aux sources de financements externes. Cependant, selon eux, l'âge de la firme ne
constitue pas un obstacle au financement des PME. Ainsi, l’étude d’un échantillon de 97
PME manufacturières québécoises de St-Pierre (1998) a révélé que les conditions de
crédit bancaire subies par ces entreprises reflètent davantage la taille plutôt que le risque
qu’elle représente. Lors de cette étude, il a été constaté que la prime de risque exigée par
les bailleurs de fonds est significativement liée à la capacité de remboursement du crédit
octroyé par l’entreprise bénéficiaire de celui-ci, à la taille de cette même entreprise et au
nombre de garanties. Il suggère aussi que les conditions de crédit ne sont pas adaptées à
l’hétérogénéité des PME.
En dehors de la taille, Riding et al, (1994), en se basant sur les données d’une
enquête menée auprès de 2 000 entreprises canadiennes, ont trouvé que les principaux
facteurs déterminant le refus d’un prêt étaient aussi : le secteur, le propriétaire ayant ou
non un compte personnel à la banque où est présentée la demande de financement, ainsi
que l’existence ou l’absence de difficultés financières antérieures. Cependant, ils
affirment dans leurs résultats empiriques que le sexe du propriétaire n’explique pas le
refus de prêt.
L'asymétrie d'information est plus remarquée dans le cas des PME, notamment
ceux dans les pays en développement où le droit de propriété est mal protégé, les gens
ainsi que les entrepreneurs ayant tendance à garder la confidentialité de leurs
informations. Peterson R. et Shulman J. (1987), en analysant la structure de capital des
PME, affirment qu’elles hésitent à partager l'information pertinente avec des tiers
lorsqu’elles ont trouvé de bons projets d’investissement. Ce qui devrait contribuer
fortement à l’asymétrie informationnelle entre les PME et les fournisseurs de fonds.
On constate généralement que les relations sociales sont cruciales pour que les
PME élargissent leurs ressources disponibles. Cole R, (1998) avance que les prêteurs
aiment à prolonger ou accorder plus de crédits aux PME ayant eu des transactions
préexistantes avec la banque qu’aux nouveaux demandeurs. En effet, les relations et les
expériences précédentes de cette même banque avec l’entreprise demandeuse de fonds
atténuent peu ou prou l’incertitude des bailleurs de fonds quant à la capacité de
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remboursement par l’emprunteur des fonds obtenus, dès lors qu’ont été captées les
informations pertinentes propres et réelles sur la santé financière de la PME concernée
ainsi que sur le comportement de l’entrepreneur.
Udell et al, (1991), quant à eux, affirment dans leurs études que les biens fournis
en garantie jouent un grand rôle dans l’octroi de crédit. Les PME ont moins de garanties
à offrir que les plus grandes entreprises. Elles pourraient avoir besoin de fournir plus de
garanties que ces dernières pour le même montant de prêt en prenant en compte un
faible taux de survie de l’entreprise. L’étude des conditions de crédit auxquelles sont
soumises des PME irlandaises et écossaises, étude faite par McKillop et Hutchinson
(1994), conclut également que les garanties exigées sont plus restrictives pour les plus
petites entreprises. Les prêteurs tendent la main vers les entreprises offrant les garanties
requises pour combler l’incertitude des imperfections du marché du prêt. Autrement dit,
ils acceptent plus aisément les demandes de prêts émanant des entreprises pouvant
fournir des biens en garantie et celles des entreprises entretenant une bonne et longue
relation avec eux. Comme l’indique Bester (1994), le recours aux garanties est une
solution classique aux problèmes de sélection adverse et de hasard moral. Dans la
mesure où les actionnaires ont une responsabilité limitée, la banque peut approuver le
crédit aux propriétaires à titre personnel plutôt qu’à l’entreprise. Les biens en garantie
obligent les entreprises à faire de leur mieux pour le remboursement du prêt reçu.
la croissance des firmes et la contrainte de crédit, ont constaté que les jeunes entreprises
à forte croissance ont plus de difficulté à obtenir des capitaux que les grandes
entreprises, faute de transparence de l’information sur les entreprises affichant une forte
croissance.
Berger A. et G. Udell (1995), ont effectué des analyses empiriques des données
d’une enquête portant sur plus de 3 000 PME américaines et ont constaté que les
emprunteurs ayant une longue relation avec la banque bénéficiaient de taux d’intérêt
plus faible et de moins d’exigent Jaffée et Modigliani (1969) se sont intéressé à mesurer
la part de la demande rationnée dans la demande totale d’une économie. Ils divisent les
demandeurs de crédit en deux groupes : sans risque et risqué. Ils supposent en plus que
les débiteurs non risqués ne sont pas rationnés et empruntent au taux de base bancaire.
Les clients risqués obtiennent des crédits avec les taux majorés d'une prime de risque.
Ils utilisent enfin la proportion de crédits accordés aux clients sans risque pour mesurer
le rationnement du crédit. En fait, plus le rationnement augmente, moins les clients
risqués obtiennent de crédit, et plus la part de ces de la part de la banque en termes de
biens à fournir en garantie.
l’incapacité de distinguer les bons et mauvais projets entrainant les exigences en matière
de garanties et le frais relatif plus élevé pour l’évaluation et la gestion des prêts aux
PME ;manque de produit varié et de flexibilité des fournisseurs de fonds dans
l’établissement les modalités et les conditions des prêts ; des réglementaires
institutionnels à respecter ; n’oublions pas que le délai d'obtention crédit, les coûts de
transactions de marché financier, et la corruption jouent aussi un rôle non négligeable
dans ce domaine.
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Du côté de PME, il nous faut dire absolument les risques élevés souvent liés aux
PME comme l’entreprise était trop jeune ; peu probable que l’entreprise soit viable ;
moins de capitaux propres, l’insuffisance de chiffre d’affaires pour produire de garanties
ou de confiance, pas de solide relation avec les prêteurs, absence d’information claire et
complète dans leurs documents de demande de prêt, le comportement de l’entrepreneur,
etc.
1.4 Problématique
Aujourd’hui les PME font face à des nombreuses difficultés pour être financer
par les banques, certains emprunteurs (PME), obtiennent des prêts tandis que d’autres
n’en obtiennent pas, même s’ils sont prêts à payer le taux d’intérêt que les prêteurs
demandent, même plus élevés et/ou de fournir plus de bien en garantie car la demande
de crédit est inférieure à l’offre.
Pour marquer l'ouverture de cette investigation, nous allons poser une question 1
à laquelle nous tenterons de répondre anticipativement :
1.5 Hypothèse
Parlant de l’hypothèse, Grawitz (2000) pense que c’est une proposition des
réponses à la question posée et qui tend à formuler une relation entre les faits. Cette
pensée de Grawitz est rejointe par celle de Mace (2000) qui traite l’hypothèse comme
une réponse anticipée que le chercheur formule à sa question spécifique de la recherche.
1 La question de recherche est l’expression précise et opératoire de l’objet de recherche. Elle est la partie
centrale de la problématique (qui est l’art de poser de question) et permet d’agiter le problème sous tous
les angles ou aspects pour l’expliciter et mieux l’appréhender, elle sert de soubassement à la formulation
des hypothèses (Sem et Cornet, 2015).
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Facteurs exogènes :
La crise financière et économique
L’instabilité politique
dépendantes
Notre raisonnement dans cette étude est basé sur l’induction, qui est une
formulation d’idées qui se fait sur des éléments particuliers d’information factuelle en
vue de l’élaboration de principes plus larges et plus généraux. L’induction fonde la
validité des conclusions scientifiques sur la vérification dans un grand nombre de cas,
au moyen de l’expérience et notamment de l’expérimentation, d’une hypothèse qui
permet par l’induction de passer de ces cas particuliers à une règle générale.
Plus le nombre de vérifications faites sur des situations singulières sera élevé,
plus forte sera la probabilité que cette hypothèse soit vraie et, donc d’en faire une loi
générale (Sem et Cornet, 2015).
Analyse de
données
Collecte des
données
L’échantillon qualitatif tend à être orienté, plutôt que pris au hasard, en partie
parce que la définition initiale de l’univers à étudier est plus limitée, et en partie parce
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que les processus sociaux possèdent une logique et une cohérence qui sont généralement
réduites en poussière et inutilisables en cas d’échantillonnage statistique d’évènements
ou de traitements (Sem, 2015).
Dans cette étude, nous avons fait le choix d’un échantillon qualitatif raisonné de
5 PME pour la simple raison que nous cherchons une représentativité théorique pour
élaborer une construction théorique sur la question de l’entrepreneuriat. L’objectif était
d’avoir des contre-exemples, de variation ou des renversements des idées.
Le choix raisonné nous a permis de mener une étude sur une partie des PME qui
avait les mêmes caractéristiques ou qui exercent sur un même lieu (Grawitz, 2001).
Notre échantillon est de 5 PME pour la simple raison que nous avons atteint le
seuil de saturation dans nos entretiens. Selon Yin (2003), la taille adéquate d’un
échantillon qualitatif est celle qui permet d’atteindre le seuil de saturation théorique.
Cette saturation théorique est atteinte lorsqu’on ne trouve plus d’information
supplémentaire capable d’enrichir la théorie.
1.8.3 L’entretien
L’entretient est une discussion orientée, un procédé d’investigation utilisant un
processus de communication verbale, pour recueillir des informations en relation avec
des objectifs fixés. Il revêt des processus fondamentaux de communication et
d’interaction humaine, qui engage deux personnes en vis-à-vis et à ce titre ne peut être
considéré comme un simple questionnaire ou on est dans une relation anonyme.
permet d'agir sur les causes pour corriger les défauts et donner des solutions en
employant des actions correctives.
Nous avons utilisé cet outil pour analyser les différents thèmes résultant de
l’analyse de contenu cité précédemment, dans le but de les placer sur l’arrête de
poissons du diagramme afin de déterminer les causes produisant les effets de la non-
viabilité des investissements dans le secteur de l’enseignement.
Le diagramme de PARETO est un moyen pour classer les phénomènes par ordre
d'importance. Il est un graphique à double axes qui présente les données sur un
histogramme.
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Choix du sujet
Etant donné certaines entreprises (PMES) ont des difficultés pour l’avancement
de leurs projets et des leurs activés faute de banque qui sont source de financement ;
mais elles n’octroient pas facilement le crédit, succès les banque doivent revoir : leurs
dépôts ainsi que leurs condits pour permettre aux PMES d’avoir l’accès facilement.
Pour le bien-être de l’entreprise et de la banque.
2.1.2 Banque
Ce définie comme des établissements de crédit qui peuvent effectuer toutes les
opérations de banque à destination de toute catégorie de client.
⮚ ROLE
Les banques ont un rôle spécifique dans le cycle économique. Elles exercent un
certain nombre de fonctions qui se caractérisent à l’époque contemporaine par une
volonté générale de procéder à leur régulation.
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Une banque est une conduite à rechercher des ressources auprès de ses confères
lorsque celles dont elle dispose de sa propre clientèle sont immobilisées ou insuffisante
pour faire face à de retraits de dépôts ou a de demandes de crédit. Ce qui implique qu’un
ou plusieurs confrères soient dans la situation symétrique.
Passif
Actif
Besoin de Titres
Financement
Crédits
Figure 3: Intermédiation bancaire
Actif Passif
Crédits Monnaie
D’une manière générale, nous citerons 2 fonctions qui à leur sens mettent en
exergues le rôle du système bancaire dans une économie :
1. Risque de crédit : est définit comme étant un risque de perte auquel la banque est
exposée en cas de détérioration ou défaillance de contrepartie ? il résulte de
combinaison de 3 facteurs : risque de contrepartie, risque d’exploitation et le Risque de
récupération.
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Une autre caractéristique de risque est son impact, nous définissons l’impact de
risque comme les conséquences prévues d’un risque sur une activité en particulière. On
doit aussi exprimer l’impact a faisant appel à certaine unité. On peut utiliser les unités
de mesure quantitative ou qualitatives, le degré de connaissance à propos d’un risque
dicte la forme selon laquelle nous en évaluons l’impact. En outre, le risque est
dynamique. Lorsqu’il évolue dans ses différentes phases (selon le modèle de cycle
chronologique qu’ont appliqué), le projet doit faire face à différentes difficultés.
2.1.3 Entreprise
Corhay et Mbangala (2008)définissent l’entreprise comme une unité
économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production produit de
biens et des service pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples.il
ressort de cette définition que l’entreprise est aussi bien un hôpital qu’un ministère, une
association sans but lucratif qu’une entreprise publique ou privée, une grande entreprise
qu’une petite entreprise qui exerce ses activités dans un secteur marchand que non
marchand.
Elle est celle qui relève de la gestion de l’Etat dans son entièreté ou
partiellement, compte tenu de sa majorité dans son apport. Elle exige dans le cadre de la
sauvegarde de l’intérêt général de la communauté, de la nécessité de contrôler les
activités de sécurité, de l’obligation de pallier les carences de l’initiative privée dans
certains secteurs de l’économie nationale.
Pour Bester et Helmut (1985), le rationnement de crédit se décrit par le fait que
« lorsque certains emprunteurs obtiennent des prêts tandis que d’autres n’en obtiennent
pas, même s’ils sont prêts à payer le taux d’intérêt que les prêteurs demandent, même
plus élevés et/ou de fournir plus de bien en garantie car la demande de crédit est
inférieure à l’offre et l’ajustement se fait par l’offre et non par les prix ».
Pour Julien (1984) il n’y a pas de frontière claire et précise entre la petite et la
grande entreprise car, entre ces deux extrêmes, il existe une multitude d’entreprises aux
caractéristiques diverses. Ainsi, les caractéristiques des grandes entreprises et des PME
ne sont pas nécessairement en complète opposition. Si les auteurs proposent des
définitions différentes de la PME, ils sont toutefois en accord sur le fait que la
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population des PME est très hétérogène. Weber (1988) résume bien la situation : « Les
entreprises diffèrent par la taille, le métier, la nature du capital (personnel, familial,
étranger, …), mais aussi par le degré d’autonomie (société indépendante, filiale, sous-
traitante, …), le rapport à l’économie mondiale (secteur protégé, en expansion ou en
déclin) à l’origine sociale de son chef, son
En bref, bien qu'il y ait plusieurs définitions de PME, les définitions sont
fondamentalement classifiées dans deux types : celles basées sur des caractéristiques
qualitatives et celles basées sur des caractéristiques quantitatives de petites et moyennes
entreprises.
Etant donné que pour les micros entreprises (notamment les PME),il existe très
peu de cas de séparation entre la fonction de la gestion et celle de contrôle ,(puisque
dans presque la totalité des cas, les chefs d’unités de production sont propriétaires du
capital qu’ils utilisent),la théorie des contrats (agence)se justifie beaucoup plus en ce qui
concerne les relations entre l’entreprise et la banque .la valeur estimée de l’entreprise et
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Pour M. Jensen et w.Meckling (1985), la relation d’agence est « un contrat dans
lequel une ou plusieurs personnes ont recours aux services d’une autre personne pour
accomplir en leur nom une tache quelconque, ce qui implique une délégation de nature
décisionnelle ».le principal (la banque)peut limiter les conséquences négatives des
divergences d’intérêts avec l’agent (entreprise)par des incitations appropriées et des
dispositifs de contrôle.
Elles éprouvent toutes au quotidien des besoins qui font l’objet de demandes de
financement auprès des établissements financiers. Le choix de ces structures est le plus
souvent motivé par un comportement rationnel des entreprises, qui pour autant doivent
remplir certaines conditions pour l’obtention d’un financement.
Du point de vue général le principal met en place un système qui pousse l’agent
à réaliser l’action tout en dévoilant la totalité des informations.
Toutefois, après la signature du contrat de crédit, les problèmes liés aux risques
de comportement opportuniste de la part de l’emprunteur sont de deux types : l’aléa
moral ex ante et l’aléa moral ex post. L’aléa moral ex ante se manifeste avant
l’échéance du contrat. L’emprunteur peut dans ce cas allouer les fonds prêtés à des fins
plus risquées que prévu, soit pour son usage personnel soit pour investir dans des projets
non rentables susceptibles de renforcer sa richesse personnelle (Mishkin, 1999).
L’investissement dans un projet risqué peut conduire à un défaut de paiement à terme.
L’emprunteur se trouve ainsi dans l’incapacité d’honorer son engagement envers la
banque. En prenant plus de risque, l’emprunteur augmente l’exposition de la banque au
risque de crédit. Le comportement caché de l’emprunteur constitue un désavantage
informationnel pour la banque et l’expose à un important risque de crédit.
31
Dès lors, le rejet d’une partie demande de financement est analysé comme une
stratégie élaborée par les banques dans le but de maximiser leur profit.
immédiatement le taux d’intérêt. Elles vont par contre ajuster les quantités de monnaie
en observant une période plus ou moins longue avant de réagir.
A l’intérieur d’une même classe, les entreprises les plus performantes auront
tous les crédits qu’elles demandent et les moins bonnes seront rationnées jusqu’à un
certain niveau. Dans une même classe, il y aura des emprunteurs qui auront tous le
crédit qu’ils désirent pendant que d’autres moins bonnes seront rationnées.
Mais la question qu’on est en droit de se poser est celle-ci : pourquoi dans ce
contexte, la banque joue sur les quantités plutôt que de jouer sur les taux d’intérêt
d’autant qu’elle connaît la qualité la qualité de l’entreprise.
En réalité, c’est parce que la banque n’a pas toutes les informations sur
l’emprunteur. Dans un contrat financier, il y a toujours un problème d’asymétrie
d’information. Il y a asymétries d’information sur un marché quand certains opérateurs
détiennent une information particulière qui n’est pas totalement, transmises au prix des
actifs sur le marché. On rencontre ces problèmes aussi bien au niveau des activités des
banques qu’au niveau des activités des IMF.
Sur marché de crédit, les emprunteurs donnent toujours une image édulcorée de
leur projet d’investissement aux prêteurs afin d’obtenir le financement. Cela peut
amener les banques et plus généralement les institutions de crédit (y compris les IMF) à
financer des projets très risqués en lieu et place des projets à rentabilité faible mais
réalité.
Quant à l’aléa de moralité où le hasard moral, c’est une situation dans laquelle,
un coté du marché ne peut observer le comportement de l’autre coté (comportement
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caché). L’emprunteur peut donc utiliser le crédit pour réaliser autre chose que ce pour
quoi il en a bénéficié.
Quant aux emprunteurs malhonnêtes, ils préfèrent faire faillite en proposant des
taux d’intérêt plus élevés. Selon eux, les emprunteurs qui demandent du crédit avec un
taux d’intérêt supérieur au taux à partir duquel la banque rationne, ils sont en fait des
emprunteurs malhonnêtes. La différence de ce modèle avec celui de Stieglitz et Weiss
(1981) est qu’ici ce sont les demandeurs de crédit qui souhaitent que la banque fasse un
rationnement par solution alors qu’au niveau des autres modèles cité ci-dessus, ce sont
les banques qui décident de façon endogène de rationner.
Stieglitz et Weiss partent d’une banque qui a en face d’elle un grand nombre de
promoteurs. La banque étant une entreprise, cherche à maximiser son profit en
réclamant une plus grande rentabilité de son crédit octroyé. Mais Stieglitz et Weiss
précisent immédiatement que la rentabilité des activités des banques n’évolue pas
systématiquement en fonction du taux d’intérêt car à partir d’un certain taux, la
rentabilité baisse. Plus la banque fait payer des taux d’intérêts plus élevés, plus elle
dégrade la finalité de son portefeuille car elle décourage les bons emprunteurs et appelle
les emprunteurs malhonnêtes.
Le risque de sélections adverses est dû au fait qu’il est difficile pour la banque
de distinguer les bons et les mauvais emprunteurs. Pour éviter la situation de sélection
adverse et de l’aléa morale, la banque procède à un rationnement bancaire à partir d’un
certain niveau de crédit correspondant à un taux quelconque où elle maximise son
rendement. Une alternative est de proposer des garanties pour assurer le banquier. Ce
modèle de rationnement rejoint l’idée de Hodgman, en ce sens que le rationnement qui
est fait et décidé de façon endogène par la banque qui est faiseur de prix (Price marker),
mais il a l’avantage d’expliquer le rationnement par les problèmes d’asymétries
d’information conduisant à des situations de sélection adverses et d’aléa de moralité.
34
Cependant, pour certains, le risque supérieur des PME ne semble pas évident et
généralisable. Si les entreprises se plaignent de leurs conditions de crédit bancaire, il est
fort probable que les banques évaluent mal leur niveau de risque. Selon Josée et Nelly
(1998), le risque total d’une entreprise peut être scinde en deux éléments, soient le
risque d’affaires et le risque financier.
Le principe de base de cette approche, c'est l'interaction qu'elle admet entre trois
aspects du changement. Le contexte n'est pas seulement une barrière à l'action mais est
essentiellement impliquée dans sa production. C’est donc à partir des liens entre
contenu et contexte du changement que l'on peut inférer les processus du changement
qui opère ainsi que leurs diverses temporalités.
Dans notre étude, l’approche contextualisée nous a été utile du fait que le mode
de financement des PME par les banques dépend de l’environnement dans lequel les
PME évoluent.
PROBLEME A
DIMENSIONS
ANALYSER
CONTEXTE CONTENU PROCESSUS
ANALYSE SWOT ANALYSE ANALYSE DE
Relation-Banque (Contexte interne) D’INSHIKAWA CONTENU
entreprise et , PARETO, 5
rationnement de ANALYSE POURQUOI QQOQCCP (Qui,
crédit PESTEL (Interaction) Quoi ? Où ? Quand ?
(Contexte externe) Comment ?
37
Combien ?
Pourquoi ?)
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Dans cette partie de notre travail, nous allons présenter la ville de Lubumbashi,
le chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Cette présentation sera faite sur les plans
historique, géographique, économique et social.
Ce plateau, caractérisé par une savane infinie, hérissée des termitières, à la terre
ocre et à la maigre végétation, et savane verte en saison de pluies est habité à partir de
1906. Elle est rouge en saison sèche. Lubumbashi s’érigera au fil du temps en ville du
nom d’Elisabethville, l’épouse du roi Albert Premier, devenue soixante-dix ans plus tard
Lubumbashi.
Pour ce qui est du secteur industriel il y en a n’a qui sont brassicoles comme la
Brasimba et la Bralima, alimentaire comme les minoteries et d’autres textiles comme la
SINTEXKIN.
3.2 Visions
● Extension de la ville
● Construire un nouvel aéroport moderne
● Devenir un grand centre de consommation et d’échanges (locaux et
internationaux)
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● Être ouverte à tous les coins tant par route, par chemin de fer et par air
3.3 Objectifs
● La ville s'engage à assurer dans le meilleur du possible sa propreté
● Les sites touristiques
● La ville compte des plus grandes universités du pays
● La qualité de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire
3.4 Missions
● Contribuer à la résorption du chômage et aux actions d’intérêt communautaire
● Promouvoir l’égalité sociale et la sécurité de la population
● Contribuer à la modernisation du bien être
3.5 Valeurs
● La ville s'engage à assurer dans le meilleur du possible sa propreté
● Les sites touristiques
● La ville compte des plus grandes universités du pays
● La qualité de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire
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MAIRIE
ADJOINT
Percepteur
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Forces Faiblesses
● Sous-sol constitué d'une variété des ● L'agriculture n'est pas développée
minerais ● Les maladies sont plus récurrentes
● Sièges de plusieurs sociétés (paludisme 75%, typhoïde 15%)
congolaises ou à capitaux étrangers ● Le charbon de bois est la plus
● Grand centre de consommation et grande source d’énergie utilisé
d’échanges des produits ● Beaucoup d’activités économiques
manufacturiers dans l’informel
● Cohabitation des plusieurs tribus ● L’insécurité et la corruption
autochtones et d’autres tribus de la
RDC ainsi que d'Afrique
● Ville cosmopolite, plusieurs
langues y sont parlées
● Plus de 5 réseaux de
communication
● Sites touristiques naturels,
historiques et culturels
● Une diversité des valeurs
traditionnelles
Opportunités Menaces
● Augmentation du niveau d'études ● Fortes tension sociales liées aux
● Discours de bonne gouvernance inégalités sociales
● Amélioration de l’éducation des ● L’exode rural, urbanisation
femmes et des services de planning anarchique
familiaux (contrôle de naissance) ● Négociation, contournement de la
loi
● Interventionnisme de la politique
dans l’administration
CHAPITRE 4. RESULTAT
Dans ce chapitre, il est question de présenter, analyser, interpréter et discuter les
données récoltées pour notre recherche. Nous allons d’abord présenter les données recueillies
au niveau de quelques banques et PME puis s’en suivront l’analyse et l’interprétation des
données fournies par notre enquête. Par ailleurs, une discussion de nos résultats ainsi que
quelques propositions mettront fin à ce chapitre.
Les tableaux ci-dessous présentent l’échantillon qui nous a permis de réaliser nos
entretiens semi-directifs en vue de récolter les données subdivisées en forme juridique, Âge
de l'entreprise, secteur d'activité et effectif du personnel.
Tableau 5 :
doit répondre aux règles suivantes selon Berelson (1978) : l’homogénéité, l’exhaustivité et la
pertinence.
Agent 1 : la banque donne des crédits aux PME et leur recommande de remplier
toutes les conditions d’octroi. On ne peut financer une PME qui n’a ni ne chiffre d’affaire,
ni les documents fiables. Les PME sont nos partenaires non négligeables. Nos crédits sont
à court terme et à moyen terme. Pour avoir un crédit à long terme, il faut gagner surement
la confiance de la banque et respecter le principe de remboursement. Les informations sur
les PME, sont obtenues à travers des états financiers de chaque PME.
Agent 2 : je suis convaincu que les PME sont les véritables partenaires des
banques. Les crédits sont octroyés à celles qui remplissent tous les conditions exigées par
la banque et celles dont la gestion est claire. La plupart des PME ne remplissent les
conditions requises. Les conditions exigées sont entre autres avoir une activité
commerciale viable, détenir les documents comptables vrais et certifiés, avoir un compte
bancaire auprès de la banque qui va vous prêter, apporter une garantie, respecter
l’échéance de remboursement, etc.
Agent 3 : Nous avons l’habitude de ne pas donner toutes les informations sur
l’entreprise au prêteur de peur que ce dernier refuse de nous octroyer du crédit. Mais
malgré cela, nos prêteurs ne nous donnent pas du crédit sous prétexte que notre façon de
procéder ne les convainc pas tellement.
Agent 4 : Les banquent posent beaucoup des conditions que nous ne savons pas
remplir. D’autres va plus loin jusqu’à demander même l’âge ou l’expérience du
gestionnaire de l’entreprise avant de demander les garanties que l’entreprise possède.
Agent 5 : Les banquent rationnent les crédits aux PME dont la gestion n’est pas du
tout claire. Elles craignent que leur prêt ne soit remboursé à l’échéance ou que celles-ci
disparaissent quelques jours après l’octroi.
Agent 6 : Les PME dont la relation est plus jeune ont moins de chance d’avoir du
crédit. Les banques tiennent en compte la durée de la relation, la nature de leurs
documents comptables et leurs attitudes face à la dette. Celles qui remplissent à 75% les
conditions, leur demande de crédit est acceptée totalement ou partiellement pourvu
qu’elles présentent aussi des garanties.
Agent 7 : L’asymétrie d’information entre les PME et les banque fait à ce que le
46
crédit soit rationné. Les PME comme la nôtre, devra toujours mettre toutes les
informations qui la concerne à la disposition de la banque pour avoir du crédit. Ces
informations sont d’ordre financier tel que le chiffre d’affaire et/ou les états financiers.
Agent 8 : L’absence des documents financiers et dans le cas échéant leur
comptabilité n’est fiable or savons bien que, la comptabilité est un outil de gestion par
excellence qui permet de produire l’information comptable et financière.
Agent 9 : Dans une relation, chaque parti agit dans les sens de ces propres
intérêts, mais dans le cadre du crédit, ici chez nous on n’accroit à n’importe quelle PME,
nous regardons le profil du PME et aussi la taille du crédit.
Agent 10 : Le non- respect de l’ensemble des règles et accords passés constitue
aussi un des facteurs du rationnement du crédit.
Interprétation : Ce graphe met en évidence toutes les thématiques évoquées par les
répondants. Ce représente la concentration de relations entre acteurs. Il permet de faire une
comparaison visuelle du poids des relations entre les principales références.
Sur ce graphe, les acteurs étant à gauche, montrant une certaine relation
interdépendante.
La sphère crédit est liée à la sphère entreprise comme pour dire que, la plupart des
PME n’ont pas accès facile au crédit ; ce qui explique le rationnement.
47
La sphère information se relie à la sphère entreprise comme pour dire aussi que
l’information opaque incite les entreprises à ne pas accorder les crédits aux PME.
Interprétation : Ce graphe met en évidence toutes les thématiques évoquées par les
répondants. Ce représente la concentration de relations entre acteurs. Il permet de faire une
comparaison visuelle du poids des relations entre les principales références. Sur ce graphe, les
acteurs étant à gauche, montrant une certaine relation interdépendante
Interprétation : Sur ce graphe, chaque référence est représentée par une sphère dont
la surface est proportionnelle au nombre de mots qu’elle contient. La distance entre la classe
centrale et les autres références est proportionnelle au nombre de relations qui les lient :
48
autrement dit, lorsque deux références sont proches elles ont beaucoup de relations en
commun, et lorsque qu’elles sont éloignées elles n’ont que peu de relations en commun.2
Sur ce graphe, nous voyons que le facteur qui explique le rationnement du crédit dans
la relation banque-entreprise est la communication (information), et la gestion financière.
Interprétation : Ce graphe met en évidence toutes les thématiques évoquées par les
répondants. Ce représente la concentration de relations entre acteurs. Il permet de faire une
comparaison visuelle du poids des relations entre les principales références.
Sur ce graphe, les acteurs étant à gauche, montrant une certaine relation
interdépendante.
Interprétation : Ce graphe met en évidence toutes les thématiques évoquées par les
répondants. Ce représente la concentration de relations entre acteurs. Il permet de faire une
comparaison visuelle du poids des relations entre les principales références.
Sur ce graphe, les acteurs étant à gauche, montrant une certaine relation
interdépendante.
Interprétation : Ce graphe met en évidence toutes les thématiques évoquées par les
répondants. Ce représente la concentration de relations entre acteurs. Il permet de faire une
comparaison visuelle du poids des relations entre les principales références.
Sur ce graphe, les acteurs étant à gauche, montrant une certaine relation
interdépendante
Pourquoi
Causes Problèmes
Pourquoi Rationnement du crédit Pourquoi le crédit est-il
bancaire rationné
Pourquoi Gestion financière opaque Pourquoi l’opacité de la
des PME gestion financière ?
Pourquoi Absence des documents Pourquoi l’absence des
financiers audités documents financiers
audités ?
Pourquoi Comptabilité non fiable Pourquoi la comptabilité
n’est pas fiable ?
Pourquoi Faute d’une information
suffisante sur les mesures et
procédures
Source : Nous-mêmes
50
METHODE
Commentaires :
À la lecture du diagramme représenté ci-haut, nous comprenons que les causes qui
conduisent au rationnement du crédit bancaire dans la relation banque-entreprise à
Lubumbashi sont dues :
Source : Nous-mêmes
Le Diagramme de PARETO
9% 9%
36%
faute d'une information
suffisante
la gestion opaque
comptabilite non fiable
18%
risque de l'entreprise
l'alea morabl
27%
D’après nos différentes analyses, les facteurs primordiaux qui affectent sensiblement
le rationnement du crédit sont : faute d’une information suffisante, gestion opaque et
comptabilité non fiable.
Les résultats de notre travail empirique affirment les hypothèses à 70% et les infirment
à 30%.
Au-delà des réponses proposées comme hypothèses, il est un autre facteur qui entre
réellement en ligne de compte ; c’est la taille de l’entreprise
Notons également que les résultats obtenus écartent très largement l’hypothèse de :
taux d’endettement, réticence rembourser le prêt, la crise financière et économique,
l’instabilité politique.
54
DISCUSSION
L’état de la question présentée dans l’introduction indique les travaux qui ont précédé
celui-ci ainsi que leurs résultats.
A titre illustratif
Dès lors, le banquier est sensé tenir compte de l’importance qu’accorde le dirigeant
aux informations comptables, lors de l’évaluation d’une demande de financement, car la vraie
relation n’est celle établie entre la banque et la PME, mais plutôt celle tissée entre le banquier
et l’entrepreneur (Z. Bougueli ; LAdouka ; M. Rhéda 2015).
Les PME présentent en effet un risque moyen élevé (Bekolo, 1996). Leur système
d’information est par ailleurs particulièrement opaque (Berger et al, 2007).
RECOMMANDATIONS
Après avoir analysé et interprété les résultats obtenus, nous avons conclu que les PME
ont toujours les soucis de se faire financer par des institutions financières. Il se fait que ces
PME mettent au service de ces dernières des informations insuffisantes. Ceux-ci poussent ces
institutions à rationner le crédit pour pouvoir limiter les risques.
Ainsi nous recommandons aux chefs des institutions financières et aux gestionnaires
des entreprises de réduire l’asymétrie de l’information entre les PME et les banques par la
transparence dans la déclaration des informations recommandées par les banques ; renforcer
les dialogues entre banques et PME ; développer leurs activités dans le secteur d’activité le
plus rentable (industriel)
57
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre étude consacrée sur la relation-banque et
rationnement de crédit bancaire dans les PME.
L’objet de cette étude était de ressortir la variable ou les variables cruciales qui
expliquent le pourquoi du non accès au financement des certaines PME au près d’une banque
commerciale. Pour arriver à atteindre cet objectif, nous avons recouru à diverses méthodes et
techniques de collecte et traitement des données. La méthode qualitative, L’entretien,
l’échantillonnage, la recherche documentaire et le questionnaire d’enquête ont été utilisés
pour collecter les données, la méthode d’analyse de contenu, le diagramme d’ISHIKAWA, le
5 POURQUOI, le diagramme de PARETO, ont été utilisées pour le traitement.
Il est évidemment que ce travail regorge des limites que nous avons regroupées en
limites théoriques, empiriques et méthodologiques. Ces limites nous conduisent à ouvrir des
nouveaux horizons pour tout chercheur désireux de remettre en cause nos résultats ou
d’approfondir la question de la relation banque-entreprise et rationnement de crédit bancaire.
C’est ici que nous arrêtons cette investigation qui peut toujours reprendre cours par la suite.
Comme toute œuvre humaine, cette recherche n’est pas exemptée des défauts. Limites
de la recherche se résument sur trois plans théorique, empirique et méthodologique.
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ANNEXES
QUESTIONNAIRE
Bonjour mes Dames et Monsieur, ce questionnaire fait partie d’une étude sur terrain
dans le cadre de mon mémoire de bac, portant sur l relation banque entreprises et le
rationnement de crédit, son objectif est de comprendre pourquoi les banques n'accorde pas le
crédit aux PMP. Ce questionnaire est destiné aux agents de des banques, vos réponses sont
confidentielles et purement académique. Votre coopération dans cette enquête est la plus
importante et sera beaucoup appréciée.
PROFIL DE REPONDANT
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….
3. Pourquoi les banques trouvent que la comptabilité des PME n'est pas fiable ?
………………………………………………………………………………..........
4. Quels sont les facteurs qui explique les raisonnements de crédit bancaire dans la
relation banque entreprise?
……………………………………………………………………………………
5. pourquoi l'octroi de crédit des banques aux PME n'est pas facile ?
……………………………………………………………………………….........
6. Pourquoi existe-il l'asymétrie d'information entre les PME et les banques?
……………………………………………………………………………………