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MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION , DE LA CULTURE ET DE LA

RECHERCHE DE LA REPUBLIQUE MOLDAVIE

COLLÉGE NATIONAL DU COMMERCE AU AÉEM

LA SPÉCIALITÉ D'ORGANISATION DES SERVICES DANS LES HOTELS


ET COMPLEXES TOURISTIQUE

RAPORT

LES RESSOURCES ET LES FLUX TOURISTIQUE d'AMÉRIQUE


du Nord

Effectué par: Școlinîi Ecaterina

l'élève du IV année,

Groupe OSHT – 161

Vérifié par: Djemalov Anastasia

professeur de français.

Chișinău, 2020
Le tourisme dans les Amériques : territoires, expériences et
nouveaux enjeux ?
Si le continent américain ne constitue que la troisième destination mondiale du
tourisme international après l’Europe et la région Asie-Pacifique, le fait touristique
n’y demeure pas moins important avec 210,9 millions d’arrivées internationales pour
l’année 2017, soit 16 % des arrivées touristiques mondiales (OMT-UNWTO, 2018).
Plus important encore, quelques pays y disposent également d’un tourisme intérieur
extrêmement développé comme les Etats-Unis1 ou le Canada.

Ce marché intérieur est d’ailleurs largement prépondérant pour un certain nombre


des pays les plus développés et en croissance rapide comme le Brésil. L’ensemble de
ces flux touristiques est donc très structurant pour les économies, les sociétés et les
territoires des Amériques. L’Amérique du Nord concentre ainsi la majeure partie des
touristes internationaux avec 137 millions d’arrivées touristiques en 2017 tandis que
la même année ces visiteurs étaient seulement 36,7 millions en Amérique du Sud, 26
millions dans les Caraïbes et 11,2 millions en Amérique centrale.

Les travaux scientifiques nord-américains sur le tourisme ont ainsi pendant


longtemps reflété la diversité des dynamiques des territoires touristiques plutôt que
d’alimenter des théories du développement du tourisme (Mitchell L., 1984).
Développement du tourisme dans les espaces protégés, diversité des formes du
tourisme rural au prisme des questions identitaires et foncières, développement
urbain par les grands équipements touristiques, continuent à alimenter de
nombreuses recherches.

Cette dénonciation critique du tourisme a glissé aujourd’hui vers une analyse de la


dépendance qui insiste sur les inégalités nord/sud et sur les inégalités de classes
dans le cadre de la globalisation (Marie Dit Chirot C., 2018 ; De Cássia Ariza da Cruz,
2018). Suite aux grandes conférences des Nations-Unies sur le développement
durable (Sommet de la Terre de Rio, 1992, Objectifs du Millénaire pour le
développement, 2000), la recherche se structure néanmoins désormais en lien avec
la gestion publique des territoires, les mouvements sociaux et le tourisme
communautaire. Au Brésil et ailleurs en Amérique latine, les études sur le tourisme
traitent ainsi régulièrement des articulations entre environnement, espaces protégés
et inclusion sociale (Irving M., 2015).
Des expériences pour repenser l’équilibre entre tourisme,
sociétés et environnement : la durabilité en question(s).
Dans la littérature scientifique et technique, le territoire américain est régulièrement
mobilisé pour ses expérimentations de développement durable du tourisme à
l’échelle locale, à l’image du guide de bonnes pratiques publié récemment par
l’Organisation mondiale du tourisme et l’Organisation des Etats américains (UNWTO
et Organization of American States, 2018). Il faut dire que les interrogations sur un
meilleur équilibre à trouver entre le développement touristique et la protection des
milieux naturels sont nées très tôt aux Etats-Unis. L’invention et la mise en œuvre
des premiers parcs nationaux dès les années 1870 aux Etats-Unis puis au Canada
s’accompagnent en effet de manière concomitante de leur mise en tourisme (Butler
R. et S. Boyd, 2000 ; Depraz S. et S. Héritier, 2012). Dans les années 1930, la
croissance rapide d’un public citadin de visiteurs et de campeurs à la recherche
d’une reconnexion à la nature, est alors à l’origine d’impacts importants sur les
écosystèmes protégés.

Le réseau de transport, un atout non négligeable :


L'immensité de l'Amérique du Nord est largement compensée par la maîtrise
parfaite du territoire grâce à un réseau de communication et de transport
considérable. Historiquement, il y a eu d'abord le train et les voies de chemin de fer,
gérées par des compagnies comme la Canadian Pacific Railway. Puis, avec
l'émergence des classes moyennes, la voiture individuelle envahit le paysage. D'où la
création de gigantesques autoroutes comme la Sunshine Highway reliant l'état du
Maine aux îles Keywest au sud de la Floride. Ce réseau routier est en constante
rénovation au Mexique. Face à l'immensité des trajets à accomplir pour se rendre
d'un point à un autre, les motels voient le jour, servant d'escales et de lieux de
rencontres. Puis, concurrençant l'automobile, de grands hubs and spokes sortent de
terre. Hub et spokes pourraient être schématisés par une roue de vélo avec son
centre et ses rayons reliant le contour. Il s'agit de plateformes multimodales, de
grands aéroports reliés entre eux et desservis par les réseaux ferroviaires et
autoroutiers. Ces grands hubs en Amérique du Nord sont : Atlanta, New York,
Toronto, Dallas, Mexico, Miami, Orlando, Las Vegas.
Le tourisme urbain nordaméricain:
Si l'Amérique du Nord fascine, c'est parce qu'elle possède des villes gigantesque à la
skyline imposante et suscitant l'admiration. Les métropoles du Nord Est sont les plus
visitées. Times Square à New York est la place la plus visitée du monde avec près de
40 millions de visiteurs par an. Des villes comme Boston, Washington, Philadelphie,
Toronto attirent pour leurs monuments à la gloire de l'histoire récente américaine :
Mémorial de Georges Washington, Statue d'Abraham Lincoln. Dans certaines villes,
l'histoire a laissé une marque très visible et recherchée comme à Mexico, Québec,
Nouvelle Orléans. Ces villes gigantesques attirent aussi en raison de vastes espaces
dédiés au shopping et à la récréation, donnant ainsi une image de ville festive
comme Las Vegas, Orlando.

Le tourisme littoral et balnéaire:


L'Amérique du Nord bénéficie du 2 immenses façades maritimes. Sur les littoraux, les
résidences secondaires côtoient les complexes hôteliers, non sans tensions. Au
Mexique, il existe des conflits entre les puissances du tourisme et les populations
autochtones. Ces littoraux deviennent l'habitat régulier de plus en plus de retraités
quittant les nuisances sonores des villes où ils ont jadis fait carrière. Les Croisières
dans le Golfe du Mexique provoquent de nombreux aménagements sur ces littoraux.
Miami et Cap Canaveral sont des ports de départs pour des croisières dans les
Bahamas. Vancouver permet d'embarquer pour Hawaï et l'Alaska. Ce tourisme a un
très fort impact sur l'environnement, provoquant l'érosion accélérée des sols, la
pollution massive, la disparition d'espèces biologiques en raison de la saturation de
ces espaces.

Se confronter à la Nature:
Les nordaméricains ont d'encré dans leurs origines l'admiration pour la Wilderness.
Les parcs nationaux évoqués précédemment l'illustrent. Ces 3 pays gèrent ces parcs
par un réseau d'agences publiques. Ces parcs bénéficient de la proximité des
métropoles et d'importants foyers urbains. Le parc de Great Smoky Mountains est le
plus fréquenté d'Amérique du Nord lié à sa position dans les Appalaches, à proximité
de la Megalopolis.
Des mobilités internationales plus ou moins encourages:
Les mobilités internationales actuelles qui marquent les esprits, les paysages et les
territoires d'Amérique du nord induisent un renforcement des polarités. En effet, ces
mobilités, issues de politiques migratoires anciennes et longuement mûries ont
permis la création de champs migratoires, de routes, donc d'espaces migratoires. Ces
mobilités internationales sont aussi liées au tourisme. Il existe en Amérique du nord
un espace touristique lui aussi majeur à l'échelle mondiale (certes derrière la
Méditerranée, mais bien devant les autres espaces touristiques mondiaux d'Asie ou
d'Amérique du sud).

Ainsi, les mobilités ont fragmenté les villes d'Amérique du Nord :


1. les centres se sont paupérisés dans les années 1980-2000 (avant qu'un sursaut
ait poussé les autorités à rénover et à accompagner le retour des classes
moyennes ou aisées vers les centres : c'est le phénomène de gentrification).
2.
3. Des quartiers (ou des rues à Mexico) se sont privatisées : ce sont les gated
Communauties que l'on trouve dans toutes es métropoles des trois pays, un
phénomène remarquable à Los Angeles notamment (voir les travaux de Le
GOIX)
4.
5. Les plus modestes se sont trouvés relégués soit dans les quartiers du centre-
ville, à proximité du CBD dans des ghettos urbains marqués par la violence, le
phénomène de gangs ou la dépendance envers des programmes sociaux. Des
ghettos parfois marqués par des violences urbaines (South central 1992 à Los
Angeles). On les retrouve aussi dans des quartiers périphériques qui
connaissent les mêmes maux : chômage, pauvreté, violences, gangs, isolement
(cf le quartier d'Eight Miles à Détroit).
L’Amérique du Nord :
C'est le deuxième foyer émetteur du monde, derrière l'Europe, avec 135 milliards de
dollars dépensés en 2009 et près de 78 millions de touristes accueillis en Amérique
du Nord. Celle-ci est composée de deux pays, le Canada et les États-Unis, deux pays
émetteurs et récepteurs, sur le modèle nord-européen. En effet, les deux pays
d'Amérique du nord ont développé un tourisme assez proche de celui de l'Europe,
avec un élément supplémentaire, la présence d'espaces vastes, quasi-infinis qui ont
forgé le rapport des nord-américains avec leur environnement, celui-ci étant vu à la
fois comme producteur de ressources naturelles vues parfois comme infinies
(agriculture, eau, hydrocarbures, bois) mais aussi vues comme à protéger contre les
assaut des urbains (c'est le lieu de naissance des parcs naturels au XIX° siècle).

L'Amérique : puissance du Nord, affirmation du Sud - cours en


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