Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
st
Chapitre 1
Aménagement du poste et étude du processus
opératoire
I/ NOTIONS D’ORGANISATION DU POSTE DE TRAVAIL :
1- Définition :
Science de la production optimum, basé sur la méthode, la précision et la mesure dont le but est d’obtenir des
produits de qualité bien définie dans les délais les plus courts, aux prix les plus bas et dans les meilleures
conditions de travail.
3- Moyens d’organisation :
3.1.1. Introduction :
La simplification et surtout l’étude du travail, ont fait l’objet, dès l’antiquité, d’applications importantes.
A la fin du 19ème siècle, TAYLOR jette les bases des méthodes actuelles, mais alors qu’il s’était surtout attaché à
l’étude des temps, un de ses élèves, FRANCK GILBRETH perfectionne ses travaux, en y raccordant, l’étude des
mouvements.
Vers 1900, un Français FAYOL attache étroitement son nom à l’organisation en définissant les principales
fonctions de l’entreprise et leurs impératifs qui sont :
Un état d’esprit ouvert : la simplification de travail n’est que l’application de nos connaissances et du simple bon
sens à notre travail quotidien ; c’est celui qui fait un travail, qui est le plus apte à le modifier.
Une méthode :
-La bonne volonté ne suffit pas, l’étude du travail utilise des techniques qu’il convient de respecter si l’on veut
que la relève des faits soit méthodique, complète, précise.
-La simplification de travail est avant tout une attitude de pensée : « Une attitude interrogative ».
-Elle permet d’éliminer tout travail inutile.
-Elle rend possible l’emploi d’un meilleur équipement et des méthodes moins fatigantes.
-Elle permet de déterminer « où » et « comment », le travail peut être accompli de la façon la plus économique.
-Conviction que rien n’est évident, ni forcement indispensable.
-Forme objective de l’esprit, elle pousse à l’observation et à la mesure.
-Esprit ouvert, prêt à recevoir et à examiner les idées d’autrui sans s’arrêter aux seules idées préconçues.
-Sens de l’humain parallèlement au raisonnement technique : c’est à dire elle démunie la peine de l’homme au
travail sans amélioration des conditions de travail.
-Sens réaliste : c’est le sens d’équilibre entre l’importance du problème étudié et celle des moyens, notamment
financiers, qu’on y applique.
Page | 1
http://fahmibouhjar.cd.st
-Volonté d’agir : il faut agir vite dès qu’on a mis au point quelque chose.
-Volonté de contrôler les résultats obtenus et de les consolider.
Remarque : L’étape la plus difficile à aborder est sans doute l’étape « critiquer ». On ne sait souvent pas par où
commencer, même si l’objet de la simplification qui vous a été soumis est précis.
Ordonner l’examen critique d’une méthode est une des qualités que doit avoir l’agent des méthodes :
Critiquer la méthode actuelle de travail c’est se poser les 5 questions désormais classiques : Quoi ? Qui ? Où ?
Quand ? Comment ?
Page | 2
http://fahmibouhjar.cd.st
-Contrôle : faire partout des vérifications, afin d’être sûr de ne rien omettre.
3.2. La standardisation :
Les standards de temps sont des temps étalons par rapport à des mouvements effectués à une vitesse normale :
allure 100. Le rôle principal de standardisation est de :
-Supprimer le chronométrage
-Supprimer le calcul du temps de référence
-Estimer facilement les temps
-Internationaliser le vocabulaire technique des mouvements
-Eliminer toute contestation : automatisme des résultats
-Déterminer facilement des temps très courts
-Décomposer les éléments simples fondamentaux
-Prédéterminer le temps de référence.
Les standards de temps se présentent sur des tables de temps qui sont obtenues par dépouillement statistiques
d’un grand nombre d’enregistrements cinématographiques de travaux (chronométrés).
3.3. Normalisation :
La normalisation des fabrications est une forme de simplification du travail qui permet de définir le choix du
procédé le plus simple applicable au plus grand nombre de modèles, par l’apport des machines et de guides et
ceci se traduit par l’élimination des opérations inutiles qui se trouvaient sur tous modèles.
La normalisation des procédés de travail, développe la notion de série et prépare aux possibilités
d’automatisation.
Les conséquences de la normalisation sont :
1. But :
2. Définitions :
2.1. Les mouvement : sont des actions des membres du corps, commandés par le cerveau, se déplaçant d’un
point à un autre.
Les réflexes sont des mouvements incontrôlés, commandés par « l’inconscient ». Exemple : quand on se brûle ;
réflexe conditionné par la douleur.
2.2. Le Travail Humain : Tout travail humain se traduit par des mouvements. Les activités développées dans le
travail humain sont diversifiées :
Les principales règles d’utilisation de corps humain ont pour but de diminuer la fatigue et de réduire au
maximum les gestes et les mouvements du travailleur.
Les mouvements des membres supérieurs qui sont les plus utilisés, ont été classés en 5 catégories en fonction
d’une rapidité d’exécution décroissante et d’une dépense d’énergie croissante.
Page | 3
http://fahmibouhjar.cd.st
DOIGHTS
DOIGHTS + POIGNETS
DOIGHTS + POIGNETS + AVANT- BRAS
DOIGHTS + POIGNETS + AVANT- BRAS + BRAS
DOIGHTS + POIGNETS + AVANT- BRAS + BRAS + EPAULE
Règle N°1:
Les deux mains doivent commencer et terminer leurs mouvements en même temps.
Règle N°2 :
Les deux mains ne doivent pas rester inactives au même temps, sauf pendant les repos.
Si une main est active et l’autre est inactive, la dernière introduit des gestes dits « d’équilibrage ».
Règle N°3 :
Les mouvements des deux bras doivent être symétriques et simultanés.
Pour avoir un équilibre des mouvements, il faut que les mouvements sont symétriques par rapport à l’axe du
corps, si les mouvements des bras sont faits dans la même direction, soit à droite, soit à gauche du corps, le tronc
doit être déplacé pour équilibrer le poids des bras, il en résulte la mise en œuvre des muscles supplémentaires.
Règle N°4:
Les mouvements nécessaires au travail doivent mettre en action les plus petites masses musculaires possibles.
Règle N°5:
Les mouvements continus des mains sont préférables à des mouvements en zigzag ou à des mouvements en ligne
brisée avec des angles aigus.
Règle N°6:
Les mouvements « à la volée » sont plus rapides, plus faciles et plus précis que les mouvements « contractés »
dus à une action contrôlée qui crispe les muscles.
Règle N°7:
L’acquisition d’un rythme est essentielle à l’exécution aisée et automatique du travail.
Tout travail étant générateur de fatigue, l’aménagement du poste doit être étudié minutieusement, afin de tendre
à supprimer le plus possible, les efforts destinés à maintenir le corps, ou certaines parties du corps, dans la
position de travail.
Règle N°8:
L’implantation du poste doit tenir compte de l’éclairage naturel ou artificiel. La vue est l’une des sens essentiels
servant au contrôle des actes dans le travail. La défectuosité de l’éclairage entraîne la fatigue sensorielle (vue) et
nerveuse. L’éclairage doit être suffisant et bien orienté.
Règle N°9:
La disposition de l’outillage doit être à emplacement fixe et dans les zones normales de travail. Il en est de même
pour les matières à travailler. Matières et outils doivent être disposés dans l’ordre chronologique de leur
utilisation et de leurs fréquences d’intervention.
Règle N°10:
Le siège doit être adaptable à la conformation de l’ouvrier. Il doit pouvoir travailler assis ou debout sans être
obligé de déplacer son siège.
Page | 4
http://fahmibouhjar.cd.st
Outil : objet fabriqué, utilisé manuellement ou sur une machine pour réaliser une opération déterminée. Il doit
être adapté au travail pour lequel il est destiné.
Appareil : machine, dispositif formé d’un assemblage de pièces et destiné à produire un certain résultat.
Règle N°11:
Chaque fois que cela est possible, il faut combiner deux outils ou plusieurs en un seul.
Règle N°12 :
Il faut concevoir les poignets de manivelles, les volants, les leviers et les manches d’outils de façon à permettre
la plus grande surface de contact possible avec la main.
Avec des formes adaptées, l’effort maximal est transmis à l’outil qui devient ainsi une véritable prolongation de
la main et de l’intelligence de l’homme.
Règle N°13 :
Les mains doivent être libérées de tout travail qui peut être fait par un montage, par un dispositif au pied ou au
genou.
Page | 5
http://fahmibouhjar.cd.st
-De préférence, se présenter à gauche de l’opératrice, le bras de la machine faisant fréquemment obstacle aux
approvisionnements et évacuations exercés du côté droit.
-Etre conçu pour chaque pièce constitutive du vêtement et les fiches suiveuses aient une place bien déterminée.
-Faciliter la présentation et l’évacuation des pièces au poste de travail (saisie et orientation des pièces).
-Utiliser la gravité le plus souvent possible pour le passage de poste à poste.
-Contenir le nombre de pièces nécessaire et suffisant.
-Consommer le minimum de temps pour passer d’un poste à un autre.
-Avoir un encombrement minimum.
-S’intégrer à la morphologie des postes qu’il dessert (chariot s’incorporant au plan de travail pour manipulation
au bloc note).
-Etre d’un coût minimum.
-Etre le plus standardisé possible au sein d’un atelier ou d’une section.
-La hauteur du plan de travail doit être en rapport avec la morphologie de chaque opératrice.
-Le niveau de prise des pièces doit être inférieur à celui du plan de travail (facilité de prise et moindre fatigue).
-Les mouvements inutiles sont à éliminer.
-Le travail manuel doit être remplacé par l’action des moyens mécaniques plus ou moins automatisés dans la
mesure du possible.
Résumé :
- Utiliser des mouvements les plus simples possibles
- Utiliser des mouvements symétriques
- Utiliser des mouvements simultanés
- Utiliser des mouvements continus
- Préférer les mouvements courbes aux mouvements droits avec changement brusque de direction
- Faciliter les mouvements par le rythme
- Ne laisser jamais les mains inactives
- Positionner l’outil le plus près possible de l’exécutant
- Ranger les outils à des emplacements fixes
- Présenter les outils en bonne position
- Réaliser l’approvisionnement et l’évacuation par gravité
- Combiner deux ou plusieurs outils
- Adapter les formes des poignées, volants, leviers à l’effort demandé
- Libérer les mains au maximum
- Utiliser des pédales, des éjecteurs, des guides, des gabarits.
Page | 6
http://fahmibouhjar.cd.st
Page | 7
http://fahmibouhjar.cd.st
Page | 8
http://fahmibouhjar.cd.st
POSTE DE TRAVAIL
III/ ERGONOMIE
1. Définition :
Du grec « ergon » qui signifie, action, travail. L’ergonomie est l’étude du travail. L’ergonomie se propose
d’humaniser les conditions de travail, l’ergonomiste étant le spécialiste de l’adaptation du travail à l’homme.
C’est une science relativement récente, le terme « ergonomie » est apparue voici une trentaine d’années.
2. Buts de l’ergonomie :
Lutte contre le bruit, favorise la diminution de la fatigue, l’amélioration des postes de travail, la meilleure
ambiance et l’élimination des accidents du travail.
3.1. Le bruit :
C’est l’ensemble de sons produits par des vibrations, perceptibles par l’ouïe.
Le bruit : « Toute sensation auditive désagréable ou gênante, tout phénomène acoustique produisant cette
sensation ».
Il est difficile de résoudre le problème du bruit dans un atelier, car il est l’une des conséquences du travail,
cependant on s’efforcera de les réduire, pour éviter les accidents de l’audition, mais aussi pour éviter
l’énervement qui est une source d’erreur dans le travail.
Page | 9
http://fahmibouhjar.cd.st
3.2. La lumière:
L’acuité visuelle : percevoir les petites dimensions, points de couture par exemple.
La vitesse de perception : mobilité de la pièce qui défile sous le pied Ŕpresseur de la machine à coudre ;
adaptation de l’œil à une luminosité variant rapidement : contrastes des couleurs, des dessins des tissus.
L’éclairage doit être adapté à chaque tâche, sans projeter des ombres sur la zone de travail, et sans éblouir
l’opérateur. L’éclairage admis en confection est :
Eclairage Unité
Travaux LUX
Repassage 200
Coupe 300
Bureau, d’études, des méthodes 350
Couture tissus clairs 200 à 300
Couture tissu foncés 300 à 1000
Echantillonnage et contrôle des couleurs 2000
Rappel :
Lux : Unité d’éclairement. C’est l’éclairement d’une surface de 1m² recevant un flux lumineux de 1 lumen. Il se
mesure au moyen d’un luxmètre.
Lumen : Unité de flux lumineux. C’est le flux produit par une source d’intensité égale à une bougie et rayonné
dans un cône découpant une aire de 1 m² sur la sphère de 1 mètre de rayon ayant la source pour centre.
Le pouvoir réfléchissant des couleurs amène à choisir des couleurs de haut niveau, 85 à 90% pour le plafonds et
le haut des murs et 55 à 85% pour les murs et pour les machine de couleurs de 15 à 55%, peintures mates :
plateau des machines plates vert clair…Tête des machines plates vert, bleu clair, beige… Presses, tables,
machines de coupe bleu, brun, vert clair……
Les couleurs chaudes (rouge, jaune, orange) ont des effets excitant sur le système nerveux, les couleurs froides
(vert, bleu, gris) ont un effet rafraîchissement ou reposant.
Le rouge : Incite à la violence, donne l’impression d’augmentation de volume.
Le jaune : Invite à l’action, donne une impression de gaité, donne une impression d’augmentation de volume,
pas de pesanteur.
L’orange : Inspire la gaité, fatigue la vue, donne une impression d’augmentation de volume.
Le bleu : Couleur reposante calme les nerfs, donne une impression de fraîcheur et de légèreté.
Page | 10
http://fahmibouhjar.cd.st
Le noir : couleur déprimante. Absorbe la lumière, la chaleur (vêtement noirs à éviter l’été). Donne une
impression de diminution de volume.
Le blanc : refoule la lumière, fatigue la vue, donne une impression d’augmentation de volume.
Le vert : couleur reposante incitant au calme, souvent employé comme couleur des murs de cliniques. Couleur
de blouse de chirurgiens, a un effet dépressif s’il est utilisé seul.
3.4. Climatisation :
Il s’agit évidemment de rafraîchir ou de chauffer le lieu de travail. 10°C à 12°C, si on fait un travail de force.
On considère que les températures optimum sont de 13°C pour les taches exigeant des efforts physiques
importants. 16°C lorsque les opérateurs ne sont pas astreints à l’immobilité : contremaîtres, presseurs,
repasseuses etc.…17°C dans les ateliers de montage : mécaniciennes, contrôleuses… 18°C pour les finitions et
tous les travaux de couture manuels.
L’humidité relative de l’atmosphère devait être de l’ordre de 50 % à 60 %.
L’activité, et par conséquent la productivité, diminue lorsque l’on s’écarte de ces conditions.
3.5. La fatigue :
3.5.1. Définition :
1° Phase de la fatigue
2°Phase de la fatigue
3°Phase de la fatigue
Page | 11
http://fahmibouhjar.cd.st
La position assise ou debout se traduit par des charges plus ou moins déséquilibrées sur l’organisme humain.
Poids du corps ou d’une partie du corps, sur les grands groupes musculaires du tronc et des jambes.
Si l’agencement du poste et l’équipement de la machine sont inadaptés le rapport homme-machine devient
négatif. C’est le travailleur qui doit s’adapter à la « morphologie » de la machine et les rôles sont inversés,
l’homme paie cette carence de sa santé.
3.7. Le siège :
Le premier siège à accoudoirs proposé pour les mécaniciennes a les caractéristiques suivantes :
Les propositions de mesures à prendre pour améliorer les conditions de travail dans l’industrie de l’habillement
doivent tenir compte :
- Des conclusions des problèmes d’ordre ergonomique.
- De la nécessité de l’élaboration de normes concernant la construction des machines, des sièges et des
équipements.
Page | 12
http://fahmibouhjar.cd.st
Pour éviter les accidents, des instructions sont données par des normes sous forme des couleurs de signalisations.
Normes NF X 08-003 et X 08-004
Jaune : danger mécanique.
Orange : Danger thermique.
Noir et Orange : En raies alternées. Pour les appareils de levage, crochets des filins, des câbles…
Noir et Jaune : En raies alternées. Tracés de parcours, seuils, marches, escaliers.
Vert : secours pharmaceutique, croix verte des pharmaciens.
Rouge : réservé exclusivement au matériel d’incendie.
3.9. La propreté :
C’est un facteur très important pour le côté ambiance des ateliers qui doivent être balayés pendant les arrêts de
travail, en l’absence du personnel, lavés et désinfectés périodiquement. Des dispositifs doivent équiper les
machines et les tables de coupe pour absorber les résidus inévitables de fabrication.
Pour éviter les maladies respiratoire qui sont dus à la pollution de l’air, il faut renouveler la totalité de l’air
atmosphérique de 6 à 10 fois par heure et ceci par des entrés d’air à la partie basse des locaux et des sorties à la
partie haute des murs de façon qu’il s’établisse, en permanence, une circulation de l’air continue.
IV/MODES OPERATOIRES :
1. Définitions :
Opérations : Cycle de travail permettant de réaliser un « acte technologique » à l’aide de moyens matériels
définis. Il y a deux cas de déroulement des opérations :
Opération unique : commence à la prise de la pièce à œuvrer ; se termine à l’évacuation de cette dernière.
Opération regroupées : commence à la prise de la pièce ; se termine à la fin de l’acte technologique si une autre
opération suit, sinon à l’évacuation de la pièce s’il s’agit de la dernière opération.
Acte technologique : Action assurée par un outil en fonctionnement, y compris les gestes nécessaires à la
conduite de cet outil, tels que les gestes manuels de guidage de la matière pendant piquage.
2. Décomposition de l’opération :
Page | 13
http://fahmibouhjar.cd.st
L’opération de piquage (ou cycle de travail) est composé de 3 étapes qui sont :
- Avant piquage
- Pendant piquage
- Après piquage
Comprend : tous les gestes nécessaires pour saisir, préparer en vue de piquer et engager la ou les pièces à
travailler.
Se termine : au moment où la barre à aiguille se met en mouvement pour piquer le 1er point.
Commence : au moment où la barre à aiguille se met en mouvement pour piquer le 1er point.
Comprend : l’exécution complète de la piqûre, y compris toutes les actions manuelles accomplies en cour de
piquage et nécessitant un arrêt de la machine.
Commence : au moment où la barre à aiguille s’arrête en position haute à la fin d’un coupe fil automatique.
Comprend : tous les gestes nécessaires pour séparer la pièce de la machine et l’acheminement vers son point
d’évacuation.
Page | 14
http://fahmibouhjar.cd.st
Chaque geste se caractérise par un trajet, un contrôle visuel et/ou un contrôle tactile qu’il faut chercher à
limiter ou à supprimer .
5. Dossier Poste :
5.1. Définition :
Un poste est un centre d’activité comprenant ce qui est nécessaire à l’opérateur (matériel et équipement) pour
l’exécution d’une ou plusieurs opérations.
Un dossier poste : est une fiche qui permet de donner une vue synthétique du poste qui comprend :
1- Désignation du poste
2- Désignation des modèles
3- Schéma du poste
4- Conditions d’approvisionnement et d’évacuation
5- Disposition des pièces
6- Conditions matérielles
7- Equipements
8- Désignations des opérations réalisées.
Page | 15
http://fahmibouhjar.cd.st
DOSSIER POSTE
DESIGNATION DU POSTE : APPROVISIONNEMENT ET
EVACUATION DU POSTE
Références modèles : AV
APR
Groupe Analyse
Code poste
Date : Collection :
EV
LEGENDE
envers Point de prise
endroit Point d’arrêt
Page | 16
http://fahmibouhjar.cd.st
Il faut indiquer les moyens de manutentions utilisé pour l’approvisionnement et l’évacuation des pièces au poste
(chariot, bac, convoyeur, etc.).
C’est l’emplacement d’approvisionnement et d’évacuations des pièces lors de la réalisation du cycle de travail.
MACHINES A COUDRE
Machine plate à arrêts Machine canon à arrêts Machine canon à coudre les
boutons
Page | 17
http://fahmibouhjar.cd.st
Machine à boutonnière à
Machine à boutonnière droite œillets
MACHINES DIVERSES
Tréteau roulant
Page | 18
http://fahmibouhjar.cd.st
MACHINES DIVERSES
Table de coupe
Chariot plieur
Page | 19
http://fahmibouhjar.cd.st
Elle précise le type de matériel utilisé. Voir tableau suivant norme ISO.
5.3.7 : Equipement :
CODIFICATION MATERIEL
Type machine Type de point Nombre fil Dessus- Dessous Coupe fil Particularités
1 1 3 1 2
Page | 20
http://fahmibouhjar.cd.st
V/ AMENAGEMENT DE POSTE :
EXERCICE PRATIQUE :
3-
Schéma de couture
20 cm
Poche Doublure
Page | 21
http://fahmibouhjar.cd.st
DOSSIER POSTE
DESIGNATION DU POSTE : APPROVISIONNEMENT ET
EVACUATION DU POSTE
APR
Groupe Analyse
Code poste
Date : Collection :
EV
Page | 22
http://fahmibouhjar.cd.st
1. Définition :
C’est une fiche qui permet d’indiquer une analyse détailler du processus opératoire voir modèle de fiche de
consigne.
2. But:
Page | 23
http://fahmibouhjar.cd.st
Poste Opération
Page | 24
http://fahmibouhjar.cd.st
Page | 25
http://fahmibouhjar.cd.st
On note :
Le type de produit, le modèle ou famille du modèle, la taille de base, la matière.
Désignation de l’opération
Le libelle de l’opération doit être court exemple (coulisser, surpiquer, assembler, etc…).
Dans cette rubrique, on indique les points clés de méthode liés aux conditions matérielles et relatives à
l’opération.
Croquis de la couture
Page | 26
http://fahmibouhjar.cd.st
Exercice pratique :
Schéma de couture
20 cm
Poche Doublure
Faire l’analyse opératoire de cette opération (avant piquage, pendant piquage, après piquage), en remplissant la
fiche de consigne au poste
Page | 27
http://fahmibouhjar.cd.st
Poste Opération
Page | 28
http://fahmibouhjar.cd.st
Page | 29
http://fahmibouhjar.cd.st
Un poste de travail est la plus importante cellule qui constitue l’outil de produit, qui est équipé des moyens
matériels (appareil, machine, outils) implantés dans une surface plus au moins importants, l’étude de poste
améliore la productivité de l’entreprise, pour réduire la fatigue des opérateurs.
Les coûts directes pour l’efficacité plus au moins grande des opérateurs (coût main Ŕd’œuvre ).
Les coûts indirectes, pour le rendement plus au moins important des machines.
Le respect des délais et de la souplesse de fonctionnement des ateliers par rapport à la demande commerciale (au
travers des postes de travail pris dans leur ensemble).
Le respect de la qualité par une meilleure adaptation des moyens de travail
Diminuer les efforts des opérateurs de point de vue déplacement que des postures de travail
Eliminer les risques d’accidents consécutifs à l’aménagement du poste
Améliorer l’ambiance humaine de l’entreprise qui modifie l’attitude psychologique de l’opérateur (confort,
propreté, esthétique, etc…)
ETUDE DE CAS :
1 - Elaborer une fiche de consigne de coupe des tee-shirts d’un matelas de longueur 5m et de largeur 1,95m, les
caractéristique de cette matelas est les suivants :
- Le nombre de plis est 100
- L’emplacement est sur tracé
- Matelassage manuelle
- Coupe par ciseau
2- Elaborer la fiche de consigne de finition d’un tee-shirt, sachant que le tee-shirt est à l’envers à la dernière
opération de montage de montage.
Page | 30
http://fahmibouhjar.cd.st
Poste Opération
Page | 31
http://fahmibouhjar.cd.st
Page | 32