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st

Chapitre 1
Aménagement du poste et étude du processus
opératoire
I/ NOTIONS D’ORGANISATION DU POSTE DE TRAVAIL :

1- Définition :

Science de la production optimum, basé sur la méthode, la précision et la mesure dont le but est d’obtenir des
produits de qualité bien définie dans les délais les plus courts, aux prix les plus bas et dans les meilleures
conditions de travail.

2- But de l’organisation de travail :

-Accélérer le rythme de travail


-Augmenter la production
-Eliminer la fatigue
-Diminuer le temps d’exécution
-Diminuer les coûts de revient
-Etc...

3- Moyens d’organisation :

3.1. La Simplification (SDT) :

3.1.1. Introduction :

La simplification et surtout l’étude du travail, ont fait l’objet, dès l’antiquité, d’applications importantes.
A la fin du 19ème siècle, TAYLOR jette les bases des méthodes actuelles, mais alors qu’il s’était surtout attaché à
l’étude des temps, un de ses élèves, FRANCK GILBRETH perfectionne ses travaux, en y raccordant, l’étude des
mouvements.
Vers 1900, un Français FAYOL attache étroitement son nom à l’organisation en définissant les principales
fonctions de l’entreprise et leurs impératifs qui sont :

(Prévoir Ŕ Organiser Ŕ Commander Ŕ Coordonner Ŕ Contrôler)

3.1.2. La simplification de travail est un état d’esprit et une méthode :

Un état d’esprit ouvert : la simplification de travail n’est que l’application de nos connaissances et du simple bon
sens à notre travail quotidien ; c’est celui qui fait un travail, qui est le plus apte à le modifier.

Une méthode :
-La bonne volonté ne suffit pas, l’étude du travail utilise des techniques qu’il convient de respecter si l’on veut
que la relève des faits soit méthodique, complète, précise.
-La simplification de travail est avant tout une attitude de pensée : « Une attitude interrogative ».
-Elle permet d’éliminer tout travail inutile.
-Elle rend possible l’emploi d’un meilleur équipement et des méthodes moins fatigantes.
-Elle permet de déterminer « où » et « comment », le travail peut être accompli de la façon la plus économique.
-Conviction que rien n’est évident, ni forcement indispensable.
-Forme objective de l’esprit, elle pousse à l’observation et à la mesure.
-Esprit ouvert, prêt à recevoir et à examiner les idées d’autrui sans s’arrêter aux seules idées préconçues.
-Sens de l’humain parallèlement au raisonnement technique : c’est à dire elle démunie la peine de l’homme au
travail sans amélioration des conditions de travail.
-Sens réaliste : c’est le sens d’équilibre entre l’importance du problème étudié et celle des moyens, notamment
financiers, qu’on y applique.

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-Volonté d’agir : il faut agir vite dès qu’on a mis au point quelque chose.
-Volonté de contrôler les résultats obtenus et de les consolider.

La simplification du travail obéit à 4 règles fondamentales :

-La manière la plus simple de travailler.


-La manière la plus rapide de travailler.
-La manière la plus facile de travailler.
-La manière présentant le plus de sécurité.

Pour être menée à bien, toute étude devra parcourir 7 étapes :


-Observer en général
-Choisir le problème, qui demande du « bon sens »
-Observer le problème, ce qui demande d’avoir les « yeux ouverts »
-Analyser (Critiquer) le problème, ce qui demande de la réflexion
-Construire (Bâtir) une nouvelle méthode, ce qui demande de « l’imagination »
-Appliquer la méthode améliorée, ce qui demande de la « persuasion »
-Contrôler les effets de la nouvelle méthode.

Remarque : L’étape la plus difficile à aborder est sans doute l’étape « critiquer ». On ne sait souvent pas par où
commencer, même si l’objet de la simplification qui vous a été soumis est précis.
Ordonner l’examen critique d’une méthode est une des qualités que doit avoir l’agent des méthodes :
Critiquer la méthode actuelle de travail c’est se poser les 5 questions désormais classiques : Quoi ? Qui ? Où ?
Quand ? Comment ?

Tout au long de l’étude, respecter les principes de DESCARTES :


-Analyse : décomposer les difficultés en éléments simples et les aborder un à un.
-Evidence : ne tenir pour vrai que ce qui a été reconnu comme tel.
-Synthèse : faire cheminer les pensées, en les ordonnant du plus simple au plus composé.

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-Contrôle : faire partout des vérifications, afin d’être sûr de ne rien omettre.

3.2. La standardisation :

Les standards de temps sont des temps étalons par rapport à des mouvements effectués à une vitesse normale :
allure 100. Le rôle principal de standardisation est de :

-Supprimer le chronométrage
-Supprimer le calcul du temps de référence
-Estimer facilement les temps
-Internationaliser le vocabulaire technique des mouvements
-Eliminer toute contestation : automatisme des résultats
-Déterminer facilement des temps très courts
-Décomposer les éléments simples fondamentaux
-Prédéterminer le temps de référence.
Les standards de temps se présentent sur des tables de temps qui sont obtenues par dépouillement statistiques
d’un grand nombre d’enregistrements cinématographiques de travaux (chronométrés).

3.3. Normalisation :

La normalisation des fabrications est une forme de simplification du travail qui permet de définir le choix du
procédé le plus simple applicable au plus grand nombre de modèles, par l’apport des machines et de guides et
ceci se traduit par l’élimination des opérations inutiles qui se trouvaient sur tous modèles.
La normalisation des procédés de travail, développe la notion de série et prépare aux possibilités
d’automatisation.
Les conséquences de la normalisation sont :

-Réduire les coûts de formation du personnel


-Améliorer le rendement par une diminution des opérations diversifiées
-Réduire les perturbations dues aux changements de modèles
-Diminuer le temps de fabrication qui se traduit par une diminution de prix de revient.

II/ LOIS D’ECONOMIE DES MOUVEMENTS :

1. But :

Eviter toute fatigue anormale au travailleur, supprimer les gestes inutiles.

2. Définitions :

2.1. Les mouvement : sont des actions des membres du corps, commandés par le cerveau, se déplaçant d’un
point à un autre.
Les réflexes sont des mouvements incontrôlés, commandés par « l’inconscient ». Exemple : quand on se brûle ;
réflexe conditionné par la douleur.

2.2. Le Travail Humain : Tout travail humain se traduit par des mouvements. Les activités développées dans le
travail humain sont diversifiées :

-PERCEPTION SENSORIELLE : vue, ouïe, odeur


-PRISE DE DECISION : cerveau
-MOUVEMENTS : muscles
3. Règles d’économie des mouvements:

Les principales règles d’utilisation de corps humain ont pour but de diminuer la fatigue et de réduire au
maximum les gestes et les mouvements du travailleur.

3.1. Règles relatives à l’utilisation du corps humain :

Les mouvements des membres supérieurs qui sont les plus utilisés, ont été classés en 5 catégories en fonction
d’une rapidité d’exécution décroissante et d’une dépense d’énergie croissante.

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DOIGHTS
DOIGHTS + POIGNETS
DOIGHTS + POIGNETS + AVANT- BRAS
DOIGHTS + POIGNETS + AVANT- BRAS + BRAS
DOIGHTS + POIGNETS + AVANT- BRAS + BRAS + EPAULE

Règle N°1:
Les deux mains doivent commencer et terminer leurs mouvements en même temps.

Règle N°2 :
Les deux mains ne doivent pas rester inactives au même temps, sauf pendant les repos.
Si une main est active et l’autre est inactive, la dernière introduit des gestes dits « d’équilibrage ».

Règle N°3 :
Les mouvements des deux bras doivent être symétriques et simultanés.

Pour avoir un équilibre des mouvements, il faut que les mouvements sont symétriques par rapport à l’axe du
corps, si les mouvements des bras sont faits dans la même direction, soit à droite, soit à gauche du corps, le tronc
doit être déplacé pour équilibrer le poids des bras, il en résulte la mise en œuvre des muscles supplémentaires.

Règle N°4:
Les mouvements nécessaires au travail doivent mettre en action les plus petites masses musculaires possibles.

Règle N°5:
Les mouvements continus des mains sont préférables à des mouvements en zigzag ou à des mouvements en ligne
brisée avec des angles aigus.

Règle N°6:
Les mouvements « à la volée » sont plus rapides, plus faciles et plus précis que les mouvements « contractés »
dus à une action contrôlée qui crispe les muscles.

Règle N°7:
L’acquisition d’un rythme est essentielle à l’exécution aisée et automatique du travail.

3.2. Règles relatives à la disposition du poste de travail :

Tout travail étant générateur de fatigue, l’aménagement du poste doit être étudié minutieusement, afin de tendre
à supprimer le plus possible, les efforts destinés à maintenir le corps, ou certaines parties du corps, dans la
position de travail.

Règle N°8:
L’implantation du poste doit tenir compte de l’éclairage naturel ou artificiel. La vue est l’une des sens essentiels
servant au contrôle des actes dans le travail. La défectuosité de l’éclairage entraîne la fatigue sensorielle (vue) et
nerveuse. L’éclairage doit être suffisant et bien orienté.

Règle N°9:
La disposition de l’outillage doit être à emplacement fixe et dans les zones normales de travail. Il en est de même
pour les matières à travailler. Matières et outils doivent être disposés dans l’ordre chronologique de leur
utilisation et de leurs fréquences d’intervention.

Règle N°10:
Le siège doit être adaptable à la conformation de l’ouvrier. Il doit pouvoir travailler assis ou debout sans être
obligé de déplacer son siège.

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3.3. Règles relatives à la conception des outils et appareils :

Outil : objet fabriqué, utilisé manuellement ou sur une machine pour réaliser une opération déterminée. Il doit
être adapté au travail pour lequel il est destiné.
Appareil : machine, dispositif formé d’un assemblage de pièces et destiné à produire un certain résultat.

Règle N°11:
Chaque fois que cela est possible, il faut combiner deux outils ou plusieurs en un seul.

Règle N°12 :
Il faut concevoir les poignets de manivelles, les volants, les leviers et les manches d’outils de façon à permettre
la plus grande surface de contact possible avec la main.
Avec des formes adaptées, l’effort maximal est transmis à l’outil qui devient ainsi une véritable prolongation de
la main et de l’intelligence de l’homme.

Règle N°13 :
Les mains doivent être libérées de tout travail qui peut être fait par un montage, par un dispositif au pied ou au
genou.

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3.4. Lois d’économie de mouvement de piquage :

3.4.1. Lois d’économie de mouvement d’inter-postes :

Le matériel inter-postes doit :

-De préférence, se présenter à gauche de l’opératrice, le bras de la machine faisant fréquemment obstacle aux
approvisionnements et évacuations exercés du côté droit.
-Etre conçu pour chaque pièce constitutive du vêtement et les fiches suiveuses aient une place bien déterminée.
-Faciliter la présentation et l’évacuation des pièces au poste de travail (saisie et orientation des pièces).
-Utiliser la gravité le plus souvent possible pour le passage de poste à poste.
-Contenir le nombre de pièces nécessaire et suffisant.
-Consommer le minimum de temps pour passer d’un poste à un autre.
-Avoir un encombrement minimum.
-S’intégrer à la morphologie des postes qu’il dessert (chariot s’incorporant au plan de travail pour manipulation
au bloc note).
-Etre d’un coût minimum.
-Etre le plus standardisé possible au sein d’un atelier ou d’une section.

3.4.2. Lois d’économie de mouvement d’avant et d’après piquage :

-La hauteur du plan de travail doit être en rapport avec la morphologie de chaque opératrice.
-Le niveau de prise des pièces doit être inférieur à celui du plan de travail (facilité de prise et moindre fatigue).
-Les mouvements inutiles sont à éliminer.
-Le travail manuel doit être remplacé par l’action des moyens mécaniques plus ou moins automatisés dans la
mesure du possible.

Résumé :
- Utiliser des mouvements les plus simples possibles
- Utiliser des mouvements symétriques
- Utiliser des mouvements simultanés
- Utiliser des mouvements continus
- Préférer les mouvements courbes aux mouvements droits avec changement brusque de direction
- Faciliter les mouvements par le rythme
- Ne laisser jamais les mains inactives
- Positionner l’outil le plus près possible de l’exécutant
- Ranger les outils à des emplacements fixes
- Présenter les outils en bonne position
- Réaliser l’approvisionnement et l’évacuation par gravité
- Combiner deux ou plusieurs outils
- Adapter les formes des poignées, volants, leviers à l’effort demandé
- Libérer les mains au maximum
- Utiliser des pédales, des éjecteurs, des guides, des gabarits.

La meilleure méthode est toujours :

- la plus simple (facile à expliquer, facile à appliquer)


- la plus rapide (donnant plus de production en moins de temps)
- la moins fatigante
- la moins coûteuse
- la plus sûre (garantissant la sécurité et la qualité)

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SURFACE DE TRAVAIL DANS LE PLAN HORIZONTAL

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SURFACE DE TRAVAIL DANS LE PLAN VERTICAL

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POSTE DE TRAVAIL

III/ ERGONOMIE

1. Définition :

Du grec « ergon » qui signifie, action, travail. L’ergonomie est l’étude du travail. L’ergonomie se propose
d’humaniser les conditions de travail, l’ergonomiste étant le spécialiste de l’adaptation du travail à l’homme.
C’est une science relativement récente, le terme « ergonomie » est apparue voici une trentaine d’années.

2. Buts de l’ergonomie :

Lutte contre le bruit, favorise la diminution de la fatigue, l’amélioration des postes de travail, la meilleure
ambiance et l’élimination des accidents du travail.

3. Composantes des conditions du travail :

3.1. Le bruit :

C’est l’ensemble de sons produits par des vibrations, perceptibles par l’ouïe.
Le bruit : « Toute sensation auditive désagréable ou gênante, tout phénomène acoustique produisant cette
sensation ».
Il est difficile de résoudre le problème du bruit dans un atelier, car il est l’une des conséquences du travail,
cependant on s’efforcera de les réduire, pour éviter les accidents de l’audition, mais aussi pour éviter
l’énervement qui est une source d’erreur dans le travail.

Exemples de forces sonores


0 dB Seuil d’audibilité 90 dB Seuil du supportable :
10 dB Bruissement de feuilles Camion, train voiture de sport
20 dB Voix chuchotées 100 dB Marteau piqueur
30 dB Tic Ŕtac de montre 110 dB Salle de filature
40 dB Bureau calme 120 dB Seuil de la douleur :
50 dB Bruit de radio bien réglée Moto sans silencieux, piste de
70 dB Voiture silencieuse à 80 km/h, danse « rock n’roll », tonnerre
Bureau avec machine à écrire 130 dB Choc du marteau -pilon
80 dB Motocyclette avec silencieux 150 dB Bang du mur du son
200 dB Coup de canon

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3.2. La lumière:

L’acuité visuelle : percevoir les petites dimensions, points de couture par exemple.

La vitesse de perception : mobilité de la pièce qui défile sous le pied Ŕpresseur de la machine à coudre ;
adaptation de l’œil à une luminosité variant rapidement : contrastes des couleurs, des dessins des tissus.

L’éclairage doit être adapté à chaque tâche, sans projeter des ombres sur la zone de travail, et sans éblouir
l’opérateur. L’éclairage admis en confection est :

Eclairage Unité
Travaux LUX
Repassage 200
Coupe 300
Bureau, d’études, des méthodes 350
Couture tissus clairs 200 à 300
Couture tissu foncés 300 à 1000
Echantillonnage et contrôle des couleurs 2000

Rappel :
Lux : Unité d’éclairement. C’est l’éclairement d’une surface de 1m² recevant un flux lumineux de 1 lumen. Il se
mesure au moyen d’un luxmètre.
Lumen : Unité de flux lumineux. C’est le flux produit par une source d’intensité égale à une bougie et rayonné
dans un cône découpant une aire de 1 m² sur la sphère de 1 mètre de rayon ayant la source pour centre.

3.3. Les couleurs :

Les couleurs sont en rapport étroit avec l’éclairage.


Les couleurs doivent être utilisées pour leur pouvoir réfléchissant, soit pour donner le maximum d’intensité
lumineuse dans une salle, ou au contraire l’atténuer.

Pouvoir Réfléchissant des principales couleurs

Noir……………………………5 à 10% Havane……………………….35 à 40%


Bleu marine……………………5 à 15% Or…………………………….35 à 40%
Rouge foncé………………….10 à 25% Vert clair……………………..35 à 55%
Bleu neutre…………………...10 à 25% Beige…………………………40 à 45%
Vert foncé…………………….10 à 30% Jaune.………………………...50 à 60%
Gris foncé…………………….10 à 25% Gris clair……………………..50 à 55%
Gris pigeon…………………...25 à 30% Rose………………………….50 à 55%
Brun…………………………..25 à 30% Lilas clair…………………….55 à 60%
Brun clair…………………….25 à 30% Jaune clair……………………55 à 65%
Rouge………………………...25 à 40% Crème………………………...55 à 70%
Bleu clair……………………..30 à 50% Blanc…………………………85 à 90%

Le pouvoir réfléchissant des couleurs amène à choisir des couleurs de haut niveau, 85 à 90% pour le plafonds et
le haut des murs et 55 à 85% pour les murs et pour les machine de couleurs de 15 à 55%, peintures mates :
plateau des machines plates vert clair…Tête des machines plates vert, bleu clair, beige… Presses, tables,
machines de coupe bleu, brun, vert clair……

Effet psychologique des couleurs :

Les couleurs chaudes (rouge, jaune, orange) ont des effets excitant sur le système nerveux, les couleurs froides
(vert, bleu, gris) ont un effet rafraîchissement ou reposant.
Le rouge : Incite à la violence, donne l’impression d’augmentation de volume.
Le jaune : Invite à l’action, donne une impression de gaité, donne une impression d’augmentation de volume,
pas de pesanteur.
L’orange : Inspire la gaité, fatigue la vue, donne une impression d’augmentation de volume.
Le bleu : Couleur reposante calme les nerfs, donne une impression de fraîcheur et de légèreté.

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Le noir : couleur déprimante. Absorbe la lumière, la chaleur (vêtement noirs à éviter l’été). Donne une
impression de diminution de volume.
Le blanc : refoule la lumière, fatigue la vue, donne une impression d’augmentation de volume.
Le vert : couleur reposante incitant au calme, souvent employé comme couleur des murs de cliniques. Couleur
de blouse de chirurgiens, a un effet dépressif s’il est utilisé seul.
3.4. Climatisation :

Il s’agit évidemment de rafraîchir ou de chauffer le lieu de travail. 10°C à 12°C, si on fait un travail de force.
On considère que les températures optimum sont de 13°C pour les taches exigeant des efforts physiques
importants. 16°C lorsque les opérateurs ne sont pas astreints à l’immobilité : contremaîtres, presseurs,
repasseuses etc.…17°C dans les ateliers de montage : mécaniciennes, contrôleuses… 18°C pour les finitions et
tous les travaux de couture manuels.
L’humidité relative de l’atmosphère devait être de l’ordre de 50 % à 60 %.
L’activité, et par conséquent la productivité, diminue lorsque l’on s’écarte de ces conditions.

3.5. La fatigue :

3.5.1. Définition :

La fatigue est définie comme l’épuisement causé par un effort prolongé.

3.5.2. Phases de la fatigue

1° Phase de la fatigue

- Fatigue causée par une activité quelconque, fut-elle minime.


- Fatigue engendrée par une dépense d’énergie aussi petite soit-elle.
Récupération Facile

2°Phase de la fatigue

- Travail continu et répétitif.


- Fatigue nettement ressentie, éliminée par les stimulants.
- La fatigue se stabilise.
Récupération Difficile

3°Phase de la fatigue

- La limite est dépassée.


- Les toxines ne s’éliminent pas assez rapidement.
Récupération par des moyens thérapeutiques.

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3.5.3. Genres de fatigues

- Fatigue dynamique : causée par une activité accélérée des muscles.


- Fatigue statique : causée par une activité au ralenti des muscles.
- Fatigue neuro-sensorielle : causée par l’utilisation intensive d’un sens.
- Fatigue cérébrale : causée par la concentration intellectuelle de tous genres.
- Fatigue industrielle : causée par la répétition des mêmes gestes dans la même position du corps.

Fatigue Fatigue Fatigue Neuro- Fatigue Fatigue


dynamique Statique sensorielle cérébrale industrielle
Cause Effort Immobilisme Tension Concentration Répétition
Adaptation Endurance Confort Accoutumance Entraînement Conditionnement
Remède Repos Exercice Détente Distraction Vacances

3.6. La position de l’ouvrier au travail :

La position assise ou debout se traduit par des charges plus ou moins déséquilibrées sur l’organisme humain.
Poids du corps ou d’une partie du corps, sur les grands groupes musculaires du tronc et des jambes.
Si l’agencement du poste et l’équipement de la machine sont inadaptés le rapport homme-machine devient
négatif. C’est le travailleur qui doit s’adapter à la « morphologie » de la machine et les rôles sont inversés,
l’homme paie cette carence de sa santé.

3.7. Le siège :

Le premier siège à accoudoirs proposé pour les mécaniciennes a les caractéristiques suivantes :

- Hauteur du siège réglable entre 37 et 52 cm.


- Possibilité de réglage de la surface de +6°.
- Surface assise légèrement galbée avec crête antérieure courbée en arrière et arrondie verticalement.
- Dossier légèrement galbé.
- Dossier réglable en avant et en arrière entre 35 et 45 cm de la crête avant ;
- Dossier réglable en hauteur.
- Rotation du siège de ± 90° avec arrêt.
- Accoudoirs réglables entre 15 et 20 cm de la surface assise.
- Grande simplicité des commandes de réglage.

Les propositions de mesures à prendre pour améliorer les conditions de travail dans l’industrie de l’habillement
doivent tenir compte :
- Des conclusions des problèmes d’ordre ergonomique.
- De la nécessité de l’élaboration de normes concernant la construction des machines, des sièges et des
équipements.

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Aménagement du siège pour différentes statures :

- Siège utilisable pour des statures variant entre 1,44 m et 2,00 m.


- Le dossier peut être haussé ou descendu, en fonction de la hauteur du dos.
- Les accoudoirs s’élargissent ou se resserrent en fonction de l’écartement des coudes.
- La surface assise, s’élève ou s’abaisse en fonction de la grandeur des jambes.
- La recherche de conditions optimales vise une meilleure répartition des temps de repos et de pauses au
cours des heures de travail.

3.8. La sécurité et l’hygiène :

Pour éviter les accidents, des instructions sont données par des normes sous forme des couleurs de signalisations.
Normes NF X 08-003 et X 08-004
Jaune : danger mécanique.
Orange : Danger thermique.
Noir et Orange : En raies alternées. Pour les appareils de levage, crochets des filins, des câbles…
Noir et Jaune : En raies alternées. Tracés de parcours, seuils, marches, escaliers.
Vert : secours pharmaceutique, croix verte des pharmaciens.
Rouge : réservé exclusivement au matériel d’incendie.

3.9. La propreté :

C’est un facteur très important pour le côté ambiance des ateliers qui doivent être balayés pendant les arrêts de
travail, en l’absence du personnel, lavés et désinfectés périodiquement. Des dispositifs doivent équiper les
machines et les tables de coupe pour absorber les résidus inévitables de fabrication.

3.10. Aération et conditionnement de l’air :

Pour éviter les maladies respiratoire qui sont dus à la pollution de l’air, il faut renouveler la totalité de l’air
atmosphérique de 6 à 10 fois par heure et ceci par des entrés d’air à la partie basse des locaux et des sorties à la
partie haute des murs de façon qu’il s’établisse, en permanence, une circulation de l’air continue.

IV/MODES OPERATOIRES :

1. Définitions :

Opérations : Cycle de travail permettant de réaliser un « acte technologique » à l’aide de moyens matériels
définis. Il y a deux cas de déroulement des opérations :

Opération unique : commence à la prise de la pièce à œuvrer ; se termine à l’évacuation de cette dernière.

Opération regroupées : commence à la prise de la pièce ; se termine à la fin de l’acte technologique si une autre
opération suit, sinon à l’évacuation de la pièce s’il s’agit de la dernière opération.

Acte technologique : Action assurée par un outil en fonctionnement, y compris les gestes nécessaires à la
conduite de cet outil, tels que les gestes manuels de guidage de la matière pendant piquage.

2. Décomposition de l’opération :

Chaque poste est (généralement) approvisionné en paquets de N pièces identiques à œuvrer.

L’approvisionnement du poste comprend :


- La manutention des pièces du poste précédent
- La disposition des pièces
- Des travaux administratifs
- Des réglages.

Après l’évacuation du poste on aura :


- La reconstitution du paquet de N pièces
- La manutention vers poste suivant.

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3. Composition du cycle de travail :

L’opération de piquage (ou cycle de travail) est composé de 3 étapes qui sont :

- Avant piquage
- Pendant piquage
- Après piquage

3.1. Avant piquage :

Commence : au moment où la main lâche la pièce travaillée du cycle précédent.

Comprend : tous les gestes nécessaires pour saisir, préparer en vue de piquer et engager la ou les pièces à
travailler.

Se termine : au moment où la barre à aiguille se met en mouvement pour piquer le 1er point.

3.2. Pendant piquage :

Commence : au moment où la barre à aiguille se met en mouvement pour piquer le 1er point.

Comprend : l’exécution complète de la piqûre, y compris toutes les actions manuelles accomplies en cour de
piquage et nécessitant un arrêt de la machine.

Se termine : au moment où la barre à aiguilles s’arrête en position haute.

3.3. Après piquage :

Commence : au moment où la barre à aiguille s’arrête en position haute à la fin d’un coupe fil automatique.

Comprend : tous les gestes nécessaires pour séparer la pièce de la machine et l’acheminement vers son point
d’évacuation.

Se termine : au moment où la main lâche la pièce.

Les différents gestes rencontrés en piquage


- Prendre pièce à 1 main
2 mains
- Prendre 2 pièces simultanément ou successivement.
AVANT
- Ramener.
- Poser ou placer sur table.
PIQUAGE
- Ajuster.
- Plier, déplier, ouvrir ou coucher couture.
- Lisser ou écraser pli.
-Préparer : nervure, surpiqûre, rempli, ourlet, rabattage...
- Piquer.
- Effectuer point d'arrêt début ou fin de couture automatique ou manuel.
PENDANT - Ajuster.
- Plier ou déplier, ouvrir ou coucher couture.
PIQUAGE - Lisser ou écraser pli.
- Engager autre pièce.
- Préparer suite: pli, rempli, ourlet, surpiqûre, plaquage, rabattage...
- Pivoter
- Couper fil: Automatique.
Ciseaux.
APRES
A la lame.
- Dégager.
PIQUAGE
- Evacuer à 1 main.
à 2 mains.
- Ramener

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4. Cinématique des gestes constituant le mode opératoire :

Chaque geste se caractérise par un trajet, un contrôle visuel et/ou un contrôle tactile qu’il faut chercher à
limiter ou à supprimer .

5. Dossier Poste :

5.1. Définition :

Un poste est un centre d’activité comprenant ce qui est nécessaire à l’opérateur (matériel et équipement) pour
l’exécution d’une ou plusieurs opérations.
Un dossier poste : est une fiche qui permet de donner une vue synthétique du poste qui comprend :

1- Désignation du poste
2- Désignation des modèles
3- Schéma du poste
4- Conditions d’approvisionnement et d’évacuation
5- Disposition des pièces
6- Conditions matérielles
7- Equipements
8- Désignations des opérations réalisées.

5.2. Modèle du dossier poste :

5.3. Description du dossier poste :

5.3.1. Désignation du poste

Elle peut être :

- L’opération, quand on réalise qu’une seule au poste.


- L’étape de fabrication.
- Le type de travail.

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DOSSIER POSTE
DESIGNATION DU POSTE : APPROVISIONNEMENT ET
EVACUATION DU POSTE

Nbre de pièces au paquet :

Références modèles : AV

APR

Groupe Analyse
Code poste

Date : Collection :

SCHEMA : DISPOSITION DES PIECES


AP

EV

DESIGNATION DES OPERATIONS Matériel


Code matériel :
Marque :
Classe
Référence : Type de point
Type d’entraînement :

Code Opérations - Matière TP EQUIPEMENT


Coupe fil :
Point d’arrêt
Guide
Attachement
Pied presseur
OBSERVATIONS :

5.3.2. Référence du modèle


C’est l’affectation des modèles ou familles œuvrés au poste.
5.3.3. Schéma du poste
On dessine la table de la machine et le symbole de la machine suivant la norme ISO.
Les emplacements des pièces à travailler (voir symbole).
Les équipements de manutention (chariot, pinces, etc..).

LEGENDE
envers Point de prise
endroit Point d’arrêt

endroit/endroit Reprise de couture


Déplacement unitaire

envers/envers Déplacement au point


(fréquentiel)
AP approvisionnement
évacuation
EV

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5.3.4 Conditions d’approvisionnement et d’évacuation des pièces :

Il faut indiquer les moyens de manutentions utilisé pour l’approvisionnement et l’évacuation des pièces au poste
(chariot, bac, convoyeur, etc.).

5.3.5 Disposition des pièces :

C’est l’emplacement d’approvisionnement et d’évacuations des pièces lors de la réalisation du cycle de travail.

MACHINES A COUDRE

Piqueuse plate à 1 aiguille Piqueuse plate à 2 aiguilles Machine à point ZIGZAG

Machine à tube Machine à bras déporté 2 Machine à point


aiguilles invisible

Surfileuse Surjetteuse Surjetteuse Raseuse

Machine à pilier à arrêts Machine à bâtir Machine à mettre sur toile

Machine plate à arrêts Machine canon à arrêts Machine canon à coudre les
boutons

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Machine à boutonnière à
Machine à boutonnière droite œillets

MACHINES DIVERSES

Machine à broder point de bourdon Machine à broder Machine à souder électrique


automatiques

Machine a souder par resistance Table de repassage Table de repassage chauffante

Table de repassage chauuffante et Presse électrique Presse à vapeur


aspirante

Mannequin Thermocolleuse en continu Tunnel de finition

Jeannette fixe Jeannette amovible Tréteau

Tréteau roulant

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MACHINES DIVERSES

Table servante Augette à fond incliné Caissette

Table de coupe

Chariot plieur

TABLEAU DE CORRESPONDANCE ENTRE LES NOUVELLES ET LES ANCIENNES


DESIGNATIONS DES TYPES DE POINTS

Nouvelle Ancienne Nouvelle Ancienne Nouvelle Ancienne


désignation désignation désignation désignation désignation désignation
101 1 C 1/0 318 - 501 3 C 1/0
102 1 C 2 /0 319 - 502 3 C 1/1
103 5 C 1/0 320 - 503 3 C 1/1a
104 1 C 1/0 a 321 2 N 1/1b 504 3 C 1/ 2
105 2 C 1/0 322 - 505 3 C 1/2a
107 323 - 506 3 C 2/2a
108 324 - 507 3 C 2/2c
325 - 508 3 C 2/1a
200 Néant 326 - 509 3 C 2/1
(classe) 327 - 510 3 C 2/0a
301 1 N 1/1 511 3 C 2/0
302 1 N 2/1 401 1 C 1/1 512 3 C 2/2b
303 1 N 3/1 402 1 C 2/1 513 3 C 1/0a
304 2 N 1/1 403 1 C 3/1 514 3 C 2/2
305 2 N 2/1 404 2 C 1/1 521 3 C 2/1b
306 5 N 1/1 405 2 C 2/1 516 3 C 2/3
307 1 N 3/1 406 1 C 2/1a
308 2 N 1/1a 407 1 C 3/1a 601 4 C 2/1
309 1 N 2/1a 408 1 C 2/3 602 4 C 2/2
310 2 N 2/1a 409 5 C 1/1 603 4 C 2/3
311 1 N 2/1a 410 1 C 1/1 604 4 C 3/3
312 2 N 2/1a 411 2 C 1/1b 605 4 C 3/2
313 - 412 - 606 4 C 4/5
314 - 413 - 607 4 C 4/2
315 1 N 2/4 414 - 608 4 C 4/3
316 - 415 - 609 4 C 4/2a
317 - 416 -
417 - 601
602
603
604
605
606
607
608
609

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5.3.6 : Conditions matérielles :

Elle précise le type de matériel utilisé. Voir tableau suivant norme ISO.

5.3.7 : Equipement :

Elle définit la particularité de matériel.

5.3.8 : Désignation des opérations :

C’est la liste des opérations effectué en précisant si nécessaire :


- le code de l’opération
- la nature de la matière à travailler
- le temps prévu correspondant

CODIFICATION MATERIEL

Type machine Type de point Nombre fil Dessus- Dessous Coupe fil Particularités
1 1 3 1 2

P Plate 0 Sans 0 / 0 0 fil dessus et dessous 0 Automatique s e Simple


B Bras déporte C point 1 / 0 1 fil dessus M Main d e entraînement
C Canon N Chaînette 1 / 1 1 fil dessus et 1 L Lame t e Double
A Automatique S Navette 1 / 2 dessous A Aspirante d p entraînement
M Monobloc Surjet 2 / 1 1 fil dessus et 2 P Pédale e s Triple entraînement
R Pilier 2 / 2 dessous a r Double plongeur
2 / 3 2 fils dessus et b t Escamotable
3 / 3 1dessous b e Pt arrêt
4 4 2 fils dessus et 2 c e Boutons
dessous r i Boutonnières
2 fils dessus et 3 d i Œillet
dessous Rivets
3 fils dessus et 3 différentiel
dessous
4 fils dessus et 4
dessous

Ex : PN 1/1 1 PSE= Machine plate


Point navette
1 fil dessus et 1 fil dessous
Coupe fil par pédale
Simple entraînement

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V/ AMENAGEMENT DE POSTE :

EXERCICE PRATIQUE :

1- Voir film vidéo et relever le mode opératoire des opérations.

2- Soit l’opération d’assemblage Doublure sur poche, le croquis est le suivant :

3-

Schéma de couture

20 cm
Poche Doublure

Nombre de points / cm : 4,5 Tours mn maxi : 4000 tr/mn


Coupe fil : ciseau

Machine piqueuse simple

Décrire le dossier poste de cette opération et le mode opératoire de l’opération.

Voir film vidéo et remplir le dossier poste de l’opération

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DOSSIER POSTE
DESIGNATION DU POSTE : APPROVISIONNEMENT ET
EVACUATION DU POSTE

Nbre de pièces au paquet :


Références modèles :
AV

APR

Groupe Analyse
Code poste

Date : Collection :

SCHEMA : DISPOSITION DES PIECES


AP

EV

DESIGNATION DES OPERATIONS Matériel


Code matériel :
Marque :
Classe
Référence : Type de point
Type d’entraînement :

Code Opérations - Matière TP EQUIPEMENT


Coupe fil :
Point d’arrêt
Guide
Attachement
Pied presseur
OBSERVATIONS :

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VI/ FICHE DE CONSIGNE AU POSTE

1. Définition :

C’est une fiche qui permet d’indiquer une analyse détailler du processus opératoire voir modèle de fiche de
consigne.

2. But:

- Faciliter la formation de l’opérateur


- Permet d’atteindre le grade de qualité recherché

Exemple de fiche de consigne :

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FICHE DE CONSIGNE AU POSTE

Opération : Analyste : Date : Page /

Désignation de l’opération : Codes

Poste Opération

Total Temps Temps Coeff. Temps Conditions matérielles : Nombre pts/cm


des paquet de Maj. prévu Tours mn maxi : Point d’arrêt :
cycles référence Coupe fil : Equipement :
total
ANALYSE Main Code Degré de Code F Temp
difficulté Principal s
Etape Sous - étape G D R G P E X D
Q

CROQUIS: Schéma de couture Recommandation et points de qualité (R Ŕ Q)

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ANALYSE Main Code Degré de Code F Temp


difficulté Principal s
Etape Sous - étape G D R G P E X D
Q

RECOMMANDATION ET POINTS DE QUALITE (R – Q)

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3. Eléments constituant une fiche de consignes au poste :

La feuille d’analyse est composée de :


- Description du modèle analysé
- Désignation de l’opération
- Conditions matérielles de l’opération
- Croquis de la couture
- Analyse proprement dite
- Recommandation et point clés de la qualité.

Description du modèle analysé

On note :
Le type de produit, le modèle ou famille du modèle, la taille de base, la matière.

Désignation de l’opération

Le libelle de l’opération doit être court exemple (coulisser, surpiquer, assembler, etc…).

Conditions matérielles de l’opération

Dans cette rubrique, on indique les points clés de méthode liés aux conditions matérielles et relatives à
l’opération.

Croquis de la couture

Dans cette rubrique il faut noter :


- la valeur de couture
- représenter les pièces à œuvrer en position de présentation à l’aiguille
- d’indiquer les points de couture par une flèche
- indiquer les points d’arrêt et les reprises
- indiquer la longueur des reprises, et les nombres

Analyse proprement dite

Elle se décomposé en 4 parties


- étapes
- sous étapes
- mains
- R ou Q recommandations et points clés qualité
1- Les étapes : avant, pendant et après piquage
2- Les sous étapes se décomposent en gestes manuelles de deux sortes :
Gestes pour atteindre : exemple prendre, saisir
Gestes pour mouvoir : exemple : placer, ajuster, engager, évacuer, …
4- Les mains :
Cette partie se décompose en deux colonnes :
G = main gauche
D = main droite
4- R/Q : Recommandations et points clés qualité : Cette colonne donne des explications de tours des mains
qui permettent de faciliter la formation ou de permettre de mieux atteindre le grade de qualité recherchée.

Recommandation et point clés de la qualité

C’est réservé pour la description des tours des mains

4. Identification de l’opération avec le temps correspondant :


La fixation de temps de chaque opération est définie par différentes méthodes :
- Catalogue de temps
- Méthode GSD
- Chronométrage

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Exercice pratique :

Soit l’opération d’assemblage de doublure sur poche.

Schéma de couture

20 cm
Poche Doublure

Nombre de points / cm : 4,5 Tours mn maxi : 4000 tr/mn


Coupe fil : ciseau

Machine piqueuse simple

Faire l’analyse opératoire de cette opération (avant piquage, pendant piquage, après piquage), en remplissant la
fiche de consigne au poste

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FICHE DE CONSIGNE AU POSTE

Opération : Analyste : Date : Page /

Désignation de l’opération : Codes

Poste Opération

Total Temps Temps Coeff. Temps Conditions matérielles : Nombre pts/cm


des paquet de Maj. prévu Tours mn maxi : Point d’arrêt :
cycles référence Coupe fil : Equipement :
total
ANALYSE Main Code Degré de Code F Temp
difficulté Principal s
Etape Sous - étape G D R G P E X D
Q

CROQUIS: Schéma de couture Recommandation et points de qualité (R Ŕ Q)

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ANALYSE Main Code Degré de Code F Temp


difficulté Principal s
Etape Sous - étape G D R G P E X D
Q

RECOMMANDATION ET POINTS DE QUALITE (R – Q)

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VII/ NOTIONS DE COUTS D’AMENAGEMENT DE POSTE :

Un poste de travail est la plus importante cellule qui constitue l’outil de produit, qui est équipé des moyens
matériels (appareil, machine, outils) implantés dans une surface plus au moins importants, l’étude de poste
améliore la productivité de l’entreprise, pour réduire la fatigue des opérateurs.

1. Sur le plan économique :

Les coûts directes pour l’efficacité plus au moins grande des opérateurs (coût main Ŕd’œuvre ).
Les coûts indirectes, pour le rendement plus au moins important des machines.
Le respect des délais et de la souplesse de fonctionnement des ateliers par rapport à la demande commerciale (au
travers des postes de travail pris dans leur ensemble).
Le respect de la qualité par une meilleure adaptation des moyens de travail

2. Sur le plan humain

Diminuer les efforts des opérateurs de point de vue déplacement que des postures de travail
Eliminer les risques d’accidents consécutifs à l’aménagement du poste
Améliorer l’ambiance humaine de l’entreprise qui modifie l’attitude psychologique de l’opérateur (confort,
propreté, esthétique, etc…)

ETUDE DE CAS :

1 - Elaborer une fiche de consigne de coupe des tee-shirts d’un matelas de longueur 5m et de largeur 1,95m, les
caractéristique de cette matelas est les suivants :
- Le nombre de plis est 100
- L’emplacement est sur tracé
- Matelassage manuelle
- Coupe par ciseau

2- Elaborer la fiche de consigne de finition d’un tee-shirt, sachant que le tee-shirt est à l’envers à la dernière
opération de montage de montage.

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FICHE DE CONSIGNE AU POSTE

Opération : Analyste : Date : Page /

Désignation de l’opération : Codes

Poste Opération

Total Temps Temps Coeff. Temps Conditions matérielles : Nombre pts/cm


des paquet de Maj. prévu Tours mn maxi : Point d’arrêt :
cycles référence Coupe fil : Equipement :
total
ANALYSE Main Code Degré de Code F Temp
difficulté Principal s
Etape Sous - étape G D R G P E X D
Q

CROQUIS: Schéma de couture Recommandation et points de qualité (R Ŕ Q)

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ANALYSE Main Code Degré de Code F Temp


difficulté Principal s
Etape Sous - étape G D R G P E X D
Q

RECOMMANDATION ET POINTS DE QUALITE (R – Q)

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