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693170035/651784697
INTRODUCTION
L’élevage des poulets de chair est une activité économique rentable à condition de bien
maîtriser un certain nombre de paramètres notamment le logement, la reproduction, l’alimentation, la
santé et la gestion technique et économique des animaux.
Le choix du site est sine qua non pour la réussite de l’élevage des poulets de chair. Si celui-ci est
mal choisi, cela aura des répercussions sur les résultats escomptés. Il faudra donc choisir un endroit
calme et entouré de plantations et de couvert végétal pour procurer l’ombre et la fraicheur. L’accès
à l’eau pour l’abreuvement des sujets et pour le nettoyage du poulailler doit être facile.
On recherchera avant toute chose à favoriser une ventilation naturelle optimale en saison
chaude. A cet effet, il faut orienter le bâtiment perpendiculairement aux vents dominants en
saison chaude. On recommande souvent d’orienter l’axe du bâtiment en Est-Ouest pour limiter la
pénétration des rayons du soleil dans le bâtiment. Cet ensoleillement excessif entraîne du picage et
du cannibalisme.
II) Mise en place des bâtiments d’élevage et matériels
II-1) Mise en place du bâtiment d’élevage
Le bâtiment permet de créer un environnement propice à l’élevage des volailles, c’est à dire
répondant à leurs besoins physiologiques. Ces besoins sont déterminés par : la température, la
vitesse de l’air, l’humidité. Il a aussi un rôle de protection (pluies, vent, voleurs etc).
a) Normes de construction et plan de masse
Densité :
50 poussins / m2 au démarrage,
10 sujets/m² en finition
La largeur du bâtiment est de 5 mètres pour les petits bâtiments à 8-10 mètres au maximum pour
la simple raison qu’un bâtiment trop large est mal ventilé (Voir tableau 1)
Tableau 1 :
SURFACE NOMBRE DE SUJETS DIMENSIONS DES BATIMENTS
EN M² Longueur Largeur
50 500 5 10
100 1000 6 17
200 2000 107 30
500 5000 8 62,5
750 7500 10 75
1000 10000 10 ou 12 83-100
Mûr
De préférence en parpaing,
Un mûr de 0.8 m de hauteur sur la longueur et le reste en grillage pour une
meilleure ventilation
Toiture
Hauteur et inclinaison voir figure 1 ci-après :
Sol
Il faut prévoir un terrain suffisamment plat pour éviter les remblais Le terrain ne doit pas être
inondable lors des pluies ; il faut creuser des tranchées ou des canaux d’évacuation des eaux
de pluies autour du bâtiment. Il est préférable d’implanter le bâtiment sur une plate forme
surélevée par rapport au niveau du sol pour éviter les risques d’inondations en cas d’orage et
améliorer la ventilation ;
Couvert de copeaux de bois sec (de préférence le copeau blanc car il facilitera la détection de
la Coccidiose et d’autres pathologies) pour réduire la chaleur réfléchie.
II-2) Matériel d’élevage
Litière :
Pour éviter l'humidité et donner de la chaleur, la litière est constituée par des copeaux de bois.
L’épaisseur de celle-ci doit être d’environ 4 à 5 kg/m². Le copeau doit être bien séché.
Changer la litière après sortie d’une bande.
Abreuvoirs et mangeoires :
Ils doivent être mis à la disposition des animaux en nombre suffisant.
Pour ce qui est des abreuvoirs, on peut utiliser soit les pipettes, les seaux ou les abreuvoirs 1er et
Pour les mangeoires au démarrage il s’agit d’utiliser les petits plateaux ou des
alvéoles, ou encore des mangeoires linéaires. Pendant la finition, on utilisera les seaux
siphoïdes , les trémies suspendues ou les chaînes linéaires. Le tableau 2 ci-dessous
nous présente le type de mangeoires et d’abreuvoirs en fonction de l’âge des sujets.
Tableau 2 :
Chez les poulets de chair, la phase du démarrage des poussins débute du 1er au se termine au
21ème jour. Cette phase est suivie par croissance-finition qui dure de 3 à 8 semaines (45 à 50
jours).
a) Démarrage
Tout d’abord, il faut contrôler la qualité des poussins à la livraison : le poussin doit résister à
la pression d’écrasement entre les mains. Après les différents contrôles physiques des poussins, il
faut délicatement sortir les poussins du carton pour les poser au sol afin d’éviter de leur briser les
reins Il faut veiller à bien chauffer le local de démarrage de sorte que la surface de la litière soit à
27-28 °C pour éviter aux poussins les déperditions thermiques par les pattes. Les normes de
Températures sont :
Tableau 3 : Normes de température
Pendant cette phase, les poussins précédemment élevés sont soit transférés dans les
bâtiments d’élevage (s’il est différent de la poussinière). Dans le cas contraire, il faut agrandir
la surface de vie en enlevant les gardes Au cours de cette phase, en plus des soins quotidiens
aux animaux et la vaccination, il faut veiller au contrôle de la consommation d’aliment, la
consommation d’eau. Des pesées doivent être organisées toutes les semaines. L’éleveur doit
faire attention durant cette phase à l’apparition du picage (mauvais transfert des sujets,
température ambiante très élevée, ventilation insuffisante, luminosité trop importante, trop de
poussière, aliment mal distribué ou mal conservé, infestations parasitaires , etc.) et aux
mortalités dues aux crises cardiaques (lorsque la température ambiante est autour de 30°C, le
poulet entre rapidement dans un état d’alcalose respiratoire avec une augmentation des sa
température corporelle qui peut monter jusqu’à 46-47°C. Il se met en place une hypoxie et
l’alcalose qui en résulte entraine la mort par arrêt cardiaque et cela particulièrement chez les
sujets les plus gros).
Quelques conseils sine qua non pour l’éleveur
Réception des poussins
Qualité du poussin
Il faut éviter les lots composés (population). Il faut plutôt avoir les lots homogènes (même
âge historique et physiologique).
L’emballage
L’emballage contenant les poussins doit être pourvu de trous à diamètre conventionnel. Il doit
contenir tous les éléments nécessaires.
L’accueil
Chaque camion de transport est spécifique à chaque type d’animaux : il faut vérifier si le
camion est réglementaire et que les poussins sont bien disposés.
L’identification des poussins
La masse du poussin (futur poulet de chair) doit envoisiner les 52g et avoir des pattes grasses.
La loi recommande qu’on fasse toujours un surplus de 2% dans chaque boîte (100 + 2).
Installation
- Aliment et eau servis quelques heures avant l’arrivée des poussins,
- Thermomètres et hygromètres disposés
- Système d’éclairage installé
- Poussinière évaluée (vérifier la pression de l’air, l’hygrométrie, la température,
la disposition des équipements et des abreuvoirs)
Technique de contrôle au démarrage
Contrôle physique
- État de cordon ombilical
Si chez les poussins, le cordon ombilical pendant, absent ou humide, on en déduit que le
poussin est prématuré. Dans ce cas, il faut maintenir la T° à 30°C (température de l’air de vie)
pendant 2 jours.
- État du duvet (plumage)
À partir de l’état du duvet on peut savoir s’il s’agit d’un lot hétérogène ou homogène
- Les malformations
Bec mal formé, pattes absentes, œil touché (on peut en déduire que les poussins n’ont pas été
bien triés).
- Poids à la sortie du carton
Si le poids moyen se trouve à l’extérieur de la borne inférieure, on peut en déduire plusieurs
hypothèses :
Soit les poussins ont utilisé leurs réserves dues au stress thermique lors du
transport
Soit les poussins ont été issus des petits œufs
Soit le tri n’a pas été effectué
- Poids après 2 heures de repas
Il permet de savoir si la prise alimentaire est effective. On doit aussi vérifier aussi l’état du
jabot (estomac). Cela doit être effectué sur plusieurs poussins.
- Test du jabot
On vérifie l’état du jabot.
- Éthologie des poussins (permet d’avoir une idée de l’ambiance qui règne dans
le bâtiment)
Activités : scoring
À la mangeoire
Combien de poussins se trouvent à la mangeoire 1 heure après l’installation ?
À l’abreuvoir
Combien de poussins se trouvent à l’abreuvoir ?
À l’aire de vie
Quelle est l’ambiance qui règne sur l’aire de vie ?
NB : il faut effectuer le scoring (les mêmes activités) après chaque heure
- Occupation de l’aire de vie
Vérifier si l’occupation de l’aire de vie est régulière et uniforme. Cette information nous
renseigne sur le confort (l’ambiance).
Type de chauffage (avantages et inconvénients)
Radian à gaz : coût élevé
Four à charbon : bon prix mais pénible, ce type pollue moins
Four à bois : bon prix mais fastidieux (car pollue plus et il faut chaque fois allumer)
À air chaud (gaz oil) : bon prix, non disponible sur le marché
À électricité
Attention au chauffage !
Il faut faire très attention lors du chauffage des poussins à cause de :
L’immaturité du système de thermorégulation du jeune poussin
Stade physiologique de forte croissance
Besoins accrus : nutriments et O2
Halètement : respirer avec force et fréquemment
Polypnée : accélération du rythme respiratoire
NB :
une température artificielle de 30°C est plus nocive qu’une température naturelle
(issue du soleil). Le chauffage artificiel modifie la pression partielle des gaz se
trouvant dans l’air et le mouvement de l’air.
La période de forte croissance se situe chez le poussin entre le J1 et J8. Il faudrait
donc que le confort soit vraiment adéquat afin de protéger l’immunité et maintenir la
croissance.
L’hyperthermie a pour conséquence la modification de l’affinité de l’hémoglobine
sur l’oxygène par conséquent la perturbation des réactions métaboliques (catabolisme
et anabolisme).
Le chauffage ne doit-être effectué que si la température du milieu ambiant est en
dessous de la température demandée par le poussin. C’est-à-dire (29-30°C au J1, 28-
29°C au J2 … jusqu’à l’obtention de 25°C. l’idéal sera de maintenir la température du
milieu ambiant à 25°C après une semaine.
La température centrale du poussin d’un jour est comprise entre 41 et 42°C.
Une température supérieure à 41°C pendant longtemps induire hyperthermie ce qui a
pour conséquence une perte de 2 à 5g d’eau (déshydratation) pendant 24h.
De J1 au J14, l’organisme du poussin est incapable de réguler sa température
(homéostasie). Il faut donc le chauffer de façon minutieuse.
La litière doit être préchauffée avant l’arrivée des poussins car le poussin au contact
d’une litière humide perd sa température par conduction pour réchauffer la litière.
Attention au froid !
Il faut faire très attention au froid car il pour conséquence :
Les pertes hydriques (déshydratation) par évaporation pulmonaire
Le stress thermique
La mort
IV) Alimentation
Un aliment est une combinaison de matières premières visant à couvrir les
besoins nutritionnels des animaux à un stade détermine et dans le but d’assurer un certain type et
niveau de production. Un aliment bien équilibré et fabriqué à partir de matières premières de
qualité est indispensable à la réussite de l’élevage. Les souches de volailles actuelles ont des
besoins nutritionnels très précis. Par soucis d’économie sur les prix des aliments, ces besoins ne
sont pas toujours respectés, ce qui entraîne une sous productivité dans les élevages. Le moindre
déséquilibre alimentaire entraine un retard de croissance chez le poulet de chair.
NB : il faudrait qu’il ait une adéquation entre les ingrédients disponibles dans la localité et la
formule alimentaire établie. Autrement dit, il faut prendre en compte les ingrédients disponibles
dans la localité avant d’élaborer la formule alimentaire.
Tableau 4 : Besoins nutritionnels de poulet de chair
NB : Il sine qua non de respecter les quantités de chaque ingrédient afin d’obtenir les résultats
escomptés. L’alimentation est une charge non compressible donc mérite d’être gérée avec beaucoup
de pincette. Faites en bon usage !
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Les véhicules de livraison
Les camions et autres véhicules de transports d’aliment et de poussins doivent
systématiquement être désinfectés. Une bonne rotiluve à l’entrée de l’exploitation est
vivement recommandée pour décontaminée tes roues des véhicules.
Personnel et visiteurs
Les visites à la ferme sont une vraie source de contamination. Aussi, elles doivent être
réduites au maximum : « la ferme n’est pas un zoo ».Les employés ne doivent pas aller d’u
poulailler à un autre. Si cela est absolument nécessaire, il faut impérativement passer par les
pédiluves installées devant chaque bâtiment d’élevage.
La désinfection :
Elle a pour objectif de réduire la présence des germes. Elle doit permettre de passer d’un
milliard de germes par m² à une centaine. Les
principales étapes sont :
Etape 3 : vide sanitaire : le vide sanitaire ne débute que lorsque le bâtiment est sec. Il dure
environ 10 à 15 jours.
Le canalisation d’eau doit aussi faire l’objet de détartrage (biofilm) et de désinfection une fois
que le bâtiment est vide. Les pédiluves doivent être entretenues et les solutions doivent être
renouvelées tous les 5
Jours.
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utilisée préférentiellement chez les jeunes sujets. Les vaccins tués induisent une immunité
lente mais longue, c’est la raison pour laquelle ils sont indispensables chez les pondeuses et de
plus en plus chez les chairs notamment contre la Gumboro et la Newcasle, les sujets restant
parfois jusqu’à 60 jours dans l’élevage !!!!
La vaccination par injection ou par eau de boisson doit être faite par un personnel qualifié qui
respecte la procédure (chaine de froid, lieu d’injection, matériel d’injection etc.).
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Tableau 7 : Programme de prophylaxie
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21ème jour VACCINATION GUMBORO Eau de boisson Rappel vaccin Gumboro
19èmejour LIVORAL/ ANTITOX ou 1ml/L d’eau de boisson Le foie et l’appétit
au 25ème CARTINOL Hépatoprotecteur, lutte contre
jour stéatose hépatique (graisse au
niveau du foie).
Atténuation du stress
30ème jour LEVASOLE 20 0,5 g /L d’eau de Déparasitage
boisson
32ème jour MILICOLI/TTS/ENROSOL/TIAM Lutte contre les maladies
au 34ème OSOL/ DOXORAL* bactériennes
jour Stimulant – stress-
convalescence- croissance-
carences- anémie
36ème jour VITAFLASH 1 g par litre d’eau Anti-stress – convalescence –
au 38ème de boisson pendant 3 carences - anémie
jour jours
*voir votre Dr Vétérinaire
NB : - Utiliser C-VET lors de vos vaccinations et ASPI/ CARNITOL L pour lutter
efficacement contre le stress thermique
- Pour vos désinfections, TRIPURICIDE reste la meilleure offre ( Gumboro, Newcastle
, Coccidioses, MRC)
- Du 30ème au 45ème jour , surveiller l’arrière train des sujets et leurs déjections afin de
déceler un cas de Coccidiose et la traiter efficacement .
VI-1 Coccidioses
Protozooses infectieuses, d’allure contagieuse, dues à la multiplication dans la muqueuse
intestinale des coccidies appelées Eimeria. Le cycle du parasite commence par l’ingestion
d’une forme particulière appelée ookyste sporulé. Puis les coccidies se multiplient dans la
paroi intestinale et entrainent des lésions et symptômes caractéristiques des coccidioses. Les
œufs des coccidies sont rejetés sur les fientes. La coccidiose se développe en présence des
facteurs favorisants suivant : Forte densité des animaux, le passage des maladies comme la
Gumboro qui diminue l’immunité des animaux ; le non-respect de vide sanitaire, L’élevage en
bande de différents âges….
Les principaux symptômes sont : abattement et plumage ébouriffé, l’anoxie, chute de
croissance et de la ponte, la diarrhée sanguinolente. La lutte contre les coccidioses repose sur
l’utilisation des anticoccidiens curatifs et préventifs et sur les mesures sanitaires.
Les principaux médicaments couramment utilisés chez nous sont l’association Diavéridine-
Sulfamide (Anticoc Super, Vetacox..) ou l’amprolium. Le traitement doit durer 5 jours. Il
est aussi important d’utiliser les anticcocidiens (ionophore ou de synthèse) dans l’aliment
chez les poulettes pour permettre le développement de l’immunité pendant la période de
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production. En règle générale il est les sujets sont préventivement traités autour du 10ème
jours puis autour de 23ème jours d’âge.
VI-2 Helminthes
Ce sont les vers du tube digestifs. Il s’agit des ténias, des ascaris et hétérakis. Ces vers
vont avoir une action traumatisante sur la paroi intestinale, vont « voler » les nutriments
destinés à la poule et seront à l’origine des diarrhées, de l’amaigrissement et de la baisse de
production.
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Le traitement fait appel aux vermifuges : levamisole, pipérazine, albendazole( Ex LEVASOL
20, LEVALAP …).Attention à bien calculer la posologie qui le plus souvent tient compte du
poids vifs des sujets.
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colibacilloses sont des surinfections, à la suite d’infections virales ou bactériennes
(mycoplasmes respiratoires notamment). L’agent étiologique de la colibacillose est la
bactérie Escherichia coli (E.coli). Il s’agit d’une bactérie Gram-, non sporulée, de la famille
des Entérobactéries. Les manifestations cliniques de la maladie sont :
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conditions environnementales, qualité de l’eau, plus globalement le respect des règles de
biosécurité.
VI-7 Salmonelloses
Maladies contagieuses des oiseaux domestiques, due à des salmonelles telles que
Salmonella gallinarum-pullorum, Salmonella typhimurium, Salmonella anatum, Salmonella
enteritidis, Salmonella virchow, facilement transmises à l'homme. Chez le poussin on parle
de Pullorose et elle se manifeste par une septisémie rapidement mortelle, une entérite
d’évolution fatale. C’est une maladie de couvoir. Chez les adultes, cette affection est appelée
thyphose, et se caractérise par une entérite, des chutes de pontes, des pontes intra-
abdominales, d’ascite. Il faut respecter les règles d’hygiène (désinfection, qualité de l’eau de
boisson, vides sanitaires, lutte contre les rongeurs et surtout l’hygiène au couvoir).
Le traitement à base d’antibiotique par voie orale pendant au moins 5 jours « blanchi » les
sujets, la guérison bactériologique étant difficile à obtenir. Parmi les antibiotiques efficaces,
on peut citer la colistine (Ex Milicoli), les quinolones( Ex Enrosol) les sulfamides
potentialisés( Trisul) et les tétracycline (OTC ).
VI-8 Mycoplasmoses
Les mycoplasmoses aviaires sont des infections respiratoires, génitales ou articulaires.
Elles entraînent de lourdes pertes économiques. L’agent étiologique de la mycoplasmose est
un mycoplasme. C’est une petite bactérie sans paroi. Il existe de nombreuses espèces, dont la
pathogénicité et le spectre d’hôtes sont variables. Les principales espèces d’intérêt en
pathologie aviaire sont : Mycoplasma gallisepticum (MG), M. meleagridis (MM) et M.
synoviae (MS). La phase d’incubation est de 6 à 21 jours. Les signes cliniques persistent
souvent longtemps et sont provoqués par un changement (ex passage d’une saison à une
autre) . Ils sont plus sévères chez les jeunes.
Chez les poules pondeuses, on observe une diminution de la consommation alimentaire et de
la ponte.
Lésions : cachexie, inflammation catarrhale des sinus, de la trachée, des bronches,
opacification des sacs aériens avec exsudat spumeux ou caséeux (forme chronique),
péricardite et périhépatite fibrineuses, salpingite (dinde
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comme le TTS, doxycycline, quinolones 3ème génération). L’éradication et la prévention des
mycoplasmoses reposent sur laméliorer les conditions d’ambiance, faire principalement
attention aux facteurs de stress, aux teneurs en ammoniac et à la présence de poussière.
b) Gain moyen quotidien (GMQ): c’est le poids moyen du jour de pesée moins le poids
moyen de la pesée précédente, divisé par le nombre de jours entre les deux pesées.
c) Taux de mortalité : C’est le nombre total de morts sur l’effectif de départ.
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La rotation : c’est le nombre de bande élevée par an.
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VIII- Les outils de suivi des performances
Fiche Suivi journalier des aspects sanitaires de l’exploitation par le producteur
Date Cas cliniques observés par le producteur Raisons probables (selon le Mesures prises par le
(mortalités ou autres) producteur) producteur
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Fiche de suivi journalier d’un élevage de volailles
Période du………… au…………..
Effectif en début de semaine (EDS) :
BATIMENT N°
Age : ……………………
Mortalités Aliment (kg) Eau (litres) Remarques/Observations
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
TOTAL
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Fiche de Synthèse des données zootechniques de l’exploitation
Troupeau Surfa e Durée Nombre Nombre Taux de Poids Poids total Rendement Consommation Indice de Gain Moyen
utilisée d’élevage de de sujets mortalité moyen d’un des sujets obtenu au totale d’aliment Consommation Quotidien (g/jr)
(jours) sujets en fin enregistré sujet en fin en fin m² en fin
stockés d’élevage (%) d’élevage d’élevage (kgpv/m²) d’élevage (kg)
(kgpv) (kgpv)
Batch n°
Batch n°
Batch n°
Batch n°
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Tableau de performances techniques et économiques de référence
Indicateurs Normes
Poids moyen poussin d’un jour (g) 50-60
Taux de mortalité 5%
Rendement en kgpv/m²/an* 58
*densité=10, mortalité=5%, poids moyen 2kg, vide sanitaire 21 jours, durée d’élevage 60
Jours
L’élevage des poulets de chair requiert les conseils ou l’assistance pratique d’un spécialiste.
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