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La répartition des êtres vivants selon leurs exigences

LES ETRES VIVANTS NE SONT PAS REPARTIS AU HASARD DANS NOTRE


ENVIRONNEMENT. LEUR REPARTITION EST SOUVENT LIEE AUX
CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MILIEU.
QUELLES SONT LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES D'UN MILIEU ? QUELS
SONT LES LIENS ENTRE CES CARACTERISTIQUES ET LA REPARTITION DES
ETRES VIVANTS ?
I. Les caractéristiques physiques d'un milieu de vie
•  Chaque milieu de vie est unique ; il a des caractéristiques physiques propres. Les
caractéristiques physiques des milieux de vie sont : la présence ou l'absence d'un sol,
la nature du sol (quand il existe), la présence d'eau disponible dans le sol ou le sous-
sol, la température, l'éclairement et enfin le degré d'humidité de l'air.
•  Certaines de ces caractéristiques physiques peuvent être mesurées avec des
instruments :

 la température du milieu (air, eau, sol) est mesurée avec un thermomètre


qui indique le plus souvent une température en degrés Celsius ;
 le degré d'humidité de l'atmosphère est mesuré par un hygromètre qui
indique un pourcentage d'humidité ;
 l'éclairement est mesuré avec un luxmètre qui indique l'intensité de la
lumière en lux.

II. La répartition des êtres vivants en fonction des caractéristiques


physiques des milieux de vie
La répartition des êtres vivants dans la nature dépend des caractéristiques physiques
de l'environnement. Chaque être vivant occupe un milieu qui correspond à ses
exigences (température, humidité par exemple).
1. La présence d'un sol
 La plupart des végétaux terrestres ne poussent que sur un sol véritable. Les plantes y
fixent leurs racines afin d'y prélever leur nourriture. Cependant, certaines plantes
peuvent s'installer même en l'absence de sol. Sur un rocher nu ou un vieux mur,
poussent les lichens et les mousses. La joubarbe des toits se développe sur les toits
des maisons. Le pleur coque est une algue verte qui couvre le tronc des arbres.
2. La présence d'eau douce ou d'eau salée
 Les grenouilles vivent dans l'eau douce d'une mare. En milieu terrestre, le héron se
dissimule parmi les roseaux, au bord de l'eau, alors que les criquets vivent sur les
genêts du maquis méditerranéen beaucoup plus sec. L'étoile de mer, le bigorneau
vivent en eau salée tandis que la limnée, le cresson vivent en eau douce.
3. La température
 Les coraux se développent dans les mers chaudes. Les manchots empereurs vivent
dans le froid du continent Antarctique.
4. L'éclairement
 Les coquelicots se plaisent dans les champs de blés ensoleillés car ils ont besoin de la
lumière du soleil. En revanche, les fougères craignent cette lumière, elles ne poussent
qu'à l'ombre des sous-bois. Les gammares, petites crevettes d'eau douce, vivent à
l'abri de la lumière, sous les pierres des ruisseaux. On ne les verra pas au soleil à la
surface de l'eau. De même, les crustacés blancs et les araignées blanchâtres ne se
rencontrent que dans les endroits obscurs. Ainsi, les êtres vivants occupent-ils
également un milieu de vie en fonction de leur besoin de lumière ou d'obscurité.

III. Conclusion
•  Les êtres vivants diffèrent d'un milieu à l'autre. Certains ont des exigences très
strictes pour vivre. Les truites vivent uniquement en eau froide de 8 à 10 °C, vers
l'amont des cours d'eau. Les brèmes vivent dans une eau plus chaude de 15 à 18 °C
vers l'aval des cours d'eau. D'autres êtres vivants ont une plus grande résistance aux
variations physiques du milieu, ils peuvent donc occuper celui-ci plus largement. Les
anguilles que l'on peut trouver sur toute la longueur des cours d'eau sont des poissons
peu exigeants en ce qui concerne la température de l'eau.
•  Les êtres vivants occupent un milieu dont les caractéristiques physiques
sont propices à leur développement et à leur reproduction

I.     La répartition des êtres vivants dépend des caractéristiques du milieu

La répartition des êtres vivants dépend de l’exposition au soleil, orientation par


rapport à la direction du soleil. En fonction de leurs exigences, les animaux se
répartissent dans l’environnement de manière variable.

Exemple : Grillons qui recherchent l’ombre et l’humidité, alors que les phasmes
restent au soleil.

La répartition des êtres vivants varie au cours du temps, selon l’heure du jour. Les
caractéristiques physiques de l’environnement, température, ensoleillement,
humidité sont changeantes tout au long de la journée, ce qui modifie les
caractéristiques des milieux de vie et ainsi la répartition des êtres vivants dans
l’environnement.
1. Méthode de capture des êtres vivants

Les végétaux étant fixés dans le sol par leurs racines, leur observation et leur
dénombrement sont facilités.
Les animaux, quant à eux, se déplacent. Les observer et les compter s’avère plus
complexe : il faut les capturer, les immobiliser, etc. Pour cela, il existe différents
outils.

a. Aspirateur à insectes

• Matériel
Un bocal transparent avec un couvercle, une paille et un tube souple, de la pâ te à
modeler.
• Réalisation
On creuse deux petits trous assez espacés dans le couvercle du bocal. On place le
tube souple et la paille dans le trou. On entoure leur base avec de la pâ te à
modeler pour rendre le bocal étanche.

• Mode d’emploi

On place l’ouverture du tube souple près de l’insecte et on aspire doucement avec


la paille. Le petit animal observé se retrouve ainsi aspiré dans le bocal. On peut
alors facilement l’étudier et dénombrer ensuite les différents êtres vivants
capturés à l’aide de cet appareil.

b. Pièges à insectes

• Matériel

Une bouteille en plastique, une paire de ciseaux et un appâ t (viande, fruit, pain,
etc.).

• Réalisation

On découpe la partie haute de la bouteille à 8 cm du goulot, pour former un


entonnoir. On coupe le reste de la bouteille pour avoir une hauteur de 10 cm. On
enterre le fond de la bouteille sur lequel on dépose l’entonnoir, après avoir pris
soin de déposer un appâ t dans le fond de la bouteille.

2. Observation et étude de la répartition des êtres vivants

Des mesures et des prélèvements faits à deux endroits de la cour d’un collège
révèlent une répartition particulière des êtres vivants.À partir de ce tableau, on peut
en déduire que les êtres vivants se répartissent en fonction :
– des conditions physiques du milieu : certains préfèrent les endroits ensoleillés
(criquet, grillon, pissenlit), d’autres les endroits à l’ombre (mousse, fougères,
cloportes) ;

– de la présence de nourriture : les abeilles viennent butiner sur les pissenlits, les
criquets mangent de l’herbe ;

– de la présence ou non d’un sol : pissenlit et herbe ont besoin d’un sol pour pousser
contrairement au lichen qui pousse directement sur le tronc de l’arbre.

On peut ainsi classer les animaux en deux catégories : les animaux diurnes (qui


sortent le jour) et les animaux nocturnes (qui sortent la nuit).
1. II.  Répartition des êtres vivants selon les conditions de vie locale

Dans l’environnement proche, on peut rencontrer de nombreux êtres vivants


d’espèces différentes. Chacun d’entre eux y occupe une place bien précise. Comment
ces êtres vivants se répartissent-ils dans chaque milieu de vie ?

De quels facteurs physiques la répartition dépend-elle ?

1. Variation locale des conditions de vie et répartition des êtres vivants

a. Exigences et besoins des êtres vivants

Les êtres vivants occupent un milieu de vie répondant à leurs exigences et comblant
leurs besoins. Ce milieu les alimente et leur assure un support convenable pour
s’abriter.

Exemple : Le lombric s’enfonce dans le sol pour se protéger de la lumière qui le


déshydrate et il avale de la terre pour se nourrir.

b. Préférences des êtres vivants

Chaque être vivant exprime des préférences.

Exemples : Le cloporte, l’escargot et la mousse préfèrent l’humidité et l’obscurité,


tandis que le lézard recherche la sécheresse et la lumière. L’algue comme les
hippopotames choisissent des lieux humides.

La mousse et le lichen se développent indifféremment sur les murs, les tuiles, les
morceaux de bois et les rochers contrairement au pissenlit qui ne pousse que sur un
sol.

c. Faculté d’adaptation des êtres vivants


Cependant, certains êtres vivants sont capables de s’adapter aux milieux hostiles. Ils
résistent aux conditions de vie difficiles : résistance au manque d’eau temporaire
pour la patelle (coquillage en forme de chapeau chinois) et pour certaines algues,
résistance au dessèchement pour d’autres algues.

Exemple :À marée basse, la littorine (escargot des rochers en bord de mer) se cache
sous les algues tandis que la crevette peuple alors les flaques d’eau.
1. III.   L’homme influe sur la répartition des êtres vivants

Pour répondre à ses besoins, l’homme réalise des aménagements : il construit des
routes, des ponts. Il en résulte des transformations de l’environnement : les formes
du terrain (le relief) peuvent être modifiées et la répartition des êtres vivants est
généralement modifiée. Dans notre environnement, la répartition des êtres vivants
peut avoir d’autres causes, telles que la présence d’un sol, l’abondance d’eau .

Exemple : Garrigue et Forêt.

La connaissance des facteurs qui influencent la répartition des êtres vivants dans
l’environnement permet de réaliser des élevages d’animaux dans des conditions contrôlées.

Exemple : en classe, élevage des Phasmes, des grillons, des punaises et des Iules.

Exemple : les phasmes se nourrissent des ronces, les pyrrhocores se nourrissent d’Althaea, les
grillons ont besoin d’ombre.

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