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III. Conclusion
• Les êtres vivants diffèrent d'un milieu à l'autre. Certains ont des exigences très
strictes pour vivre. Les truites vivent uniquement en eau froide de 8 à 10 °C, vers
l'amont des cours d'eau. Les brèmes vivent dans une eau plus chaude de 15 à 18 °C
vers l'aval des cours d'eau. D'autres êtres vivants ont une plus grande résistance aux
variations physiques du milieu, ils peuvent donc occuper celui-ci plus largement. Les
anguilles que l'on peut trouver sur toute la longueur des cours d'eau sont des poissons
peu exigeants en ce qui concerne la température de l'eau.
• Les êtres vivants occupent un milieu dont les caractéristiques physiques
sont propices à leur développement et à leur reproduction
Exemple : Grillons qui recherchent l’ombre et l’humidité, alors que les phasmes
restent au soleil.
La répartition des êtres vivants varie au cours du temps, selon l’heure du jour. Les
caractéristiques physiques de l’environnement, température, ensoleillement,
humidité sont changeantes tout au long de la journée, ce qui modifie les
caractéristiques des milieux de vie et ainsi la répartition des êtres vivants dans
l’environnement.
1. Méthode de capture des êtres vivants
Les végétaux étant fixés dans le sol par leurs racines, leur observation et leur
dénombrement sont facilités.
Les animaux, quant à eux, se déplacent. Les observer et les compter s’avère plus
complexe : il faut les capturer, les immobiliser, etc. Pour cela, il existe différents
outils.
a. Aspirateur à insectes
• Matériel
Un bocal transparent avec un couvercle, une paille et un tube souple, de la pâ te à
modeler.
• Réalisation
On creuse deux petits trous assez espacés dans le couvercle du bocal. On place le
tube souple et la paille dans le trou. On entoure leur base avec de la pâ te à
modeler pour rendre le bocal étanche.
• Mode d’emploi
b. Pièges à insectes
• Matériel
Une bouteille en plastique, une paire de ciseaux et un appâ t (viande, fruit, pain,
etc.).
• Réalisation
Des mesures et des prélèvements faits à deux endroits de la cour d’un collège
révèlent une répartition particulière des êtres vivants.À partir de ce tableau, on peut
en déduire que les êtres vivants se répartissent en fonction :
– des conditions physiques du milieu : certains préfèrent les endroits ensoleillés
(criquet, grillon, pissenlit), d’autres les endroits à l’ombre (mousse, fougères,
cloportes) ;
– de la présence de nourriture : les abeilles viennent butiner sur les pissenlits, les
criquets mangent de l’herbe ;
– de la présence ou non d’un sol : pissenlit et herbe ont besoin d’un sol pour pousser
contrairement au lichen qui pousse directement sur le tronc de l’arbre.
Les êtres vivants occupent un milieu de vie répondant à leurs exigences et comblant
leurs besoins. Ce milieu les alimente et leur assure un support convenable pour
s’abriter.
La mousse et le lichen se développent indifféremment sur les murs, les tuiles, les
morceaux de bois et les rochers contrairement au pissenlit qui ne pousse que sur un
sol.
Exemple :À marée basse, la littorine (escargot des rochers en bord de mer) se cache
sous les algues tandis que la crevette peuple alors les flaques d’eau.
1. III. L’homme influe sur la répartition des êtres vivants
Pour répondre à ses besoins, l’homme réalise des aménagements : il construit des
routes, des ponts. Il en résulte des transformations de l’environnement : les formes
du terrain (le relief) peuvent être modifiées et la répartition des êtres vivants est
généralement modifiée. Dans notre environnement, la répartition des êtres vivants
peut avoir d’autres causes, telles que la présence d’un sol, l’abondance d’eau .
La connaissance des facteurs qui influencent la répartition des êtres vivants dans
l’environnement permet de réaliser des élevages d’animaux dans des conditions contrôlées.
Exemple : en classe, élevage des Phasmes, des grillons, des punaises et des Iules.
Exemple : les phasmes se nourrissent des ronces, les pyrrhocores se nourrissent d’Althaea, les
grillons ont besoin d’ombre.