DEUXIEME PARTIE : UN DECOLLAGE ECONOMIQUE EN

SUSPENS:

Nantie de richesses naturelles aussi bien abondantes que variées,

l’Afrique subsaharienne dispose des moyens pour aboutir à un avenir meilleur si
des politiques économiques volontaristes et intégrées, en phase avec la
mondialisation, sont opportunément décrétées dans un environnement propice.

21/ Une gestion rationnelle des richesses naturelles :

S’il est incontestable que la source première de la richesse d’un pays est sa
population, il n’en demeure pas moins vrai que les hommes ne peuvent travailler et
créer des richesses que dans les milieux aux aptitudes naturelles les plus favorables.
Ainsi, la plupart des grandes puissances économiques contemporaines se sont elles
bâties sur des espaces nationaux riches en potentialités agricoles, en sources d’énergie
et en ressources minérales.
Les potentialités économiques dont la nature a doté l’Afrique autorisent à
penser qu’elle est le continent de l’autosuffisance virtuelle. Cette partie de l’espace
géographique africain dispose de vastes étendues de terres riches. La partie orientale
possède de larges superficies de sols volcaniques d’une remarquable fertilité. A
l’exception des régions arides et semi-arides qui représentent les deux cinquièmes de la
superficie totale du continent, le reste de cette aire géographique est loin d’être hostile à
l’occupation humaine et offre de remarquables possibilités de culture. Ainsi on y trouve
15% des terres arables.
Par ailleurs, si certains visionnaires et analystes avancent que l’or bleu sera la
principale source de tension dans les décennies à venir, l’Afrique au sud du Sahara en
dispose, quant à elle, abondamment. Toutefois, faute d’infrastructures hydrauliques, son
exploitation est loin d’être intégrée. En effet, les grands fleuves tels que le Sénégal, le
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