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Mathématiques de base I
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Corrigé série d'exercices N 1 : Logique et mode de raisonnement
Exercice 1
I -Les propositions :
1. ∀M ∈ P, M ∈ C(Ω, r) ⇐⇒ d(M, Ω) = r.
2. ∀x ∈ R, x2 + x + 1 6= 0.
3. ∀x ∈ E, x ∈ F .
4. (a) ∃!x0 ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) ≥ f (xo ) ou bien ∃!x1 ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) ≤ f (x1 ) .
(b) ∀(x, y) ∈ R2 , x 6= y =⇒ f (x) 6= f (y).
(c) ∀x ∈ R, f (x) ≤ g(x).
II -Les négations :
1. ∃M ∈ P tel que M ∈ C(Ω, r) ∧ d(M, Ω) 6= r ∨ M ∈ / C(Ω, r) ∧ d(M, Ω) = r .
(Indication : il s'agit de la négation de l'équivalence : P ⇐⇒ Q qui est donnée par :
(P ∧ Q) ∨ (Q ∧ P ).
2. ∃x ∈ R, x2 + x + 1 = 0.
3. ∃x ∈ E, x ∈
/ F.
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Exercice 2
∃x ∈ R, (x ∈] − 2, 2[) ∧ (x2 ≥ 4)
Supposons que Q est vraie c.à.d ∃n ∈ N telque n est pair et n2 est impair.
La donnée que n est pair se résume par : ∃p ∈ N, telque n = 2p ⇔ n2 = 4p2 , ce
qui est en contradiction avec l'hypothèse que n2 est impair, donc Q est fausse.
(b) De même vérions par l'absurde que la proposition suivante est vraie :
Exercice 3
P1 ⇔ P1 ⇔ P ∧ Q ⇔ P ∨ Q.
(b) P2 : P ⇒ Q
P ⇒Q⇔P ∨Q
Autrement :
P ⇒ Q ⇔ Q ⇒ P ⇔ Q ∨ P ⇔ Q ∨ P.
2
(c) P3 : P ⇔ Q
P ⇔ Q ⇔ (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P )
⇔ (P ∨ Q) ∧ (Q ∨ P )
⇔ (P ∨ Q) ∧ (Q ∨ P )
⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ).
(d) P4 : P ⇔ Q ∧ (P ⇒ (Q ⇒ P ))
En utilisant le résultat de P3 , on écrit :
P ⇔ Q ∧ (P ⇒ (Q ⇒ P )) ⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∧ (P ⇒ (Q ⇒ P ))
⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∧ (P ∨ (Q ∨ P ))
⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∧ (P ∨ (Q ∨ P ))
⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∨ (P ∨ (Q ∨ P )).
2. Sachant que P et Q sont deux propositions vraies et R est une proposition fausse, alors
les valeurs de vérité des propositions ci-dessous sont données par :
Proposition P Q R M =(Q ∧ R) N=(P ∨ M) S=(Q ∨ R) N ∧ S
(a)
Valeur de vérité 1 1 0 0 1 1 1
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3. Soit x ∈ CE (A∩B). Alors x ∈/ A∩B . On a donc x ∈/ A ou x ∈/ B , c'est-à-dire x ∈ CE A
ou x ∈ CE B . On en déduit que x ∈ CE A∪CE B . Réciproquement, soit x ∈ CE A∪CE B .
Alors x ∈ CE A ou x ∈ CE B , c'est-à-dire x ∈
/ A ou x ∈
/ B . En particulier, x ∈ / A∩B
et donc x ∈ CE (A ∩ B).
4. On peut présenter aussi les raisonnements précédents sous forme d'équivalence. C'est
ce que l'on fait pour ce dernier exemple :
x ∈ CE (A ∪ B) ⇐⇒ x∈/ A∪B
⇐⇒ x∈/ A et x ∈
/B
⇐⇒ x ∈ CE A et x ∈ CE B
⇐⇒ x ∈ CE A ∩ CE B.
Exercice 5
1. Clairement, il s'agit dans cette question d'un raisonnement par récurrence, pour cela
on pose la proposition suivante :
32(n+1) − 2n+1 = 9 × (7 × k + 2n ) − 2 × 2n
= 7 × 9 × k + 9 × 2n − 2 × 2n
= 7 × 9 × k + 7 × 2n
= 7(9 × k + 2n )
= 7 × k 0 , avec k 0 = 9 × k + 2n ∈ Z.
D'où 32(n+1) − 2n+1 est un multiple de 7 et par conséquent la proposition An est vraie.
2. Par le même principe montrons que :
Bn : ∀n ∈ N, 2n > n.
4
- Pour n = 0, B0 est vraie (car 20 = 1 > 0).
- Etant donné n ≥ 1, on suppose que Bn est vraie à l'ordre n c.à.d ∀n ∈ N∗ , 2n > n et
on montre ensuite que Bn+1 est vraie.
2n+1 = 2 × 2n
= 2 n + 2n
> n + 2n (par l'hypothèse que 2n > n)
Ce qui entraine que Bn+1 est vraie et par la suite l'hypothèse de récurrence est aussi
vraie.
n = 2p + 1
= 2 × 2q + 1
= 4q + 1
n = 2p + 1
= 2 × 2(2s + 1) + 1
= 4s + 3
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3. Démontrons Pc (n) :
D'après la question précédente, on vient de trouver que :
n = 4k + 1
⇒ n2 − 1 = (4k + 1)2 − 1
= 16k 2 + 8k + 1 − 1
= 8(2k 2 + k)
= 8k 0 , où k 0 ∈ N.
n = 4k + 3
⇒ n2 − 1 = (4k + 3)2 − 1
= 16k 2 + 24k + 9 − 1
= 8(2k 2 + 3k + 1)
= 8k 00 , où k 00 ∈ N.
4. Comme la contraposée Pc (n) est vraie (d'après la question 3), alors bien évidemment
la proposition P est aussi vraie.