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École Supérieure Privée d'Ingénierie et de Technologies

Mathématiques de base I

Corrigé série d'exercices N 1 : Logique et mode de raisonnement

Niveau : 1ère année Année universitaire : 2020/2021

Exercice 1
I -Les propositions :

1. ∀M ∈ P, M ∈ C(Ω, r) ⇐⇒ d(M, Ω) = r.
2. ∀x ∈ R, x2 + x + 1 6= 0.
3. ∀x ∈ E, x ∈ F .
   
4. (a) ∃!x0 ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) ≥ f (xo ) ou bien ∃!x1 ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) ≤ f (x1 ) .
(b) ∀(x, y) ∈ R2 , x 6= y =⇒ f (x) 6= f (y).
(c) ∀x ∈ R, f (x) ≤ g(x).
II -Les négations :
   
1. ∃M ∈ P tel que M ∈ C(Ω, r) ∧ d(M, Ω) 6= r ∨ M ∈ / C(Ω, r) ∧ d(M, Ω) = r .
(Indication : il s'agit de la négation de l'équivalence : P ⇐⇒ Q qui est donnée par :
(P ∧ Q) ∨ (Q ∧ P ).

2. ∃x ∈ R, x2 + x + 1 = 0.
3. ∃x ∈ E, x ∈
/ F.

1ère possibilité : "f n'admet aucun extremum"


4. (a)    
∀x0 ∈ R, ∃x ∈ R, f (x) > f (xo ) ∧ ∀x1 ∈ R, ∃x ∈ R, f (x) < f (x1 ) .
2ème possibilité :"f admet 2 extremums"
 
∃(x0 , x00 ) ∈ R2 , x0 6= x00 , tel que (f (x) ≤ f (xo )) ∧ (f (x) ≤ f (x0o )) ou bien
 
∃(x1 , x1 ) ∈ R , x1 6= x1 , tel que (f (x) ≥ f (x1 )) ∧ (f (x) ≥ f (x1 ))
0 2 0 0

(b) ∃(x, y) ∈ R2 , (x 6= y) ∧ (f (x) = f (y)).


(c) ∃x ∈ R, f (x) > g(x).

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Exercice 2

1. Montrons par l'absurde que la proposition P : ∀x ∈ R, x ∈] − 2, 2[=⇒ x2 < 4 est vraie.


Supposons que la proposition P est vraie avec P est donnée par :

∃x ∈ R, (x ∈] − 2, 2[) ∧ (x2 ≥ 4)

Or comme x2 ≥ 4 ⇔| x |≥ 2 ⇔ (x ≥ 2) ou bien (x ≤ −2), alors on obtient une


absurdité et par la suite P est fausse ce qui implique que P est vraie.

2. (a) Démontrons par l'absurde que la proposition suivante est vraie :

Q : ∀n ∈ N, n est pair =⇒ n2 est pair

Supposons que Q est vraie c.à.d ∃n ∈ N telque n est pair et n2 est impair.
La donnée que n est pair se résume par : ∃p ∈ N, telque n = 2p ⇔ n2 = 4p2 , ce
qui est en contradiction avec l'hypothèse que n2 est impair, donc Q est fausse.
(b) De même vérions par l'absurde que la proposition suivante est vraie :

R : ∀n ∈ N∗ , n est impair =⇒ n2 est impair

Suivant le même démarche que précédemment : ∃ n ∈ N∗ impair ⇔ ∃p ∈ N, n =


2p + 1 ⇔ n2 = 4p2 + 4p + 1 = p0 + 1, p0 ∈ N.
d'où n n'est jamais pair et par la suite R est fausse.
3. (a) La contraposée de la proposition Q est : ∀n ∈ N∗ , n2 est impair =⇒ n est impair.

(b) La contraposée de la proposition R est : ∀n ∈ N, n2 est pair =⇒ n est pair.

Exercice 3

1. Ré-formulation des propositions suivantes à l'aide de : la négation et ∨ :


(a) P1 : P ∧ Q
Sachant que : P ⇔ P , alors on obtient que :

P1 ⇔ P1 ⇔ P ∧ Q ⇔ P ∨ Q.

(b) P2 : P ⇒ Q
P ⇒Q⇔P ∨Q
Autrement :
P ⇒ Q ⇔ Q ⇒ P ⇔ Q ∨ P ⇔ Q ∨ P.

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(c) P3 : P ⇔ Q

P ⇔ Q ⇔ (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P )
⇔ (P ∨ Q) ∧ (Q ∨ P )
⇔ (P ∨ Q) ∧ (Q ∨ P )
⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ).

(d) P4 : P ⇔ Q ∧ (P ⇒ (Q ⇒ P ))
En utilisant le résultat de P3 , on écrit :

P ⇔ Q ∧ (P ⇒ (Q ⇒ P )) ⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∧ (P ⇒ (Q ⇒ P ))
⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∧ (P ∨ (Q ∨ P ))

⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∧ (P ∨ (Q ∨ P ))

⇔ (P ∨ Q) ∨ (Q ∨ P ) ∨ (P ∨ (Q ∨ P )).

2. Sachant que P et Q sont deux propositions vraies et R est une proposition fausse, alors
les valeurs de vérité des propositions ci-dessous sont données par :
Proposition P Q R M =(Q ∧ R) N=(P ∨ M) S=(Q ∨ R) N ∧ S
(a)
Valeur de vérité 1 1 0 0 1 1 1

D'où la proposition (P ∨ (Q ∧ R)) ∧ (Q ∨ R) est vraie.

Proposition P Q R M=(Q ⇒ P ) N=(P ⇔ Q) S=(M ∨ N ) T = (R ∧ P )


(b)
Valeur de vérité 1 1 0 1 1 1 0
S∧T
0

D'où la proposition ((Q ⇒ P ) ∨ (P ⇔ Q)) ∧ (R ∧ P ) est fausse.

Exercice 4 On raisonne à chaque fois par double inclusion.


1. Soit x ∈ (A∩B). Alors (x ∈ A et x ∈ B) ou x ∈ C . Si x ∈ A et x ∈ B , alors x ∈ A∪C
et x ∈ B ∪ C , et l'inclusion est prouvée. Sinon, c'est que x ∈ C , et dans ce cas on a
aussi x ∈ A ∪ C et x ∈ B ∪ C .
Réciproquement, si x ∈ A ∪ C et x ∈ B ∪ C , on distingue deux cas :
• Si x ∈ C , alors x ∈ (A ∩ B) ou x ∈ C et donc x ∈ (A ∩ B) ∪ C .
• Sinon, x ∈
/ C . Mais alors, puisque x ∈ A ∪ C , on a x ∈ A. De même, puisque
x ∈ B ∪ C , on a x ∈ B . Ceci prouve que x ∈ A ∩ B et donc x ∈ (A ∩ B) ∪ C .

2. On suppose que x ∈ CE (CE A). Alors x ∈ / CE A, et donc x ∈ A. Réciproquement, si


x ∈ A, alors x ∈
/ CE A et donc x ∈ CE (CE A).

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3. Soit x ∈ CE (A∩B). Alors x ∈/ A∩B . On a donc x ∈/ A ou x ∈/ B , c'est-à-dire x ∈ CE A
ou x ∈ CE B . On en déduit que x ∈ CE A∪CE B . Réciproquement, soit x ∈ CE A∪CE B .
Alors x ∈ CE A ou x ∈ CE B , c'est-à-dire x ∈
/ A ou x ∈
/ B . En particulier, x ∈ / A∩B
et donc x ∈ CE (A ∩ B).
4. On peut présenter aussi les raisonnements précédents sous forme d'équivalence. C'est
ce que l'on fait pour ce dernier exemple :

x ∈ CE (A ∪ B) ⇐⇒ x∈/ A∪B
⇐⇒ x∈/ A et x ∈
/B
⇐⇒ x ∈ CE A et x ∈ CE B
⇐⇒ x ∈ CE A ∩ CE B.

Exercice 5

1. Clairement, il s'agit dans cette question d'un raisonnement par récurrence, pour cela
on pose la proposition suivante :

An : ∀n ∈ N∗ , 32n − 2n est un multiple de 7.

- Pour n = 1, A1 est vraie (car 32 − 2 = 7 = 7 × 1).


- Etant donné n ≥ 2, on suppose que An est vraie à l'ordre n c.à.d. ∀n ≥ 2, 32n − 2n =
7 × k, avec k ∈ Z, et on montre ensuite que An+1 est vraie.

32(n+1) − 2n+1 = 32n+2 − 2n+1


= 32n × 32 − 2 × 2n
= 9 × 32n − 2 × 2n

Or d'après l'hypothèse de récurrence on sait que : 32n − 2n = 7 × k ⇔ 32n = 7 × k + 2n ,


ce qui implique que :

32(n+1) − 2n+1 = 9 × (7 × k + 2n ) − 2 × 2n
= 7 × 9 × k + 9 × 2n − 2 × 2n
= 7 × 9 × k + 7 × 2n
= 7(9 × k + 2n )
= 7 × k 0 , avec k 0 = 9 × k + 2n ∈ Z.

D'où 32(n+1) − 2n+1 est un multiple de 7 et par conséquent la proposition An est vraie.
2. Par le même principe montrons que :

Bn : ∀n ∈ N, 2n > n.

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- Pour n = 0, B0 est vraie (car 20 = 1 > 0).
- Etant donné n ≥ 1, on suppose que Bn est vraie à l'ordre n c.à.d ∀n ∈ N∗ , 2n > n et
on montre ensuite que Bn+1 est vraie.

2n+1 = 2 × 2n
= 2 n + 2n
> n + 2n (par l'hypothèse que 2n > n)

Or comme ∀n ≥ 1, 2n > n ≥ 1 alors on obtient :

2n+1 > n + 2n > n + 1.

Ce qui entraine que Bn+1 est vraie et par la suite l'hypothèse de récurrence est aussi
vraie.

Exercice 6 Considérons la proposition suivante :

P (n) : ∀n ≥ 2, (n2 − 1) n'est pas divisible par 8 ⇒ n est pair

1. La contraposée Pc (n) de P (n) est :

∀n ≥ 2, n est impair ⇒ (n2 − 1) est divisible par 8.

2. Supposons que n est impair et montrons ∃k ∈ N et ∃r ∈ {1, 3} telque n = 4k + r.


Comme n est un entier impair alors ∃p ∈ N telque n = 2p + 1 où l'entier p pourra être
également pair ou bien impair. De ce fait deux situations seront discutées :
-1er cas :
Si p pair alors ∃q ∈ N telque p = 2q et par la suite :

n = 2p + 1
= 2 × 2q + 1
= 4q + 1

Ce qui vérie que r = 1.


2nd cas :
Si p impair alors ∃ ∈ N telque p = 2s + 1 et par la suite :

n = 2p + 1
= 2 × 2(2s + 1) + 1
= 4s + 3

Ce qui justie que r = 3 et implique par la suite le résultat demandé.

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3. Démontrons Pc (n) :
D'après la question précédente, on vient de trouver que :

n est impair ⇒ ∃k ∈ N et r ∈ {1, 3} telque n = 4k + r.

-1er cas : Si r = 1 alors :

n = 4k + 1
⇒ n2 − 1 = (4k + 1)2 − 1
= 16k 2 + 8k + 1 − 1
= 8(2k 2 + k)
= 8k 0 , où k 0 ∈ N.

Ce qui implique que n2 − 1 est divisible par 8.


-2nd cas : Si r = 3 alors :

n = 4k + 3
⇒ n2 − 1 = (4k + 3)2 − 1
= 16k 2 + 24k + 9 − 1
= 8(2k 2 + 3k + 1)
= 8k 00 , où k 00 ∈ N.

Donc n2 − 1 est aussi divisible par 8.

4. Comme la contraposée Pc (n) est vraie (d'après la question 3), alors bien évidemment
la proposition P est aussi vraie.

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