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1 PREAMBULE __________________________________________________ 1
2 OBJECTIF ET INTERET DU SOLAIRE THERMIQUE ______________________ 1
3 LE CHAUFFE-EAU SOLAIRE INDIVIDUEL (CESI) _______________________ 1
4 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU CESI ___________________________ 2
5 LES CAPTEURS SOLAIRES________________________________________ 4
5.1 LE CAPTEUR VITRE _____________________________________________________ 4
5.2 LE CAPTEUR VITRE SOUS VIDE _____________________________________________ 5
6 SOLUTIONS DE COUPLAGE _______________________________________ 6
6.1 LE CESI A APPOINT SEPARE ______________________________________________ 6
6.2 LE CESI A APPOINT INTEGRE _____________________________________________ 7
7 DIMENSIONNEMENT D'INSTALLATION _____________________________ 8
8 POSITIONNEMENT ECONOMIQUE__________________________________ 8
9 L'ENTRETIEN ET LA MAINTENANCE ________________________________ 9
10 DESCRIPTION PRODUIT _______________________________________ 10
10.1 SOLERM THERMIQUE CESI – AB10 ________________________________________ 10
DOSSIER TECHNIQUE
F1.1 – Présentation
DOSSIER MACHINE SOLERM THERMIQUE CESI F 1.1 Présentation Page 1/10
1 PREAMBULE
Les qualités de l'énergie solaire à travers le vecteur eau chaude représente le solaire thermique. En effet,
l’énergie solaire thermique peut être utilisée directement pour chauffer un fluide, qui sert à la production
d’eau chaude sanitaire (ECS) ou à la production combinée d’eau chaude sanitaire et de chauffage des locaux.
Associé à une énergie d'appoint (Gaz naturel, Electricité,…), le solaire thermique est une réponse concrète
aux soucis du respect de l ’environnement. De plus, le solaire thermique peut être considéré comme une
solution efficace pour contribuer à la diminution des émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment.
Si l’on exclut les régions tropicales, où le solaire peut satisfaire la totalité des besoins d’eau chaude, en zone
climatique tempérée, l’énergie solaire thermique est à considérer avant tout comme un moyen d’économie
d’énergie. Le solaire thermique peut être utilisé dans toutes les régions françaises, aussi bien celles du Nord
que celles du Sud. (Pour produire la même quantité d’énergie, une installation solaire qui utilisera une
surface de 100 m² de capteurs solaires à Toulouse, en comptera 120 m² à Paris).
Pour la production d’eau chaude sanitaire, on prévoit de 0,7 à 1,5m2 de capteurs solaires thermiques par
habitant et un volume de stockage d’environ 50 litres par m2 de capteurs. La productivité des capteurs atteint
400 à 500kWh/an/m2, en énergie utile. Cette productivité permet de couvrir 50 à 80% des besoins annuels.
En été, la couverture des besoins est proche de 100%. Ceci permet de ne pas utiliser sa chaudière d’appoint
durant 2 à 4 mois. En évitant de faire fonctionner sa chaudière, pendant quelques mois, avec de mauvais
rendement pour des simples besoins d’eau chaude, on économise sur la durée de vie de sa chaudière.
Pour pouvoir installer un CESI, il convient de vérifier que l'on dispose d'une surface disponible suffisante.
Pour obtenir une efficacité optimale du système, il est nécessaire que les capteurs solaires soit :
De dimensions suffisantes (environ 4 m² de capteurs solaires pour un pavillon afin de
satisfaire près de 50 % des besoins en eau chaude sanitaire);
Orientée préférentiellement vers le sud et avec un minimum d'ombre portée (par
exemple par un bâtiment voisin);
Accessible.
Transporter la chaleur
C’est le rôle du circuit primaire 2 . Étanche et calorifugé, il contient de l’eau additionnée
d’antigel. Ce liquide s’échauffe en passant dans les tubes du capteur, et se dirige vers un ballon de
stockage.
Restituer la chaleur
Un échangeur thermique 3 (serpentin), cède ses calories solaires à l’eau sanitaire. Le liquide
primaire, refroidi, repart 4 vers le capteur, où il est chauffé à nouveau tant que l’ensoleillement
reste efficace.
Il se compose de :
un corps noir qui absorbe le rayonnement solaire
un fluide caloporteur (principalement de l’eau mélangée à un antigel)
un isolant thermique
une couverture transparente qui assure l’effet de serre (vitre)
Le capteur sous vide est constitué d’une série de tubes de verre sous vide à l’intérieur desquels se trouve un
absorbeur avec un circuit hydraulique, qui capte l’énergie solaire et la transfère au fluide caloporteur.
Le fonctionnement est le même que celui du capteur plan à liquide vitré, mais le vide créé à l’intérieur des
tubes permet de réduire conséquemment les déperditions en chaleur. Ce capteur atteint ainsi des
températures plus élevées.
Le choix de ce capteur est intéressant pour répondre à des besoins en chaleur qui ne peuvent être satisfaits
par le capteur plan à liquide vitré.
Il peut, par exemple, être installé sur des procédés de climatisation par absorption où des températures de
plus de 80°c sont nécessaires, ou encore être utilisé pour la distillation.
Toutefois, ce système étant plus onéreux, et ne favorisant pas une parfaite intégration en toiture est la plupart
du temps déconseillé pour les projets individuels.
6 SOLUTIONS DE COUPLAGE
6.1 Le CESI à appoint séparé
Cette solution de couplage est la plus répandue et utilisée lorsque le couplage doit être réalisé sans
remplacement de la chaudière individuelle existante.
Ces systèmes possèdent une régulation qui enclenche le circulateur dès que l’énergie solaire est suffisante.
La performance est ainsi supérieure à celle des thermosiphons. Les capteurs peuvent s’intégrer dans
l’architecture du bâtiment et le ballon être situé séparément n’importe où dans le bâtiment, même en dessous
des capteurs. Une énergie d’appoint peut être intégrée dans le ballon solaire tout comme en aval de celui-ci.
La structure de plomberie et de chauffage ordinaire de ce système correspond à celle d’un système de
production classique, et l’entretien est similaire.
La chaleur des capteurs solaires est transférée à un ballon de stockage solaire par l'intermédiaire d'un
échangeur placé dans le ballon;
L'eau préchauffée dans ce ballon de stockage est dirigée en entrée du ballon existant raccordé à la
chaudière (ou à l'entrée eau froide de la chaudière) qui assure l'appoint;
La circulation entre les capteurs et le ballon de stockage solaire s'effectue grâce à un circulateur1 et
une régulation appropriée.
Schéma de principe :
1
Ou par effet Thermosiphon – Dans cette configuration, le ballon de stockage doit être placé lus haut que le capteur, dans les combles
par exemple.
La circulation entre les capteurs et le ballon s'effectue grâce à un circulateur et une régulation
appropriée.
Schéma de principe :
7 DIMENSIONNEMENT D'INSTALLATION
Dans le cas d'une installation neuve, le dimensionnement de la production d'eau chaude sanitaire doit être
réalisée indépendamment de la présence de l'installation solaire. En effet, la production doit couvrir
l'ensemble des besoins en l'absence d'apport solaire.
Dans le cas d'une installation existante, c'est la solution du CESI à appoint séparé qui doit être retenu.
En fonction du taux de couverture solaire souhaité, de la zone climatique et des besoins en eau chaude
sanitaire, la surface des capteurs et les capacités du ballon peuvent varier dans des proportions assez
importantes.
A titre d'exemple, le tableau suivant donne une indication des surfaces de capteurs solaires et des volumes de
ballons solaires. Ce tableau prend pour base de calcul une consommation journalière par personne de 50 à 60
litres d'eau chaude à 45°C et une couverture des besoins par le solaire comprise entre 50 et 70%. (En cas de
consommations inférieures à 50 litres/personne, il conviendra d'ajuster ces valeurs)
Nombre d'occupants 1 ou 2 3 ou 4 5 ou 6 7 ou 8
Volume du ballon solaire1 (En litres) 100 à 150 100 à 250 250 à 350 350 à 500
Volume total du ballon2 (En litres) 100 à 250 250 à 400 400 0 550 550 à 650
Zones climatiques Surface des capteurs (en m²)
Zone 1 2à3 3 à 5,5 4à7 5à7
Zone 2 2à3 2,5 à 4,5 3,5 à 6,5 4,5 à 7
Zone 3 2 à 2,5 2à4 3 à 5,5 3,5 à 7
Zone 4 2 à 2,5 2 à 3,5 2,5 à 4,5 3,5 à 6
8 POSITIONNEMENT ECONOMIQUE
Selon le dimensionnement retenu, un équipement solaire thermique individuel (solaire-gaz naturel par
exemple) peut réduire de 30% à 70% les besoins énergétiques liés à la production d'eau chaude (soit 10 à
20% des besoins totaux chauffage et eau chaude d’un pavillon).
Les coûts d'une installation solaire (investissement et exploitation) sont directement liés à la surface de
capteurs, donc au taux de couverture solaire recherché et à l’ensoleillement de la région (Les départements
du Nord reçoivent 30 à 40 % de soleil en moins que ceux du littoral méditerranéen).
Les aides publiques en faveur du solaire, délivrées généralement par l'ADEME et les Conseils Régionaux
peuvent couvrir une part importante de l’investissement, mais varient selon les régions et dans le temps (en
fonction des orientations politiques et budgétaires). Certaines communes peuvent accompagner les solutions
solaires, au travers de différents mécanismes (subventions directes, réduction de l’imposition locale…).
Alors que moins de 100 chauffe-eau solaire individuels par an étaient installés en 1999, environ 5 500 CESI
ont été installés en 2003. Le marché du logement collectif avec l’eau chaude sanitaire solaire collective est
aussi concerné. Plusieurs milliers de m² de capteurs ont été posés en 2003.
1
Pour un chauffe-eau solaire à appoint intégré.
2
Pour un chauffe-eau solaire à appoint séparé.
9 L'ENTRETIEN ET LA MAINTENANCE
Le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI), comme tout équipement de chauffage, doit avoir un suivi régulier
et être entretenu périodiquement.
Il est utile de prévoir sur l'installation un thermomètre à l'entrée et un autre à la sortie de l'échangeur solaire
du ballon. En fonctionnement et par temps ensoleillé, l'écart entrée - sortie dépasse rarement 10 K. Si cet
écart est supérieur à 15 K, c'est probablement le signe d'une mauvaise circulation de fluide.
Cette vérification peut être réalisée par le client, entre deux visites d’entretien d'un professionnel.
Des contrôles doivent être effectuées tous les ans, suivant les indications du constructeur et de l'installateur
au moment de la mise en service de l'installation.
Afin de réaliser diverses activités pédagogiques sur les bilans énergétiques, le système est conçu pour
évacuer l’eau chaude produite. Pour ce faire et dans un souci d’économie d'eau, la sortie de distribution
d’eau du système doit être raccordée à un point de puisage fonctionnel.
Un contrôle du débit soutiré permettra de ramener le volume des puisages à une valeur quotidienne
correspondante à une maison individuelle.
De plus, les compteurs d’énergie thermiques permettent de mesurer les températures, le débit, le volume et
l’énergie thermique.
Un manomètre permet de mesurer, à poste fixe, les pressions amont et aval du circulateur permettant ainsi
différents travaux pratiques sur le point de fonctionnement du circulateur.
L'équipement est équipé d'une centrale d’acquisition (option) qui enregistre l'évolution des différentes
mesures ainsi que les puisages réels ou simulés. Cette centrale, est interrogeable à distance via une
connexion Internet.
Par conséquent, les apprenants peuvent réaliser les différents travaux pratiques avec des mesures
instantanées et/ou en interprétant les enregistrements des jours précédents.