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mise au point

Angor spastique : quoi de neuf


en 2014 ?
Vasospastic angina: what’s new in 2014?
H. Aélion*, O. Varenne*

L’
angor spastique est lié à un spasme artériel repos sans sténose coronaire significative (< 50 %),
coronaire et correspond à une anomalie de les taux de spasme coronaire dans la littérature fluc-
la vasomotricité entraînant une réduction du tuent de 20 à 48 % (4, 5).
calibre artériel responsable d’une ischémie myocar-
dique. Bien que l’athérosclérose coronaire soit la
cause largement prédominante d’ischémie myocar- Physiopathologie
dique, le spasme coronaire a été identifié comme
étant un autre mécanisme possible d’ischémie La physiopathologie du spasme coronaire est
myocardique depuis plusieurs décennies. Prinz- complexe, et non complètement élucidée à ce jour,
metal et al. ont, les premiers, en 1959, rapporté une mais les 2 composantes essentielles sont l’hyperréac-
variante d’angine de poitrine, dont les symptômes tivité des cellules musculaires lisses et la dysfonction
ont la particularité de survenir presque exclusi- endothéliale (6).
vement au repos, en s’accompagnant de modifi- En effet, chez les patients souffrant d’angor spastique,
cations électriques percritiques et transitoires à les cellules musculaires lisses de la média des coro-
type de sus-décalage du segment ST, conduisant naires sont hypercontractiles et réagissent de manière
à appeler ce syndrome “variant angina” (1) puis excessive en réponse à de nombreux agents vaso-
angor de Prinzmetal. Oliva et al. démontrent que constricteurs, tels que l’acétylcholine, la sérotonine
le spasme coronaire décrit angiographiquement est ou la noradrénaline (7). Une hypertrophie des cellules
responsable de l’angor de Prinzmetal (2). musculaires lisses, a été également décrite (7).
Une dysfonction endothéliale entraîne la perte de
l’effet vasodilatateur NO-dépendant en réponse à
Épidémiologie des stimuli divers, mais également une diminution
de la production ou de la biodisponibilité du NO et
La prévalence de l’angor spastique reste inconnue un déséquilibre de la balance vasodilatateurs-vaso-
en France, mais on sait qu’il existe un net gradient constricteurs. Les conséquences d’une dysfonction
est/­ouest. En effet, c’est en Asie qu’on observe le endothéliale sont multiples. Outre son rôle déter-
plus grand nombre de malades souffrant d’angor minant dans la survenue du spasme coronaire, elle
spastique. D’ailleurs, le sujet intéresse surtout les est reconnue comme étant un marqueur précoce
équipes asiatiques, alors que les publications occi- du risque d’athérosclérose coronaire.
dentales sont rares. Il semble qu’il y ait également Il semblerait également que des phénomènes déclen-
certaines particularités ethniques. Les patients spas- cheurs puissent précipiter la survenue d’un spasme
tiques occidentaux sont plus âgés, ont plus souvent coronaire. Il s’agit en réalité d’un processus aigu, non
une maladie coronaire athéroscléreuse sous-jacente, constitutif du vaisseau dont la présence provoque
et le ratio homme/femme penche moins en faveur un spasme sur un terrain prédisposé. Le principal
des hommes que chez les patients asiatiques (3). De facteur identifié comme favorisant la survenue d’un
même, la survie globale et la survie sans infarctus spasme est la consommation de tabac. En effet,
du myocarde à 3 ans sont meilleures chez les jusqu’à 75 % des patients souffrant d’un angor spas-
patients japonais souffrant de spasme coronaire (3). tique sont fumeurs (8). Parmi les autres facteurs
Certaines similitudes peuvent néanmoins être obser- déclencheurs, on relève la prise de médicaments
* Service de cardiologie, hôpital
Cochin, Paris.
vées avec une prévalence croissante selon l’âge. (dérivés de l’ergot de seigle, triptans) ou drogues
Chez les patients ayant des douleurs thoraciques de (amphétamines, cocaïne).

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Points forts
»» Le spasme coronaire est une pathologie potentiellement grave car elle est associée à des complications
potentielles (infarctus du myocarde, mort subite, troubles conductifs de haut degré), se manifestant le
plus souvent par des douleurs angineuses de repos concomitantes de modifications électriques parfois
Mots-clés
spectaculaires (sus-décalage ST transitoire percritique). Angor spastique
»» La prévalence du spasme coronaire reste à ce jour inconnue, mais elle est certainement sous-estimée. Test de provocation
»» Le diagnostic repose sur la réalisation d’une coronarographie avec test de provocation capable de Méthylergonovine
reproduire le spasme chez des patients atteints.
»» Le traitement de la crise comprend des dérivés nitrés, tandis que le traitement de fond comporte des
inhibiteurs calciques de première intention. L’arrêt du tabac est impératif.

Diagnostic spasme prolongé occlusif ou subocclusif, l’obstruc- Highlights


tion coronaire peut être responsable d’un infarctus »» Vasospastic angina is a
Le principal motif de consultation des patients ayant du myocarde, et l’ischémie myocardique trans­murale potentially severe disease due
un spasme coronaire est la douleur thoracique angi- alors causée par l’occlusion coronaire pourra être to a coronary spasm which can
neuse de repos. Les caractéristiques qui peuvent faire responsable de troubles du rythme sévères (tachy- cause myocardial infarction,
évoquer en priorité une crise d’angor spastique sont : cardie et fibrillation ventriculaires [TV/FV]) pouvant ventricular arrythmias, cardiac
la survenue d’une douleur thoracique chez un patient provoquer des morts subites. Des blocs auriculo- sudden death and atrioven-
ayant peu de facteurs de risque cardio­vasculaire en ventriculaires (BAV) de haut degré peuvent être tricular block. Symptoms are
dehors d’un tabagisme actif, la présence d’anté- observés en cas de spasme du réseau coronaire usually recurrent episodes
of angina at rest, with spec-
cédents d’autres pathologies présumées d’origine droit, par ischémie du nœud auriculoventriculaire.
tacular transient ST-segment
spastique (phénomène de Raynaud, migraine et C’est l’existence de ces complications parfois graves elevations.
ses traitements), l’horaire de survenue des crises qui doit amener à évoquer le diagnostic de spasme »» The prevalence remains
(nocturne) et leur absence de lien avec l’effort. Les coronaire. unknown but is certainly under-
symptômes de l’angor spastique surviennent préfé- Les examens peu invasifs tels l’échographie estimated.
rentiellement entre minuit et le petit matin, et plus cardiaque, le test d’effort ou le scanner coronaire »» Diagnosis can be made
précisément entre 5 et 6 heures. Le tonus vagal, un sont peu rentables et ne permettent pas d’affirmer during coronary angiography
des principaux régulateurs du tonus vasomoteur, est l’existence d’un spasme. L’existence de douleurs with provocative test (methyl­
en effet plus important la nuit. Les variations nycthé- thoraciques de repos avec sus-décalage du segment ergonovine or acetylcholine),
which can reproduce spasm.
mérales d’autres hormones telles que le cortisol ST concomitant sur un holter ECG, si elle est rare,
»» Vasospatic angina requier
pourraient également expliquer ce phénomène. permet de poser le diagnostic. medical therapy consisting in
Contrairement aux crises angineuses classiques nitrates while calcium channel
liées à l’athérosclérose coronaire, les symptômes blockers are recommended in
ne surviennent pas à l’effort, même si quelques Tests de provocation first choice for chronic preven-
données dans la littérature montrent qu’il existe tive treatment. Smoking
aussi quelques formes d’angor spastique mixte (exer- Lorsqu’un spasme coronaire est suspecté clinique- cessation is also absolutely
cice et repos) et, exceptionnellement, des spasmes ment, un test de provocation peut être réalisé après mandatory.
limités à l’effort. Il existe une variabilité annuelle avoir éliminé une pathologie coronaire athéromateuse
avec, chez un même individu, la présence de périodes significative. Les tests de provocation ont été proposés Keywords
où la maladie est cliniquement parlante, avec la comme outil diagnostique du spasme coronaire (10). La Vasospastic angina
survenue fréquente de symptômes, et des périodes méthylergonovine et ses dérivés ainsi que l’acétylcho- Provocative test
latentes où le malade est asymptomatique. Enfin, un line sont les agents pharmacologiques les plus utilisés.
Methylergonovine
spasme coronaire peut aggraver une sténose coro- En pratique, il s’agit de réaliser une injection intraco-
naire athéroscléreuse banale et expliquer certains ronaire d’acétylcholine ou intraveineuse d’ergonovine
épisodes de repos chez un patient principalement après s’être assuré de l’absence de sténose coronaire
symptomatique à l’effort (9). significative et rechercher l’apparition d’un spasme
En dehors des crises, l’examen clinique et l’électro- coronaire sous la forme d’une réduction transitoire
cardiogramme (ECG) de repos sont rigoureusement de la lumière avec reproduction des symptômes et
normaux. Durant le spasme coronaire, on trouve fluctuations percritiques du segment ST. Les contre-
un sus-décalage transitoire et marqué du segment indications à la réalisation d’un test de provocation
ST. Il est recommandé de réaliser deux ECG consé- comportent : un spasme spontané, une élévation de la
cutifs : le premier au moment de la crise spastique troponine, une hypertension artérielle non équilibrée et
lorsque c’est possible, et le second après adminis- une sténose coronaire significative (≥ 70 % ou ≥ 50 %
tration de dérivés nitrés, ce qui permet de constater sur le tronc commun). Le test sera considéré comme
la normalisation des troubles de la repolarisation anormal si l’on obtient une réduction transitoire totale
et de poser le diagnostic. Malheureusement, dans ou subtotale (≥ 70 %) du diamètre de la lumière arté-
les formes les plus graves, l’angor spastique peut rielle coronaire (figure 1, p. 22), survenant de façon
d’emblée se révéler par une complication. En cas de concomitante avec une douleur thoracique et/ou un

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mISE Au POInT
Angor spastique : quoi de neuf en 2014 ?

A B C complications telles que le bronchospasme et la


survenue retardée d’un spasme coronaire ont été
décrites dans quelques cas cliniques, mais leur
incidence exacte reste sous-évaluée et demeure
méconnue. La Société européenne de cardiologie
recommande de réaliser un test de provocation
chez les patients suspects d’angor spastique et
n’ayant pas d’argument en faveur d’un spasme sur
les données non invasives (ECG, holter), si la corona-
Figure 1. Patient tabagique avec angor de repos. Test de provocation au Méthergin® au rographie retrouve des artères coronaires normales
cours d’une coronarographie retrouvant un spasme diffus de l’artère coronaire droite. La
première séquence (A) est réalisée avant l’injection de Methergin®. La deuxième séquence ou subnormales (IIaA) [10].
(B) est réalisée 3 minutes après l’injection de Methergin® et authentifie la réduction du
calibre artériel diffuse de toute la coronaire droite. La dernière séquence (C) est réalisée
après l’administration de trinitrine permettant la levée du spasme.
Traitement
L’objectif du traitement est d’assurer le confort du
A B Figure 2. Patient non
fumeur de 35 ans. malade en diminuant la fréquence des épisodes de
Tableau de syndrome douleurs thoraciques et d’éviter la récidive d’un
coronaire aigu sans spasme afin de prévenir la survenue de complica-
sus-décalage de ST.
Spasme spontané tions. Le traitement comporte plusieurs aspects : la
de l’IVA, siège d’une modification des habitudes de vie et la suppression
sténose subocclusive des facteurs favorisants, le traitement aigu à prendre
(A), se levant complè-
tement après injection en cas de crise et le traitement de fond à prendre en
IC de trinitrine (B). prévention des récidives.
La première attitude sera donc chez ces patients
IVA : interventriculaire antérieure ; IC : intracoronaire.
de corriger les facteurs de risque de survenue de
spasme. La principale de ces mesures est l’arrêt total
sus-décalage du segment ST à l’ECG. Les recomman- et définitif du tabac. Il est également recommandé
dations quant à leur utilisation sont plus fortes dans de contrôler l’ensemble des autres facteurs de risque
les pays asiatiques (classe I) [6] qu’en Europe, où la cardiovasculaire afin de limiter la progression de
prévalence de la maladie coronaire est moindre, avec l’athérosclérose, dont le spasme est un facteur
une recommandation de classe IIa (9). accélérateur (6, 10). Le traitement de la crise spas-
Des spasmes spontanés peuvent également appa- tique repose sur la prise de dérivés nitrés d’action
raître, au cours desquels une réduction du calibre rapide par voie sublinguale, en spray ou par voie
artériel est notée avant l’administration d’un agent intraveineuse, tandis que la principale classe utilisée
provocateur et qui, contrairement aux sténoses athé- en traitement de fond est celle des inhibiteurs
romateuses, se lève sous trinitrine (figure 2). calciques tels que la nifédipine, le diltiazem ou le
Il existe une grande variabilité de la réalisation des vérapamil. En bloquant les canaux calcium-dépen-
tests de provocation en France. Un des principaux dants, ils suppriment l’afflux de Ca2⁺ dans la cellule
freins est la crainte de l’apparition d’une compli- musculaire lisse, prévenant ainsi la survenue d’un
cation cardiovasculaire après injection de l’agent spasme. Un traitement par dérivés nitrés de longue
provocateur. Les complications rapportées dans durée d’action pourra également être prescrit en
la littérature après test de provocation à l’ergono- traitement de fond chez les patients réfractaires aux
vine comportent la survenue d’un spasme sévère inhibiteurs calciques seuls, mais ne sont pas prescrits
réfractaire, d’un infarctus du myocarde, d’aryth- en première ligne du fait d’une tolérance globale-
mies ventriculaires graves ou d’un BAV du troisième ment moins bonne. Les nitrés agissent sur les cellules
degré, avec une prévalence allant de 0,03 à 0,64 % musculaires lisses, provoquant ainsi une vasodilata-
selon les études (11-13). En comparant les tests de tion artérielle, mais également veineuse, cela ayant
provocation à l’acétylcholine et à l’ergonovine, chez pour conséquence la survenue d’effets indésirables
les patients suspects d’angor spastique, S. Sueda et (céphalées et hypotension orthostatique).
al. rapportent plus de complications avec l’acétyl- Il n’existe pas à l’heure actuelle d’étude comparant
choline (1,4 versus 0,2 %), avec une absence de diffé- ces 2 classes médicamenteuses dans le traitement
rence pour le diagnostic de spasme (13). D’autres du spasme. En plus de ces 2 classes, qui sont les

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mise au point

principales, le nicorandil a également été proposé. étude publiée en 2011 par P. Ong et al., portant sur
Les bêtabloquants ne sont recommandés qu’en 346 patients ayant un spasme associé ou non à une
cas de sténose coronaire associée car ils peuvent lésion coronaire, le pronostic à 3 ans des patients
exacerber la survenue d’un spasme et sont classi- sans lésion coronaire était excellent, sans aucun
quement contre-indiqués en cas de spasme sévère épisode d’infarctus ou de décès dans cette popula-
sur coronaires saines. tion ; en revanche, chez les spastiques coronariens,
En 2013, des recommandations sur la prise en environ 4 % d’infarctus et jusqu’à 11 % de décès
charge de l’angor stable, élaborées par la Société d’origine cardiovasculaire étaient observés (15). Le
européenne de cardiologie (10), ajoutent, en outre, pronostic des patients spastiques ayant présenté une
la possibilité d’un recours à l’angioplastie chez les complication à type de troubles du rythme sévères
patients réfractaires au traitement médical, et chez reste méconnu.
qui le spasme touche un segment artériel focal. Chez
les patients spastiques “stentés”, le traitement médi-
camenteux de fond devra être poursuivi en plus de Conclusion
l’inhibition de l’agrégation plaquettaire. Chez les
patients ayant présenté une mort subite ressuscitée L’angor spastique est une cause non rare de douleur
causée par un spasme coronaire, l’implantation d’un thoracique de repos dont le diagnostic, certes diffi-
défibrillateur automatique implantable pourra être cile, peut être fait au cours de la coronarographie
proposée, mais aucune recommandation ne valide par un test de provocation. Les complications
actuellement cette pratique. potentielles, pourtant rares, conduisent certains
praticiens à ne pas réaliser ces tests, y compris chez
des patients avec des symptômes compatibles, les
Pronostic exposant de facto à une méconnaissance diagnos-
tique, une persistance des douleurs et à de nouvelles
Le pronostic des patients spastiques est globale- consultations, explorations ou hospitalisations, de
ment bon. Dans une étude espagnole publiée par J. même qu’à une prescription d’un traitement inadapté
Figueras et al. en 2012, portant sur 273 patients, les et à la survenue de complications potentiellement
taux de mortalité globale, d’origine cardio­vasculaire létales. Une fois diagnostiqué, le traitement du
et d’infarctus, étaient de 24 %, 7 % et 6 % respec- spasme repose principalement sur les anticalciques, H. Aélion déclare ne pas avoir
tivement, sur un suivi de 12 ans (14). Dans une permettant d’améliorer le pronostic. ■ de liens d’intérêts.

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