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Introduction :

 La crise économique et financière qui a secoué le monde en 2008 a provoqué une


récession mondiale, le volume des échanges a chuté de 12,2%, la plus forte baisse de
l’histoire récente.
 les principales causes de l’effondrement des échanges résident dans la forte
contraction de la demande mondiale et à l’application de mesures protectionnistes. La
faiblesse de la demande avait elle-même son origine dans la crise des prêts
hypothécaires à risque aux Etats-Unis.
 C’est en partie grâce à l’OMC que l’on a évité un retour au protectionnisme qui avait
tant aggravé la situation économique dans les années 1930.
 Les échanges internationaux d'un pays se composent d'exportations et
d'importations de biens, de services et de capitaux. Ces échanges sont indispensables
car aucun pays ne dispose de tous les produits nécessaires à son fonctionnement.
L’ouverture internationale
Avantages Inconvénients
 Baisse des prix relatifs et du pouvoir
 permet un meilleur accès aux marchés
d'achat vis à vis de l’extérieur
mondiaux
 Transfert des industries polluantes dans
 compense les désavantages d’un petit
les pays en développement (PED)
marché intérieur
 Délocalisation d'emplois des pays
 permet une affectation plus efficiente
développés vers les pays à bas salaires
des ressources,
 L’insertion dans les échanges
 renforce les incitatifs à innover,
internationaux nécessite la compétitivité.
 favorise le transfert des nouvelles
Elle peut être interne ou externe :
technologies,
 compétitivité externe : position des
 renforce les secteurs industriels grâce
entreprises sur les marchés.
à la concurrence internationale;
 compétitivité interne : partage de la
 donne aux entreprises l’occasion
demande interne entre producteurs
d’adhérer à des réseaux mondiaux
nationaux et étrangers.
 La balance commerciale est la différence, en termes de valeur monétaire, entre les
importations et les exportations d'une économie sur une période donnée.
 Pour aller de la balance commerciale à la balance des paiements, il faut prendre en
compte toutes les opérations portant sur: les biens et les services, les revenus, les
capitaux (actions obligations et autres titres financiers, créances et crédits divers) et la
monnaie (dirhams et devises).
 L’excédent commercial d’un pays peut correspondre à:
 une forte compétitivité,
 Un ralentissement de la croissance économique dans ce pays,

Les fondements du libre-échange :


Controverses autour des avantages du commerce international
Quelques constats :
1. Suite à l’ouverture à l’échange, le gain à l’échange peut ne pas être
équitablement réparti. (La participation au commerce extérieur implique
parfois des gagnants et des perdants)
2. Même si un pays gagne globalement, certains de ses habitants peuvent perdre à
l’échange, par exemple suite à des faillites, pertes d’emploi et/ou de revenus.
3. Une plus grande spécialisation peut causer une plus grande vulnérabilité.
4. L’échange peut être plus au moins contraint par des « pressions » économiques
et politiques, voire par la guerre (par exemple dans un contexte colonial ou
néocolonial),

Le protectionnisme :

Les instruments de la politique commerciale :

Les interventions directes :

 Les droits de douane

 Les quotas d’importations et exportations

 Les subventions aux exportations

 Les barrières sanitaires et phytosanitaires

Les interventions indirectes :

 La gestion du taux de change

 Les programmes par produit

 Les aides à la commercialisation

 Les subventions aux intrants et les exonérations d’impôts

 L’aide à l’investissement à long-terme


Les conséquences sociales des mesures de protection
Comme cela a été évoqué précédemment, chaque type de mesures de protection amène
des gagnants et des perdants et a donc une incidence sur le bien-être des citoyens.
L’ampleur de cet impact peut être évaluée en utilisant les concepts de surplus pour le
consommateur et de surplus pour le producteur comme expliqué ci-après. L’illustration
porte sur le cas d’un droit de douane.

Les concepts de surplus pour le consommateur et pour le producteur

La définition du surplus pour le consommateur

Le surplus pour le consommateur mesure la différence entre le montant qu’un


consommateur est prêt à payer pour une unité de produit et le montant qu’il versera en
définitive. Si, comme on le conçoit généralement, les consommateurs ont une disposition
marginale décroissante de payer (c’est-à-dire qu’ils veulent payer moins cher pour des unités
supplémentaires consommées) mais qu’ils payent pour toutes les unités le même montant
que ce qu’ils sont prêts à payer pour la dernière, il y a donc un surplus positif pour le
consommateur. Ce concept de surplus pour le consommateur s’applique non seulement
pour un individu mais aussi pour l’ensemble des consommateurs.

Encadré 10: Le surplus pour le consommateur illustré à partir de la courbe de la demande

Ce qui précède est illustré par l’encadré 10 où l’on part du principe que les consommateurs
sont prêts à payer le prix P1 pour la première unité de marchandise, puis P2 pour la seconde,
P3 pour la 3ème et ainsi de suite jusqu’au prix P7. Si le prix de marché du produit est P7, les
consommateurs auront un surplus équivalent à P1-P7 sur la première unité achetée puisqu’ils
sont disposés à payer ce montant en plus de ce qu’ils paient réellement. Des surplus
analogues, mais en diminution progressive, seront obtenus sur toutes les autres unités qui
seront consommées (P2-P7, P3-P7, P4-P7,P5-P7, et P6-P7). Le surplus total du consommateur
équivaut donc à la partie veerte de l’encadré 10. Si on réduit le pas (en divisant de façon plus
précise les unités), l’excédent du consommateur sera à la limite égal à la superficie totale
comprise entre la courbe de la demande D et la droite du prix P76.
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Si on dispose d’une estimation empirique de la fonction de la demande et que l’on connaît
la quantité achetée, la valeur monétaire du surplus peut être estimée en intégrant la
fonction de la demande entre le point zéro et la quantité achetée.

La définition du surplus pour le producteur

Le surplus pour le producteur (ou surplus du producteur) est le concept symétrique à celui
du surplus pour le consommateur. Ici, on part du principe que c’est la disposition marginale
à vendre qui augmente, ainsi que le montre la courbe «O» de l’offre indiquée dans l’encadré
11. Dans le cas de marchandises produites, cela tient à ce que le coût marginal de
production tend généralement à augmenter (à mesure que la production augmente, les
dernières unités deviennent plus chères à produire, tout du moins à court terme) de sorte
que les prix doivent augmenter aussi afin d’accroître l’offre disponible sur le marché. La
courbe de l’offre a donc une pente positive. Dans ces conditions, si les producteurs
perçoivent pour toutes les unités une somme égale à celle pour laquelle ils sont prêts à
vendre leur dernière unité de produit (ce qui serait normalement le coût marginal), alors ils
auront un surplus positif.

Encadré 11: Le surplus pour le producteur illustré à partir de la courbe de l’offre

Le concept du surplus pour le producteur est illustré par l’encadré 11, où l’on indique la
disposition à vendre diverses unités d’un produit par les points P 1, P2, et ainsi de suite
jusqu’à P5. En suivant le même raisonnement que précédemment, le surplus du producteur
est représenté par l’aire comprise entre la courbe de l’offre «O» et la droite du prix P 5.
Les changements de surplus pour le consommateur et du surplus pour le producteur sont
une mesure de changements ayant une incidence sur le bien-être social

On admet généralement que le surplus du consommateur reflète la satisfaction ou le


bénéfice social tiré de la consommation. De même, le surplus du producteur reflète le
bénéfice net ou le profit cumulé que les producteurs dégagent à différents niveaux de
production. L’analyse sociale des politiques du commerce extérieur consiste dès lors à
étudier, et si possible à quantifier, leur incidence sur les surplus pour le consommateur et
pour le producteur, et sur la génération de rentrées fiscales ou de dépenses de l’État, ou
encore de rente créée par les quotas. C’est ce qui est illustré ci-dessous dans le cas d’une
taxe douanière.

L’impact socioéconomique d’une taxe douanière

L’encadré 12 reproduit le même diagramme que dans l’encadré 7 mais en rajoutant une
série de lettres allant de «a» à «g» afin d’indiquer les différentes surfaces nécessaires à
l’analyse. Comme cela a déjà été précisé, l’instauration d’un droit de douane aura pour effet
une augmentation du prix intérieur «Pi» au-delà du prix mondial «Pm», d’un montant
équivalent à la taxe douanière «t». Cela aura pour conséquence de diminuer la
consommation et les importations tout en relevant la production. Dans le diagramme, ces
effets sont indiqués à l’aide de flèches.

Encadré 12: L’impact socioéconomique d’une taxe douanière

Les effets socioéconomiques d’une taxe douanière sont synthétisés dans l’encadré 13
comme suit:

· Le surplus du consommateur, représenté dans la situation «sans droit de douane» par l’aire
g+f+b+c+d+e, diminue pour ne plus être égal qu’à g+f. Il y a donc une perte
socioéconomique pour le consommateur qui équivaut à l’aire b+c+d+e.
· Le surplus du producteur qui était représenté avant le droit de douane par l’aire «a» sera
désormais égal à a+b. Il y aura donc un gain socioéconomique pour les producteurs évalué à
l’aire «b».

· Le droit de douane génère un revenu pour l’Etat estimé à «d».

· La perte socioéconomique du consommateur, b+c+d+e, est en partie compensée par les


rentrées fiscales de l’Etat «d» et par le gain des producteurs «b». Il reste cependant la part
c+e qui n’est pas compensée et qui représente une perte socioéconomique sèche. On se
réfère souvent à ces deux triangles comme représentant la perte socioéconomique résultant
des mesures de politique.

Le poids mort des triangles des pertes

Encadré 13: Résumé des effets socioéconomiques d’une taxe douanière

Indicateurs Sans taxe Avec taxe Différence

Surplus du consommateur b+c+d+e+f+g f+g -(b+c+d+e)

Surplus du producteur a a+b +b

Recettes de la taxe aucune d +d

Surplus total a+b+c+d+e+f+g a+b+d+f+g -(c+e)

L’ampleur des gains et des pertes socioéconomiques de différentes classes de population et


l’effet socioéconomique net sur la société dépendront finalement de l’élasticité des courbes
de l’offre et de la demande, du prix d’importation du produit, des quantités produites,
consommées et importées, et du montant de la taxe douanière. Des données fiables sur ces
variables permettront alors d’évaluer l’impact socioéconomique en s’appuyant sur les
hypothèses restrictives de l’équilibre partiel et du petit pays.

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