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LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE, aux besoins de la collectivité publique concernée, y com-
pris dans les domaines environnemental et/ou social, pour
vu le traité instituant la Communauté européenne, et notam- autant que ces critères soient liés à l’objet du marché, ne
ment son article 47, paragraphe 2, et ses articles 55 et 95, confèrent pas une liberté de choix illimitée au pouvoir adju-
vu la proposition de la Commission (1), dicateur, soient expressément mentionnés et respectent les
principes fondamentaux visés au considérant 2.
vu l’avis du Comité économique et social européen (2),
2 - La passation de marchés conclus dans les États membres
vu l’avis du Comité des régions (3), pour le compte de l’État, des collectivités territoriales et d’au-
tres organismes de droit public doit respecter les principes du
statuant conformément à la procédure visée à l’article 251 traité, notamment les principes de la libre circulation des mar-
du traité (4), au vu du projet commun approuvé le 9 déce- chandises, de la liberté d’établissement et de la libre presta-
mbre 2003 par le comité de conciliation, tion de services, ainsi que les principes qui en découlent,
considérant ce qui suit : comme l’égalité de traitement, la non-discrimination, la recon-
naissance mutuelle, la proportionnalité et la transparence.
1- À l’occasion de nouvelles modifications, apportées aux Toutefois, en ce qui concerne les marchés publics dépassant
directives 92/50/CEE du Conseil du 18 juin 1992 portant un certain montant, il est recommandé d’élaborer des dispo-
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cause pas de distorsion de concurrence vis-à-vis de sou- logue technique", solliciter ou accepter un avis pouvant être
missionnaires privés. utilisé pour l’établissement du cahier des charges, à condition
que cet avis n’ait pas pour effet d’empêcher la concurrence.
5 - Conformément à l’article 6 du traité, les exigences de la
protection de l’environnement sont intégrées dans la défi- 9 - Vu la diversité que présentent les marchés publics de travaux,
nition et la mise en œuvre des politiques et actions de la il convient que les pouvoirs adjudicateurs puissent prévoir tant
Communauté visées à l’article 3 du traité, en particulier afin la passation séparée que la passation conjointe de marchés pour
de promouvoir le développement durable. La présente direc- l’exécution et la conception des travaux. La présente directive
tive clarifie donc comment les pouvoirs adjudicateurs peu- ne vise pas à prescrire une passation séparée ou conjointe. La
vent contribuer à la protection de l’environnement et à la décision relative à une passation séparée ou conjointe du mar-
promotion du développement durable tout en leur garantis- ché doit se fonder sur des critères qualitatifs et économiques qui
sant la possibilité d’obtenir pour leurs marchés le meilleur peuvent être définis par les législations nationales.
rapport qualité/prix.
10 - Un contrat ne peut être considéré comme un marché
6 - Aucune disposition de la présente directive ne devrait public de travaux que si son objet vise spécifiquement à réali-
interdire d’imposer ou d’appliquer des mesures nécessaires ser des activités visées à l’annexe I, même si le contrat peut
à la protection de l’ordre, de la moralité et de la sécurité comprendre d’autres services nécessaires à la réalisation de
publics, de la santé, de la vie humaine et animale ou à la ces activités. Les marchés publics de services, notamment
préservation des végétaux, en particulier dans l’optique du dans le domaine des services de gestion de propriétés, peu-
développement durable, à condition que ces mesures soient vent, dans certains cas, inclure des travaux. Toutefois, ces
conformes au traité. travaux, pour autant qu’ils sont accessoires et ne constituent,
donc, qu’une conséquence éventuelle ou un complément à
7 - La décision 94/800/CE du Conseil du 22 décembre 1994 l’objet principal du contrat, ne peuvent justifier la classifi-
relative à la conclusion au nom de la Communauté européenne, cation du contrat comme marché public de travaux.
pour ce qui concerne les matières relevant de ses compéten-
ces, des accords de négociations multilatérales du cycle de 11 - Il convient de prévoir une définition communautaire des
l’Uruguay (1986-1994) (8) a notamment approuvé l’accord accords-cadres ainsi que des règles spécifiques pour les
OMC sur les marchés publics, ci-après dénommé “Accord”, accords-cadres passés pour des marchés tombant dans le
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8 - Avant le lancement d’une procédure de passation d’un mar- 12 - Certaines nouvelles techniques d’achat électroniques
ché, les pouvoirs adjudicateurs peuvent, en recourant à un "dia- sont en développement constant. Ces techniques permettent
8. JO L 336 du 23.12.1994, p. 1.
d’élargir la concurrence et d’améliorer l’efficacité de la moment de l’enchère électronique. Le recours aux enchères
commande publique, notamment par les gains de temps et électroniques permet aux pouvoirs adjudicateurs de deman-
les économies que l’utilisation de telles techniques com- der aux soumissionnaires de présenter de nouveaux prix revus
porte. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent utiliser des tech- à la baisse et, lorsque le marché est attribué à l’offre écono-
niques d’achat électroniques, pour autant que leur utilisa- miquement la plus avantageuse, également d’améliorer des
tion soit faite dans le respect des règles établies par la éléments des offres autres que le prix. Afin d’assurer le respect
présente directive et des principes d’égalité de traitement, du principe de transparence, seuls les éléments susceptibles
de non-discrimination et de transparence. Dans cette mesure, d’une évaluation automatique par des moyens électroniques,
la présentation d’une offre par un soumissionnaire, en par- sans intervention et/ou appréciation de la part du pouvoir
ticulier dans les cas de remise en concurrence pour l’appli- adjudicateur, peuvent faire l’objet d’enchères électroniques,
cation d’un accord-cadre ou de mise en œuvre d’un système c’est-à-dire les seulement les éléments qui sont quantifia-
d’acquisition dynamique, peut prendre la forme du catalo- bles de manière à pouvoir être exprimés en chiffres ou en
gue électronique de ce soumissionnaire, dès lors qu’il uti- pourcentages. En revanche, les aspects des offres qui impli-
lise les moyens de communication choisis par le pouvoir quent l’appréciation d’éléments non quantifiables ne devraient
adjudicateur conformément à l’article 42. pas faire l’objet d’enchères électroniques. Par conséquent,
certains marchés de travaux et de services portant sur des
13 - Compte tenu de l’expansion rapide des systèmes prestations intellectuelles, comme la conception d’ouvrage,
d’achat électroniques, il convient de prévoir, d’ores et déjà, ne devraient pas faire l’objet d’enchères électroniques.
des règles adéquates pour permettre aux pouvoirs adjudi-
cateurs de tirer pleinement profit des possibilités offertes 15 - Certaines techniques de centralisation des achats se
par lesdits systèmes. Dans cette perspective, il convient de sont développées dans des États membres. Plusieurs pou-
définir un système d’acquisition dynamique entièrement voirs adjudicateurs sont chargés d’effectuer des acquisitions
électronique pour des achats d’usage courant, et de fixer des ou de passer des marchés publics/accords-cadres destinés à
règles spécifiques pour la mise en place et le fonctionne- d’autres pouvoirs adjudicateurs. Ces techniques permettent,
ment d’un tel système afin de garantir le traitement équita- du fait de l’importance des volumes achetés, d’élargir la
ble de tout opérateur économique qui souhaite en faire par- concurrence et d’améliorer l’efficacité de la commande
tie. Tout opérateur économique devrait pouvoir adhérer à un publique. Il convient donc de prévoir une définition com-
tel système dès lors qu’il introduit une offre indicative munautaire de la centrale d’achat destinée aux pouvoirs
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exprimés en droits de tirages spéciaux. Dans cette perspec- publics dans ce domaine pour autant qu’ils aient principa-
tive, il convient également de prévoir une révision pério- lement pour objet de permettre aux pouvoirs adjudicateurs
dique des seuils exprimés en euros afin de les adapter, si d’exercer certaines activités dans le secteur des télécom-
nécessaire, en fonction des variations éventuelles de la valeur munications. Ces activités sont définies en reprenant les
de l’euro par rapport au droit de tirage spécial. définitions utilisées aux articles 1er, 2 et 8 de la directive
93/38/CEE du Conseil du 14 juin 1993 portant coordination
18 - Pour l’application des règles prévues par la présente des procédures de passation des marchés dans les secteurs
directive et aux fins de la surveillance, la meilleure défini- de l’eau, de l’énergie, des transports et des télécommuni-
tion du domaine des services consiste à le subdiviser en caté- cations (10), de telle sorte que la présente directive ne
gories correspondant à certaines positions d’une nomen- s’applique pas aux marchés qui ont été exclus du champ
clature commune et à les réunir en deux annexes, II A et II d’application de la directive 93/38/CEE en vertu de son article 8.
B, suivant le régime auquel ils sont soumis. En ce qui
concerne les services visés à l’annexe II B, les dispositions 22 - Il importe de prévoir des cas dans lesquels les mesures
applicables de la présente directive ne devraient pas porter de coordination des procédures peuvent ne pas être appli-
atteinte à l’application de règles communautaires spécifiques quées pour des raisons tenant à la sécurité ou aux secrets de
aux services en question. l’État ou à cause de l’applicabilité de règles spécifiques de
passation des marchés, qui découlent d’accords internatio-
19 - En ce qui concerne les marchés publics de services, naux, qui concernent le stationnement des troupes ou qui
l’application intégrale de la présente directive devrait être limi- sont propres aux organisations internationales.
tée, pendant une période transitoire, aux marchés pour les-
quels ses dispositions permettront la réalisation de toutes les 23 - En vertu de l’article 163 du traité, l’encouragement de la
possibilités d’accroissement des échanges au-delà des fron- recherche et du développement technologique constitue un
tières. Les marchés des autres services devraient être surveillés des moyens de renforcer les bases scientifiques et technolo-
pendant cette période transitoire avant qu’une décision ne soit giques de l’industrie de la Communauté, et l’ouverture des
prise sur l’application intégrale de la présente directive. Il marchés publics de services aide à la réalisation de cet objec-
convient, à cet égard, de définir le mécanisme de cette sur- tif. Le cofinancement de programmes de recherche ne devrait
veillance. Ce mécanisme devrait, en même temps, permettre pas être visé par la présente directive; ne sont dès lors pas visés
aux intéressés d’avoir accès aux informations en la matière. les marchés de services de recherche et de développement aut-
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9. Voir page 1 du présent Journal officiel. modifiée en dernier lieu par la directive
10. JO L 199 du 9.8.1993, p. 84. Directive 2001/78/CE.
d’autres services préparatoires, tels que ceux relatifs aux Aux fins de démontrer l’équivalence, les soumissionnaires
scénarios ou aux performances artistiques nécessaires pour devraient pouvoir utiliser tout moyen de preuve. Les pou-
la réalisation du programme ainsi que les marchés concer- voirs adjudicateurs doivent pouvoir motiver toute décision
nant les temps de diffusion d’émissions. Toutefois, cette concluant à la non-équivalence. Les pouvoirs adjudicateurs
exclusion ne devrait pas s’appliquer à la fourniture du maté- qui souhaitent définir des besoins environnementaux dans
riel technique nécessaire pour la production, la coproduc- les spécifications techniques d’un marché donné peuvent
tion et l’émission de ces programmes. Par “émission”, on prescrire les caractéristiques environnementales, telles qu’une
entend la transmission et la diffusion par l’intermédiaire de méthode de production déterminée, et/ou les effets environ-
tout réseau électronique. nementaux spécifiques de groupes de produits ou de servi-
ces. Ils peuvent, mais n’y sont pas obligés, utiliser les spé-
26 - Les services d’arbitrage et de conciliation sont habi- cifications appropriées définies par les éco-labels, comme
tuellement fournis par des organismes ou des personnes qui l’éco-label européen, l’éco-label (pluri)national ou tout autre
sont désignés ou sélectionnés d’une manière qui ne peut être label écologique si les exigences relatives au label sont défi-
soumise à des règles de passation des marchés publics. nies et adoptées sur la base d’une information scientifique
au moyen d’un processus auquel les parties concernées, tel-
27 - En conformité avec l’Accord, les services financiers les que les organismes gouvernementaux, les consomma-
visés par la présente directive n’incluent pas les instruments teurs, les fabricants, les distributeurs ou les organisations
de la politique monétaire, de taux de change, de dette environnementales peuvent participer et si le label est acces-
publique, de gestion de réserves et d’autres politiques qui sible et disponible pour toutes les parties intéressées. Dans
comportent des opérations sur titres ou sur autres instru- la mesure du possible, les pouvoirs adjudicateurs devraient
ments financiers, en particulier les opérations d’approvi- établir des spécifications techniques qui prennent en consi-
sionnement en argent ou en capital des pouvoirs adjudica- dération les critères d’accessibilité pour les personnes han-
teurs. Par conséquent, les marchés relatifs à l’émission, à dicapées ou la conception pour tous les utilisateurs. Les spé-
l’achat, à la vente ou au transfert de titres ou d’autres instru- cifications techniques devraient être mentionnées clairement,
ments financiers ne sont pas couverts. Les services fournis de façon à ce que tous les soumissionnaires sachent ce que
par des banques centrales sont également exclus. recouvrent les critères établis par le pouvoir adjudicateur.
28 - L’emploi et le travail constituent des éléments essentiels 30 - Les informations supplémentaires concernant les mar-
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treindre ou fausser la concurrence, en particulier par des modi- 35 - Compte tenu des nouvelles technologies de l’informa-
fications d’éléments fondamentaux des offres ou en impo- tion et des communications, et des simplifications qu’elles
sant des éléments nouveaux substantiels au soumissionnaire peuvent comporter au niveau de la publicité des marchés et
retenu, ou en impliquant tout autre soumissionnaire que celui en termes d’efficacité et de transparence des procédures de
ayant remis l’offre économiquement la plus avantageuse. passation, il convient de mettre les moyens électroniques
sur un pied d’égalité avec les moyens classiques de com-
32 - Afin de favoriser l’accès des petites et moyennes entre- munication et d’échange d’informations. Dans toute la
prises aux marchés publics, il convient de prévoir des dispo- mesure du possible, le moyen et la technologie choisis
sitions en matière de sous-traitance. devraient être compatibles avec les technologies utilisées
dans les autres États membres.
33 - Les conditions d’exécution d’un marché sont compati-
bles avec la présente directive pour autant qu’elles ne soient 36 - Le développement d’une concurrence effective dans le
pas directement ou indirectement discriminatoires et qu’elles domaine des marchés publics nécessite une publicité com-
soient annoncées dans l’avis de marché ou dans le cahier des munautaire des avis de marchés établis par les pouvoirs adju-
charges. Elles peuvent, notamment, avoir pour objet de favo- dicateurs des États membres. Les informations contenues
riser la formation professionnelle sur chantier, l’emploi de per- dans ces avis doivent permettre aux opérateurs économiques
sonnes rencontrant des difficultés particulières d’insertion, de de la Communauté d’apprécier si les marchés proposés les
lutter contre le chômage ou de protéger l’environnement. À intéressent. À cet effet, il convient de leur donner une connais-
titre d’exemple, on peut citer, entre autres, les obligations – sance suffisante de l’objet du marché et des conditions dont
applicables à l’exécution du marché – de recruter des chô- il est assorti. Il importe donc d’assurer une meilleure visibi-
meurs de longue durée ou de mettre en œuvre des actions de lité des avis publiés au moyen d’instruments appropriés, tels
formation pour les chômeurs ou les jeunes, de respecter en que les formulaires standards d’avis de marché et le
substance les dispositions des conventions fondamentales de Vocabulaire commun pour les marchés publics (Common
l’Organisation internationale du travail (OIT) dans l’hypothèse Procurement Vocabulary, CPV), prévu par le règlement (CE)
où celles-ci n’auraient pas été mises en œuvre dans le droit n° 2195/2002 du Parlement européen et du Conseil (12)
national, de recruter un nombre de personnes handicapées qui comme la nomenclature de référence pour les marchés
irait au-delà de ce qui est exigé par la législation nationale. publics. Dans les procédures restreintes, la publicité devrait
avoir plus spécialement pour but de permettre aux opérateurs
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répondre à des exigences supplémentaires spécifiques. À la flexibilité qui peut être nécessaire ainsi que des coûts trop
cette fin, l’utilisation des signatures électroniques, et notam- élevés liés à ces méthodes de passation de marchés, il convient
ment la signature électronique avancée, devrait, dans toute de permettre aux pouvoirs adjudicateurs de prévoir un dérou-
la mesure du possible, être encouragée. Par ailleurs, l’exis- lement de la procédure en phases successives de manière à
tence de régimes volontaires d’accréditation pourrait cons- réduire progressivement, sur la base des critères d’attribu-
tituer un cadre favorable pour améliorer le niveau du service tion préalablement indiqués, le nombre d’offres qu’ils conti-
de certification fourni pour ces dispositifs. nueront à discuter ou à négocier. Cette réduction devrait,
pour autant que le nombre de solutions ou de candidats appro-
38 - L’utilisation de moyens électroniques entraîne des éco- priés le permette, assurer une concurrence réelle.
nomies de temps. Par conséquent, il y a lieu de prévoir des
réductions des délais minimaux en cas d’utilisation de ces 42 - Les règles communautaires en matière de reconnaissance
moyens électroniques, à condition, toutefois, qu’ils soient mutuelle des diplômes, certificats et autres preuves de qualifi-
compatibles avec les modalités de transmission spécifiques cation formelle sont applicables lorsqu’il est nécessaire de four-
prévues au niveau communautaire. nir des preuves d’une qualification donnée pour pouvoir parti-
ciper à une procédure de passation des marchés ou à un concours.
39 - La vérification de l’aptitude des soumissionnaires, dans
les procédures ouvertes, et des candidats, dans les procédures 43 - Il convient d’éviter l’attribution de marchés publics à des
restreintes et négociées avec publication d’un avis de marché opérateurs économiques qui ont participé à une organisation
ainsi que dans le dialogue compétitif, et leur sélection devraient criminelle ou qui se sont rendus coupables de corruption ou
être effectuées dans des conditions de transparence. À cet effet, de fraude au détriment des intérêts financiers des
il convient d’indiquer les critères non discriminatoires que les Communautés européennes ou de blanchiment de capitaux.
pouvoirs adjudicateurs peuvent utiliser pour sélectionner les Les pouvoirs adjudicateurs devraient demander, le cas échéant,
concurrents et les moyens que les opérateurs économiques aux candidats/soumissionnaires les documents appropriés et
peuvent utiliser pour prouver qu’ils satisfont à ces critères. pourraient, lorsqu’ils ont des doutes sur la situation person-
Dans cette perspective de transparence, le pouvoir adjudica- nelle de ces candidats/soumissionnaires, demander la coopé-
teur devrait être tenu d’indiquer, dès la mise en concurrence ration des autorités compétentes de l’État membre concerné.
d’un marché, les critères de sélection qu’il utilisera pour la L’exclusion de tels opérateurs économiques devrait interve-
sélection ainsi que le niveau de capacités spécifiques qu’il nir lorsque le pouvoir adjudicateur a connaissance d’un juge-
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15. Directive 2000/78/CE du Conseil du 16. Directive 76/207/CEE du Conseil du promotion professionnelles, et les
27 novembre 2000 portant création d’un 9 février 1976 relative à la mise en œuvre conditions de travail (JO L 39 du 14.2.1976,
cadre général en faveur de l’égalité de du principe de l’égalité de traitement entre p. 40). Directive modifiée par la directive
traitement en matière d’emploi et de travail hommes et femmes en ce qui concerne 2002/73/CE du Parlement européen et du
(JO L 303 du 2.12.2000, p. 16). l’accès à l’emploi, à la formation et à la Conseil (JO L 269 du 5.10.2002, p. 15).
44 - Dans les cas appropriés, où la nature des travaux et/ou l’obligation – consacrée par la jurisprudence – d’assurer la
des services justifie que des mesures ou des systèmes de transparence nécessaire pour permettre à tout soumission-
gestion environnementale soient appliqués lors de l’exécu- naire d’être raisonnablement informé des critères et des moda-
tion du marché public, l’application de tels mesures ou sys- lités qui seront appliqués pour identifier l’offre économi-
tèmes peut être requise. Les systèmes de gestion environ- quement la plus avantageuse. Il incombe dès lors aux pouvoirs
nementale, indépendamment de leur enregistrement adjudicateurs d’indiquer les critères d’attribution ainsi que
conformément aux instruments communautaires tels que le la pondération relative donnée à chacun de ces critères, et ce
règlement (CE) n° 761/2001 (17) (EMAS), peuvent démon- en temps utile afin que les soumissionnaires en aient connais-
trer la capacité technique de l’opérateur économique à réali- sance pour établir leurs offres. Les pouvoirs adjudicateurs
ser le marché. Par ailleurs, une description des mesures appli- peuvent déroger à l’indication de la pondération des critères
quées par l’opérateur économique pour assurer le même d’attribution dans les cas dûment justifiés, qu’ils doivent être
niveau de protection de l’environnement devrait être accep- en mesure de motiver, lorsque cette pondération ne peut pas
tée comme moyen de preuve alternatif aux systèmes de ges- être établie au préalable, notamment en raison de la com-
tion environnementaux enregistrés. plexité du marché. Dans ces cas, ils doivent indiquer l’ordre
d’importance décroissant de ces critères.
45 - La présente directive prévoit la possibilité pour les États Lorsque les pouvoirs adjudicateurs choisissent d’attribuer le
membres d’instaurer des listes officielles d’entrepreneurs, marché à l’offre économiquement la plus avantageuse, ils éva-
de fournisseurs ou de prestataires de services ou une certi- luent les offres afin de déterminer celle qui présente le meilleur
fication par des organismes publics ou privés, ainsi que les rapport qualité/prix. Pour ce faire, ils déterminent les critères
effets d’une telle inscription ou d’un tel certificat dans le économiques et qualitatifs qui, dans leur ensemble, doivent
cadre d’une procédure de passation de marchés publics dans permettre de déterminer l’offre économiquement la plus avan-
un autre État membre. En ce qui concerne les listes offi- tageuse pour le pouvoir adjudicateur. La détermination de ces
cielles d’opérateurs économiques agréés, il importe de tenir critères est fonction de l’objet du marché dans la mesure où
compte de la jurisprudence de la Cour de justice dans le cas ceux-ci doivent permettre d’évaluer le niveau de performance
où un opérateur économique faisant partie d’un groupe se présenté par chaque offre par rapport à l’objet du marché, tel
prévaut des capacités économique, financière ou technique que défini dans les spécifications techniques, ainsi que de
d’autres sociétés du groupe à l’appui de sa demande d’ins- mesurer le rapport qualité/prix de chaque offre.
cription. Il appartient dans ce cas à l’opérateur économique Afin de garantir l’égalité de traitement, les critères d’attri-
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17. Règlement (CE) n° 761/2001 du volontaire des organisations à un système 114 du 24.4.2001, p. 1).
Parlement européen et du Conseil du communautaire de management
19 mars 2001 permettant la participation environnemental et d’audit (EMAS) (JO L
tains services, tels que, par exemple, les prestations des archi- sation, par quelque moyen que ce soit, d’un ouvrage répon-
tectes, des ingénieurs ou des avocats, et, dans le cas de mar- dant aux besoins précisés par le pouvoir adjudicateur. Un
chés publics de fournitures, l’application des dispositions “ouvrage” est le résultat d’un ensemble de travaux de bâti-
nationales imposant un prix fixe pour les livres scolaires. ment ou de génie civil destiné à remplir par lui-même une
fonction économique ou technique.
48 - Certaines conditions techniques, et notamment celles c) Les “marchés publics de fournitures” sont des marchés
relatives aux avis, aux rapports statistiques ainsi qu’à la publics autres que ceux visés au point b) ayant pour objet
nomenclature utilisée et les conditions de référence à cette l’achat, le crédit-bail, la location ou la location-vente, avec
nomenclature nécessitent d’être adoptées et modifiées en ou sans option d’achat, de produits.
fonction de l’évolution des besoins techniques. Les listes Un marché public ayant pour objet la fourniture de produits
de pouvoirs adjudicateurs visés dans les annexes nécessi- et, à titre accessoire, les travaux de pose et d’installation est
tent également d’être mises à jour. Il convient donc de pré- considéré comme un “marché public de fournitures”.
voir une procédure d’adoption souple et rapide à cet effet. d) Les “marchés publics de services” sont des marchés publics
autres que les marchés publics de travaux ou de fournitures
49 - Il y a lieu d’arrêter les mesures nécessaires pour la mise portant sur la prestation de services visés à l’annexe II.
en œuvre de la présente directive en conformité avec la déci- Un marché public ayant pour objet à la fois des produits et
sion 1999/468/CE du Conseil du 28 juin 1999 fixant les des services visés à l’annexe II est considéré comme un “mar-
modalités de l’exercice des compétences d’exécution confé- ché public de services” lorsque la valeur des services en ques-
rées à la Commission (18). tion dépasse celle des produits incorporés dans le marché.
Un marché public ayant pour objet des services visés à l’an-
50 - Il convient que le règlement (CEE, Euratom) n° 1182/71 nexe II et ne comportant des activités visées à l’annexe I
du Conseil du 3 juin 1971 portant détermination des règles qu’à titre accessoire par rapport à l’objet principal du mar-
applicables aux délais, aux dates et aux termes (19) ché est considéré comme un marché public de services.
s’applique au calcul des délais visés par la présente directive. 3. La “concession de travaux publics” est un contrat pré-
sentant les mêmes caractéristiques qu’un marché public de
51 - La présente directive ne devrait pas porter atteinte aux travaux, à l’exception du fait que la contrepartie des travaux
obligations des États membres concernant les délais de consiste soit uniquement dans le droit d’exploiter l’ouvrage,
transposition et d’application des directives 92/50/CEE, soit dans ce droit assorti d’un prix.
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revus à la baisse, et/ou de nouvelles valeurs portant sur certains b) Les “procédures restreintes” sont les procédures auxquelles
éléments des offres, qui intervient après une première évalua- tout opérateur économique peut demander à participer et
tion complète des offres, permettant que leur classement puisse dans lesquelles seuls les opérateurs économiques invités par
être effectué sur base d’un traitement automatique. les pouvoirs adjudicateurs peuvent présenter une offre.
Par conséquent, certains marchés de services et de travaux c) Le “dialogue compétitif ” est une procédure, à laquelle
portant sur des prestations intellectuelles, comme la concep- tout opérateur économique peut demander à participer et
tion d’ouvrage, ne peuvent pas faire l’objet d’enchères dans laquelle le pouvoir adjudicateur conduit un dialogue
électroniques. avec les candidats admis à cette procédure, en vue de déve-
8. Les termes “entrepreneur”, “fournisseur” et “prestataire de lopper une ou plusieurs solutions aptes à répondre à ses
services” désignent toute personne physique ou morale ou besoins et sur la base de laquelle ou desquelles les candi-
entité publique ou groupement de ces personnes et/ou orga- dats sélectionnés seront invités à remettre une offre.
nismes qui offre, respectivement, la réalisation de travaux Aux fins du recours à la procédure visée au premier alinéa,
et/ou d’ouvrages, des produits ou des services sur le marché. un marché public est considéré comme “particulièrement
Le terme “opérateur économique” couvre à la fois les notions complexe” lorsque le pouvoir adjudicateur :
d’entrepreneur, fournisseur et prestataire de services. Il est – n’est objectivement pas en mesure de définir, conformément
utilisé uniquement dans un souci de simplification du texte. à l’article 23, paragraphe 3, point b), c) ou d), les moyens tech-
L’opérateur économique qui a présenté une offre est désigné niques pouvant répondre à ses besoins et à ses objectifs, et/ou
par le mot “soumissionnaire”. Celui qui a sollicité une invi- – n’est objectivement pas en mesure d’établir le montage
tation à participer à une procédure restreinte ou négociée ou juridique et/ou financier d’un projet.
à un dialogue compétitif est désigné par le terme “candidat”. d) Les “procédures négociées” sont les procédures dans les-
9. Sont considérés comme “pouvoirs adjudicateurs” : l’État, quelles les pouvoirs adjudicateurs consultent les opérateurs
les collectivités territoriales, les organismes de droit public économiques de leur choix et négocient les conditions du
et les associations formées par une ou plusieurs de ces col- marché avec un ou plusieurs d’entre eux.
lectivités ou un ou plusieurs de ces organismes de droit public. e) Les “concours” sont les procédures qui permettent au
Par “organisme de droit public”, on entend tout organisme : pouvoir adjudicateur d’acquérir, principalement dans le
a) créé pour satisfaire spécifiquement des besoins d’intérêt domaine de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme,
général ayant un caractère autre qu’industriel ou commercial; de l’architecture et de l’ingénierie ou des traitements de don-
b) doté de la personnalité juridique, et nées, un plan ou un projet qui est choisi par un jury après
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15. Aux fins de l’article 13, de l’article 57, point a), et de Toutefois, pour les marchés publics de services et de travaux,
l’article 68, point b), on entend par : ainsi que pour les marchés publics de fournitures compor-
a) “réseau public de télécommunications”, l’infrastructure tant, en outre, des services et/ou des travaux de pose et d’ins-
publique de télécommunications qui permet le transport de tallation, les personnes morales peuvent être obligées d’indi-
signaux entre des points de terminaison définis du réseau quer, dans leurs offres ou leurs demandes de participation,
par fils, par faisceaux hertziens, par moyens optiques ou par les noms et les qualifications professionnelles des personnes
d’autres moyens électromagnétiques ; qui sont chargées de l’exécution de la prestation en question.
b) “point de terminaison du réseau”, l’ensemble des 2. Les groupements d’opérateurs économiques sont autori-
connexions physiques et des spécifications techniques sés à soumissionner ou à se porter candidats. Pour la pré-
d’accès qui font partie du réseau public de télécommunica- sentation d’une offre ou d’une demande de participation, les
tions et sont nécessaires pour avoir accès à ce réseau public pouvoirs adjudicateurs ne peuvent exiger que les groupe-
et communiquer efficacement par son intermédiaire ; ments d’opérateurs économiques aient une forme juridique
c) “services publics de télécommunications”, les services déterminée, mais le groupement retenu peut être contraint
de télécommunications dont les États membres ont spécifi- de revêtir une forme juridique déterminée lorsque le marché
quement confié l’offre, notamment à une ou plusieurs enti- lui a été attribué, dans la mesure où cette transformation est
tés de télécommunications ; nécessaire pour la bonne exécution du marché.
d) “services de télécommunications”, les services qui consis-
tent, en tout ou en partie, en la transmission et l’achemine- Article 5 : Conditions relatives aux accords conclus au
ment de signaux sur le réseau public de télécommunications sein de l’Organisation mondiale du commerce
par des procédés de télécommunications, à l’exception de Lors de la passation de marchés publics par les pouvoirs
la radiodiffusion et de la télévision. adjudicateurs, les États membres appliquent dans leurs rela-
tions des conditions aussi favorables que celles qu’ils réser-
Article 2 : Principes de passation des marchés vent aux opérateurs économiques des pays tiers en applica-
Les pouvoirs adjudicateurs traitent les opérateurs écono- tion de l’accord sur les marchés publics conclu dans le cadre
miques sur un pied d’égalité, de manière non discrimina- des négociations multilatérales du cycle de l’Uruguay (ci-
toire et agissent avec transparence. après dénommé “l’Accord”). À cette fin, les États memb-
res se consultent sur les mesures à prendre en application
Article 3 : Octroi de droits spéciaux ou exclusifs : clause de l’Accord, au sein du comité consultatif pour les marchés
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hors taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est égale ou supérieure Article 9 : Méthodes de calcul de la valeur estimée des
aux seuils suivants : marchés publics, des accords-cadres et des systèmes d’ac-
a) 162 000 EUR, pour les marchés publics de fournitures et quisition dynamiques
de services, autres que ceux visés au point b), troisième tiret, 1. Le calcul de la valeur estimée d’un marché public est
passés par les pouvoirs adjudicateurs qui sont des autorités fondé sur le montant total payable, hors TVA, estimé par le
gouvernementales centrales reprises à l’annexe IV ; en ce pouvoir adjudicateur. Ce calcul tient compte du montant
qui concerne les marchés publics de fournitures passés par total estimé, y compris toute forme d’option éventuelle et
ces pouvoirs adjudicateurs qui opèrent dans le domaine de les reconductions du contrat éventuelles.
la défense, cela ne vaut que pour les marchés concernant les Si le pouvoir adjudicateur prévoit des primes ou des paie-
produits visés à l’annexe V ; ments au profit des candidats ou soumissionnaires, il en
b) 249 000 EUR : tient compte pour calculer la valeur estimée du marché.
– pour les marchés publics de fournitures et de services pas- 2. Cette estimation doit valoir au moment de l’envoi de
sés par les pouvoirs adjudicateurs autres que ceux visés à l’avis de marché, tel que prévu à l’article 35, paragraphe 2,
l’annexe IV, ou, dans les cas où un tel avis n’est pas requis, au moment
– pour les marchés publics de fournitures passés par les pou- où le pouvoir adjudicateur engage la procédure d’attribu-
voirs adjudicateurs mentionnés à l’annexe IV qui opèrent tion du marché.
dans le domaine de la défense lorsque ces marchés concer- 3. Aucun projet d’ouvrage ni aucun projet d’achat visant à
nent des produits non visés par l’annexe V, obtenir une certaine quantité de fournitures et/ou de servi-
– pour les marchés publics de services passés par un pou- ces ne peut être scindé en vue de le soustraire à l’applica-
voir adjudicateur ayant pour objet des services de la caté- tion de la présente directive.
gorie 8 de l’annexe II A, des services de télécommunica- 4. Pour les marchés publics de travaux, le calcul de la valeur
tions de la catégorie 5 dont les positions dans le CPV sont estimée prend en compte le montant des travaux ainsi que
l’équivalent des numéros de référence CPC 7524, 7525 et la valeur totale estimée des fournitures nécessaires à l’exé-
7526 et/ou des services figurant à l’annexe II B ; cution des travaux et mises à la disposition de l’entrepre-
c) 6 242 000 EUR, pour les marchés publics de travaux. neur par les pouvoirs adjudicateurs.
5. a) Lorsqu’un ouvrage envisagé ou un projet d’achat de
Article 8 : Marchés subventionnés à plus de 50 % par services peut donner lieu à des marchés passés en même
des pouvoirs adjudicateurs temps par lots séparés, la valeur globale estimée de la tota-
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6. Pour les marchés publics de fournitures ayant pour objet Section II : Situations spécifiques
le crédit-bail, la location ou la location-vente de produits,
la valeur à prendre comme base pour le calcul de la valeur Article 10 : Marchés dans le domaine de la défense
estimée du marché est la suivante : La présente directive s’applique aux marchés publics pas-
a) dans l’hypothèse de marchés publics ayant une durée sés par des pouvoirs adjudicateurs dans le domaine de la
déterminée, dans la mesure où celle-ci est égale ou infé- défense, sous réserve de l’article 296 du traité.
rieure à douze mois, la valeur totale estimée pour la durée
du marché ou, dans la mesure où la durée du marché est Article 11: Marchés publics et accords-cadres passés par
supérieure à douze mois, la valeur totale incluant le mon- les centrales d’achat
tant estimé de la valeur résiduelle ; 1. Les États membres peuvent prévoir la possibilité pour les
b) dans l’hypothèse de marchés publics ayant une durée pouvoirs adjudicateurs d’acquérir des travaux, des fourni-
indéterminée ou dans le cas où la détermination de leur durée tures et/ou des services en recourant à des centrales d’achat.
ne peut être définie, la valeur mensuelle multipliée par 48. 2. Les pouvoirs adjudicateurs qui acquièrent des travaux, des
7. Lorsqu’il s’agit de marchés publics de fournitures ou de fournitures et/ou des services en recourant à une centrale d’a-
services présentant un caractère de régularité ou destinés à chat dans les hypothèses visées à l’article 1er, paragraphe 10,
être renouvelés au cours d’une période donnée, est prise sont considérés comme ayant respecté la présente directive,
comme base pour le calcul de la valeur estimée du marché : pour autant que cette centrale d’achat l’ait respectée.
a) soit la valeur réelle globale des contrats successifs ana-
logues passés au cours des douze mois précédents ou de Section III : Marchés exclus
l’exercice précédent, corrigée, si possible, pour tenir compte
des modifications en quantité ou en valeur qui surviendraient Article 12 : Marchés passés dans les secteurs de l’eau,
au cours des douze mois suivant le contrat initial ; de l’énergie, des transports et des services postaux
b) soit la valeur estimée globale des contrats successifs pas- La présente directive ne s’applique pas aux marchés publics
sés au cours des douze mois suivant la première livraison qui, dans le cadre de la directive 2004/17/CE, sont passés
ou au cours de l’exercice dans la mesure où celui-ci est supé- par des pouvoirs adjudicateurs exerçant une ou plusieurs
rieur à douze mois. des activités visées aux articles 3 à 7 de ladite directive et
Le choix de la méthode pour le calcul de la valeur estimée sont passés pour ces activités, ni aux marchés publics exclus
d’un marché public ne peut être effectué avec l’intention de du champ d’application de ladite directive en vertu de son
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Article 15 : Marchés passés en vertu de règles interna- Article 18 : Marchés de services attribués sur la base
tionales d’un droit exclusif
La présente directive ne s’applique pas aux marchés publics La présente directive ne s’applique pas aux marchés publics
régis par des règles de procédure différentes et passés en vertu: de services attribués par un pouvoir adjudicateur à un autre
a) d’un accord international, conclu en conformité avec le pouvoir adjudicateur ou à une association de pouvoirs adju-
traité, entre un État membre et un ou plusieurs pays tiers et dicateurs sur la base d’un droit exclusif dont ceux-ci béné-
portant sur des fournitures ou des travaux destinés à la réali- ficient en vertu de dispositions législatives, réglementaires
sation ou à l’exploitation en commun d’un ouvrage par les ou administratives publiées, à condition que ces dispositions
États signataires ou sur des services destinés à la réalisation soient compatibles avec le traité.
ou à l’exploitation en commun d’un projet par les États
signataires ; tout accord sera communiqué à la Commission Section IV : Régime particulier
qui peut procéder à une consultation au sein du comité
consultatif pour les marchés publics visé à l’article 77 ; Article 19 : Marchés réservés
b) d’un accord international conclu en relation avec le sta- Les États membres peuvent réserver la participation aux
tionnement de troupes et concernant des entreprises d’un procédures de passation de marchés publics à des ateliers
État membre ou d’un pays tiers ; protégés ou en réserver l’exécution dans le cadre de pro-
c) de la procédure spécifique d’une organisation interna- grammes d’emplois protégés, lorsque la majorité des tra-
tionale. vailleurs concernés sont des personnes handicapées qui, en
raison de la nature ou de la gravité de leurs déficiences, ne
Article 16 : Exclusions spécifiques peuvent exercer une activité professionnelle dans des condi-
La présente directive ne s’applique pas aux marchés publics tions normales.
de services : L’avis de marché fait mention de la présente disposition.
a) ayant pour objet l’acquisition ou la location, quelles qu’en
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CHAPITRE IV : Règles spécifiques concernant le du pouvoir adjudicateur, par tout moyen approprié, que les
cahier des charges et les documents du marché solutions qu’il propose satisfont de manière équivalente aux
exigences définies par les spécifications techniques.
Article 23 : Spécifications techniques Peut constituer un moyen approprié, un dossier technique
1. Les spécifications techniques telles que définies au point 1 du fabricant ou un rapport d’essai d’un organisme reconnu.
de l’annexe VI figurent dans les documents du marché, tels 5. Lorsque les pouvoirs adjudicateurs font usage de la possi-
que les avis de marché, le cahier des charges ou les documents bilité, prévue au paragraphe 3, d’établir des prescriptions en
complémentaires. Chaque fois que possible, ces spécifications termes de performances ou d’exigences fonctionnelles, ils ne
techniques devraient être établies de manière à prendre en peuvent rejeter une offre de travaux, de produits ou de servi-
considération les critères d’accessibilité pour les personnes ces conformes à une norme nationale transposant une norme
handicapées ou la conception pour tous les utilisateurs. européenne, à un agrément technique européen, à une spéci-
2. Les spécifications techniques doivent permettre l’accès fication technique commune, à une norme internationale, ou
égal des soumissionnaires et ne pas avoir pour effet de créer à un référentiel technique élaboré par un organisme européen
des obstacles injustifiés à l’ouverture des marchés publics de normalisation, si ces spécifications visent les performan-
à la concurrence. ces ou les exigences fonctionnelles qu’ils ont requises.
3. Sans préjudice des règles techniques nationales obligatoi- Dans son offre, le soumissionnaire est tenu de prouver, à la
res, dans la mesure où elles sont compatibles avec le droit com- satisfaction du pouvoir adjudicateur et par tout moyen appro-
munautaire, les spécifications techniques sont formulées: prié, que les travaux, produits ou services conformes à la
a) soit par référence à des spécifications techniques défi- norme répondent aux performances ou exigences fonction-
nies à l’annexe VI et, par ordre de préférence, aux normes nelles du pouvoir adjudicateur.
nationales transposant des normes européennes, aux agré- Peut constituer un moyen approprié, un dossier technique
ments techniques européens, aux spécifications techniques du fabricant ou un rapport d’essai d’un organisme reconnu.
communes, aux normes internationales, aux autres référen- 6. Lorsque les pouvoirs adjudicateurs prescrivent des carac-
tiels techniques élaborés par les organismes européens de téristiques environnementales en termes de performances
normalisation ou, lorsque ceux-ci n’existent pas, aux nor- ou d’exigences fonctionnelles, telles que visées au para-
mes nationales, aux agréments techniques nationaux, ou aux graphe 3, point b), ils peuvent utiliser les spécifications
spécifications techniques nationales en matière de concep- détaillées ou, si besoin est, des parties de celles-ci, telles
tion, de calcul et de réalisation des ouvrages et de mise en que définies par les éco-labels européens, (pluri)nationaux,
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8. À moins qu’elles ne soient justifiées par l’objet du mar- ché est exécuté peuvent notamment viser des considérations
ché, les spécifications techniques ne peuvent pas faire men- sociales et environnementales.
tion d’une fabrication ou d’une provenance déterminée ou
d’un procédé particulier, ni faire référence à une marque, à Article 27 : Obligations relatives à la fiscalité, à la pro-
un brevet ou à un type, à une origine ou à une production tection de l’environnement, aux dispositions de protec-
déterminée qui auraient pour effet de favoriser ou d’élimi- tion et aux conditions de travail
ner certaines entreprises ou certains produits. Cette men- 1. Le pouvoir adjudicateur peut indiquer ou peut être obligé
tion ou référence est autorisée, à titre exceptionnel, dans le par un État membre d’indiquer dans le cahier des charges
cas où une description suffisamment précise et intelligible l’organisme ou les organismes auprès desquelles les candi-
de l’objet du marché n’est pas possible par application des dats ou soumissionnaires peuvent obtenir les informations
paragraphes 3 et 4; une telle mention ou référence est accom- pertinentes sur les obligations relatives à la fiscalité, à la
pagnée des termes “ou équivalent”. protection de l’environnement, aux dispositions de protec-
tion et aux conditions de travail qui sont en vigueur dans
Article 24 : Variantes l’État membre, la région ou la localité dans lesquels les pres-
1. Lorsque le critère d’attribution est celui de l’offre éco- tations sont à réaliser et qui seront applicables aux travaux
nomiquement la plus avantageuse, les pouvoirs adjudica- effectués sur le chantier ou aux services fournis durant l’exé-
teurs peuvent autoriser les soumissionnaires à présenter des cution du marché.
variantes. 2. Le pouvoir adjudicateur qui fournit les informations visées
2 Les pouvoirs adjudicateurs indiquent dans l’avis de mar- au paragraphe 1 demande aux soumissionnaires ou aux can-
ché s’ils autorisent ou non les variantes ; à défaut d’indica- didats à une procédure de passation de marchés d’indiquer
tion, les variantes ne sont pas autorisées. qu’ils ont tenu compte, lors de l’établissement de leur offre,
3. Les pouvoirs adjudicateurs qui autorisent les variantes des obligations relatives aux dispositions concernant la pro-
mentionnent dans le cahier des charges les exigences mini- tection et les conditions de travail en vigueur au lieu où la
males que les variantes doivent respecter ainsi que les moda- prestation est à réaliser.
lités de leur soumission. Le premier alinéa ne fait pas obstacle à l’application des
4. Ils ne prennent en considération que les variantes répon- dispositions de l’article 55 relatives à la vérification des off-
dant aux exigences minimales qu’ils ont requises. res anormalement basses.
Dans les procédures de passation de marchés publics de
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L’attribution du marché public est faite sur la seule base du À la demande du pouvoir adjudicateur, le soumissionnaire
critère d’attribution de l’offre économiquement la plus avan- identifié comme ayant remis l’offre économiquement la plus
tageuse. avantageuse peut être amené à clarifier des aspects de son
2. Les pouvoirs adjudicateurs publient un avis de marché offre ou à confirmer les engagements figurant dans celle-
dans lequel ils font connaître leurs besoins et exigences, ci, à condition que ceci n’ait pas pour effet de modifier des
qu’ils définissent dans ce même avis et/ou dans un docu- éléments substantiels de l’offre ou de l’appel d’offres, de
ment descriptif. fausser la concurrence ou d’entraîner des discriminations.
3. Les pouvoirs adjudicateurs ouvrent, avec les candidats 8. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent prévoir des prix ou
sélectionnés conformément aux dispositions pertinentes des des paiements aux participants au dialogue.
articles 44 à 52, un dialogue dont l’objet est l’identification
et la définition des moyens propres à satisfaire au mieux Article 30 : Cas justifiant le recours à la procédure négo-
leurs besoins. Au cours de ce dialogue, ils peuvent discuter ciée avec publication d’un avis de marché
tous les aspects du marché avec les candidats sélectionnés. 1. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent passer leurs marchés
Au cours du dialogue, les pouvoirs adjudicateurs assurent publics en recourant à une procédure négociée après avoir
l’égalité de traitement de tous les soumissionnaires. En par- publié un avis de marché dans les cas suivants :
ticulier, ils ne donnent pas, de manière discriminatoire, d’in- a) en présence d’offres irrégulières ou en cas de dépôt d’of-
formation susceptible d’avantager certains soumissionnai- fres inacceptables au regard des dispositions nationales com-
res par rapport à d’autres. patibles avec les prescriptions des articles 4, 24, 25, 27 et
Les pouvoirs adjudicateurs ne peuvent révéler aux autres celles du chapitre VII, soumises en réponse à une procédure
participants les solutions proposées ou d’autres informa- ouverte ou restreinte ou à un dialogue compétitif, pour autant
tions confidentielles communiquées par un candidat parti- que les conditions initiales du marché ne soient pas sub-
cipant au dialogue sans l’accord de celui-ci. stantiellement modifiées.
4. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent prévoir que la pro- Les pouvoirs adjudicateurs peuvent ne pas publier un avis
cédure se déroule en phases successives de manière à réduire de marché s’ils incluent dans la procédure négociée tous les
le nombre de solutions à discuter pendant la phase du dia- soumissionnaires et les seuls soumissionnaires qui satisfont
logue en appliquant les critères d’attribution indiqués dans aux critères visés aux articles 45 à 52 et qui, lors de la pro-
l’avis de marché ou dans le document descriptif. Le recours cédure ouverte ou restreinte ou du dialogue compétitif anté-
à cette faculté est indiqué dans l’avis de marché ou dans le rieur, ont soumis des offres conformes aux exigences for-
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de rechercher la meilleure offre conformément à l’article 53, d’utilisation et d’entretien disproportionnées ; la durée de
paragraphe 1. ces marchés, ainsi que des marchés renouvelables, ne peut
3. Au cours de la négociation, les pouvoirs adjudicateurs pas, en règle générale, dépasser trois ans ;
assurent l’égalité de traitement de tous les soumissionnai- c) pour les fournitures cotées et achetées à une bourse de
res. En particulier, ils ne donnent pas, de manière discrimi- matières premières ;
natoire, d’information susceptible d’avantager certains sou- d) pour l’achat de fournitures à des conditions particulière-
missionnaires par rapport à d’autres. ment avantageuses, soit auprès d’un fournisseur cessant défi-
4. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent prévoir que la pro- nitivement ses activités commerciales, soit auprès des cura-
cédure négociée se déroule en phases successives de manière teurs ou liquidateurs d’une faillite, d’un concordat judiciaire
à réduire le nombre d’offres à négocier en appliquant les ou d’une procédure de même nature prévue par les législa-
critères d’attribution indiqués dans l’avis de marché ou dans tions ou réglementations nationales ;
le cahier des charges. Le recours à cette faculté est indiqué 3) dans le cas des marchés publics de services, lorsque le
dans l’avis de marché ou dans le cahier des charges. marché considéré fait suite à un concours et doit, confor-
mément aux règles applicables, être attribué au lauréat ou
Article 31 : Cas justifiant le recours à la procédure négo- à un des lauréats du concours ; dans ce dernier cas, tous les
ciée sans publication d’un avis de marché lauréats du concours doivent être invités à participer aux
Les pouvoirs adjudicateurs peuvent passer leurs marchés négociations ;
publics en recourant à une procédure négociée sans publi- 4) dans le cas des marchés publics de travaux et marchés
cation préalable d’un avis de marché dans les cas suivants : publics de services :
1) dans le cas des marchés publics de travaux, de fournitu- a) pour les travaux ou services complémentaires qui ne figu-
res et de services : rent pas dans le projet initialement envisagé ni dans le contrat
a) lorsqu’aucune offre ou aucune offre appropriée ou aucune initial et qui sont devenus nécessaires, à la suite d’une cir-
candidature n’a été déposée en réponse à une procédure constance imprévue, à l’exécution de l’ouvrage ou du service
ouverte ou restreinte, pour autant que les conditions initiales tel qu’il y est décrit, à condition que l’attribution soit faite à
du marché ne soient pas substantiellement modifiées et qu’un l’opérateur économique qui exécute cet ouvrage ou ce service:
rapport soit communiqué à la Commission à sa demande ; – lorsque ces travaux ou services complémentaires ne peu-
b) lorsque, pour des raisons techniques, artistiques ou tenant vent être techniquement ou économiquement séparés du
à la protection de droits d’exclusivité, le marché ne peut être marché initial sans inconvénient majeur pour les pouvoirs
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dans le système d’acquisition dynamique ou du rejet de son Lorsqu’ils recourent à une telle procédure, les pouvoirs adju-
offre indicative. dicateurs appliquent les articles 2, 35, 36, 38, 39, 41, 42, 43
5. Chaque marché spécifique doit faire l’objet d’une mise et 45 à 52.
en concurrence. Avant de procéder à cette mise en concur-
rence les pouvoirs adjudicateurs publient un avis de marché CHAPITRE VI : Règles de publicité et de transparence
simplifié invitant tous les opérateurs économiques intéres-
sés à présenter une offre indicative, conformément au para- Section I : Publication des avis
graphe 4, dans un délai qui ne peut être inférieur à 15 jours
comptés de la date d’envoi de l’avis simplifié. Les pouvoirs Article 35 : Avis
adjudicateurs ne procèdent à la mise en concurrence 1. Les pouvoirs adjudicateurs font connaître au moyen d’un
qu’après avoir achevé l’évaluation de toutes les offres indi- avis de pré-information, publié par la Commission ou par
catives introduites dans ce délai. eux-mêmes sur leur “profil d’acheteur” tel que visé à
6. Les pouvoirs adjudicateurs invitent tous les soumission- l’annexe VIII, point 2, sous b) :
naires admis dans le système à présenter une offre pour a) en ce qui concerne les fournitures, le montant total estimé
chaque marché spécifique à passer dans le cadre du sys- des marchés ou des accords-cadres par groupes de produits
tème. À cette fin, ils fixent un délai suffisant pour la pré- qu’ils envisagent de passer au cours des douze mois sui-
sentation des offres. vants, lorsque le montant total estimé, compte tenu des arti-
Ils attribuent le marché au soumissionnaire ayant présenté cles 7 et 9, est égal ou supérieur à 750 000 EUR.
la meilleure offre sur la base des critères d’attribution énon- Les groupes de produits sont établis par les pouvoirs adju-
cés dans l’avis de marché pour la mise en place du système dicateurs par référence aux positions du CPV ;
d’acquisition dynamique. Ces critères peuvent, le cas échéant, b) en ce qui concerne les services, le montant total estimé
être précisés dans l’invitation visée au premier alinéa. des marchés ou des accords-cadres, pour chacune des caté-
7. La durée d’un système d’acquisition dynamique ne peut gories de services énumérées à l’annexe II A, qu’ils envi-
pas dépasser quatre ans, sauf dans des cas exceptionnels sagent de passer au cours des douze mois suivants, lorsque
dûment justifiés. Les pouvoirs adjudicateurs ne peuvent ce montant total estimé, compte tenu des articles 7 et 9, est
recourir à ce système de manière à empêcher, restreindre ou égal ou supérieur à 750 000 EUR ;
fausser la concurrence. c) en ce qui concerne les travaux, les caractéristiques essen-
Aucun frais de dossier ne peut être facturé aux opérateurs tielles des marchés ou des accords-cadres qu’ils entendent
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2. Les pouvoirs adjudicateurs désireux de passer un marché 2. Les avis envoyés par les pouvoirs adjudicateurs à la
public ou un accord-cadre en recourant à une procédure Commission, sont transmis soit par des moyens électro-
ouverte, restreinte ou, dans les conditions prévues à l’arti- niques conformément au format et aux modalités de trans-
cle 30, à une procédure négociée avec publication d’un avis mission indiqués à l’annexe VIII, point 3, soit par d’autres
de marché ou encore, dans les conditions fixées à l’arti- moyens. En cas de recours à la procédure accélérée prévue
cle 29, à un dialogue compétitif, font connaître leur inten- à l’article 38, paragraphe 8, les avis doivent être envoyés
tion au moyen d’un avis de marché. soit par télécopie, soit par des moyens électroniques, confor-
3. Les pouvoirs adjudicateurs désireux de mettre en place mément au format et aux modalités de transmission indi-
un système d’acquisition dynamique font connaître leur qués à l’annexe VIII, point 3. Les avis sont publiés confor-
intention au moyen d’un avis de marché. mément aux caractéristiques techniques de publication
Les pouvoirs adjudicateurs désireux de passer un marché public indiquées à l’annexe VIII, point 1, sous a) et b).
fondé sur un système d’acquisition dynamique font connaître 3. Les avis préparés et envoyés par des moyens électroniques
leur intention au moyen d’un avis de marché simplifié. conformément au format et aux modalités de transmission
4. Les pouvoirs adjudicateurs qui ont passé un marché public indiqués à l’annexe VIII, point 3, sont publiés au plus tard
ou conclu un accord-cadre, envoient un avis concernant les cinq jours après leur envoi.
résultats de la procédure de passation au plus tard 48 jours Les avis qui ne sont pas envoyés par des moyens électro-
après la passation du marché ou de la conclusion de niques conformément au format et aux modalités de trans-
l’accord-cadre. mission indiqués à l’annexe VIII, point 3, sont publiés au
Dans le cas d’accords-cadres conclus conformément à plus tard douze jours après leur envoi ou, en cas de procé-
l’article 32, les pouvoirs adjudicateurs sont exonérés de l’en- dure accélérée visée à l’article 38, paragraphe 8, au plus tard
voi d’un avis sur les résultats de la passation de chaque mar- cinq jours après leur envoi.
ché fondé sur l’accord-cadre. 4. Les avis de marché, sont publiés in extenso dans une lan-
Les pouvoirs adjudicateurs envoient un avis sur le résultat de gue officielle de la Communauté, choisie par le pouvoir
la passation des marchés fondés sur un système d’acquisition adjudicateur, le texte publié dans cette langue originale étant
dynamique, au plus tard 48 jours après la passation de chaque le seul faisant foi. Un résumé des éléments importants de
marché. Toutefois, ils peuvent regrouper ces avis sur une base chaque avis est publié dans les autres langues officielles.
trimestrielle. Dans ce cas, ils envoient ces avis regroupés au Les frais de publication par la Commission de ces avis sont
plus tard 48 jours après la fin de chaque trimestre. à la charge de la Communauté.
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Article 37 : Publication non obligatoire cédures restreintes et négociées, et en cas de recours au dia-
Les pouvoirs adjudicateurs peuvent publier conformément logue compétitif, peuvent être raccourcis de 7 jours.
à l’article 36 des avis concernant des marchés publics qui 6. Une réduction de cinq jours des délais de réception des
ne sont pas soumis à une publication obligatoire prévue par offres visés au paragraphe 2 et au paragraphe 3, point b),
la présente directive. est possible lorsque le pouvoir adjudicateur offre, par moyen
électronique et à compter de la publication de l’avis confor-
Section II : Délais mément à l’annexe VIII, l’accès libre, direct et complet au
cahier des charges et à tout document complémentaire, en
Article 38 : Délais de réception des demandes de parti- indiquant dans le texte de l’avis l’adresse Internet à laquelle
cipation et de réception des offres ces documents peuvent être consultés.
1. En fixant les délais de réception des offres et des deman- Cette réduction est cumulable avec celle prévue au para-
des de participation, les pouvoirs adjudicateurs tiennent graphe 5.
compte en particulier de la complexité du marché et du temps 7. Lorsque, pour quelque raison que ce soit, le cahier des
nécessaire pour préparer les offres, sans préjudice des délais charges et les documents ou renseignements complémen-
minimaux fixés par le présent article. taires, bien que demandés en temps utile, n’ont pas été four-
2. Dans les procédures ouvertes, le délai minimal de récep- nis dans les délais fixés aux articles 39 et 40 ou lorsque les
tion des offres est de 52 jours à compter de la date d’envoi offres ne peuvent être faites qu’à la suite d’une visite des
de l’avis de marché. lieux ou après consultation sur place de documents annexés
3. Dans les procédures restreintes, les procédures négociées au cahier des charges, les délais de réception des offres sont
avec publication d’un avis de marché visées à l’article 30 et prolongés de manière à ce que tous les opérateurs écono-
en cas de recours au dialogue compétitif : miques concernés puissent prendre connaissance de toutes
a) le délai minimal de réception des demandes de partici- les informations nécessaires pour la formulation des offres.
pation est de 37 jours à compter de la date de l’envoi de 8. Dans les procédures restreintes et négociées avec publi-
l’avis de marché ; cation d’un avis de marché visées à l’article 30, lorsque
b) dans les procédures restreintes, le délai minimal de récep- l’urgence rend impraticables les délais minimaux fixés au
tion des offres est de 40 jours à compter de la date d’envoi présent article, les pouvoirs adjudicateurs peuvent fixer :
de l’invitation. a) un délai pour la réception des demandes de participation
4. Dans les cas où les pouvoirs adjudicateurs ont publié un qui ne peut être inférieur à 15 jours à compter de la date
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Section III : Contenu et moyens de transmission e) la pondération relative des critères d’attribution du mar-
des informations ché ou, le cas échéant, l’ordre décroissant d’importance de
ces critères, s’ils ne figurent pas dans l’avis de marché, dans
Article 40 : Invitations à présenter des offres, à partici- le cahier des charges ou dans le document descriptif.
per au dialogue ou à négocier Toutefois, dans le cas de marchés passés suivant les règles
1. Dans les procédures restreintes, le dialogue compétitif et prévues à l’article 29, les renseignements visés au point b)
les procédures négociées avec publication d’un avis de mar- du présent paragraphe ne figurent pas dans l’invitation à
ché au sens de l’article 30, les pouvoirs adjudicateurs invi- participer au dialogue, mais ils sont indiqués dans l’invita-
tent simultanément et par écrit les candidats retenus à pré- tion à présenter une offre.
senter leurs offres ou à négocier ou, dans le cas du dialogue
compétitif, à participer au dialogue. Article 41 : Information des candidats et des soumis-
2. L’invitation aux candidats comprend : sionnaires
– soit un exemplaire du cahier des charges ou du document 1. Les pouvoirs adjudicateurs informent dans les meilleurs
descriptif et de tout document complémentaire, délais les candidats et les soumissionnaires des décisions pri-
– soit la mention de l’accès au cahier des charges et aux aut- ses concernant la conclusion d’un accord-cadre, l’adjudica-
res documents indiqués au premier tiret, lorsqu’ils sont mis tion d’un marché ou l’admission dans un système d’acqui-
à disposition directe par des moyens électroniques confor- sition dynamique, y compris des motifs pour lesquels ils ont
mément à l’article 38, paragraphe 6. décidé de renoncer à conclure un accord-cadre, à passer un
3. Lorsqu’une entité autre que le pouvoir adjudicateur respon- marché pour lequel il y a eu mise en concurrence et de recom-
sable de la procédure d’adjudication dispose du cahier des mencer la procédure ou à mettre en œuvre un système
charges, du document descriptif et/ou des documents com- d’acquisition dynamique ; cette information est donnée par
plémentaires, l’invitation précise l’adresse du service auprès écrit si la demande en est faite aux pouvoirs adjudicateurs.
duquel ce cahier des charges, ce document descriptif et ces 2. Sur demande de la partie concernée, le pouvoir adjudi-
documents peuvent être demandés et, le cas échéant, la date cateur communique dans les meilleurs délais :
limite pour effectuer cette demande ainsi que le montant et – à tout candidat écarté les motifs du rejet de sa candidature,
les modalités de paiement de la somme qui doit être versée – à tout soumissionnaire écarté les motifs du rejet de son offre,
pour obtenir ces documents. Les services compétents y compris, dans les cas visés à l’article 23, paragraphes 4 et 5,
envoient cette documentation aux opérateurs économiques les motifs de sa décision de non-équivalence ou de sa déci-
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du pouvoir adjudicateur, être faits par courrier, par téléco- c) les pouvoirs adjudicateurs peuvent exiger, si nécessaire
pieur, par moyens électroniques conformément aux para- pour des raisons de preuve juridique, que les demandes de
graphes 4 et 5, par téléphone dans les cas et aux conditions participation faites par télécopie soient confirmées par cour-
visés au paragraphe 6, ou par une combinaison de ces moyens. rier ou par moyen électronique. Dans ce cas, ils indiquent
2. Les moyens de communication choisis doivent être géné- dans l’avis de marché cette exigence et le délai dans lequel
ralement disponibles et ne peuvent donc avoir pour effet de elle doit être accomplie.
restreindre l’accès des opérateurs économiques à la procé-
dure d’attribution. Section V : Procès-verbaux
3. Les communications, les échanges et le stockage d’in-
formations sont faits de manière à assurer que l’intégrité Article 43 : Contenu des procès-verbaux
des données et la confidentialité des offres et des deman- Pour tout marché, tout accord-cadre et toute mise en place
des de participation soient préservées et que les pouvoirs d’un système d’acquisition dynamique, les pouvoirs adju-
adjudicateurs ne prennent connaissance du contenu des dicateurs établissent un procès-verbal comportant au moins :
offres et des demandes de participation qu’à l’expiration du a) le nom et l’adresse du pouvoir adjudicateur, l’objet et la
délai prévu pour la présentation de celles-ci. valeur du marché, de l’accord-cadre ou du système
4. Les outils utilisés pour communiquer par des moyens électro- d’acquisition dynamique ;
niques, ainsi que leurs caractéristiques techniques, doivent b) le nom des candidats ou soumissionnaires retenus et la
avoir un caractère non discriminatoire, être couramment à la justification de leur choix ;
disposition du public et compatibles avec les technologies c) le nom des candidats ou soumissionnaires exclus et les
d’information et de communication généralement utilisées. motifs de leur rejet ;
5. Les règles ci-après sont applicables aux dispositifs de d) les motifs du rejet des offres jugées anormalement basses;
transmission et de réception électronique des offres ainsi e) le nom de l’adjudicataire et la justification du choix de
qu’aux dispositifs de réception électronique des demandes son offre, ainsi que, si elle est connue, la part du marché ou
de participation : de l’accord-cadre que l’adjudicataire a l’intention de sous-
a) les informations relatives aux spécifications nécessaires à traiter à des tiers ;
la présentation des offres et des demandes de participation f) en ce qui concerne les procédures négociées, les cir-
par voie électronique, y compris le cryptage, doivent être à constances visées aux articles 30 et 31 qui justifient le recours
la disposition des parties intéressées. En outre, les dispositifs à ces procédures ;
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pouvoirs adjudicateurs conformément aux critères relatifs Section II : Critères de sélection qualitative
à la capacité économique et financière, aux connaissances
ou capacités professionnelles et techniques visés aux arti- Article 45 : Situation personnelle du candidat ou du sou-
cles 47 à 52 et, le cas échéant, aux règles et critères non dis- missionnaire
criminatoires visés au paragraphe 3. 1. Est exclu de la participation à un marché public tout can-
2. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent exiger des niveaux mini- didat ou soumissionnaire ayant fait l’objet d’une condam-
maux de capacités, conformément aux articles 47 et 48, aux- nation prononcée par un jugement définitif, dont le pouvoir
quels les candidats et les soumissionnaires doivent satisfaire. adjudicateur a connaissance, pour une ou plusieurs des rai-
L’étendue des informations visées aux articles 47 et 48 ainsi que sons énumérées ci-dessous :
les niveaux minimaux de capacités exigés pour un marché déter- a) participation à une organisation criminelle telle que défi-
miné doivent être liés et proportionnés à l’objet du marché. nie à l’article 2, paragraphe 1, de l’action commune
Ces niveaux minimaux sont indiqués dans l’avis de marché. 98/773/JAI du Conseil (20) ;
3. Dans les procédures restreintes, les procédures négociées b) corruption, telle que définie respectivement à l’article 3
avec publication d’un avis de marché et dans le dialogue de l’acte du Conseil du 26 mai 1997 (21) et à l’article 3, para-
compétitif, les pouvoirs adjudicateurs peuvent restreindre graphe 1, de l’action commune 98/742/JAI du Conseil (22) ;
le nombre de candidats appropriés qu’ils inviteront à sou- c) fraude au sens de l’article 1er de la convention relative à
missionner, négocier ou à dialoguer, à condition qu’un nom- la protection des intérêts financiers des Communautés euro-
bre suffisant de candidats appropriés soit disponible. Les péennes (23) ;
pouvoirs adjudicateurs indiquent dans l’avis de marché les d) blanchiment de capitaux tel que défini à l’article 1er de
critères ou règles objectifs et non discriminatoires qu’ils la directive 91/308/CEE du Conseil du 10 juin 1991, rela-
prévoient d’utiliser, le nombre minimal de candidats qu’ils tive à la prévention de l’utilisation du système financier aux
prévoient d’inviter et, le cas échéant, le nombre maximal. fins du blanchiment de capitaux (24).
Dans la procédure restreinte, le nombre minimum est de Les États membres précisent, conformément à leur droit
cinq. Dans la procédure négociée avec publication d’un avis national et dans le respect du droit communautaire, les condi-
de marché et le dialogue compétitif, le nombre minimum tions d’application du présent paragraphe.
est de trois. En tout état de cause, le nombre de candidats Ils peuvent prévoir une dérogation à l’obligation visée au pre-
invités doit être suffisant pour assurer une concurrence réelle. mier alinéa pour des exigences impératives d’intérêt général.
Les pouvoirs adjudicateurs invitent un nombre de candidats En vue de l’application du présent paragraphe, les pouvoirs
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20. JO L 351 du 29.1.1998, p. 1. 23. JO C 316 du 27.11.1995, p. 48. 2001/97/CE du Parlement européen et du
21. JO C 195 du 25.6.1997, p. 1. 24. JO L 166 du 28.06.1991, p. 77. Conseil (JO L 344 du 28.12.2001, p. 76).
22. JO L 358 du 31.12.1998, p. 2. Directive modifiée par la directive
a) qui est en état de faillite, de liquidation, de cessation déclarations visés au paragraphe 3 et en informent la
d’activités, de règlement judiciaire ou de concordat préventif Commission. Cette communication ne porte pas préjudice
ou dans toute situation analogue résultant d’une procédure au droit applicable en matière de protection des données.
de même nature existant dans les législations et réglemen-
tations nationales ; Article 46: Habilitation à exercer l’activité professionnelle
b) qui fait l’objet d’une procédure de déclaration de faillite, Tout opérateur économique désireux de participer à un marché
de règlement judiciaire, de liquidation, de concordat pré- public peut être invité à justifier de son inscription au registre
ventif ou de toute autre procédure de même nature existant de la profession ou au registre du commerce ou à fournir une
dans les législations et réglementations nationales ; déclaration sous serment ou un certificat, tels que précisés à
c) qui a fait l’objet d’un jugement ayant autorité de chose l’annexe IX A pour les marchés publics de travaux, à l’annexe IX
jugée selon les dispositions légales du pays et constatant un B pour les marchés publics de fournitures et à l’annexe IX C
délit affectant sa moralité professionnelle ; pour les marchés publics de services, et conformément aux
d) qui, en matière professionnelle, a commis une faute grave conditions prévues dans l’État membre où il est établi.
constatée par tout moyen dont les pouvoirs adjudicateurs Dans les procédures de passation des marchés publics de
pourront justifier ; services, lorsque les candidats ou les soumissionnaires ont
e) qui n’est pas en règle avec ses obligations relatives au besoin d’une autorisation spécifique ou doivent être mem-
paiement des cotisations de sécurité sociale selon les dispo- bres d’une organisation spécifique pour pouvoir fournir dans
sitions légales du pays où il est établi ou celles du pays du leur pays d’origine le service concerné, le pouvoir adjudi-
pouvoir adjudicateur ; cateur peut leur demander de prouver qu’ils possèdent cette
f) qui n’est pas en règle avec ses obligations relatives au paie- autorisation ou qu’ils appartiennent à cette organisation.
ment de ses impôts et taxes selon les dispositions légales du
pays où il est établi ou celles du pays du pouvoir adjudicateur; Article 47 : Capacité économique et financière
g) qui s’est rendu gravement coupable de fausses déclara- 1. La justification de la capacité économique et financière
tions en fournissant les renseignements exigibles en appli- de l’opérateur économique peut, en règle générale, être cons-
cation de la présente section ou qui n’a pas fourni ces ren- tituée par une ou plusieurs des références suivantes :
seignements. a) des déclarations appropriées de banques ou, le cas échéant,
Les États membres précisent, conformément à leur droit la preuve d’une assurance des risques professionnels ;
national et dans le respect du droit communautaire, les condi- b) la présentation des bilans ou d’extraits des bilans, dans
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5. Si, pour une raison justifiée, l’opérateur économique n’est taire de services et, si nécessaire, sur les moyens d’étude et
pas en mesure de produire les références demandées par le de recherche dont il dispose ainsi que sur les mesures qu’il
pouvoir adjudicateur, il est autorisé à prouver sa capacité prend pour contrôler la qualité ;
économique et financière par tout autre document consi- e) l’indication des titres d’études et professionnels du pres-
déré comme approprié par le pouvoir adjudicateur. tataire de services ou de l’entrepreneur et/ou des cadres de
l’entreprise et, en particulier, du ou des responsables de la
Article 48 : Capacités techniques et/ou professionnelles prestation de services ou de la conduite des travaux ;
1. Les capacités techniques et/ou professionnelles des opé- f) pour les marchés publics de travaux et de services et uni-
rateurs économiques sont évaluées et vérifiées conformé- quement dans les cas appropriés, l’indication des mesures
ment aux paragraphes 2 et 3. de gestion environnementale que l’opérateur économique
2. Les capacités techniques des opérateurs économiques pourra appliquer lors de la réalisation du marché ;
peuvent être justifiées d’une ou de plusieurs des façons sui- g) une déclaration indiquant les effectifs moyens annuels
vantes, selon la nature, la quantité ou l’importance, et du prestataire de services ou de l’entrepreneur et l’impor-
l’utilisation des travaux, des fournitures ou des services : tance du personnel d’encadrement pendant les trois derniè-
a) i) la présentation de la liste des travaux exécutés au cours res années ;
des cinq dernières années, cette liste étant appuyée de cer- h) une déclaration indiquant l’outillage, le matériel et
tificats de bonne exécution pour les travaux les plus impor- l’équipement technique dont le prestataire de services ou
tants. Ces certificats indiquent le montant, l’époque et le l’entrepreneur disposera pour la réalisation du marché ;
lieu d’exécution des travaux et précisent s’ils ont été effec- i) l’indication de la part du marché que le prestataire de ser-
tués selon les règles de l’art et menés régulièrement à bonne vices a éventuellement l’intention de sous-traiter ;
fin ; le cas échéant, ces certificats sont transmis directement j) en ce qui concerne les produits à fournir :
au pouvoir adjudicateur par l’autorité compétente ; i) des échantillons, descriptions et/ou photographies dont
ii) la présentation d’une liste des principales livraisons ou l’authenticité doit pouvoir être certifiée à la demande du
des principaux services effectués au cours des trois derniè- pouvoir adjudicateur ;
res années, indiquant le montant, la date et le destinataire ii) des certificats établis par des instituts ou services offi-
public ou privé. Les livraisons et les prestations de services ciels chargés du contrôle de la qualité et reconnus compé-
sont prouvées : tents, attestant la conformité de produits bien identifiée par
– lorsque le destinataire a été un pouvoir adjudicateur, par des des références à certaines spécifications ou normes.
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Article 49 : Normes de garantie de la qualité Les États membres les adaptent également à l’article 47,
Au cas où ils demandent la production de certificats établis paragraphe 2, et à l’article 48, paragraphe 3, pour les deman-
par des organismes indépendants, attestant que l’opérateur des d’inscription présentées par des opérateurs économiques
économique se conforme à certaines normes de garantie de faisant partie d’un groupe et faisant valoir des moyens mis
la qualité, les pouvoirs adjudicateurs se reportent aux systè- à leur disposition par les autres sociétés du groupe. Ces opé-
mes d’assurance-qualité fondés sur les séries de normes euro- rateurs doivent, dans ce cas, prouver à l’autorité établissant
péennes en la matière et certifiés par des organismes confor- la liste officielle qu’ils disposeront de ces moyens pendant
mes aux séries des normes européennes concernant la toute la durée de validité du certificat attestant leur inscrip-
certification. Ils reconnaissent les certificats équivalents tion à la liste officielle et que ces sociétés continuent à rem-
d’organismes établis dans d’autres États membres. Ils accep- plir pendant cette même durée les exigences en matière de
tent également d’autres preuves de mesures équivalentes de sélection qualitative prévues aux articles visés au deuxième
garantie de la qualité produites par les opérateurs économiques. alinéa dont ces opérateurs se prévalent pour leur inscription.
2. Les opérateurs économiques inscrits sur des listes officielles
Article 50 : Normes de gestion environnementale ou ayant un certificat peuvent présenter aux pouvoirs adjudi-
Lorsque les pouvoirs adjudicateurs, dans les cas visés à cateurs, à l’occasion de chaque marché, un certificat d’inscrip-
l’article 48, paragraphe 2, point f, demandent la production tion délivré par l’autorité compétente ou le certificat délivré par
de certificats établis par des organismes indépendants, attes- l’organisme de certification compétent. Ces certificats indiquent
tant que l’opérateur économique se conforme à certaines les références qui ont permis l’inscription sur la liste/la certifi-
normes de gestion environnementale, ils se reportent au sys- cation ainsi que la classification que cette liste comporte.
tème communautaire de management environnemental et 3. L’inscription certifiée par les organismes compétents sur
d’audit (EMAS) ou aux normes de gestion environnementale des listes officielles ou le certificat délivré par l’organisme
fondées sur les normes européennes ou internationales en de certification ne constitue une présomption d’aptitude, à
la matière et certifiées par des organismes conformes à la l’égard des pouvoirs adjudicateurs des autres États membres,
législation communautaire ou aux normes européennes ou que par rapport à l’article 45, paragraphe 1 et paragraphe 2,
internationales concernant la certification. Ils reconnaissent points a) à d) et g), à l’article 46, à l’article 47, paragraphe 1,
les certificats équivalents d’organismes établis dans d’aut- points b) et c), et à l’article 48, paragraphe 2, points a) i), b),
res États membres. Ils acceptent également d’autres preu- e), g) et h), pour les entrepreneurs, paragraphe 2, points a) ii),
ves de mesures équivalentes de gestion environnementale b), c) d) et j), pour les fournisseurs, et paragraphe 2, points
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pouvoirs adjudicateurs reconnaissent les certificats équiva- 2. Dans les procédures ouvertes, restreintes ou négociées
lents des organismes établis dans d’autres États membres. Ils dans le cas visé à l’article 30, paragraphe 1, point a), les
acceptent également d’autres moyens de preuves équivalents. pouvoirs adjudicateurs peuvent décider que l’attribution
6. Les opérateurs économiques peuvent demander à tout d’un marché public sera précédée d’une enchère électro-
moment leur inscription sur une liste officielle ou la déli- nique lorsque les spécifications du marché peuvent être éta-
vrance du certificat. Ils doivent être informés dans un délai blies de manière précise.
raisonnablement court de la décision de l’autorité établis- Dans les mêmes conditions, l’enchère électronique peut être
sant la liste ou de l’organisme de certification compétent. utilisée lors de la remise en concurrence des parties à un
7. Les organismes de certification visés au paragraphe 1 accord-cadre visé à l’article 32, paragraphe 4, deuxième ali-
sont des organismes qui répondent aux normes européen- néa, deuxième tiret, et de la mise en concurrence des mar-
nes en matière de certification. chés à passer dans le cadre du système d’acquisition dyna-
8. Les États membres qui ont des listes officielles ou des mique visée à l’article 33.
organismes de certification visés au paragraphe 1 sont tenus L’enchère électronique porte :
de communiquer à la Commission et aux autres États mem- – soit sur les seuls prix lorsque le marché est attribué au prix
bres l’adresse de l’organisme auprès duquel les demandes le plus bas,
peuvent être présentées. – soit sur les prix et/ou sur les valeurs des éléments des off-
res indiqués dans le cahier des charges lorsque le marché
Section III : Attribution du marché est attribué à l’offre économiquement la plus avantageuse.
3. Les pouvoirs adjudicateurs qui décident de recourir à une
Article 53 : Critères d’attribution des marchés enchère électronique en font mention dans l’avis de marché.
1. Sans préjudice des dispositions législatives, réglementai- Le cahier des charges comporte, entre autres, les informa-
res ou administratives nationales relatives à la rémunération tions suivantes :
de certains services, les critères sur lesquels les pouvoirs adju- a) les éléments dont les valeurs feront l’objet de l’enchère
dicateurs se fondent pour attribuer les marchés publics sont : électronique, pour autant que ces éléments soient quanti-
a) soit, lorsque l’attribution se fait à l’offre économique- fiables de manière à être exprimés en chiffres ou en pour-
ment la plus avantageuse du point de vue du pouvoir adju- centages ;
dicateur, divers critères liés à l’objet du marché public en b) les limites éventuelles des valeurs qui pourront être
question : par exemple, la qualité, le prix, la valeur tech- présentées, telles qu’elles résultent des spécifications de
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L’enchère électronique peut se dérouler en plusieurs phases cle 53, en fonction des résultats de l’enchère électronique.
successives. L’enchère électronique ne peut débuter au plus Les pouvoirs adjudicateurs ne peuvent recourir aux enchè-
tôt que deux jours ouvrables à compter de la date d’envoi res électroniques de façon abusive ou de manière à empê-
des invitations. cher, restreindre ou fausser la concurrence ou de manière à
5. Lorsque l’attribution est faite à l’offre économiquement modifier l’objet du marché, tel qu’il a été mis en concur-
la plus avantageuse, l’invitation est accompagnée par le rence par la publication de l’avis de marché et défini dans
résultat de l’évaluation complète de l’offre du soumission- le cahier des charges.
naire concerné, effectuée conformément à la pondération
prévue à l’article 53, paragraphe 2, premier alinéa. Article 55 : Offres anormalement basses
L’invitation mentionne également la formule mathématique 1. Si, pour un marché donné, des offres apparaissent anorma-
qui déterminera lors de l’enchère électronique les reclasse- lement basses par rapport à la prestation, le pouvoir adjudica-
ments automatiques en fonction des nouveaux prix et/ou teur, avant de pouvoir rejeter ces offres, demande, par écrit, les
des nouvelles valeurs présentés. Cette formule intègre la précisions sur la composition de l’offre qu’il juge opportunes.
pondération de tous les critères fixés pour déterminer Ces précisions peuvent concerner notamment :
l’offre économiquement la plus avantageuse, telle qu’indi- a) l’économie du procédé de construction, du procédé de
quée dans l’avis de marché ou dans le cahier des charges ; fabrication des produits ou de la prestation des services ;
à cette fin, les éventuelles fourchettes doivent être expri- b) les solutions techniques adoptées et/ou les conditions excep-
mées au préalable par une valeur déterminée. tionnellement favorables dont dispose le soumissionnaire pour
Dans le cas où des variantes sont autorisées, des formules exécuter les travaux, pour fournir les produits ou les services;
doivent être fournies séparément pour chaque variante. c) l’originalité des travaux, des fournitures ou des services
6. Au cours de chaque phase de l’enchère électronique, les proposés par le soumissionnaire ;
pouvoirs adjudicateurs communiquent instantanément à tous d) le respect des dispositions concernant la protection et les
les soumissionnaires au moins les informations qui leur per- conditions de travail en vigueur au lieu où la prestation est
mettent de connaître à tout moment leur classement respec- à réaliser ;
tif. Ils peuvent également communiquer d’autres informa- e) l’obtention éventuelle d’une aide d’État par le soumis-
tions concernant d’autres prix ou valeurs présentés à condition sionnaire.
que cela soit indiqué dans le cahier de charges. Ils peuvent 2. Le pouvoir adjudicateur vérifie, en consultant le sou-
également, à tout moment, annoncer le nombre des partici- missionnaire, cette composition en tenant compte des jus-
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Cette valeur est calculée selon les règles applicables aux concession de travaux, tout en prévoyant la faculté pour les
marchés de travaux publics définies à l’article 9. candidats de majorer ce pourcentage ; ce pourcentage mini-
mal doit être indiqué dans le contrat de concession de travaux;
Article 57 : Exclusions du champ d’application b) soit inviter les candidats concessionnaires à indiquer eux-
Le présent titre ne s’applique pas aux concessions de tra- mêmes, dans leurs offres, le pourcentage, lorsqu’il existe,
vaux publics : de la valeur globale des travaux faisant l’objet de la conces-
a) qui sont octroyées pour les marchés publics de travaux sion qu’ils comptent confier à des tiers.
dans les cas visés aux articles 13, 14 et 15 de la présente
directive ; Article 61 : Attribution de travaux complémentaires au
b) qui sont octroyées par des pouvoirs adjudicateurs exer- concessionnaire
çant une ou plusieurs des activités visées aux articles 3 à 7 La présente directive ne s’applique pas aux travaux com-
de la directive 2004/17/CE, lorsque ces concessions sont plémentaires qui ne figurent pas dans le projet initialement
octroyées pour l’exercice de ces activités. envisagé de la concession ni dans le contrat initial et qui
Toutefois, la présente directive continue à s’appliquer aux sont devenus nécessaires, à la suite d’une circonstance impré-
concessions de travaux publics qui sont octroyées par des vue, à l’exécution de l’ouvrage tel qu’il y est décrit, que le
pouvoirs adjudicateurs exerçant une ou plusieurs des acti- pouvoir adjudicateur confie au concessionnaire, à condition
vités visées à l’article 6 de la directive 2004/17/CE et que l’attribution soit faite à l’opérateur économique qui exé-
octroyées pour ces activités, aussi longtemps que l’État mem- cute cet ouvrage :
bre concerné se prévaut de la faculté visée à l’article 71 de – lorsque ces travaux complémentaires ne peuvent être tech-
ladite directive pour en différer l’application. niquement ou économiquement séparés du marché initial sans
inconvénient majeur pour les pouvoirs adjudicateurs, ou
Article 58 : Publication de l’avis concernant les conces- – lorsque ces travaux, quoiqu’ils soient séparables de l’exé-
sions de travaux publics cution du marché initial, sont strictement nécessaires à son
1. Les pouvoirs adjudicateurs désireux d’avoir recours à la perfectionnement.
concession de travaux publics font connaître leur intention Toutefois, le montant cumulé des marchés passés pour les
au moyen d’un avis. travaux complémentaires ne doit pas dépasser 50 % du mon-
2. Les avis concernant les concessions de travaux publics tant de l’ouvrage initial faisant l’objet de la concession.
comportent les informations visées à l’annexe VII C et, le
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Une publicité n’est cependant pas requise lorsqu’un mar- le délai de réception des offres, qui ne peut être inférieur à
ché de travaux remplit les conditions d’application des cas 40 jours à compter de la date d’envoi de l’avis de marché
énumérés à l’article 31. ou de l’invitation à présenter une offre.
La valeur des marchés est calculée selon les règles appli- L’article 38, paragraphes 5, 6 et 7, est applicable.
cables aux marchés de travaux publics définies à l’article 9.
2. Ne sont pas considérées comme tierces, les entreprises
qui se sont groupées pour obtenir la concession ni les entre- TITRE IV : RÈGLES APPLICABLES
prises qui leur sont liées. AUX CONCOURS DANS LE DOMAINE
On entend par “entreprise liée”, toute entreprise sur laquelle DES SERVICES
le concessionnaire peut exercer, directement ou indirectement,
une influence dominante, ou toute entreprise qui peut exercer Article 66 : Dispositions générales
une influence dominante sur le concessionnaire ou qui, comme 1. Les règles relatives à l’organisation d’un concours sont éta-
le concessionnaire, est soumise à l’influence dominante d’une blies conformément aux articles 66 à 74 et sont mises à la
autre entreprise du fait de la propriété, de la participation finan- disposition de ceux qui sont intéressés à participer au concours.
cière ou des règles qui la régissent. L’influence dominante est 2. L’accès à la participation aux concours ne peut être limité:
présumée lorsqu’une entreprise, directement ou indirectement, a) au territoire ou à une partie du territoire d’un État membre;
à l’égard d’une autre entreprise: b) par le fait que les participants seraient tenus, en vertu de la
a) détient la majorité du capital souscrit de l’entreprise ; ou législation de l’État membre où le concours est organisé, d’être
b) dispose de la majorité des voix attachées aux parts émi- soit des personnes physiques, soit des personnes morales.
ses par l’entreprise, ou
c) peut désigner plus de la moitié des membres de l’organe Article 67 : Champ d’application
d’administration, de direction ou de surveillance de l’en- 1. Les concours sont organisés conformément au présent
treprise. titre :
La liste exhaustive de ces entreprises est jointe à la candi- a) par les pouvoirs adjudicateurs qui sont des autorités gou-
dature à la concession. Cette liste est mise à jour en fonc- vernementales centrales reprises à l’annexe IV, à partir d’un
tion des modifications qui interviennent ultérieurement dans seuil qui égale ou dépasse 162 000 EUR ;
les liaisons entre les entreprises. b) par les pouvoirs adjudicateurs autres que ceux visés à l’an-
nexe IV, à partir d’un seuil qui égale ou dépasse 249000 EUR;
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Article 68 : Exclusions du champ d’application et la confidentialité de toute information transmise par les
Le présent titre ne s’applique pas : participants aux concours soient préservées et que le jury
a) aux concours de services au sens de la directive ne prenne connaissance du contenu des plans et des pro-
2004/17/CE qui sont organisés par des pouvoirs adjudica- jets qu’à l’expiration du délai prévu pour la présentation
teurs exerçant une ou plusieurs des activités visées aux arti- de ceux-ci.
cles 3 à 7 de ladite directive et qui sont organisés pour la 3. Les règles ci-après sont applicables aux dispositifs de
poursuite de ces activités, ni aux concours exclus du champ réception électronique des plans et des projets :
d’application de ladite directive. a) les informations relatives aux spécifications nécessaires
Toutefois, la présente directive continue à s’appliquer aux à la présentation des plans et projets par voie électronique,
concours des services qui sont passés par des pouvoirs adju- y compris le cryptage, doivent être à la disposition des par-
dicateurs exerçant une ou plusieurs des activités visées à ties intéressées. En outre, les dispositifs de réception électro-
l’article 6 de la directive 2004/17/CE et passés pour ces acti- nique des plans et projets doivent être conformes aux exi-
vités, aussi longtemps que l’État membre concerné se pré- gences de l’annexe X ;
vaut de la faculté visée à l’article 71 de ladite directive pour b) les États membres peuvent instaurer ou maintenir des régi-
en différer l’application ; mes volontaires d’accréditation visant à améliorer le niveau
b) aux concours qui sont organisés dans les mêmes cas que du service de certification fourni pour ces dispositifs.
ceux visés aux articles 13, 14 et 15 de la présente directive
pour les marchés publics de services. Article 72 : Sélection des concurrents
Lorsque les concours réunissent un nombre limité de parti-
Article 69 : Avis cipants, les pouvoirs adjudicateurs établissent des critères
1. Les pouvoirs adjudicateurs désireux d’organiser un de sélection clairs et non discriminatoires. Dans tous les cas,
concours font connaître leur intention au moyen d’un avis le nombre des candidats invités à participer aux concours
de concours. doit tenir compte du besoin d’assurer une concurrence réelle.
2. Les pouvoirs adjudicateurs qui ont organisé un concours
envoient un avis concernant les résultats du concours confor- Article 73 : Composition du jury
mément à l’article 36 et doivent être en mesure de faire la Le jury est composé exclusivement de personnes physiques
preuve de la date d’envoi. indépendantes des participants au concours. Lorsqu’une
Au cas où leur divulgation ferait obstacle à l’application des qualification professionnelle particulière est exigée pour
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TITRE V : OBLIGATIONS STATISTIQUES, 2. Dans le cas où il est fait référence au présent paragraphe,
COMPÉTENCES D’EXÉCUTION les articles 3 et 7 de la décision 1999/468/CE s’appliquent,
ET DISPOSITIONS FINALES dans le respect des dispositions de l’article 8 de celle-ci.
3. Le comité adopte son règlement intérieur.
Article 75 : Obligations statistiques
En vue de permettre l’appréciation des résultats de l’appli- Article 78 : Révision des seuils
cation de la présente directive, les États membres commu- 1. La Commission vérifie les seuils fixés à l’article 7, tous
niquent à la Commission, au plus tard le 31 octobre de les deux ans à partir de l’entrée en vigueur de la présente
chaque année, un état statistique rédigé conformément à directive et les révise, si nécessaire, conformément à la pro-
l’article 76 et qui concerne, séparément, les marchés publics cédure visée à l’article 77, paragraphe 2.
de fournitures, de services et de travaux, passés pendant Le calcul de la valeur de ces seuils est fondé sur la moyenne
l’année précédente par les pouvoirs adjudicateurs. de la valeur quotidienne de l’euro exprimée en DTS, durant
les vingt-quatre mois qui se terminent le dernier jour du
Article 76 : Contenu de l’état statistique mois d’août qui précède la révision prenant effet le 1er jan-
1. Pour chaque pouvoir adjudicateur figurant à l’annexe IV, vier. La valeur des seuils ainsi révisée, si nécessaire, est
l’état statistique précise au moins : arrondie au millier d’euros inférieur au chiffre résultant de
a) le nombre et la valeur des marchés passés couverts par ce calcul afin d’assurer le respect des seuils en vigueur pré-
la présente directive ; vus par l’Accord, qui sont exprimés en DTS.
b) le nombre et la valeur totale des marchés passés en vertu 2. À l’occasion de la révision prévue au paragraphe 1, la
des dérogations à l’Accord. Commission aligne, conformément à la procédure visée à
Dans toute la mesure du possible, les données visées au pre- l’article 77, paragraphe 2 :
mier alinéa, point a), sont ventilées suivant : a) les seuils prévus à l’article 8, premier alinéa, point a), à
a) les procédures de passation des marchés utilisées ; l’article 56 et à l’article 63, paragraphe 1, premier alinéa, sur
b) et, pour chacune de ces procédures, les travaux repris à le seuil révisé applicable aux marchés publics de travaux ;
l’annexe I, les produits et les services repris à l’annexe II b) les seuils prévus à l’article 8, premier alinéa, point b), et
identifiés par catégorie de la nomenclature CPV ; à l’article 67, paragraphe 1, point a), sur le seuil révisé appli-
c) la nationalité de l’opérateur économique auquel le mar- cable aux marchés publics de services passés par les pou-
ché a été attribué. voirs adjudicateurs visés à l’annexe IV ;
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25. JO L 185 du 16.8.1971, p. 15. Décision modifiée par la décision 77/63/CEE (JO L 13 du 15.1.1977, p. 15).
a) les modalités techniques des méthodes de calcul visées à 2. Les États membres communiquent à la Commission le
l’article 78, paragraphe 1, deuxième alinéa, et paragraphe 3; texte des dispositions essentielles de droit interne qu’ils
b) les modalités d’établissement, de transmission, de récep- adoptent dans le domaine régi par la présente directive.
tion, de traduction, de collecte et de distribution des avis
visés aux articles 35, 58, 64 et 69 ainsi que des rapports sta- Article 81 : Mécanismes de contrôle
tistiques prévus à l’article 35, paragraphe 4, quatrième ali- Conformément à la directive 89/665/CEE du Conseil du
néa, et aux articles 75 et 76 ; 21 décembre 1989 portant coordination des dispositions légis-
c) les modalités de références particulières à des positions latives, réglementaires et administratives relatives à l’appli-
particulières de la nomenclature CPV dans les avis ; cation des procédures de recours en matière de passation des
d) les listes des organismes et des catégories d’organismes de marchés publics de fournitures et de travaux (26), les États
droit public visées à l’annexe III, lorsque, sur la base des noti- membres garantissent l’application de la présente directive
fications des États membres, celles-ci s’avèrent nécessaires; par des mécanismes efficaces, accessibles et transparents.
e) les listes des autorités gouvernementales centrales visées À cet effet, ils peuvent, entre autres, désigner ou établir un
à l’annexe IV, suivant les adaptations qui sont nécessaires organe indépendant.
pour donner suite à l’Accord ;
f) les numéros de référence à la nomenclature prévue à l’an- Article 82 : Abrogations
nexe I, dans la mesure où cela ne change pas le champ d’ap- La directive 92/50/CEE, à l’exception de son article 41, et
plication matériel de la présente directive, et les modalités les directives 93/36/CEE et 93/37/CEE sont abrogées, avec
de la référence à des positions particulières de cette nomen- effet à partir de la date prévue à l’article 80, sans préjudice
clature dans les avis ; des obligations des États membres en ce qui concerne les
g) les numéros de référence à la nomenclature prévue à l’an- délais de transposition et d’application figurant à l’annexe XI.
nexe II, dans la mesure où cela ne change pas le champ d’ap- Les références faites aux directives abrogées s’entendent
plication matériel de la présente directive, et les modalités comme faites à la présente directive et sont à lire selon le
de référence dans les avis à des positions particulières de tableau de correspondance figurant à l’annexe XII.
cette nomenclature à l’intérieur des catégories de services
énumérées à ladite annexe ; Article 83 : Entrée en vigueur
h) les modalités de transmission et de publication des don- La présente directive entre en vigueur le jour de sa publi-
nées visées à l’annexe VIII, pour des raisons tenant au pro- cation au Journal officiel de l’Union européenne.
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