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1 Statistique de Weibull
La fibre est supposée constituée d’un assemblage de maillons ayant cha-
cun leur résistance propre à la rupture. La fracture de la fibre intervient
quand le maillon le plus faible se rompt. On divise la fibre en N segments
dans lesquels la contrainte est supposée uniforme est égale à σi . La probalité
pour qu’un segment soit rompu à la contrainte σi est F (σi ). A F (σi ), on
associe la fonction de densité de probabilité f (σ) définie par :
Z σi
F (σi ) = f (σ)dσ (1)
0
Z σr
F (σr ) = f (σ)dσ = 1 (2)
0
1
N
Y
R= (1 − F (σi )) (3)
i=1
R = (1 − F (σ))N (4)
(σ − σu )m
Φ(σ) = ; σ > σu (7)
σ0
Φ(σ) = 0 ; σ ≤ σu (8)
avec
Dans la plupart des cas pratiques, le seuil de rupture est très faible et l’on
peut considérer que σu ≈ 0. La probabilité de rupture d’une fibre subissant
une contrainte σ est alors donnée par :
2
Fig. 1 – Probabilité de rupture décrite par une statistique de Weibull. Bleu :
m = 0.5 ; rouge : m = 1 ; vert : m = ∞.
m
σ
Pr (σ) = 1 − exp −L . (9)
σ0
Z 1
σr = σdPr (10)
0
Z ∞
σr = (1 − Pr )dσ (11)
0
3
Z ∞ m
σ
σr = exp −L dσ (12)
0 σ0
σ m
t=L
σ0
1/m
t
σ = σ0
L
σ0 1−m
dσ = t m dt
mL1/m
l’équation (12) devient
Z ∞ 1−m σ0
σr = e−t t m dt (13)
0 mL1/m
soit
σ0 1
σr = 1/m Γ 1 + (14)
L m
où Γ est la fonction Gamma définie comme suit :
4
Z ∞
Γ= tz−1 e−t dt (15)
0
dPE
=0 (16)
dε
PE PE
σE = = (17)
AE N Af
PE
σf = (18)
(N − n) Af
PE = σf (N − n) Af = σf AE (1 − Pr ) (19)
5
m
σf
PE = σf AE exp −L (20)
σ0
La condition de rupture donnée par l’équation (17) sécrit également
dPE
=0 (21)
dσf
car εf = εE = Ef σf
A partir de l’équation (20) il vient
m m
dPE σf σf
= AE exp −L 1 − mL (22)
dσf σ0 σ0
Cette dérivée est nulle pour :
m
σf
1 − mL =0 (23)
σ0
c’est à dire pour
m
σf 1
= (24)
σ0 mL
La contrainte maximale supportée par l’écheveau est alors
P max
max −1 −1
σE = E = σ0 (Lm) m exp
AN m
Cette valeur de la contrainte à rupture de l’écheveau peut être comparée
à la contrainte à rupture moyenne des fibres (équation (14)) :
max
σE 1
= 1 (25)
σr 1 1
m m exp m Γ 1+ m
Pour des valeurs courantes de m, ce rapport est toujours inférieur à 1. La
contrainte à rupture moyenne de la fibre n’est donc pas une donnée suffisante
pour décrire les caractéristiques à rupture de l’écheveau.
References
Weibull, W., ”‘A statistical distribution function of wide applicability”’.
Journal of Applied Mechanics (1951) 18, 293-296.