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Pour associer à (2.5) un schéma numérique, on procède comme dans le Paragraphe 2.1, en
utilisant les mêmes notations.
Ainsi,
un+1 (x) − un (x)
Z
dx + aun (xi+ 1 ) − aun (xi− 1 ) = 0 ∀ n ∈ N .
Ki k 2 2
1
2 Discrétisations par Volumes Finis dans le contexte de problèmes d’évolution
On désigne par uk,h la fonction définie sur R+ × R (solution discrète associée au schéma)
telle que
uk,h (t, x) = uni ∀ t ∈ [nk, (n + 1)k[ , x ∈ Ki ,
où n ∈ N, i ∈ Z, et les valeurs uni résultent de ce schéma explicite en temps.
a k ≤ inf hi .
i∈Z
Comme 0 < a k ≤ a k ≤ 1, notamment par hypothèse, on obtient que un+1 est une com-
hi inf hi i
i∈Z
binaison convexe de uni et uni−1 , pour tout i, i ∈ Z, et tout n, n ∈ N. Par induction, il suit
que, avec β ≤ u0 (x) ≤ γ p.p. x ∈ R, on a β ≤ uni ≤ γ pour chaque i, i ∈ Z, puis n, n ∈ N,
soit encore pour tout n, où 0 ≤ n ≤ Nk , avec tNk = Nk k = T , Nk ∈ N⋆ .
La Proposition 2.1 relate ainsi que le schéma est stable, dans le sens où si β ≤ u0 (x) ≤ γ
p.p. x ∈ R, alors β ≤ uni ≤ γ pour tout i, i ∈ Z, puis n, avec 0 ≤ n ≤ Nk , Nk k = T , Nk ∈ N⋆ ,
en ayant bien entendu fixé T (T > 0).
où la valeur uni est destinée à être une approximation de u dans Ki , à l’instant tn = n k. Aussi,
n
la quantité fi+ 1 est destinée à être une approximation de f (u), évaluée en xi+ 1 et à l’instant
2 2
tn .
2
2.2 Discrétisations de certains problèmes d’évolution définis en 1D 3
n
En faisant usage d’une commune expression de fi+ 1 dans les équations qui s’obtiennent
2
avec i et i + 1 fixés dans (2.7), il suit que le schéma satisfait la propriété de conservativité.
Ce schéma est entièrement introduit en présentant ensuite la considération qui est effec-
tivement faite pour fi+ n , avec i ∈ Z, n ∈ N.
1
2
Selon le cas, il peut s’agir d’un schéma à (2p+1) points, où p ∈ N⋆ , lorsqu’il est notamment
posé :
n n
fi+ 1 = g
i+ 1
(uni−p+1 , ..., uni+p ) , (2.8)
2 2
n
où gi+ 1 est la “fonction de flux numérique”, évaluée en xi+ 1 et à l’instant tn . En plus de
2 2
uni−p+1 , ..., uni+p , il y a en considération uni−p , puisqu’il est à tenir compte aussi de fi−
n .
1
2
Par la suite, afin de pouvoir relater la propriété de consistance du schéma, la fonction g,
g : R2p −→ R, qui se définit à travers (2.8) et à partir de f , se doit alors d’être telle que :
Selon la fonction f qui est donnée depuis (2.4), et relativement aux propriétés de monotonie
de cette fonction, diverses considérations peuvent être effectuées pour g, comme cela peut
s’observer depuis [2].
2
Un cas particulier de (2.4) est celui où la fonction f est telle que f (u) = u2 ; il s’agit
notamment depuis (2.4) de l’équation de Bürgers avec condition initiale.
Les relations dans (2.7) et (2.8) conduisent à associer au problème introduit en (2.4), lorsque
f est non décroissante, le schéma constitué des relations ci-dessous, après avoir considéré p = 1,
et g : (r, s) ∈ R2 7−→ g(r, s) = f (r) comme fonction de flux numérique. Ce schéma est tel que
n+1 n
hi ui − ui + f (un ) − f (un ) =
0 ∀ n ∈ N, ∀ i ∈ Z ,
k i i−1
u0i = 1 Ki u0 (x) dx ∀ i ∈ Z .
R
hi
Une étude de convergence de tels schémas est effectuée dans [2].