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2.

2 Discrétisations de certains problèmes d’évolution définis en 1D 1

2.2 Discrétisations de certains problèmes d’évolution définis en


1D
Soient f ∈ C 1 (R, R), u0 ∈ L∞ (R). On considère le problème qui consiste à trouver une
fonction u, u : R+ × R −→ R, telle que

 ∂u (t, x) + ∂(f (u)) (t, x) =

0 ∀ x ∈ R, ∀ t ∈ R+ ,
∂t ∂x (2.4)
u(0, x) = u0 (x) ∀ x ∈ R .

On envisage ci-dessous d’abord le cas linéaire. En considérant a ∈ R⋆ , il est notamment


posé : f (v) = a v ∀ v ∈ R. Dans ce cas, le problème consiste à trouver u de sorte que :

 ∂u (t, x) + a ∂u (t, x) =

0 ∀ x ∈ R, ∀ t ∈ R+ ,
∂t ∂x (2.5)
u(0, x) = u0 (x) ∀ x ∈ R .

Pour associer à (2.5) un schéma numérique, on procède comme dans le Paragraphe 2.1, en
utilisant les mêmes notations.

Définition 2.1 (Maillage admissible 1D)


Un maillage admissible T de R est donné par une famille {xi+ 1 }i∈Z , où xi+ 1 ∈ R pour
2 2
tout i, i ∈ Z, puis xi+ 1 < xj+ 1 pour tout i et tout j, avec i, j ∈ Z, i < j, de sorte que
[ 2 2

R= [xi− 1 , xi+ 1 ]. On pose T = {Ki ; i ∈ Z} avec Ki =]xi− 1 , xi+ 1 [, pour tout i, i ∈ Z,


2 2 2 2
i∈Z
ainsi que hi = xi+ 1 − xi− 1 pour tout i, i ∈ Z. On considère que le pas de maillage, h, de T
2 2
est de sorte que : h = sup hi < ∞, αh ≤ inf hi , où α, α > 0, est une constante.
i∈Z i∈Z

En considérant l’équation d’évolution dans (2.5), on obtient, de manière similaire à (2.3)


et en supposant que u0 ∈ C 1 (R, R), u ∈ C 1 (R+ × R, R), la relation suivante,

un+1 (x) − un (x) dun


Z Z
dx + a (x) dx = 0 ∀ n ∈ N .
Ki k Ki dx

Ainsi,
un+1 (x) − un (x)
Z
dx + aun (xi+ 1 ) − aun (xi− 1 ) = 0 ∀ n ∈ N .
Ki k 2 2

Il est alors associé ici à (2.5) le schéma tel que


n+1 n

 hi ui − ui + aun − aun
i−1 = 0 ∀ n ∈ N, ∀ i ∈ Z ,

k i
(2.6)
u0i = 1 Ki u0 (x) dx ∀ i ∈ Z ,
 R

hi
R R
en ayant obtenu par ailleurs, depuis (2.5), que Ki u(0, x) dx = Ki u0 (x) dx.
La valeur uni est perçue comme étant une approximation de u dans Ki , à l’instant tn = n k.

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2 Discrétisations par Volumes Finis dans le contexte de problèmes d’évolution

On désigne par uk,h la fonction définie sur R+ × R (solution discrète associée au schéma)
telle que
uk,h (t, x) = uni ∀ t ∈ [nk, (n + 1)k[ , x ∈ Ki ,
où n ∈ N, i ∈ Z, et les valeurs uni résultent de ce schéma explicite en temps.

Proposition 2.1 On considère u0 ∈ L∞ (R) et suppose que a > 0. Soient β, γ ∈ R, de sorte


que β ≤ u0 (x) ≤ γ p.p. x ∈ R. Aussi, on considère le maillage présenté dans la Définition 2.1
et le pas de temps k, k ∈ R⋆+ , satisfaisant la condition CFL,

a k ≤ inf hi .
i∈Z

Alors, la fonction uk,h est telle que, pour tout T > 0, on a :

β ≤ uk,h (t, x) ≤ γ p.p. x ∈ R et pour t ∈ [0, T ] .

Preuve. On a de (2.6) que


k k k
un+1
i = (auni−1 − auni ) + uni = (1 − a )uni + a uni−1 .
hi hi hi

Comme 0 < a k ≤ a k ≤ 1, notamment par hypothèse, on obtient que un+1 est une com-
hi inf hi i
i∈Z
binaison convexe de uni et uni−1 , pour tout i, i ∈ Z, et tout n, n ∈ N. Par induction, il suit
que, avec β ≤ u0 (x) ≤ γ p.p. x ∈ R, on a β ≤ uni ≤ γ pour chaque i, i ∈ Z, puis n, n ∈ N,
soit encore pour tout n, où 0 ≤ n ≤ Nk , avec tNk = Nk k = T , Nk ∈ N⋆ .

La Proposition 2.1 relate ainsi que le schéma est stable, dans le sens où si β ≤ u0 (x) ≤ γ
p.p. x ∈ R, alors β ≤ uni ≤ γ pour tout i, i ∈ Z, puis n, avec 0 ≤ n ≤ Nk , Nk k = T , Nk ∈ N⋆ ,
en ayant bien entendu fixé T (T > 0).

Un choix du pas k en accord avec la Proposition 2.1 consisterait à considérer alors k de


sorte que : a k ≤ α h, puisque, de par la Définition 2.1, on a α h ≤ inf hi .
i∈Z
Une étude de convergence du schéma introduit en (2.6), lorsque a = 1, est effectuée dans [2].

Dans le contexte général non-linéaire, notamment lorsqu’il s’agit de discrétiser le problème


non-linéaire (2.4), on utilise l’approche précédente ayant conduit à (2.6) avec le maillage
présenté dans la Définition 2.1 et les notations associées. Le schéma alors considéré, en lien
avec (2.4), est tel que
n+1 n

 hi ui − ui + f n 1 − f n 1 =

0 ∀ n ∈ N, ∀ i ∈ Z ,
k i+ 2 i− 2
(2.7)
u0i = h1 Ki u0 (x) dx ∀ i ∈ Z ,

 R
i

où la valeur uni est destinée à être une approximation de u dans Ki , à l’instant tn = n k. Aussi,
n
la quantité fi+ 1 est destinée à être une approximation de f (u), évaluée en xi+ 1 et à l’instant
2 2
tn .

2
2.2 Discrétisations de certains problèmes d’évolution définis en 1D 3

n
En faisant usage d’une commune expression de fi+ 1 dans les équations qui s’obtiennent
2
avec i et i + 1 fixés dans (2.7), il suit que le schéma satisfait la propriété de conservativité.
Ce schéma est entièrement introduit en présentant ensuite la considération qui est effec-
tivement faite pour fi+ n , avec i ∈ Z, n ∈ N.
1
2
Selon le cas, il peut s’agir d’un schéma à (2p+1) points, où p ∈ N⋆ , lorsqu’il est notamment
posé :
n n
fi+ 1 = g
i+ 1
(uni−p+1 , ..., uni+p ) , (2.8)
2 2
n
où gi+ 1 est la “fonction de flux numérique”, évaluée en xi+ 1 et à l’instant tn . En plus de
2 2
uni−p+1 , ..., uni+p , il y a en considération uni−p , puisqu’il est à tenir compte aussi de fi−
n .
1
2
Par la suite, afin de pouvoir relater la propriété de consistance du schéma, la fonction g,
g : R2p −→ R, qui se définit à travers (2.8) et à partir de f , se doit alors d’être telle que :

g(s, ..., s) = f (s) ∀ s ∈ R .

Selon la fonction f qui est donnée depuis (2.4), et relativement aux propriétés de monotonie
de cette fonction, diverses considérations peuvent être effectuées pour g, comme cela peut
s’observer depuis [2].
2
Un cas particulier de (2.4) est celui où la fonction f est telle que f (u) = u2 ; il s’agit
notamment depuis (2.4) de l’équation de Bürgers avec condition initiale.
Les relations dans (2.7) et (2.8) conduisent à associer au problème introduit en (2.4), lorsque
f est non décroissante, le schéma constitué des relations ci-dessous, après avoir considéré p = 1,
et g : (r, s) ∈ R2 7−→ g(r, s) = f (r) comme fonction de flux numérique. Ce schéma est tel que
n+1 n

 hi ui − ui + f (un ) − f (un ) =

0 ∀ n ∈ N, ∀ i ∈ Z ,
k i i−1

u0i = 1 Ki u0 (x) dx ∀ i ∈ Z .
 R

hi
Une étude de convergence de tels schémas est effectuée dans [2].

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