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Interaction Rayonnement – Matière

Introduction :
Les rayonnements peuvent être classées en deux grandes catégories
suivant leur nature, et aussi selon leurs inductions sur la matière. En
rayonnements non-ionisants et rayonnements ionisants.

Rayonnement non-ionisant ne peut pas ionise la matière.

Rayonnement ionisant peut ionise la matière.

Ces rayonnements ionisants sont soit :

a. des particules chargées, dites « directement ionisantes » (RII),


comme des alphas (α: noyaux d’hélium He++), des bêta (β: électrons
+ ou –), des protons (p+) ou des ions lourds;

b. des particules non chargées, dites « indirectement ionisantes »


(RDI), des neutrons (n) ou des photons (γ: gamma s’ils sont issus d’un
noyau radioactif ou X s’ils sont issus de transitions dans le cortège
électronique d’un atome).
Les rayonnements ionisants peuvent être émis à partir de sources
radioactives ou produits par des appareils électriques (tubes à RX,
accélérateurs de particules, générateurs de neutrons...).

 C’est quoi un rayons X :

Les rayons X correspondent à un rayonnement électromagnétique


de longueur d’onde 𝜆 comprise entre 0.1 et 100 Å. L’énergie 𝐸 des
photons associés à ce rayonnement, donnée par l’expression =ℎ𝑐𝜆⁄,
est comprise entre 0.1 et 100 keV. Le rayonnement X est
particulièrement adapté à l’étude de la matière condensée (phases
liquides et solides), d’une part parce que la longueur d’onde du
rayonnement correspond à l’ordre de grandeur des distances
interatomiques, et d’autre part car l’énergie des photons correspond
à l’énergie de liaison des électrons de coeur au sein des atomes.
Ainsi, l’interaction des rayons X avec la matière se décline dans une
grande variété de processus permettant de déterminer la
composition chimique, les états électroniques et la structure
atomique de l’échantillon.
 interaction rayons X – matière :

Lorsqu’un matériau est soumis à un flux de photons X, plusieurs


types d’interactions peuvent se
produire :
1. Les photons peuvent être diffusés élastiquement, c’est-à-dire
déviés de leur trajectoire initiale
sans perte d’énergie.
2. Les photons peuvent subir une diffusion inélastique. Il existe deux
types de diffusion inélastique :
- Diffusion inélastique avec création/annihilation de phonons : dans
ce cas, le transfert d’énergie
E permet de modifier l’état vibratoire de la matière. L’énergie des
modes propres de
vibration étant de quelques meV, celle des photons X étant de
quelques keV, on constate que
le changement relatif en énergie E/E est très petit, de l’ordre de 10-
6. Les instruments utilisés
dans ce cycle de TP n’atteignant pas cette résolution, nous ne
pourrons pas en pratique
différencier ce type de diffusion de la diffusion élastique.
- Diffusion Compton : dans ce cas, il y a un transfert d’énergie depuis
le photon X vers un
électron libre ou faiblement lié.
3. Les photons peuvent être absorbés par les atomes (effet
photoélectrique). Cet effet donne lieu à
la fluorescence et à l’effet Auger.
 3- Diffusion
 Diffusion (Thomson) élastique :

La diffusion d’un photon de faible énergie s’effectue sur un électron,


assez fortement lié à l’atome pour que se soit l’ensemble de l’atome
qui absorbe le recul. Le transfert d’énergie à l’atome est alors
négligeable : le photon est diffusé sans perte d’énergie.
 Diffusion Compton inélastique :

La diffusion Compton correspond à un choc entre un photon hν et un


électron de valence faiblement lié. Le photon est alors diffusé avec
une énergie inférieure à son énergie incidente h𝜈0 (avec 𝜈0< 𝜈).
L’électron dit de recul est éjecté avec une énergie cinétique Ecin
complémentaire de l’énergie du photon diffusé (h𝜈 = h𝜈0+Ecin) et un
angle Φ. Cet électron de recul peut provoquer des ionisations
ultérieures. L’angle de diffusion de l’électron de recul peut être
calculé à l’aide de la formule suivante :

Où Δλ est la différence de longueur d’onde entre le photon incident


et le photon diffusé, me est la masse de l’électron.
Figure: effet Compton.

 Effet photoélectrique : C’est un phénomène d’absorption


totale. Le photon incident disparait après avoir donné toute son
énergie à un électron d’un atome du milieu.
L’électron éjecté emporte une énergie cinétique 𝐸𝑐 égale à la
differance entre l’énergie 𝐸 h𝜐 du photon incident et son énergie de
liaison W.
𝐸𝑐=𝐸h𝜐−𝑊 (1.9) A la suite de l’expulsion de l’électron par effet
photoélectrique, il ya réarrangement électronique avec émission de
photons de fluorescence

- Soit de photon X pour les atomes lourd

- Soit de photons ultra-violets pour les atomes légers.

Le photon de fluorescence peut à son tour expulser un deuxième


électron de l’atome ; dans ce cas on dit qu’il s’agit d’un électron
Auger.

Figure: l'effet photoélectrique.

 interaction électrons – matière :

A. Interaction élastique
1) Principe
Lors d'une interaction élastique, l'électron primaire
interagit avec un noyau des atomes du matériau. Il ne perd pas,
ou peu d'énergie mais il subit une diffusion élastique, c'est-àdire
que sa direction est modifiée, sans perte d'énergie.
La section efficace d'interaction est, pour une
interaction donnée, la portion d'électrons subissant ce type
d'interaction dans le matériau. Pour l'interaction élastique, elle est de
:
 2) Électrons rétrodiffusés
Après un certain nombre de diffusions élastiques, un électron
incident peut ressortir de la cible ; on dit qu'il est rétrodiffusé. Plus le
matériau a des atomes lourds, plus le nombre d'électrons
rétrodiffusés augmente. Ces électrons permettent d'observer le
contraste de composition chimique, c'est-à-dire une coupe de la
surface du matériau où on voit la position des différents éléments.
Les surfaces blanches représentent les atomes les plus lourds.

3) Effets sur le matériau


L'interaction élastique produit tout de même certains effets sur le
matériau car
une toute petite partie de l'énergie de l'électron est transférée :
*Effets thermiques (0,01 à 0,1 eV) : l'atome oscille légèrement par
rapport à sa
position d'origine. Cela crée des vibrations dans le solide (phonons)
qui génèrent
de la chaleur. C'est un effet parasite en microscopie, mais on se sert
de cette
propriété dans des fours électroniques industriels.
*Effets chimiques (3 à 5 eV) : une liaison faible se rompt à cause de
l'apport
d'énergie. Cet effet a peu de conséquence.
*Effet de déplacement atomique (10 à 30 eV) : l'atome reçoit une
énergie suffisante pour être déplacé ; la structure du matériau s'en
trouve modifiée. C'est un problème en microscopie.
B. Interaction inélastique
 Principe
Lors d'une interaction inélastique, l'électron primaire interagit avec
les électrons des atomes du matériau. Celui-ci transfère alors une
grande partie de son énergie. Plus le transfert est important, plus
l'angle de diffusion est important.Cette interaction a une section
efficace :
 2) Effets sur le matériau

 Excitation d'un électron


L'électron acquière une énergie suffisante pour aller dans
une orbitale plus haute en énergie. Pour revenir à sa position
d'origine, l'électron émet un photon, le plus souvent un photon X.
L'énergie de ce photon ne prend alors que des valeurs
précises, caractéristiques de l'élément des atomes du matériau.
On peut alors faire une analyse qualitative et semi-quantitative en
détectant ces photons.

 Éjection d'un électron secondaire


Lorsqu'un électron est peu lié, celui-ci peut acquérir une
énergie cinétique suffisante pour être éjecté. On l'appelle alors
électron secondaire. Il a une énergie plus faible que les électrons
primaires. Ces électrons subissent des
interactions inélastiques dans le matériau. Si leur énergie est
suffisante, certains peuvent être éjectés de la surface du matériau.
Ces électrons permettent d'observer le relief en microscopie
électronique à balayage.

 Ionisation

Lorsqu'un électron est éjecté de son cortège, l'atome est


sous forme ionisée. Pour revenir à son état normal, un électron
peut récupérer sa place par émission d'un photon X. Celui-ci peut
aussi être utilisé à des fins analytiques.
L'atome peut aussi récupérer son état en éjectant un électron peu lié,
appelé électron Auger. Dans certaines spectroscopies, on détecte ces
électrons pour identifier les éléments du matériau.
 3) Loi de ralentissement

Lorsqu'un électron subit une diffusion inélastique, son changement


de direction se fait avec une certaine perte d'énergie (l'électron
ralentit). Cette énergie est transmise sous forme de photons. Elle est
responsable du spectre continu des rayons X. Un électron ne
transmet pas son énergie de manière constante, selon l'énergie qu'il
possède déjà. La loi de Bethe donne l'énergie moyenne perdue par
un électron sur une certaine distance, en fonction de son énergie.
Ainsi plus l'énergie de l'électron est élevée, plus il a le temps de
parcourir une grande distance avant d'être ralenti. De même, un
atome plus lourd aura plus de chance d'arrêter un électron.
C. Trajectoire électronique
La trajectoire d'un électron peut être décrite comme une succession
de libres parcours rectilignes, formant des angles de diffusion
dépendant des interactions de cet électron avec la matière (élastique
ou inélastique). Il faut donc connaître la probabilité (ou section
efficace) pour qu'un type d'interaction se produise et l'énergie initiale
de l'électron pour connaître le chemin parcouru entre chaque
interaction, d'après la loi de Bethe. On obtient alors despoires
d'interaction.
 Influence de l'énergie de l'électron
Plus l'électron est énergétique, plus il pénètre profondément dans le
matériau.
 Influence du numéro atomique
Plus le matériau est lourd, plus il arrête le parcours de l'électron.

 Exemples d’application médicale


Toutes les filières radiologiques reposent sur une interaction entre
matière et rayonnement.
Radiographie RX: l’image sur le film met en évidence les os, zones
pour lesquelles l’absorption des RX est forte.
IRM: imagerie basée sur le principe de résonance magnétique
nucléaire, en présence d’un champ magnétique les noyaux absorbent
de l’énergie venant d’une onde radiofréquence ce qui modifie leur
aimantation. Tous les noyaux ne réagissent pas de la même façon.
Scintigraphie: émission de rayonnement gamma (γ) émis par un
radiotraceur, le détecteur doit pouvoir détecter les photons γ de
façon quantitative.
Radiothérapie : la radiothérapie est une méthode de traitement des
cancers qui utilise les rayonnements ionisants, afin de détruire les
cellules tumorales.

 Conclusion :
1- la physique des rayonnements ionisants est fondamentale en
raison du nombre de secteurs médicaux utilisateurs des
rayonnements ionisants.
2-L’effet des rayonnements sur la matière vivante est souvent perçu
comme un effet nuisible conduisant à la radiopathologie.
3- L’étude scientifique de l’interaction matière – rayonnement donne
une possibilité de comprendre correctement de nombreux et
complexes faits expérimentaux, c’est la radiobiologie.

 BIBLIOGRAPHIE:
1-Radiation Physics for Medical Physicists". Edition: Springer, 2éme
edition (2010).
2- Les rayonnements ionisants : détection, dosimétrie,
spectrométrie" edition Dunod.

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