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FORMATION
INOUSTRIE MATÉRIEL THERMIQUE
Ingénieurs RÔLE, DESCRIPTION ET PRINCIPAUX TYPES DE FOURS
en sécurité
Industrielle
Définition . .... .... . .... ..... .... . .... .... . .... ... . .... .: .. ..... ... .... .... ..... ..... ... . .... .... . .... ..... ..... .... . . ... ........ ..... ..... .... ... . . ..... ..... . 5
Paramètres dont dépend le rendement d'un four . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Possibilités et limites à l'amélioration du rendement d'un four . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- S
Charpente et casing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Isolements réfractaires . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Zones d'échange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6/312000 Révision 0
les fours de réchauffage de fluide sans changement d'état physique dans lesquels la
charge liquide ou vapeur ne reçoit que de la chaleur sensible .
des fours "à huile chaude" (encore appelés chaudières) où un liquide caloporteur
reçoit l'énergie thermique qu'il cède ensuite dans des réchauffeurs
les fours de réchauffage de liquide avec vaporisation partielle que l'on rencontre en
particulier dans les unités de distillation : four de distillation atmosphérique ou sous-vide de
pétrole brut, four de rebouillage .
Dans ces fours, la charge reçoit de la chaleur latente pour atteindre le degré de vaporisation
requis .
les fours de réchauffage de fluide avec réaction chimique. Le faisceau tubulaire du four
peut alors être assimilé à un véritable réacteur chimique .
La figure ci-dessous présente une vue écorchée d'un four cylindrique vertical.
Les brûleurs situes sur la sole du four réalisent le mélange air-combustible et la combustion .
Les flammes se développent dans la zone de radiation dans laquelle les tubes sont chauffés par
rayonnement . Au sommet de la zone de radiation, la température des gaz de combustion est de l'ordre
de 700 à 800 °C et de ce fait le rayonnement est plus faible.
Au cours de son trajet dans le faisceau tubulaire, le fluide de procédé parcourt successivement les
zones de convection et de radiation .
La charpente métallique et l'enveloppe métallique du four (le casing) sont protégées de la chaleur par
une isolation interne réalisée en briques ou béton réfractaires ou encore en fibres céramiques .
Les fours cylindriques verticaux sont caractérisés d'un point de vue géométrique par un axe de
symétrie vertical. Pour un four équipé d'un seul brûleur, celui-ci est situé au centre de la sole . Si pour
obtenir une puissance thermique élevée plusieurs brûleurs sont nécessaires, ceux-ci sont disposés sur
un cercle centré sur l'axe du four.
Selon la puissance thermique du four les dimensions des zones de radiation varient entre 1,5 m et 13
m de diamètre avec des hauteurs allant de 2,5 m à 25 m.
Les puissances thermiques les plus élevées de ces fours sont de l'ordre de 70 000 th/h ce qui
correspond à la combustion d'environ 7 tlh de combustible,
t'
ZONE DE
CONVECTION
ZONE DE
RADIATION
Dans le cas de fours de faible longueur, les brûleurs peuvent être disposés sur les pignons
La zone de convection est utilisée pour préchauffer la charge et la vapeur de dilution et éventuellement
pour surchauffer la vapeur produite dans [es chaudières de trempe.
Chaudières
de trempe
Arrivées en zone
de radiation
charge + vapeur
A
ô
w
0
1 - DÉFINITION
La notion de rendement d'un four apparaît par le fait que le débit de chaleur libérée aux brûleurs par la
combustion n'est pas intégralement transmis au fluide procédé . On constate en effet des pertes
thermiques qui ont essentiellement deux origines
les pertes par les parois du four (Q parois) sont dues aux imperfections de l'isolation
thermique par les matériaux réfractaires . Dans le cas des fours récents de grande
puissance thermique elles représentent 1 à 2 % de chaleur libérée aux brûleurs (Q entrée) .
Elles peuvent être beaucoup plus importantes dans le cas de fours anciens dont le
réfractaire est défectueux .
les pertes par les fumées (Q fumées) qui évacuent à l'atmosphère un débit de chaleur
relativement important représentant en général entre 5 et 20 % de celui qui est libéré aux
brûleurs .
1à2%
Q entrée
Le rendement d'un four ïl (eta) est défini comme le rapport du débit de chaleur absorbé par le fluide
procédé au débit de chaleur fourni au four par la combustion (Q entrée) .
Q absorbée
Rendement ,
100
( D~0 ) Q entrée
_- Q - Q pertes
Q absorbée entrée Q fumées -
Soit encore
La combustion en excès d'air se traduit par la présence d'oxygène dans les fumées en
teneur d'autant plus élevée que ('excès d'air est grand . Ainsi, le pourcentage de pertes aux
fumées dû à l'excès d'air peut être estimé par la relation approchée
la température de rejet des fumées qui est d'autant plus élevée que la récupération
d'énergie est moins bonne et donc le rendement du four plus faible.
Les pertes par les parois quant à elles peuvent être estimées à 2 %.
~2 -~ ,
Appliquées aux conditions de fonctionnement du four présentées ci-dessous, ces règles d'estimation
1
permettent d'évaluer son rendement.
133
F,,
e~9
21
ALIMENTATION
FUELOIL
VAPEUR
ASSISTANCE
g
ALMENTATION 0
FUEL GAS
pertes totales =
J
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3- POSSIBILITÉS ET LIMITES À L'AMÉLIORATION DU RENDEMENT D'UN FOUR
L'expression indirecte du rendement d'un four montre que celui-ci est affecté par des pertes de deux
natures
Ces pertes peuvent être réduites par l'accroissement de l'isolation thermique . Cependant, leur niveau
actuel étant faible (1 à 3 %,) l'intérêt économique de cette solution est relativement limité .
L'utilisation de panneaux isolants installés derrière les réfractaires permet d'améliorer l'étanchéité
thermique .
Cette réduction permet l'économie de combustible utilisé pour réchauffer l'air en excès de la
température ambiante à la température des fumées .
Elle rencontre cependant comme limite l'apparition d'imbrûlés dans les fumées auxquels
correspondent
Les équipements de contrôles permettant d'apprécier l'apparition d'imbrûlés aux fumées sont
(planches pages suivantes)
Enfin, si la température de rejet des fumées est basse, la recherche de la combustion à bas excès d'air
présente un intérêt limité .
Capteur amovible
acier inoxydable
Ciéflecteur
Gaine protectrice
vers boîtier
électronique
m
âW
0
100
e
C02 TRANSMISSION CO TRANSMISSION
I il I e _
20
0
Microns
Émetteur
infra-rouge
Miroir
tournant
CIO e.
A-
Membrane
Détecteur ---
W
0 0
o Autres molécules a
L'obtention de plus basses températures aux fumées peut être réalisée par
Cette solution rencontre comme limite de température de rejet celle d'entrée du fluide à
réchauffer. En outre, il convient de ne pas oublier que l'augmentation de la quantité de
chaleur récupérée n'est pas proportionnelle à l'accroissement de surface d'échange .
la mise en place d'un service supplémentaire en zone de convection, par exemple une
génération de vapeur.
Cette solution ne présente d'intérêt que si le débit de vapeur produite n'est pas trop faible
(au moins 4 tih) et que le besoin de vapeur existe dans l'usine .
Cette solution présente l'avantage de disposer d'un fluide vraiment froid et utile au procédé
de combustion mis en ceuvre dans le four lui-même .
a
S
w
0
Ventilateur
de tirage
Cette limite peut être repoussée si la corrosion est consentie ou si l'on a recours à des surfaces
résistantes à la corrosion (verre, tôle émaillée) .
Le diagramme ci-dessous indique l'évolution de la température de rosée acide des fumées en fonction
de la teneur en soufre du combustible et de la teneur en oxygène des fumées .
160
Teneur
Point
en soufre
de rosée
du combustible% '
des fumées 0
°C
2.42
140
120
100
80
60
FAM
La température de rosée acide des fumées ne constitue pas la limite inférieure de température
de rejet des fumées mais la température minimale à laquelle peuvent être portées les surfaces
d'échange sans problème de corrosion .
En négligeant les entrées d'air parasite dans la zone de convection, la teneur en oxygène des
fumées sortie radiation est égale à celle en pied de la cheminée . Cela conduit dans les
conditions de fonctionnement du four déjà présentées à un pourcentage de pertes dû à l'excès
d'air de
pertes dû à l'excès d'air =
Les fumées quittant la zone de radiation à la température mesurée à la voûte (ou bridge-wall) il
correspond un pourcentage de pertes dû à la température des fumées égal à
En admettant qu'elles sont localisées dans la zone de radiation, zone la plus chaude du four, le
pourcentage de pertes par les parois est donc de
pertes par les parois =
Cela signifie que l'énergie transmise en radiation représente % de l'énergie libérée aux brûleurs.
On sait déjà que le rendement du four est de %, ce qui signifie que % de la chaleur libérée aux
brûleurs est transmis dans les différentes zones d'échange .
Puisque % sont transmis en zone de radiation, le reste, soit % est transmis en zone de
convection .
- zone de radiation
- zone de convection
- pertes
1 - CHARPENTE ET CASING
La charpente , véritable ossature du four, est réalisée en profils sur lesquels des tôles de 5 à 6 mm
d'épaisseur sont fixées par boulonnerie ou soudage pour constituer la paroi du four (casing) . Elle
supporte le faisceau tubulaire indépendamment des isolements réfractaires et permet une libre
dilatation des différentes parties du four.
La charpente supporte les efforts dus au poids des éléments constitutifs (faisceaux, réfractaires,
carnaux ou cheminée, passerelles, . . .) et ceux liés aux effets du vent.
Dans l'exemple d'un four de puissance thermique élevée (200 000 th/h) la répartition des poids des
principaux éléments constitutifs se répartit ainsi
2- ISOLEMENTS RÉFRACTAIRES
L'enveloppe métallique du four est protégée de la chaleur par un revêtement interne isolant constitué
de briques ou béton réfractaires ou encore de fibres céramiques.
Classiquement, les briques sont ancrées sur la casing par des crochets métalliques soudés sur la
paroi . Pour éviter des charges excessives sur les briques inférieures, des fers plats soudés au casing
ou des rondins passant au travers de trous prévus dans les briques renvoient sur le casing les efforts
verticaux . Dans le cas de fours cylindriques verticaux, l'effet de la clé de voûte apporté par les parois
incurvées évite la nécessité d'ancrages.
Type JM 20 JM 23 JM 26 JM 28 JM 30
I
Température maximum d'utilisation (en atmosphère oxydante)
8,5 9,5 14 18 18
Module de rupture kglcm2
8,5 11,5 16 21 23
Résistance à la compression à froid kg/cm2
1065°C 0,0 - - - -
0,2 - - -
1230°C -
1375°C - - - - -
1400°C - - 0,25 - -
1510 1 0 - - - 0,2 -
1620°C - - - - 0,8
1730°C - - - - -
v I
1100°C 0,15 - - - -
1210°C - 0,15 0,1 - -
1260°C - - 0,2 0,1 0,0
1320°C - - - 0,2 0,1
1370°C - - - - 0,5
Analyse chimique en
L'amélioration de l'isolation peut être obtenue en disposant entre les briques et le casing une épaisseur
de laine minérale dont le tableau ci-dessous présente des exemples de propriétés physiques .
Conductivité thermique
kcal/h .m .°C
Les bétons isolants sont constitués d'un liant hydraulique comme le ciment fondu LAFARGE et
d'agrégats isolants tels que la vermiculite . Ils sont coulés ou projetés sur les surfaces à protéger et
maintenus en place par des goujons en forme de V ou de Y soudés sur le casing (schéma page
précédente) .
Plus la température de service des bétons est élevée, plus ceux-ci doivent être denses aux dépends
de leurs propriétés isolantes . Cela peut conduire à la mise en place de double-couches de béton,
béton de haute densité pour la face exposée à la flamme, et béton moins dense et plus isolant en
sous-couche .
Les épaisseurs usuelles sont de 5 pouces (environ 13 cm) pour l'isolement des zones de convection
et de 6 à 8 pouces (15 à 20 cm) pour les zones de radiation .
Des exemples de propriétés de bétons réfractaires isolants sont présentés dans le tableau ci-dessous .
Propriétés
l Mise en ouvre Coulé Projeté Coulé Coulé Projeté Coulé Projeté coulé Projeté
Classe ASTM-0-401 P P. Q Q
Matière de base Agrégats poreux Agrégats isolants Agrégats isolants Agrégats isolants
Densité (kgldm 3)
En place 1,48 1,57 1,49 1,62 1,70 1,72 1,75 1,83 1,90
Après séchage à 105'0 1,19 1,20 1,30 1,12 1,20 1,20 1,29 1,38 1,46
Après cuisson 5 h à 815'0 1,06 1,16 1,19 1,08 1,12 1,15 1,20 1,32 1,41
(kg/C,2)
Résistance à la compression à frcid I
Retrait linéaire permanent (%)après 5 heures 650'0 -0,1 -0,1 -0,1 -0,1 -0,1 -0,1 -0,1 -0,1 -0,1
815'0 -0,1 -0,2 -0,1 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2
-0,4 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 l
1000'0 - - -0,2
1100'0 -0,2 -0,4 - -0,4 -0,4 - - - -0,5
1200'0 - - - -0,6 -0,5 -0,6 -0,5 - -0,7
1300'0 - - - - - -1,0 -0,8 -0,9 -0,9
Poids de matériau sec nécessaire par unité de volume de 1060 1160 1200 1090 1160 1160 1220 1300 1400
construction (sans tenir compte des pertes) kg/m 3
Analyse chimique
AI203 31,4 30,9 28,1 36,8 46,2 44,4
Si02 36,0 36,6 39,9 33,1 34,3 34,6
Fe203 7,2 7,3 7,9 5,8 4,7 5,4
Ti02 1,4 1,3 1,3 1,3 1,4 1,5
Cao 19,8 19,4 17,0 20,3 10,1 11,7
Mg0+K20+Na20 3,7 3,9 5,3 1,5 1,5 1,1
Perte au feu 0,3 0,5 0,3 1,1 1,7 1,1
Fibres céramiques
Les revêtements isolants en fibres céramiques se présentent sous la forme de nappes que l'on empale
sur des goujons soudés au casing et fixées par des rondelles de blocage . Elles offrent les avantages
d'une grande légèreté et d'une faible conductibilité thermique mais n'ont pas l'étanchéité des
réfractaires classiques . Cela conduit à éviter leur emploi dans le cas de combustibles soufrés dont les
fumées trouvent dans l'épaisseur de l'isolation la température de rosée acide .
Fibres A Fibres B
A1203 47 60
SiC2 52 38
Fe203 0,2 0,1
K20 + Na20 0,3 0,4
3 - ZONES D'ÉCHANGE
a - Faisceau tubulaire
Le faisceau est constitué de tubes en acier parallèles reliés entre eux soit par des coudes à 180°
soudés, soit par des boîtes de retour soudées ou mandrinées aux tubes.
L'intérêt des boîtes de retour est de permettre l'accès aux tubes pour réaliser un décokage mécanique
après avoir enlevé le bouchon dont elles sont munies .
Elles sont installées dans des caissons à l'extérieur de la chambre de combustion pour les protéger de
la chaleur et les rendre facilement accessibles .
Avec la technique du décokage thermique (brûlage du coke), l'usage des coudes est le plus répandu.
verticalement, les épingles supportées par leur extrémité supérieure sont simplement
guidées pour conserver une libre dilatation
horizontalement, reposant sur des supports peu espacés du fait de leur déformation
sous l'effet du fluage à haute température
G
m
En zone de convection, les tubes sont disposés horizontalement et en quinconce . Leur supportage
est assuré par des plaques tubulaires (schéma ci-dessous).
Ces tubes de la zone de conversion sont en général studdés ou ailetés ce qui augmente leur surface
extérieure et améliore le transfert de chaleur . Usuellement la surface extérieure est multipliée par un
facteur allant de 2,5 à 4 par rapport à celle du tube nu . Dans le cas de tubes studdés, cela
s'accompagne d'une multiplication de la masse des tubes par un facteur allant de 2 à 2,6 .
L'utilisation d'ailettes est réservée aux fours brûlant un combustible gazeux, les dépôts de suie produits
par le brûlage d'un combustible liquide étant moins facilement éliminables qu'avec les studs.
Les matériaux métalliques utilisés pour réaliser le faisceau tubulaire doivent résister à la corrosion tant
sur la surface extérieure (agression des fumées, des cendres) que sur la surface intérieure (fluide de
procédé) et présenter à chaud des propriétés mécaniques suffisantes . Or les propriétés mécaniques
des aciers diminuent quand leur température s'élève et ceux-ci sont soumis au phénomène de fluage
(allongement non élastique sous charge) .
TUBES DE FOURS
- Contraintes admissibles -
fl 20 -
== _
=_ =_ r===_ - --__= - - Différents aciers
__-- -~~ - _ _-- -_ _-- d' aprés API RP 530 =-_ --_
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- 7:1 4d cF-1
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23
La composition chimique des aciers présentés sur les courbes précédentes est indiquée ci-dessous.
re
Phosphore Soufre Molybdène
Masse Carbone Manganèse silicium Chrome Nickel
~
i
A 161 Low 0,1 à 0,2 0,3 à 0,8 0,048 0,058 0,25 max
Carbone
A 106 Grade B 0,3 max 0,29 à 1,06 0,048 ~ 0,058 0,10 min
0,15 max 0,a0 à 0,60 0,0a0 0,0a0 0,50 max 4,00 à 6,00 0,45 à 0,65
A 3a5 P 5
0,15 max 0,a0 à 0,60 0,0a0 0,0a0 0,50 à 1,00 1,00 à 1,50 0,44 à 0,65
A 3a5 P 11
0,15 max 0,a0 à 0,60 0,030 0,0a0 0,50 max 1,90 à 2,60 0,87 à 1,1a
A 3a5 P 22
A 312 TP 304 0,08 max 2,00 max 0,040 0,0a0 ~ 0,75 max 18,0 à 20,2 - 8,00 à 11,00
800 H 0,05 à 0,10 1,5 max 0,015 1,0 max 19,0 à 2a,0 30,0 à 35,0
Échangeurs statiques
Ils peuvent être constitués de faisceaux tubulaires analogues à ceux des échangeurs à faisceau et
calandre comme le schéma ci-après en représente un exemple .
'ÛMÉES FUMÉES
VERS SORTIE
CHEMINÉE FOUR
Fa MMMM
< ~
* M
.0
.,M M .,
AIR
VERS
BRÛLEURS
Ventilateur
Préchauffeur
Ils peuvent être réalisés avec des éléments ailetés en fonte avec, dans les zones
les plus froides, des
tubes en verre au borosilicate (schéma ci-dessous) . Les éléments juxtaposés
et superposés
définissent un circuit côté "tubes" pour l'air de combustion .
ÉLÉMENT
TUBULAIRE
MONOBLOC
âw
a
Échangeurs régénératifs
Le transport de la chaleur est assuré par les masses métalliques d'un rotor successivement
présentées sur le trajet des fumées et sur celui de l'air.
d - Ramoneurs
Pour conserver le rendement de la récupération de chaleur sur les fumées, il est nécessaire
d'entretenir l'état de propreté des surfaces d'échange. La mise en place de surfaces étendues (ailettes
ou picots) rend possible l'accumulation de suies lors de brûlage de combustibles liquides .
La méthode classique utilisée pour éliminer ces dépôts repose sur le soufflage des suies par un jet de
vapeur .
1
© 2000 ENSPM Formation Industrie
26
Cela peut être réalisé par des lances équipées de nombreux orifices, placées à demeure dans la zone
de convection et par lesquelles est injecté périodiquement de la vapeur moyenne pression.
Ces lances peuvent encore être rétractiles et ne pénétrer dans la zone de convection que lors des
injections de vapeur. Elles ne comportent alors que deux orifices d'injection et pénètrent en tournant
dans la zone de convection entraînées par un mécanisme extérieur, un contact de fin de course
inversant le déplacement de la lance en fin de trajet.
Ce dernier type évite de laisser en place dans les fumées chaudes les lances en dehors des cycles de
ramonage et ont une efficacité plutôt supérieure dans la mesure où le nombre d'orifice d'injection étant
limité, le jet de vapeur est plus concentré sur les surfaces à nettoyer.
L'efficacité des souffleurs de suie est malgré tout limitée puisque les tubes concernés protègent leurs
voisins de l'impact du jet de vapeur (on ne peut guère espérer atteindre plus de 3 rangées de tubes au-
dessus et au-dessous de la lance) . Cela conduit à la mise ne place d'un grand nombre de ramoneurs
et par suite à une consommation de vapeur relativement importante (environ 300 kg de vapeur par
ramoneur et par cycle) .
Les cycles de ramonage sont de une fais par quart à une fois par jour.
Une technique plus récente fait appel à l'émission d'infrasons par un tube de résonance . Cette
technique plus efficace (puisque les sons se propagent dans toute la zone de convection) dans la
mesure où les zones ne sont pas trop amortis par la géométrie du four et peu onéreuse (absence de
consommation de vapeur) est mise en oeuvre avec une très grande fréquence (un cycle de 2 minutes
tous les quarts d'heure, par exemple) .
FOUR CYLINDRIQUE
DG
- e® IÎ~-TC~~~A
"
z
Sortie F 1 B 0
v
~z?
oz
^o 0
c.~
D
T12
115
T12
113
ZONE DE
RADIATION Porte
d'explosion
,~12
C 2~0
7 6 7 8 9 10
5
0
T12 J
4
0
r3
_213 V 2
r-
~~
3 J
14'1
------ 33.690
.690 ------- N
15
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- Planche 1 -
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- Planche 2 -
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~pm
L2 Risques et précautions liés au matériel
FORMATION
INDUSTRIE MATÉRIEL THERMIQUE
Ingénieurs DESCRIPTION DES CHAUDIÈRES
en sécurité
Industrielle
I- ROLE DES CHAUDIERES ET PRINCIPALES CATEGORIES .... .... . .... . .... . .... . ... . .... . ... . . .. 1
II - CHAUDIERES A TUBES D'EAU .. . ... ... . ... . ... . .... .... . ... . .... . ... . ..... ... . . ... . .. .. . .... .... . ... . . . .. .... . . .. . . 2
1 - Eléments constitutifs .. ....... .... ........... ... .... ...... ... ... . ... ... ... ... ...... .... ... ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ......... ........ 2
2 - Circulation de l'eau dans la chaudière ... ... ................... ... ... ... . ... ... ... . . ... ... ......... ... ... , ... ... .... ..... 4
III- CHAUDIERES A TUBES DE FUMEES ... . ... . . ... . ... . ... . .... . . ... . .... . .. . . .. . . . .. . . .... .... . . .. . . ... . ... . ... . . 6
IV - CHAUDIERES DE RECUPERATION .. . ... .... . . .. . . .. .. ... . . ... . . ... . .. . . .... . ... . .... .... . .... . . .. . . .. . . . .. . . ... 7
V- CONDITIONNEMENT DE L'EAU DE CHAUDIERE .. .. . .... . . .. . . .. . . ... . . ... . .... .... . .. .... . . . . . . . . 9
En annexe
30/1/1995 I Révision
0J
Outre son rôle particulier dans la distribution d'énergie (vapeur de réchauffage, entraînement de
turbines), la vapeur d'eau intervient dans les procédés (réactif chimique, vapeur de dilution, de
strippage, etc .) et constitue un élément de sécurité (vapeur d'étouffement) . Les chaudières ou
générateurs de vapeur sont donc indispensables dans une usine pour assurer de manière fiable le
fonctionnement des unités de production .
Selon que l'eau ou les fumées circulent à l'intérieur d'un faisceau tubulaire dans
les chaudières conventionnelles, on distingue les chaudières à tubes d'eau.et
les chaudières à tubes de fumées .
1 - ELEMENTS CONSTITUTIFS
Les parois d'une chaudière à tubes d'eau sont constituées de panneaux de tubes munis
d'ailettes longitudinales opposées permettant de les souder entre eux et de réaliser ainsi une
construction étanche.
On distingue
A l'extrémité de la chambre de
combustion des tubes sont
déformés en sorte que, disposés en
quinconce, ils permettent l'accès
des fumées à la zone de
convection .
Après son préchauffage éventuel dans l'économiseur, l'eau débitée par la pompe
alimentaire
est admise dans le ballon supérieur.
L'eau liquide du ballon supérieur est dirigée vers le ballon inférieur dans
des canalisation
non chauffées (colonnes d'alimentation extérieures) ou les moins chauffées
de la chaudière
(tubes de descente localisés en fin de trajet des fumées) . Du ballon
inférieur, l'eau liquide
est distribuée dans les différents faisceaux de vaporisation lui permettant
de remonter vers
le ballon supérieur. Sous l'effet de l'apport de chaleur, l'eau se vaporise
partiellement dans
ces faisceaux et remonte sous la forme d'une émulsion eau-vapeur de plus
en plus chargée
en vapeur au fur et à mesure de l'absorption de chaleur .
La vapeur saturée sèche est ensuite admise au surchauffeur placé dans le circuit des
fumées à la sortie de la chambre de combustion. Selon l'allure de chauffe, la nature du
combustible ou l'excès d'air de combustion, les conditions de l'échange de chaleur entre les
fumées et la vapeur conduisent, en l'absence de réglage, à une température variable de la
vapeur surchauffée .
Dans le cas de la désurchauffe par injection d'eau, celle-ci est réalisée dans le
désurchauffeur qui se trouve de ce fait diviser en deux parties : surchauffeur primaire en
amont de la désurchauffe et surchauffeur secondaire en aval . L'intérêt de cette disposition
est de garantir que la vaporisation de l'eau injectée est complète avant la mise sur le réseau
de la vapeur .
La désurchauffe par surface consiste à refroidir la vapeur dans un échangeur auxiliaire qui
peut être indépendant ou intégré dans la chaudière. Le plus souvent, les tubes dans
lesquels circule la vapeur baignent dans l'eau du ballon inférieur.
Les chaudières à tubes de fumées sont le plus généralement des petites chaudières
(production inférieure à 25 tlh) générant de la vapeur saturée à une pression inférieure
à
une vingtaine de bars .
Une boite de fumées avant (côté brûleur) permet aux fumées de traverser en
deux passes le faisceau tubulaire avant leur rejet à une cheminée.
muo
12
IV - CHAUDIERES DE RECUPERATION
La technologie est spécifique et plus ou moins éloignée de celle des chaudières conventionnelles
comme le montrent les exemples suivants
chaudières de récupération sur les fumées d'un four de reformage primaire d'une
usine d'ammoniac
réchauffeur d'air
chaudières de récupération sur les gaz de procédé d'un atelier d'acide nitrique
vaporiseur
aisson
pompes de
circulation
Les gaz d'échappement des turbines à gaz sont à une température voisine de
500°C et contiennent environ 16 % volume d'oxygène . lis transportent donc une
grande quantité d'énergie qui peut être utilisée pour produire de la vapeur.
L'eau de chaudière doit présenter certaines qualités pour éviter entre autres
la corrosion caustique
la corrosion par gaz dissous
l'entartrage
l'entrainement par la vapeur de composés minéraux volatils
-Planche 1 -
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- Planche 2 -
II
SORTIE VERS
ECONOMISEUR
ECRAN LATERAL
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CHAUDIERE
DECARBONATION - Planche 4 -
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Déroulement :
Constitution de deux groupes de travail ; le premier sera chargé d'étudier le four de la
distillation atmosphérique F2101 ( 12 stagiaires accompagnés de R.Amoratti ), l'autre
groupe ( 8 stagiaires accompagné par D .Boust) étudiera les générateurs de vapeur
SG1-431/32/33/34 .
Le but étant d'obtenir la description la plus complète des équipements en mettant les
informations bout à bout.
I- CIRCUITS COMBUSTIBLES - CIRCUITS GENERAUX . . .. . . ... . ... . . .. . . ... . .... . ... . .... . ... . .. .. . . ... . .... . .. .1
1 - Circuit général fuel-oil ... ... ... ... . ... .. . ... .... . . . . .. . . .... ... .... . ..... . .. ... . . . . ... ... . ... ... ... ... . ... ... ... ... . .. . . . .. . ... ... ... . ... ... ... ... ... ... .... ..1
2 - Circuit général fuel-gaz ... ... ... .... . .. . .......... .... ... . ... ... ... .... ... ..... . . .. . ... ... . . . ... . .. . ... . . . . .. . . .. ... ... ... ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ... . ...2
II - CIRCUIT COMBUSTIBLE . .... .... . ... ... .... . . . . . .. . . . .. . .. . . .... . . . . .... . . .. . .. . . ... . . ... .... . .... . .... . .... . ... . .... . ... . . .. . . 2
1 - Circuit combustible liquide .. .......... .... .... .. . . . . .. ... ... ... . ... ... ....... ... ... ....... ... ...... .... ... ... ... ... . ... ... ...... . . ... . ... ... . .. ... . ... ... .. 2
2 - Circuit combustible gaz ............. .......... .... .... .... ... ... ..... . . ...... .... .. . ... ... ... ... . ... ... ....... ... ... ... ... ......... ...... .... ... ... ... .... ... 3
3 - Circuit d'incondensables à basse pression ...... ... ... . ... ... ... ... . ... ... . . . . ... ... .......... ... ... ...... . ... ... ... ......... . ..... ...... . ... ... .. 3
III - CIRCUIT DE L'AIR DE COMBUSTION . . .. . . ... . ... . ... . .... .... . .. . . ... . . .. . . . .. . .... . .... . ... . .... .... . .... . ... . . ... . . . . . 4
1 - Four à air atmosphérique . . . ... ... ... .... ... .... .... .... . . . .......... ............. ....... ... ... .... ... ... ... ... ... ... ...... ... . ... ... ... ... ...... .. . .... ....5
2 - Four à air admis ous pression .. ... ... . ... .. ...... ... .... ....................... ... ....... ... .... ... . .. ... ...... ... ... ... ... . ...... . ....... .... ... ... ..... 5
5
3 - Chaudières . ... . . ... . .... . . .... . .. . . . . .. . . ....... . ... . . .... . ... . . . .... . ... . . . ... . .... .. . . .. . . .... . . .... . . .... . . . ... . . . ... . .. ... . . .. .
IV - CIRCULATION DES FUMEES .. . ... ... . . .. ... . . .. . . ... .... . ... . .... .... . ... . .... ... . . ... . .... .... . ... . . . . . . . ... . . ... . .... .... . . 6
... . . ... . . . .... . . .... . .. .6
1 - Four à tirage naturel. . . . ... . . ... . . .... .... . . . . . .. . . .... . . . .. . . .... . . ... . . ... . ... .. . .... . . . ... . . . .. .. ..
2- Profil des pressions dans l'air et dans les fumées du four ... . . ... . . ... . . . .... .. ... . . . ... . . . ..- .- .... .- .. . . 6
3- Rôle du registre - Contrôle du tirage naturel . ... . . . .... . ... . . . ... . .... . . .... . . . ... . . ... . . . ... . . . ... ."'... ..' .- . .. 9
.11
4- Four à tirage forcé ... . . . ... . .... . ... . . ... .. .. . ... . .... . . .... . ... . . . ... . . ... . . . ... . .... . . .... . . .... . . ... . . .... . . . ... . . . .... . ..
5- Circulation des fumées dans une chaudière . . . ... . . ... . . .... . .... . . .... . . .. . . . ... . . . .- .. . . ....- . .--' . .." ."" . 14
V- BRULEURS ... . ... . .... . ... . .... ... . .. . . ... . ... . ...... ... . .... . ... . .. . .... . . .. . . .. . . ... . .... . ... .... . .... . ... .. . .... . .... . ... . . .. . .... . . 17
.. ... ...... ... .......17
1 - Brûleurs mixtes .. .... ......... . ... .. . .... ... .... ... ............ .. . . ... ... ...... ... ... . ... ... ... .... ............. ... . . . ... ... . ... ... ... ... ..
2 - Brûleurs radiants à gaz . ... .... ....... ............... ... .... .. ........................... ... ...... . ... ........ .. ... ... ... ... . ......... ... . . ................18
3 - Atomisation du fuel-oil . .... ... .. . ... . ... ... ........ .... .... ... .. . .... ... ... ... . ... ... ... ... . ... ... ... .... ... ... ... ... ............ ....... ... ... ... ... .... ... .18
VI - ANALYSEURS SUR LES FUMEES ... . ... . .. . . . .. . ... . ... . . .. . . .. . . . .. . . .. . . . .. . ... . . ... . . ... . . .. . .... . ... . ... . . ... . .... ..18
30/1/1995 Révision 0
91f
Le bon fonctionnement des brûleurs exige de la part du fuel-oil qu'il soit disponible
Pour répondre à ces exigences, le circuit général fuel-oil comporte, comme schématisé ci-
dessous, des filtres, une pompe, un réchauffeur.
Pornpe
FiZtre FiZtre
Station de
froid Réchauffeur chaud
distribution
BoucZe de retour
Circuit fuel-oil
La planche n', 1 représente de manière plus précise un circuit général fuel-oil sur lequel on
distingue
- le bac de fuel-oil
Lorsque le bac en remplissage est plein, un échantillon de fuel-oil est prélevé et analysé
pour déterminer les caractéristiques de ce dernier, en particulier sa viscosité qui permet de
fixer la température de réchauffage du combustible .
sur le schéma, les deux pompes en service sont entrainées par turbine, la pompe de
secours est entrainée par moteur électrique . La mise en service de la pompe de secours se
produit par pression basse en aval des filtres (PEAL) .
L'admission de vapeur est contrôlée par la température du combustible mesurée après les
filtres et dont la consigne permet d'assurer une viscosité correcte du fuel-oil aux brûleurs
(environ 20 cSt).
- les filtres dont le rôle est de maintenir les particules de taille supérieure à 200 microns
pour éviter l'encrassement du système de pulvérisation du fuel aux brûleurs.
l'un à 30 bar (boucle HP) dont la pression est maintenue par retour de fuel à
l'aspiration des pompes alimentaires
l'autre à 15 bar par admission de combustible dans cette boucle BP sous contrôle
de pression
Un robinet de réglage permet d'assurer une circulation minimum dans cette boucle (par
retour aux pompes) pour maintenir la température du combustible .
La planche n° 2 montre que ce circuit comporte un ballon accumulateur dans lequel sont
rassemblées les productions de gaz combustible des différentes unités productrices .
Ce ballon a un rôle de séparateur de condensats et est équipé d'une alarme de niveau haut.
La ligne de gaz (exempt de condensats) partant vers les consommateurs est calorifugée et
tracée . Elle est équipée d'un indicateur de température, d'un enregistreur de débit et d'un
analyseur (densité du gaz).
II - CIRCUITS COMBUSTIBLES
L'équipement type que comporte un circuit d'alimentation fuel-oil au niveau d'un brûleur, est
représenté sur la planche n° 3.
On y distingue
Cette vanne est équipée d'un dispositif limitant sa fermeture afin d'assurer un débit
minimum de combustible au brûleur correspondant à une flamme stable (MINI
STOP)
vanne de sécurité
vanne de régulation (avec mini stop)
équipements auxiliaires
Les gaz combustibles à trop basse pression pour être admis au réseau fuel gaz sont
rassemblés et constituent les "incondensables" . Ils sont brûlés directement dans les fours
des unités qui les produisent. Un exemple de circuit est présenté sur la planche n° 5 .
Les sécurités et équipements de ce circuit sont similaires à ceux rencontrés sur le circuit
fuel-gaz. La différence essentielle réside dan l'absence de régulation du débit .
Le débit de combustible admissible sur un brûleur est conditionné par le débit d'air disponible .
Celui-ci dépend
- du diamètre de l'ouvreau,
- de la différence de pression entre l'air en amont du brûleur (caissons d'air) et
les gaz dans la chambre de combustion.
Cela conduit les constructeurs de brûleurs à présenter les courbes de capacité de leurs
équipements par des diagrammes comme le suivant
Dans ces conditions le débit d'air au travers d'un ouvreau de 20" permet de brûler environ
1 400 kg/h de combustible .
L'utilisation sur un four d'air admis sous pression permet pour un débit de combustible
donné de réduire le nombre de brûleurs .
3- CHAUDIERES
Le tirage naturel repose sur les différences d'évolution de la pression avec l'altitude dans l'air
ambiant d'une part et dans les fumées d'autre part.
L'évolution de pression en fonction de l'altitude est exprimée par la loi de l'hydrostatique et s'écrit
dans; les unités usuelles de la fumisterie
AP= Ahxp
mm CE m kg/m3
Un exemple de silhouette d'une four à tirage naturel est présenté sur la planche de la page 2.
L'échelle verticale permet de repérer les principales cotes du four : zone de radiation, zone de
convection, cheminée .
Les pressions des gaz sont repérées sur l'échelle horizontale par rapport à la pression
atmosphérique au sol .
L'évolution de pression dans la cheminée s'obtient à partir de leur masse volumique . Pour
une température de 320 °C, celle-ci est de 0,595 kg/m3.
mm CE
APcheminee
La différence de pression entre l'air et les fumées au niveau du registre mesure le tirage de
la cheminée .
Le tirage d'une cheminée est d'autant plus grand que celle-ci est plus haute et que la
différence de température entre l'air et les fumées (et par conséquent) la différence de leurs
masses volumiques) est plus grande .
Le registre constitue un obstacle sur le trajet des fumées. Il en résulte que la pression des
fumées est plus élevée sous le registre qu'au-dessus. La différence entre ces pressions
mesure la perte de charge causée par le registre .
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AP radiation mm CE
La dépression, que l'on mesure à l'aide d'un tube en U ou d'un déprimomètre, est la
différence locale de pression entre l'air et les fumées . Dans la pratique on s'intéresse aux
valeurs de la dépression aux points suivants:
Une modification de l'ouverture du registre se traduit par une variation des pertes de charge
qu'il provoque et une modification des pressions des fumées dans les zones de convection
et de radiation .
Ces évolutions de pressions peuvent être représentées sur les schémas de la page 10.
Lors de leur circulation vers l'extérieur les fumées cheminent vers des zones de plus en plus
froides . Dans le cas de fumées acides, correspondant à la combustion de combustibles à
teneur en soufre élevée, la condensation de l'acide sulfurique conduit à des corrosions du
casing .
L'examen des conséquences d'une fermeture excessive du registre conduit à affirmer qu'un
four doit toujours être en dépression.
L'air introduit dans ce dernier cas, contribue à fausser l'interprétation de l'analyse des
fumées. II est appelé air parasite dans la mesure où il ne contribue pas à la combustion, et
où il consomme de l'énergie pour être réchauffé de l'ambiante à la température de rejet des
fumées .
En conclusion, un four doit être en dépression, mais sans excès . Dans la pratique on
cherche à maintenir, par action sur le registre, une légère dépression (3 à 5 mm de colonne
d'eau) dans la zone où elle est la plus faible (à la voûte), ce qui garantit que les autres zones
du four sont bien en dépression .
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Un exemple de four équipé d'un préchauffeur d'air est présenté sur le schéma suivant .
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cir~.~i~ fumées
FU'=S
Les évolutions de pression des fumées dans les zones de radiation et de convection sont
conformes aux impératifs de sécurité mis en évidence lors de l'étude du tirage naturel : ces
zones sont en dépression.
La pression des fumées diminue lors de leur traversée du registre puis de l'échangeur air-
fumées. Le ventilateur d'extraction des fumées (ou ventilateur de tirage) permet de remonter
leur pression au niveau de celle qui s'applique en pied de cheminée .
L'examen du profil des pressions dans les fumées conduit encore à constater que sur
l'ensemble du circuit, tant en amont qu'en aval du ventilateur, la pression des fumées est
inférieure à la pression atmosphérique à la même altitude.
En cas de défaillance du ventilateur de tirage (détectée par une sécurité de basse différence
de pression entre refoulement et aspiration), l'ouverture du bipasse placé sur les canaux
permet d'admettre directement à la cheminée des fumées plus chaudes . Le tirage naturel
suffit alors à maintenir le four en dépression .
-I
ISO 160 140 120 100 80 60 40 20 0
P,tzssi rL mrn CE
Pair = mm CE
La température des fumées étant de 160 °C, leur masse volumique est égale à 0,815 kg/m3.
Sur la hauteur de 80 m de la cheminée la pression des fumées varie de
=
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_
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77 _ -
-
=777. 77 : 7-
t _ _. ........_
71
------------
__ -
1 -1
Le cumul des pertes de charge conduit à une valeur de la pression des fumées dans la
chambre de combustion égale à : mm CE.
Ainsi par exemple, à une augmentation de l'allure de chauffe conduisant à un débit de fumée
plus grand et à des pertes de charges plus élevées dans le surchauffeur, l'économiseur et
l'échangeur air-fumées doit être opposée une ouverture du registre réduisant la perte de
charge qu'il provoque .
1 - BRULEURS MIXTES
Les brûleurs mixtes peuvent brûler séparément ou simultanément des combustibles liquides
et gazeux
On distingue
La canne à fuel-oil située dans l'axe du brûleur et dans laquelle le fuel est dévidé
en fines gouttelettes (atomisation)
les
- admissions d'air
L'air admis à ce niveau ne présente qu'une faible partie de la quantité totale d'air
nécessaire à la combustion .
Le débit d'air est réglable par recouvrement plus ou moins grand des lumières
pratiquées dans les couronnes cylindriques qui équipent ces admissions d'air.
Ib - Autres exemples
La planche 8 montre un brûleur Pillard à forte capacité permise par l'admission d'air sous
pression (400 mm CE) .
3 - ATOMISATION DU FUEL-OIL
Différents systèmes d'atomisation du fuel-oil sont
présentés sur les planches 7 et 10
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- Planche n° 1 -
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Viscosité
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100 @ 11,
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EXEMPLE DE DETERMINATION
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DE PULVERISATION
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70 1, i
Viscosité
recommandée
60 61 17 cSt
au nez
7,51 du brilleur
Température
50L-
LNU
de pulvérisation 1240 C
45 1 - donnée par
le diagramme
40 +-- Ces valeurs sont purement v indicatives. II est 3î
5- recommandé à l'utilisateur de se référer aux
valeurs précises fournies par les constructeurs
u~ea~w~ >_ et de déterminer la viscosité du fuel utilisé .
~weasa~o~~,
4 30 t-
25
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20 a~~~lea~ r
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15
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Umm
1 ,5-
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- Planche n° 4 -
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- Planche n° 6 -
BRULEUR SIMPLE
FUEL-OIL /ter
VAPEUR !m-*
- Planche n° 10 -
1 Ecrou de blocage
2 Multibuse
3 Emulseur
4 Pastille
5 Atomiseur
6 Ecrou â souder
8 Tube extérieur
9 Tube intérieur