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SOMMAIRE
CHAPITRE 1 :
HISTORIQUE .................................................................................................. PAGE 3
I- AVANTAGES....................................................................................... PAGE 6
II - INCONVENIENTS............................................................................... PAGE 7
SOMMAIRE
Le compresseur
I- DEFINITION........................................................................................ PAGE 34
II - CARACTERISTIQUES........................................................................ PAGE 34
Le turbo compresseur
I- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT................................................... PAGE 38
II - DESCRIPTION.................................................................................... PAGE 38
II - LE COMPRESSEUR........................................................................... PAGE 45
HISTORIQUE
Rodolf DIESEL, ingénieur d’origine allemande est né en France et a vécu entre Paris et Munich.
Eminent spécialiste de la thermodynamique, il dirigeait une usine de machines frigorifiques. Vers
1890, il reprit les travaux de Beau de Rochas et Lenoir. Son but était de construire un moteur à
combustion interne, au cycle quasi isotherme, utilisant du charbon pulvérisé.
Le combustible est enflammé uniquement par l’élévation de température provoqué par une forte
compression de l’air, ce qui impose une introduction du carburant seulement en fin de compression
et de façon progressive. Il publia ses théories en 1893. Un premier moteur fut réalisé en 1897. Diesel
dut modifier profondément ses théories pour passer à la pratique : Le cycle n’est plus isothermique,
le moteur est refroidi par eau et utilise comme combustible du pétrole injecté par un système
pneumatique.
TABLEAU COMPARATIF
COMBUSTION
TEMPS MOTEUR ADMISSION COMPRESSION ECHAPPEMENT
DETENTE
MOTEUR Aspiration d’un Pression fin Combustion Evacuation des
ESSENCE mélange compression de déclenchée par gaz brûlés
préparé et 10 à 15 bars étincelle (rapide) (toxiques)
dosé air- T° = 300 à 400°C
essence dont 9/1
le volume est
variable
MOTEUR DIESEL Aspiration d’air Pression fin Combustion par Idem
pur à un compression de auto- (oxydes d’azotes)
volume 30 à 40 bars inflammation
sensiblement T° = 600 à 700°C (lente)
constant = 14 à 24/1
DIFFERENCES Mélange / air Pression Introduction du Pression fin de
ES/DI pur beaucoup plus combustible aux combustion plus
importante environs du élevée
température PMH avec
plus élevée combustion à
volume variable
Pas de système
d’allumage
CONSEQUENCES - Pas de Nécessité Nécessité d’une Dimensions des
POUR LE DIESEL papillon des d’organes plus pompe à débit tubulures plus
gaz. solides, plus extrêmement importantes
- Remplissage largement précise
dimensionnés
1. Circuit de
- Il n'y a graissage plus
jamais eu de élaboré
carburant. Coût de revient
plus élevé
LE CYCLE MIXTE
Ce cycle est employé principalement sur les Diesel modernes à grande vitesse de rotation (1500 à
5400 tr/mn).
C’est une combinaison des deux cycles classiques (à pression constante, et à volume constant) dans
lesquels une partie du combustible brûle à volume constant et l’autre partie à pression constante.
Le cycle mixte se rapproche plus ou moins de l’un des deux cycles classiques selon les réglages qui
déterminent l’injection. Le cycle à volume constant donne un rendement meilleur et le cycle à
pression constante permet la construction de moteurs plus légers puisque la pression maximale est
plus faible.
Combustion à pression
Pression en bars constante
D E
C
Cycle mixte réel
Al
S
(surface
utile)
A0E
F
W=S s
RFA
A0A
P.Atm. A B
s
RFE
0 v V Volumes
DG001D
P.M.H P.M.B
I- AVANTAGES
Le rendement thermique est plus élevé car le taux de compression est plus élevé une plus
grande proportion de chaleur est convertie en travail. Le rendement thermique varie de 0,35
à 0,38 en version atmosphérique, et vaut 0,40 en version suralimentée.
Le couple moteur est plus important et sensiblement constant aux bas régimes. (principe de
combustion, bon remplissage des cylindres).
Les risques d’incendie sont moindres car le point d’inflammation du gazole est plus élevé que
celui de l’essence.
Les gaz d’échappement sont moins toxiques car la combustion est plus complète (moins de
C0 et HC quasiment nuls).
II - INCONVENIENTS
Le moteur doit être plus solide, avec des organes plus largement dimensionnés.
Le graissage est plus délicat (hautes températures et charges plus élevées des organes
mobiles).
Le prix du moteur est élevé (pompe d’injection et injecteurs sont des organes de précision).
L’odeur.
LE GAZOLE
C’est un des produits de la distillation ou du cracking des pétroles bruts ; son emploi est obligatoire
dans les moteurs diesel routiers ; c’est un mélange complexe de nombreux hydrocarbures.
I- CARACTERISTIQUES PRINCIPALES
Les indications qui suivent précisent les caractéristiques usuelles du gazole ; en outre, elles
soulignent leur importance en ce qui concerne l’utilisation de ce carburant dans les moteurs
diesel.
Masse volumique
Elle est variable suivant l’origine du pétrole brut et le mode de traitement subi (en moyenne, de
0,850 à 15°C) et elle diminue de 0,0007 pour chaque degré d’élévation de température.
Pouvoir calorifique
Volatilité
Viscosité
Les pompes d’injection sont construites avec des jeux d’usinage extrêmement réduits, aussi le
gazole doit-il être suffisamment fluide pour être injecté correctement. Cependant, une fluidité
excessive serait nuisible, car la pénétration du jet dans la chambre serait insuffisante par suite
d’une pulvérisation trop fine. (viscosité à 20°C inférieure ou égale à 9,5 mm2/s).
C’est une caractéristique particulière aux combustibles pour moteurs diesel. Elle agit sur le délai
d’allumage qui doit être aussi court que possible pour éviter un "cognement" trop intense.
Les combustibles commerciaux pour moteurs diesel ont un nombre de cétane généralement
compris entre 45 (indice légal) et 55 (pour le gazole moteur, l’indice doit être au moins égal à
48) d’après le cahier des charges des constructeurs.
Aiguille sauteuse
Injecteur Couple Résistance
thermo-électrique
Lamelle élastique
DG002D
Chambre de combustion à
volume variable en
marche
Galvanomètre
Teneur en impuretés
La teneur en soufre doit être très faible. Cependant tous les pétroles bruts en contiennent en
quantité variable suivant leur provenance. Le maximum légal est de 0,3 % mais un bon
combustible pour diesel doit en contenir le minimum car, en présence d’eau, il se forme de
l’acide sulfurique qui peut attaquer les cylindres, la culasse et d’autres organes.
Aux températures élevées, les composés sulfurés forment, avec les résidus charbonneux, des
dépôts durs et abrasifs provoquant des rayures et des gommages de segments (les pluies
acides sont également favorisées par cette teneur en soufre dans les gaz d’échappement).
Il a été démontré que l’usure des cylindres de moteurs diesel augmente en même temps que la
teneur en soufre du combustible.
La teneur en cendres doit être inexistante (traces non dosables pour éviter l’usure des cylindres
et l’encrassement des orifices).
Enfin le gazole ne doit pas contenir d’eau ni de dépôts solides susceptibles de troubler le
fonctionnement des organes d’injection.
Point de trouble
C’est la température à laquelle apparaissent les premiers cristaux de paraffine dans le gazole
(norme NF T 60-105 à - 5°C du 01/10 au 15/03).
Point d’écoulement
Les pompes d’alimentation doivent pouvoir distribuer le gazole dans les canalisations des
moteurs malgré les variations de température saisonnière. Des normes spécifient un point
d’écoulement maximum de - 18°C (1) en hiver, toutefois les raffineries ont la possibilité de
donner aux combustibles des points de congélation inférieurs.
C’est la température au-delà de laquelle il n’est plus possible d’aspirer du combustible à travers
un élément filtrant "normalisé" à grosses mailles (2)
(45 microns).
Point d’éclair
Pour la sécurité du transport et du stockage, le point d’éclair ne doit pas être inférieur à 55°C.
a- le dosage
b- dosage STOECHIOMETRIQUE
On considère que le carburant est du cétane = C 16 H34
226 g 3363,36 g
a- oxydation
Le gazole se trouve en contact de l’air chaud et comprimé (oxygène) à la périphérie de
chaque gouttelette, se produit une oxydation (formation de peroxydes) noyaux avec forte
proportion de carbone.
air 600°
T° < 350°
gazole 40°
c- cracKing du combustible
L’éclatement des péroxydes provoque une élévation de T° (1100°) éclatement des
dernières gouttelettes arrivant dans le cylindre à l’état initial moins de carbone
diminution de la vitesse de combustion pas de cognement.
air 1100°
T° > 350° moins de bruit et meilleure combustion
gazole 40°
OXYDATION
DECOMPOSITION DES
PEROXYDES
% Carbone
Vitesse de combustion
Début d'injection
Délai d'inflammation =
et
temps écoulé entre
Décomposition du
combustible
Le combustible est alors introduit directement dans la flamme. Les gouttelettes introduites
dans une atmosphère très chaude sous forte pression s’enflamment sans délai et, le taux
d’énergie libérée est proportionnel au débit injecté. C’est la phase de combustion contrôlée.
Phase de combustion par diffusion. L’injection est terminée. Les fractions non encore brûlées
sont brassées et mélangées à l’air où se développe une combustion vive.
80
70
60 Début
d'inflammation
Détente
50
40 Délai d'allumage
Délai d'injection
30
2
1
20
0 Injection
chambre Courbe sans injection
10 et sans combustion
0
DG003D
P.M.H
p
DG004C
p
Le gradient de pression est égal à une variation de pression sur une variation d’angle
de rotation du moteur, toutes deux prises sur la courbe de pression.
Il dépend :
- du rapport volumétrique de compression,
- de la vitesse de combustion,
- de la masse de gazole injectée (taux d’injection).
Réduire la pression maximale pour limiter la fatigue des organes moteurs (avance, indice de
cétane).
Conclusions
l’état du moteur :
- soupape étanchéité,
- segments,
- propreté interne,
En ce qui concerne les constructeurs. Les travaux visent à améliorer la combustion pour en tirer
le meilleur profit.
TABLEAU RECAPITULATIF
p
Résultats à obtenir : Réduire le gradient de pression
Réduire la pression maxi en fin de combustion
Réduire la vitesse de combustion pendant sa phase rapide et la contrôler ensuite
DIFFERENTS MOYENS
La combustion dans un moteur diesel doit être la plus complète possible, pour générer un maximum
d’énergie, avec un minimum de consommation et de rejets polluants.
Les ingénieurs maîtrisent de mieux en mieux les processus complexes de cette phase, et on apporté
à travers les années diverses modifications aux formes des chambres de combustion ou aux
conduits d’admission.
Le rôle de ces chambres revêt une importance capitale pour le fonctionnement et le rendement du
moteur diesel et plusieurs technologies sont employées en fonction des impératifs
thermodynamiques ou de choix des constructeurs.
l’injection directe, qui désigne tous les procédés ne comportant pas de fractionnement de la
chambre de combustion (l’injecteur pulvérise le combustible directement dans la chambre
principale du cylindre),
I- INJECTION DIRECTE
DG005C
DG006C
a- injecteur
Fonctions : Introduire
Pulvériser Le combustible
Repartir
Ø des orifices = 0,2 à 0,6 mm.
Pression d’injection élevée = 200 à 450 bars
DG007C
Injecteur à trous
c- deroulement de la combustion
Aucun artifice n’est utilisé pour contrôler la combustion. Elle se développe à partir d’un ou
plusieurs points lorsque les conditions chimiques et physiques sont favorables. Un point
chaud peut favoriser l’inflammation et assurer une combustion plus régulière.
d- critique
Avantages Inconvénients
a b c
DG008D
a- injecteurs
Même fonction que précédemment mais nombre de trous plus faible et, Ø plus élevé.
c- deroulement de la combustion
La turbulence avant injection permet de diminuer le délai d’allumage montée en pression
moins brutale après inflammation que dans le système précédent.
d- critique
Avantages Inconvénients
DG009D
Jets d'huile
a- injecteur
Fonctions : Introduire
du combustible
Pulvériser une partie
Type à trous (2 ou 3)
c- deroulement de la combustion
L’air est admis par une volute d’admission qui lui donne un mouvement tourbillonnaire. La
chambre de combustion est sphérique (petit volume offrant une grande surface extérieure).
Le combustible introduit s’étale sur la paroi. Une vaporisation progressive du gazole
favorisée par la turbulence et la température des gaz qui le lèchent, facilitent l’inflammation.
La combustion commence très tôt. La paroi ne doit pas être trop chaude afin d’éviter le
cracking.
d- critique
Avantages Inconvénients
Fonctions : Introduire
Le combustible
Pulvériser
Injecteur
Bougie de
préchauffage
= 18 à 20/1
DG011C
DG010D
Chambre de précombustion
DG012C
Injecteur à recouvrement
b - chambre de combustion
Elle est constituée :
- d’une chambre A où débouchent l’injecteur, et en général une bougie de
préchauffage. Le volume varie de 25 à 40 % du volume total de la chambre de
combustion,
- d'une chambre B qui est la chambre principale. La communication entre les 2
chambres est étroite.
c- deroulement de la combustion
La combustion s’amorce dans la chambre auxiliaire A et se termine dans la chambre B.
Pendant la compression, l’air pénètre dans la chambre A où il s’échauffe (point chaud).
Injection du combustible inflammation. Tout le combustible ne brûle pas du fait qu’il n’y a
pas assez d’oxygène; P l’excès de combustible est expulsé vers la chambre principale
dans laquelle la combustion continue en régime turbulent.
2- injecteur
Injection facilitée (pulvérisation et contrôle de la masse injectée).
3- Chambre principale
Expulsion progressive (étranglement) du combustible non brûlé de A vers B
brassage (pulvérisation, répartition et combustion dans la
chambre B).
Consommation : 170 à 230g/ch/h
(1g / ch / h = 1,3596 g / Kw/h)
230 à 310g/kw/h
E - critique
Avantages Inconvénients
p
diminué Démarrage à froid difficile
T°(A) < T°(B) du à P(A) < P(B)
Bruits de fonction-
nement diminués L’équilibre des pressions n’est
P fin combustion pas immédiat (étranglement). La
diminuée surface des chambres (A+B) est
importante déperdition
La pulvérisation et la répartition sont
calorifique plus grande
assurées par la turbulence. P moins
élevée construction plus légère du Préchauffage
moteur Consommation spécifique 220 à
Pression d’injection faible 80 à 150 b 240 g/ch/h
Moteur rapide Réalisation
Baisse du délai d’allumage
V- CHAMBRE DE TURBULENCE
a - injecteurs
Idem à la pré-chambre.
b- chambre de combustion
A
Type Ricardo Comet
DG013C
On lui donne une forme sphérique (turbulence). Le canal large et tangentiel met en
communication les 2 chambres.
170 à 190g / ch / h
240 à 260g / kw / h
Meilleur brassage de l’air
Double turbulence - chambre piston trèfle
DG014C
DG015D
d- critique
Avantages Inconvénients
N’est pas utilisée actuellement sur les moteurs de véhicules légers. On peut la classer dans la
catégorie des chambres de précombustion.
a- objectif de la chambre
Obtenir un mouvement intense de l’air pendant la combustion.
Buse
J
B B
DG016C
b- deroulement de la combustion
Identique aux pré-chambres vues précédemment. Le brassage est fonction :
c- avantages
Diminution de la consommation par rapport aux pré-chambre.
Diminution de la température de l’eau de refroidissement.
Diminution des contraintes mécaniques (25 %).
Remarque : Un inconvénient contraintes thermiques importantes sur le téton du piston.
a- injecteur
Type à téton.
Fonctions : Introduire
Le combustible
Pulvériser
b- forme de la chambre
(voir ci-dessous)
c- deroulement de la combustion
Pendant la compression l’air pénètre dans la chambre où il est à l’abri du gazole injecté. La
combustion commence dans la chambre principale P (B) , le piston descend P(B) < P(A) l’air
contenu dans la chambre d’air s’échappe vers la chambre principale et provoque la
combustion du reste de combustible.
d- critiques
Avantages Inconvénients
p
faible, Mauvaise ventilation de la
chambre reste des gaz brûlés
P maxi faible, combustion incomplète
contraintes mécaniques faibles.
B A
B
A
DG017D
a- les diagrammes
Considérons un moteur aspirant de l'air à la pression atmosphérique, pour obtenir un
diagramme réel intéressant, c'est-à-dire se rapprochant du diagramme théorique, on joue
essentiellement sur 2 éléments :
Pression
Pression
maxi
PA
2- Le réglage de la distribution
Afin de tenir compte des facteurs relatifs au gaz : pression, inertie, pertes de charge,
remplissage.
Ceci dans le but d'obtenir du moteur un meilleur rendement et de meilleures
performances : couple et puissance.
b- le taux de remplissage
C'est le rapport entre la masse de gaz frais réellement admise dans le cylindre, et la masse
théoriquement admissible.
c- le rapport volumetrique
Soit : v = volume de la chambre de combustion.
V = volume engendré par la course du piston.
V + v
=
v
Sur les moteurs à essence actuels, il est généralement compris entre 7,5 et 11,5 à 1.
Plus le rapport volumétrique est élevé, plus les pressions et températures en fin de
compression sont importantes. Toutefois la valeur du rapport volumétrique est limitée pour
éviter les anomalies de combustion.
d- la combustion
Pour se rapprocher du cycle théorique il faut réaliser une combustion rapide et complète.
A : Avance correcte
B : Trop d'avance
C : Trop de retard
Pression : Point d'allumage
c C
a
A
b
B
PMH Rotation
vilbrequin
MB9002C
Pour augmenter les performances, il suffit donc d'introduire plus de mélange dans le
cylindre à chaque cycle.
a- Augmenter la cylindrée
Cette solution entraîne une augmentation du poids, de l'encombrement, des
frottements et de la consommation.
c- Augmenter le remplissage
Pour ce faire on peut agir sur :
LE COMPRESSEUR
I- DEFINITION
C'est une pompe à air qui puise l'air dans l'atmosphère et le comprime dans le conduit
d'admission du moteur pour obliger celui-ci à brûler plus de carburant par cycle.
II - CARACTERISTIQUES
a- le taux de suralimentation
C'est le rapport entre la pression de l'air en sortie de compresseur et la pression de l'air à
l'entrée du compresseur d'où :
P2
=
P1
b- le debit du compresseur
C'est la quantité d'air comprimé que fournit le compresseur exprimée en
kilogramme/seconde.
c- le rendement du compresseur
Pour un même volume, la masse de gaz débitée est d'autant plus élevée que la
température de ce gaz est basse.
T2 théorique - T1
Rendement =
T2 réelle - T1
d- le regime du compresseur
Les caractéristiques citées précédemment sont fonction du régime de rotation du
compresseur. C'est-à-dire plus le régime est important, plus la pression de suralimentation
est importante, plus le débit est important et meilleur est le rendement.
1- Le compresseur ROOTS
MB9003C
Ces rotors aspirent l'air, le refoulent le long des parois suivant le sens de rotation vers
l'orifice de sortie qui est raccordé au collecteur d'admission.
MB9005C
Généralement, ces compresseurs sont entraînés par une turbine mise en action par les gaz
d'échappement : c'est le TURBO-COMPRESSEUR.
Avantages
Encombrement réduit.
Inconvénients
LE TURBO COMPRESSEUR
I- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Il assure la mise en pression de l'air d'admission en utilisant l'énergie cinétique des gaz
d'échappement (température et pression).
Collecteur Collecteur
admission échappement
100°C - 0,5 bar 950°C - 1 bar
20°C 800°C
P.A P.A
MB9006D
Compresseur
Turbine
II - DESCRIPTION
Il comporte deux roues à aubes liées à un même arbre et placées dans 2 carters étanches. Sur
une roue à aubes : la turbine, agissent les gaz d'échappement qui entrent à la périphérie et
sortent dans l'axe, sur l'autre, le compresseur aspire l'air au centre pour le refouler dans un
collecteur périphérique raccordé au collecteur d'admission.
Remarque : A régime moteur élevé, la vitesse de rotation du turbo peut atteindre 120.000
tr/mn.
avec :
P = Pression (N/m2)
V = Volume (m3)
T = Température (°K)
r = Constante du gaz(J/Kg/°K)
Si V = constante :
Pä Þ Tä
du rendement du compresseur.
Exemple :
b- définition
L'échangeur d'air a pour rôle de ramener la température de l'air comprimé aux environs de
50 à 60°, à partir de l'exemple précédent.
c- principe de refroidissement
Entrée moteur
= 50 a 60°C
Echangeur
air-air
Sortie
compresseur
= 110°C
Entrée
d'air
= 20°C
MB9007D
Compresseur
Turbine
d- avantages du systemes
Meilleure tenue mécanique du moteur.
Possibilité d'augmenter le rapport volumétrique, ce qui est favorable pour l'utilisation aux
charges partielles.
a - but
Afin de conserver un fonctionnement correct de l'ensemble moteur-turbo sur toute la
gamme des régimes, le turbocompresseur est équipé d'un dispositif de régulation de la
pression d'admission.
b- principe
Lorsque la pression d'admission souhaitée est atteinte, les gaz d'échappement sont
partiellement dérivés avant la turbine. Les gaz ainsi déviés ne cèdent plus d'énergie à la
turbine donc sa vitesse se stabilise et limite le taux de suralimentation.
c- fonctionnement
La tubulure d'échappement (1) comporte en amont de la turbine un circuit de dérivation (5)
commandé par une soupape (2). Cette soupape est reliée à une membrane (4) soumise
d'une part à la pression de suralimentation (6) et d'autre part à l'action d'un ressort (3) dont
le tarage correspond à la pression maximale de suralimentation.
6 1
MB9008D
VI - AVANTAGES DU TURBO
TECHNOLOGIE DU TURBOCOMPRESSEUR
2
12
6
11
8
3
5 MB9011D 4 10
I- LA TURBINE
a- le carter (2)
Il est généralement en fonte spéciale pour résister à la température et à l'éclatement
(alliage fonte-nickel).
b- la roue (1)
Egalement très sollicitée mécaniquement (finesse des pales et régime élevé) est obtenue à
partir d'un alliage de nickel, de chrome et de fer.
Elle peut être soudée par friction sur l'axe (3) et ensuite équilibrée avec lui par meulage.
II - LE COMPRESSEUR
a- le carter (5)
Il est en alliage d’aluminium.
b- la roue (4)
Elle est également en alliage d'aluminium et rendue solidaire de l'axe (3) par un écrou. Elle
est équilibrée avec l'axe (3) par meulage.
Nota : Afin d'obtenir un bon rendement, les jeux entre les roues et les carters doivent être
très faibles.
Les roues sont fabriquées par le procédé de cire perdue. Ce procédé est cher mais
d'une grande précision.
a- role de palier
L'axe (3) ayant une vitesse de rotation très élevée (jusqu'à 120.000 tr/mn) tourne dans 2
paliers fluides.
Chacun de ces paliers est constitué de 2 bagues (7) en bronze ou en aluminium percées de
trous périphériques et maintenues dans le carter par 2 circlips (8). Un film d'huile sous
pression s'établit dans le jeu radial existant entre l'axe et les bagues. L'axe est donc
maintenu concentrique aux bagues et tourne sans frottements mécaniques.
c- role d’etancheite
Il est nécessaire d'assurer l'étanchéité entre :
le palier central,
la turbine,
le compresseur.
1- Côté turbine
On trouve généralement un segment en fonte (6).
2- Côté compresseur
a) soit un segment en fonte
b) soit un joint à face carbone.
Inconvénient
frottement important.
475°C
Sortie
Air 20°C échappement
500°C
80°C 625°C
200°C
DG018D
900 à 1000°C
Entrée échappement
I- LE TEMPS DE REPONSE
a- definition
C'est le temps nécessaire au moteur pour passer du fonctionnement atmosphérique au
fonctionnement suralimenté.
1,6 C
B B
1 P.A 1 P.A
0,5 A A
Temps Temps
MB9012D
T
A :
Pression collecteur faible charge
C : Pression de suralimentation
T : Temps de réponse
culasse,
pistons - chemises,
bielles,
vilebrequin,
bloc-moteur.
refroidissement de la culasse,
c- le rapport volumetrique
Pour un moteur à essence, un rapport volumétrique élevé favorise son fonctionnement en
phase atmosphérique, mais le rapproche de la zone de cliquetis à forte charge. La
diminution du rapport volumétrique rend le moteur plus fiable en phase suralimentée, les
contraintes thermiques étant diminuées. Il faut donc réduire le rapport volumétrique.
III - LE GRAISSAGE
Evacuation de la chaleur.