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L’offre de travail
9 But = Etudier les décisions des individus concernant : (i) leur participation ou
non au marché du travail, (ii) l’importance de cette participation.
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Suite de l’exposé :
5.1. La démographie
2
5.1. La démographie
Offre de travail = stock = résultat de flux qui agissent en sens divers (entrées et
sorties de la population active, décès, naissances, flux migratoires, évolution de la
pyramide des âges, etc.).
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9 La natalité
a) Le nombre de naissances annuelles
b) Le taux de natalité
d) La descendance finale
Indicateur longitudinal.
Mesure le nombre moyen d’enfants par femme, sur l’ensemble de la
période de fécondité des femmes (entre 15 et 49 ans).
Exemple : descendance finale des femmes nées en 1950.
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9 La mortalité
b) Le taux de mortalité
9 Les migrations
9 Le vieillisement démographique
5
9 Quelques chiffres
Barre des 300 millions franchie en 1953. Ensuite, il aura fallu 10, 13 et 22 années
pour compter 25 millions d’habitant supplémentaires.
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Tab. 5-1 : Mouvements de la population 2002 (en milliers)
Pays (1) (2) (3) (4) (5) (6)
Naissances Décès Accroissement Solde Accroissement Pop. au
vivantes naturel migratoire total 1.1.2003.
Belgique 113.6 107.2 6.4 30.0 36.4 10346.2
Danemark 63.7 58.5 5.3 14.0 19.3 5387.6
Allemagne 725.0 840.0 -115.0 230.0 115.0 82555.3
Espagne 420.0 373.0 47.0 227.0 274.0 40683.3
France 766.7 531.4 235.3 60.0 295.3 59636.7
Irlande 58.0 30.2 27.8 20.0 47.8 3930.5
Italie 539.1 557.1 -18.0 150.0 132.0 56463.9
Luxembourg 5.3 3.7 1.6 3.0 4.6 448.6
Grèce 98.9 103.6 -4.6 35 30.4 11018.4
Pays-Bas 202.3 141.6 60.7 28.9 89.6 16194.9
Autriche 78.2 75.1 3.0 17.0 20.0 8159.3
Finlande 55.4 48.8 6.6 5.8 12.4 5207.3
Suède 94.7 94.3 0.4 32.9 33.3 8942.5
Royaume-Uni 658.2 603.1 55.1 104.0 159.1 59087.5
UE(15) 3990.1 3675.4 314.7 1027.6 1342.3 378470.6
(3) = (1) – (2). (4) : Le solde migratoire correspond à l’écart entre la population totale au 1 janvier et au 31
décembre 2002 moins l’écart entre les naissances et les décès de cette année.
Source : Eurostat (2003), Statistiques en bref, Luxembourg.
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Tab. 5-2 : Mouvements de la population 2002 (pour 1000 habitants)
Pays (1) (2) (3) (4) (5) (6)
Naissances Décès Accroissement Solde Accroissement Pop. au
vivantes naturel migratoire total 1.1.2003.
Belgique 11.0 10.4 0.6 2.9 3.5 10346.2
Danemark 11.9 10.9 1.0 2.6 3.6 5387.6
Allemagne 8.8 10.2 -1.4 2.8 1.4 82555.3
Espagne 10.4 9.2 1.2 5.6 6.8 40683.3
France 12.9 8.9 4.0 1.0 5.0 59636.7
Irlande 14.8 7.7 7.1 5.1 12.2 3930.5
Italie 9.6 9.9 -0.3 2.7 2.3 56463.9
Luxembourg 11.9 8.3 3.6 6.7 10.3 448.6
Grèce 9.0 9.4 -0.4 3.2 2.8 11018.4
Pays-Bas 12.5 8.8 3.8 1.8 5.5 16194.9
Autriche 9.6 9.2 0.4 2.1 2.5 8159.3
Finlande 10.6 9.4 1.3 1.1 2.4 5207.3
Suède 10.6 10.6 0.0 3.7 3.7 8942.5
Royaume-Uni 11.2 10.2 0.9 1.8 2.7 59087.5
UE(15) 10.6 9.7 0.8 2.7 3.6 378470.6
(3) = (1) – (2). (4) = Immigration – émigration. (4) : Le solde migratoire correspond à l’écart entre la
population totale au 1 janvier et au 31 décembre 2002 moins l’écart entre les naissances et les décès de cette
année.(6) En milliers.
Source : Eurostat (2003), Statistiques en bref, Luxembourg.
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9 Rappels
9
5.2. Le modèle néoclassique
Individualisme méthodologique.
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Hypothèses :
i) Le loisir = le temps qui n’est pas consacré au travail.
ii) Le but ultime du travail est l’achat de produits.
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A. Les objets du choix
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9 Propriétés de la fonction d’utilité
∂U ∂U
i) f 0 et f0
∂C ∂L
∂ 2U ∂ 2U
p 0 et 2 p 0
∂ 2C ∂ L
C, L
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ii) Les paramètres de la fonction d’utilité déterminent le poids que chaque
individu attribue à la consommation et au loisir.
Exemples : U = C + L , U = C + 2L
iii) Le loisir est synonyme d’utilité → le travail crée une désutilité (une
heure de travail = une heure de loisir perdue).
⇒ U = U (C , T − H )
avec,
C = l’ensemble des biens et services consommés,
T = le nombre total d’heures disponibles.
H = le nombre d’heures de travail.
T-H = le nombre d’heures de loisirs (L).
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9 Comment représenter une fonction d’utilité ?
U3
B
U2
U1
L
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9 Propriétés des courbes d’indifférence
C* A
U2
U1
L
L*
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iii) Ordonnées par rapport à l’origine
A
D
U3
B
U2
U1
L
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9 Le taux marginal de substitution (TMS)
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Economiquement : TMS mesure la consommation à laquelle un individu doit
renoncer pour une heure de loisir supplémentaire, de sorte que sont utilité
reste inchangée.
C
∆C
A TMS C , L =
∆L U = cst
∆C < 0
B
U1
L
∆L = +1
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Mathématiquement : TMS = dérivée en un point de la courbe d’indifférence.
C
C
B
TMS faible ∆C = -2.5
TMS élevé
A
∆C = -0.5
L L
∆L = +1 ∆L = +1
− 0 .5 − 2 .5
TMS A = = 0 .5 TMS B = = 2 .5
+1 +1
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9 Propriétés du TMS
Intuition :
Plus vous avez d’une marchandise (C), plus vous êtes disposés à en
échanger une partie contre l’autre marchandise (L).
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C
A
∆C = -2
B
∆C = -0.5
U1
L
∆L = +1 ∆L = +1
∆C −2 ∆C − 0.5
TMS A = = = 2 , TMSB = = = 0.5 ⇒ TMS↓ lorsque L↑
∆L +1 ∆L +1
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B. Les contraintes
avec,
RT = revenus totaux,
Ynon sal = revenus non salariaux,
W = salaire horaire,
H = nombre d’heures travaillées.
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Graphiquement ?
RT
-W
Y non sal
L
L = min L = max
(H = max) (H = min)
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C. L’optimum
Point de tangence entre la contrainte budgétaire et la courbe d’indifférence la
plus élevée. Le TMS est égal au salaire. La perte de revenu que l’individu est
prêt à consentir pour une heure de loisir en plus est égale au salaire horaire.
C
RT
U3
RT*
U2
Y non sal
-W
U1
L
L* L = max
H*
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D. Impact d’une hausse du salaire
C
RT C U2
RT U3
B
U3
A B
RT*
U2 RT*
A
Ynon sal
Ynon sal
L1 Lmax L
H2 H1 L1 Lmax L
H1 H2
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L’effet total d’une augmentation salariale sur l’offre de travail peut être
décomposé en deux sous effets :
C
RT
B
C U3
A
RT*
U2
Ynon sal
H3 H2 L1 Lmax L
H1
Effet de revenu
Effet de substitution
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ii) L’effet de revenu mesure, étant donné le nouveau salaire horaire, l’impact
qu’a sur l’offre de travail le fait qu’un nombre donné d’heures de travail
procure un revenu supérieur. (On doit travailler moins pour atteindre un
niveau de revenu donné).
C
RT
B
C U3
A
RT*
U2
Ynon sal
H3 H2 L1 Lmax L
H1
Effet de revenu
Effet de substitution
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En résumé :
Incitant à augmenter l’offre de travail car ce facteur est mieux rémunéré (effet de
substitution).
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L’effet de revenu peut outrepasser l’effet de substitution. Dans ce cas, effet total
est négatif. L’offre de travail se réduit lorsque le salaire augmente.
C
RT U2 U3
C
B
RT*
A
Ynon sal
H3 H1 L1 H2 Lmax L
Effet de revenu
Effet de substitution
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L’effet total peut être positif pour certains niveaux de salaire et négatif pour
d’autres. Dans un premier temps, l’effet de substitution domine et ensuite l’effet
de revenu l’emporte.
C
RT
C
B U4
U3
RT* A U2
Ynon sal
U1
H2 H3 H1 H4 Lmax L
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E. L’offre de travail individuelle
W
WA
32
Cette relation en cloche est-elle vérifiée empiriquement ?
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F. L’élasticité de l’offre de travail
∆H
ε H ,W = H
∆W
W
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Elasticité de l’offre de travail = élasticité de substitution + élasticité revenu.
Résultats empiriques
Prédominance des variations des taux de participation sur celles des heures.
L’élasticité de l’offre de travail des femmes mariées est positive est supérieure à
celle de leurs conjoints.
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Tab. 5-3 : Elasticité de l’offre de travail des femmes / hommes marié(e)s
Auteurs Echantillon Elasticité :
Totale Substitution Revenu
Femmes mariées
Cogan (1981) E-U 0.65 0.68 -0.03
Hausman (1981) E-U 0.45 0.495 -0.045
Arrufat et Zabalza (1986) R-U 0.62 0.68 -0.06
Blundell et Walker (1982) R-U (1 enfant) 0.10 0.32 -0.22
Arellano et Meghir (1992) R-U (jeunes enfants) 0.29 0.69 -0.40
Hommes mariés
Ashenfelter (1978)* E-U +0.17 0.18 -0.01
Johnson et Pencavel E-U +0.02 0.19 -0.17
(1984)*
Hausman (1981) E-U +0.03 1.01 -0.98
Ashworth et Ulph (1981) R-U -0.33 0.29 -0.62
Blundell et Walker (1982) R-U -0.23 0.13 -0.36
(*) Tous les hommes.
Source : Blundell (1993) d’après Cahuc et Zylberberg (2001).
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G. L’offre de travail agrégée
Offre de travail
agrégée
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5.3. Limites de la théorie statique
A. Le cycle de vie
Théorie ne tient pas compte du fait que le choix entre la consommation et le loisir
revêt une dimension intertemporelle.
Les individus peuvent choisir des durées de travail différentes au cours de leur
vie active.
38
Tab. 5-4 : Comparaison des taux d’emploi par âge des hommes et des femmes
39
Tab. 5-4 (suite) : Comparaison des taux d’emploi par âge des hommes et des femmes
40
Tab. 5-4 (suite) : Comparaison des taux d’emploi par âge des hommes et des femmes
41
B. Le travail domestique
Taux d’emploi des femmes décroît (généralement) lorsqu’elles ont des enfants, et
l’inverse prévaut pour les hommes.
L’écart entre les sexes en matière d’emploi se creuse à mesure que le nombre
d’enfants au sein du ménage augmente.
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Tab. 5-5 : Taux d’emploi des femmes et écart d’emploi entre les hommes et les femmes
selon la présence d’enfants, 2000 (Personnes âgées de 25 à 54 ans)
Pays Total Pas d’enfant Un enfant Deux enfants et plus
Taux Ecart Taux Ecart Taux Ecart Taux Ecart
d’emploi d’emploi d’emploi d’emploi d’emploi d’emploi d’emploi d’emploi
Australie 66.8 20.0 68.4 16.1 55.3 33.3 43.2 47.5
Belgique 67.8 20.1 65.6 17.4 71.8 23.5 69.3 24.7
Dan. (‘98) 80.5 7.7 78.5 7.7 88.1 3.5 77.2 12.9
Finl. (‘97) 77.6 7.0 79.2 0.1 78.5 11.8 73.5 19.7
France 69.6 17.7 73.5 9.6 74.1 18.7 58.8 32.9
Allemagne 71.1 16.3 77.3 7.2 70.4 21.2 56.3 35.6
Grèce 52.6 35.9 53.1 31.1 53.9 40.3 50.3 45.4
Irlande 53.1 29.0 65.8 14.1 51.0 33.2 40.8 43.2
Italie 50.7 33.9 52.8 26.2 52.1 40.9 42.4 49.9
Pays-Bas 70.9 21.4 75.3 15.6 69.9 24.3 63.3 30.8
Portugal 73.9 16.4 72.6 13.4 78.5 16.6 70.3 24.8
Espagne 50.6 34.8 54.6 26.0 7.6 44.7 43.3 48.6
Suède 81.7 4.1 81.9 -0.4 80.6 9.8 81.8 9.4
R-U 73.1 14.4 79.9 5.4 72.9 17.1 62.3 28.2
E-U (’99) 74.1 14.8 78.6 7.2 75.6 17.4 64.7 29.0
OCDE 69.0 18.6 73.7 11.8 70.6 22.9 61.9 32.3
* Ecart d’emploi : différence en points de pourcentage entre les taux d’emploi des hommes et des femmes.
Source : OCDE (2002).
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Tab. 5-6 : Travail à temps partiel, selon le sexe et la présence d’enfants, 2000
(% de personnes travaillant à temps partiel dans le total de l’emploi de
chaque groupe, travailleurs âgés de 25 à 54 ans)
Pays Femmes Hommes
Sans 1 enfant 2 enfants Total Sans Avec Total
enfant et + enfant enfant
Australie 40.8 54.1 63.1 41.8 8.0 5.5 6.9
Autriche 17.4 33.6 43.7 26.7 2.1 1.7 1.9
Belgique 29.2 34.7 46.1 34.7 6.5 5.1 5.9
Dan. (‘98) 18.5 13.3 16.2 16.6 … … 3.7
Suisse ('01) 34.2 58.0 66.5 47.1 6.1 3.6 4.9
France 20.0 23.7 31.8 23.7 5.2 3.6 4.4
Allemagne 24.0 45.3 60.2 35.2 4.2 2.3 3.4
Irlande 16.6 37.2 46.4 29.7 4.3 3.6 4.0
Italie 20.0 27.2 34.4 24.1 5.5 4.5 5.1
Pays-Bas 38.3 72.6 82.7 55.9 6.2 4.6 5.5
Espagne 13.7 17.4 18.6 15.3 2.6 1.2 1.9
Suède 14.6 16.7 22.2 17.9 5.2 3.4 4.3
R-U 23.7 46.6 62.8 38.6 4.1 3.2 3.7
E-U (‘99) 10.1 15.8 23.6 14.6 3.5 1.8 2.7
OCDE 18.7 28.7 36.6 23.2 4.2 2.9 3.6
Source : OCDE (2002).
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C. Rigidité dans le choix du nombre d’heures de travail
B
EA E
Ef
L
L* Lf L0
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ii) Si E se situe à droite de Ef, l’agent accepte de travailler la quantité
d’heures fixes proposées, si, et seulement si, le point EA – qui correspond à
l’intersection de la courbe d’indifférence passant par A et de la courbe de
budget – se trouve à gauche de Ef.
C C
B
B
Ef Ef
EA
EA E
E
A
A
L L
Lf L* L0 Lf L* L0
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5.4. Un exemple de politique économique : Les indemnités de
chômage et l’offre de travail
A. Eléments factuels
Dans l’ensemble des pays industrialisés, il existe des systèmes, plus ou moins
généreux, d’indemnisation du chômage.
47
Il y a des variations très sensibles dans l’ampleur des sommes qui sont engagées
et dans les conditions de versement.
48
B. Illustration théorique
49
A présent, supposons que :
50
BAC = nouvelle contrainte budgétaire de l’individu. Optimum au point C
(H = 0).
51
C. Résultats empiriques
Les gains des chômeurs ont peu d’influence sur la durée du chômage.
Exemple :
52
La durée de versement des indemnités influence négativement la probabilité
de sortie du chômage. L’ampleur de cet effet n’est pas négligeable.
Exemples :
53