Sie sind auf Seite 1von 32

CHAPITRE 3

LA VIDÉO

2013/2014 ISIGK AU: 2013/2014


PLAN
 1 Introduction
 2 La vidéo analogique
 3 La vidéo numérique
 4 Compression
 4-1 M-JPEG
 4-2 MPEG
 5 Principaux formats vidéo

ISIGK 143 AU: 2013/2014


Que ce qu’une vidéo ?
Introduction :
 Ensemble des techniques permettant la visualisation ou l’enregistrement
d’images animées accompagnées de son ou non, sur un support électronique
d’enregistrement et sera diffusé sur un écran.
 La vidéo au sens multimédia du terme est généralement accompagnée de son,
c'est-à-dire de données audio.

Principe :
 L‘œil humain a comme caractéristique d'être capable de distinguer environ 20
images par seconde.
 L’affichage de plus de 20 images/seconde, permet de tromper l‘œil et de lui
faire croire à une image animée.
 La fluidité d'une vidéo est caractérisée par le nombre d'images/secondes (en
anglais frame rate), exprimé en FPS (Frames per second, en français trames par
seconde).

ISIGK 144 AU: 2013/2014


Que ce qu’une vidéo ?
Constituants :
 Une vidéo est une succession d’images fixes à une certaine cadence.
 Flux vidéo: information continu composé d’une succession d’images et de son
( 25/ secondes en Europe et 30/ seconde en USA)
 Mixage: Consiste à équilibrer les fréquences et amplitude relatives d’un
certains nombre de sources audio
 Montage: C’est l’action d’agencer images et sons. Exemple: Assembler de
bout à bout plusieurs plans pour former des séquences…
Types :
 On distingue généralement plusieurs grandes familles d’images animées:
 Le cinéma: Il consiste à stocker sur une pellicule la succession d'images en
négatif. La restitution se fait en projetant, à partir d'une copie en positif, les
images successives sur un écran.
 La vidéo analogique: Il représente un flux continu de données analogiques.
 La vidéo numérique: Il consiste à coder la vidéo en une succession d'images
numériques
ISIGK 145 AU: 2013/2014
La vidéo analogique
Présentation :
 La vidéo analogique, représente l'information comme un flux continu de
données analogiques, destiné à être affichées sur un écran de télévision (basé
sur le principe du balayage.
 Il existe plusieurs normes pour la vidéo analogique. Les trois principales sont :
 Pal
 SECAM
 NTSC
Signal vidéo:
 Sur un récepteur de télévision, une image est
obtenue par balayage électronique successif
des lignes de luminophores constituant l’écran.

 Un écran au standard PAL ou SECAM


comprend 625 lignes, alors qu’un écran au
standard NTSC n’en possède que 525.

ISIGK 146 AU: 2013/2014


La vidéo analogique
 PAL/SECAM:
 PAL/SECAM (Phase Alternating Line / SEquentiel Couleur A Mémoire )
 Format utilisé en Europe pour la télévision hertzienne
 Permet de coder les vidéos sur 625 lignes à raison de 25 images par seconde
à un format 4:3 (c'est-à-dire que le rapport largeur sur hauteur vaut 4/3).
 PAL et SECAM réservent 8% des lignes à la S
synchronisation.
I
 PAL et SECAM distinguent 625 lignes dont 576
seulement sont destinées au balayage réel de
l’image, le reste étant affecté à divers « services » S
de synchronisation et de positionnement des
faisceaux (changement de ligne et de trame)
 PAL et SECAM: la résolution réellement
affichée est de 780 x 580.
 À 25 images par seconde, de nombreuses
personnes perçoivent un battement dans
l'image.
ISIGK 147 AU: 2013/2014
La vidéo analogique
 Etant donné qu'il n'était pas possible d'envoyer plus d'informations en raison de
la limitation de bande passante, il a été décidé d'entrelacer les images
 Envoyer en premier lieu les lignes paires, puis les lignes impaires.
Système progressif

Image (frame)

Système entrelacé (tramé)

+ =

Trame paire Trame impaire Image (frame)


ISIGK 148 AU: 2013/2014
La vidéo analogique
 Entrelacement: Le téléviseur PAL/SECAM affiche 50 trames (demi-image) par
seconde (à une fréquence de 50Hz), soit 25 images/seconde.
 Le but est d'économiser la moitié de la bande passante au prix de quelques
défauts peu visibles sur un petit écran.
 Le spot lumineux «affiche» d’abord les lignes de la trame «impaire» ( 1, 3, 5,
…) en 1/50 de sec (PAL/SECAM), ensuite les lignes de la trame paire ( 2, 4, …).
 NTSC:
 NTSC (National Television Standards Committee).
 Format utilisé en Norme utilisée aux Etats-Unis et au Japon
 Utilise un système de 525 lignes entrelacées à 30 images/sec (donc à une
fréquence de 60Hz) à un format 4:3
 Comme dans le cas du PAL/SECAM, 8% des lignes servent à synchroniser le
récepteur. Ainsi, étant donné que le NTSC affiche un format d'image 4:3, la
résolution réellement affichée est de 640x480.
 Le taux de rafraîchissement d’un téléviseur NTSC est de ~ 30 fps (29.97 fps).

ISIGK 149 AU: 2013/2014


La vidéo numérique
Numérisation
 Suite rapide d'images numérisée à partir d'une source vidéo analogique
(caméra, magnétoscope,...), séquence audio synchronisée avec les images.
 La vidéo numérique est constituée d’une suite de trames formées d’une matrice
rectangulaire de pixels.
 Le principe de balayage utilisé est le même que pour la vidéo analogique mais
l’entrelacement n’est pas utilisé puisque les moniteurs rafraîchissent l’écran 75
fois/seconde voir plus.
 Les images qui composent la vidéo sont présentées par des matrices RVB,
voir des matrices de luminances et chrominances séparables YCrCb. La
deuxième est la plus utilisée puisqu’il est la plus économique en mémoire.
 Dans le flux vidéo (formats spécifique) les données sont hiérarchisées comme
suit:
 Une partie (entête) contenant des informations sur l’animation.
 Une partie contenant les données codées selon une norme de
compression dédiée au format.

ISIGK 150 AU: 2013/2014


La vidéo numérique
Pourquoi la compression ?
 Les images fixes sont coûteuses en stockage.
 Résolution d’image : L (largeur) ×H (hauteur)
 Codage des pixels : Ppixel (ex : RVB = 3 octets / pixels)
 Pimages= (L ×H) ×Ppixels
 Les vidéos le sont encore plus, car il s’agit d’une succession de Nombre
d’images fixes.
 De plus, une vidéo est souvent accompagné de son, lui aussi coûteux, mais
moins que la vidéo.
 Pfilm= Pvidéo+ Paudio
 Un signal vidéo numérique est défini par :
 Résolution d’image : L (largeur) ×H (hauteur)
 Codage des pixels : Ppixel(ex : RVB = 3 octets / pixels)
 Fréquence d’affichage : FPS (nombre d’images / seconde)
 Durée T

ISIGK 151 AU: 2013/2014


La vidéo numérique
Pourquoi la compression ?
 Poids d’une vidéo :
 Pvidéo= Pimages×Ntotale d’images
 = ((L ×H) ×Profondeur de couleur) ×(Durée ×nombre de FPS)

 Exemple :
 Vidéo de 10 min à 25 fps, 640 x 480 pixels (NTSC), 16 millions de couleurs
(RVB) :
 Pvidéo= ((640 ×480) ×3) ×((10 ×60) ×25) / (3 x 1024)= 12.87 Go

 (sans compter les données audio !)

 Pour exprimer la quantité d’informations transmise lors de la lecture d’une vidéo


on parle de débits exprimés soit en octets ou en bits par seconde.
 Débit D d’une vidéo (sans son) :
 D = Poids / Durée = ((L ×H) ×Profondeur de couleur) ×nombre de FPS

ISIGK 152 AU: 2013/2014


La vidéo numérique
 Exemple :
 Vidéo de 10 min à 25 fps, 640 x 480 pixels, 16 millions de couleurs :
 D = (((640 x 480) x 3) x 25) / (2 x 1024) = 21.97 Mo/s

 Contraintes matérielles :
 Modem: 5 ko/s
 ADSL: 64 –256 ko/s
 Lecteur CD 50X: 7.3 Mo/s
 Support de stockage :
 CD-ROM: 650 Mo
 DVD: 4.7 Go
 Disque Dur: standard (2010): 120 Go  2 To avec un débit de 0.5 Gb/s
voire +

ISIGK 153 AU: 2013/2014


La vidéo numérique
Intérêt de la compression :
 La vidéo réclame des tailles et des débits de lecture très importants.
 Il est indispensable de compresser les données sur le support de stockage et de
les décompresser lors de la lecture.

 Pour réduire les besoins en stockage

 Pour diffusion sur le net («flux» ou «streaming»)

 Pour une lecture fluide (Disque dur, CDROM)

ISIGK 154 AU: 2013/2014


La compression vidéo
Introduction :
 Pour réduire la taille des vidéos, il est indispensable de compresser les données
sur le support de stockage et de les décompresser lors de la lecture.
 La décompression doit être suffisamment rapide pour ne pas ralentir le flux (ici, il
faut pouvoir décompresser au moins 24 images par seconde, ainsi que le son).
Qu’est ce qu’un CoDec ?
 Un codec (COmpression/DECompression) est un programme permettant de :
 Compresser des données audio ou vidéo pour créer un fichier.
 Décompresser des données audio ou vidéo contenues dans un fichier pour
les lire.

 On distingue 2 grandes familles de codec :


 Sans perte (lossless) : non destructrices
 Avec pertes (lossy) : destructives

ISIGK 155 AU: 2013/2014


La compression vidéo
Compression sans perte:
 Les images d’une vidéo sont compressées à l’aide d’algorithmes sans perte (ex:
LZW, RLE, …), mais à la restitution on retrouve exactement l’original sans aucune
altération.
 Avantage : Qualité d’image parfaite.
 Inconvénient : Compression peu efficace.
Compression avec perte:
 La vidéo non compressée ou compressée sans perte est trop volumineuse.
 Algorithmes de codage avec pertes tirant parti des caractéristiques
psychosensorielles de l’œil humain pour se débarrasser des informations qui ne
sont pas perçues ou qui sont redondantes.
 Il existe de nombreuses méthodes de compression avec perte : M-jpeg, Mpeg,
DV, DivX …
 Ces différentes méthodes se distinguent par :
 leur taux de compression
 la qualité d’image résultante
 la vitesse compression / décompression
ISIGK 156 AU: 2013/2014
M-JPEG
Animation Bitmap: M-JPEG (Motion-JPEG)
 Extension du fichier : .mjpg, Codec vidéo compressant les images en JPEG
 M-JPEG code séparément chaque image de la séquence: accès aléatoire à
n'importe quelle partie d'une vidéo (compression une par une).

 Taux de compression M-JPEG se situe généralement entre :


 celui de formats non compressés ex : RVB, de compression 1:1, et YCrCb,
de compression 2:3 à 2:5
 et celui des formats basés sur le format MPEG de l’ordre de 1:100
 Débit binaire souvent très faible :
 Très faible devant les performances du MPEG
 8 à 10 Mbit/s : utilisable dans les studios de montage numérique
 Environ 29 Mbit/s : pour les vidéos de bonne qualité, mais poids importants
ISIGK 157 AU: 2013/2014
MPEG
Animation Bitmap: MPEG (Moving Pictures Experts Group)
 Les fichiers vidéo au format MPEG sont reconnaissables à leurs extensions :
 ".mpg" ".mpeg" et ".mpv" pour des fichier contenant de la vidéo au format
MPEG 1 ou 2 ;
 ".dat" pour des données MPEG 1 contenues dans un VCD ;
 ".vob" pour des données MPEG 2 contenues dans un DVD.

 Deux façons pour faire la compression MPEG avec perte:


 Redondance spatiale: compresser les images
indépendamment les unes des autres.
 ex:MJPEG
 Redondance temporelle: analyser les images qui se
suivent: elles sont souvent très identiques !
 Lorsque deux images successives varient peu, ou
localement, il suffit de ne décrire seulement le
changement d'une image à l'autre. C'est la différence
majeure entre le MPEG et le M-JPEG.
ISIGK 158 AU: 2013/2014
MPEG
 MPEG est un groupe de l’ISO, qui développe les standards internationaux de
compression, décompression, traitement et codage d'image animées et de
données audio : MPEG 1, MPEG 2, MPEG 4, MPEG 7, MPEG 21
 MPEG1:
 Première norme audio et vidéo utilisé plus tard pour les Vidéo CDs.
 Débit de 180Ko/s
 Qualité proche du VHS (352x240 à 30 images/s en NTSC et 352x288 à 25
images/s en PAL/SECAM)
 Elle comprend le format audio MPEG-1 partie 3 audio couche 3 (MP3)
 MPEG2
 Débit de 5Mo/s
 Qualité prévue pour la TV Haute Définition, actuellement TV sur ADSL
 Jusqu'à 5 canaux audios
 Format typique des DVD
 MPEG4
 Version vectorisée => interactivité avec les objets composants le flux vidéo
 Application au multimédia et au WEB
ISIGK 159 AU: 2013/2014
MPEG
 MPEG7
 Représentation standard des données pour recherche d'information dans
des flux de données (forme, taille, texture, couleur et composition, voiture
rouge, ciel)
 MPEG21
 Gérer les droits d'auteur et protéger la propriété intellectuelle lors de
l'échange, la distribution et la vente de données numériques
 Principe de la compression MPEG:
 La compression de type MPEG opère en 2étapes :
 Etude des redondances temporelles
 Etude des redondances spatiales
1- Etude des redondances temporelles:
 La norme MPEG représente chaque image comme un ensemble de blocs 16 x
16.

ISIGK 160 AU: 2013/2014


MPEG
 Une séquence vidéo MPEG est composée de quatre types d’images:
 Les images Internes (I)
 Les images Prédictives (P)
 Les images Bidirectionnelles (B)

1-1 Les images internes (I-frame):


 Ces images, dites intra coded frames, sont codées intégralement, sans aucune
référence aux images voisines de la séquence vidéo.
 Ces images sont codées uniquement en utilisant le codage JPEG.
 Compressées indépendamment de leur contexte
 Accès aléatoire à la séquence vidéo
 Taux de compression modéré.
 Permet d’éviter une dégradation progressive de l’image au cours du temps.
 Permet de se positionner rapidement à n’importe quel endroit du film, sans
avoir à tout recalculer depuis le début.
 Il y en a donc une ou deux par seconde dans une vidéo MPEG.
ISIGK 161 AU: 2013/2014
MPEG
1-2 Les images prédictives (P-frame):
 Codées par rapport à l’images I ou P-frames
précédentes
 Les images sont décrites par différence avec les
images précédentes, en définissant des blocs, appelés
macroblocs (16 ×16 pixels)qui se superposeront à
l'image précédente.
 L'algorithme compare les deux images bloc par bloc
et à partir d'un certain seuil de différence, il considère
le bloc de l'image précédente différent de celui de
l'image encours et lui applique une compression JPEG.
 Vitesse d'encodage déterminée par la recherche des macroblocs
 Compression : 2 images en mémoire
 30 à 40% de gain sur I-frame
 Propagent les erreurs

ISIGK 162 AU: 2013/2014


MPEG

 On joue sur le fait qu’il y a de grandes ressemblances (= redondance


d’information) entre deux images successives.
1-3 Les images bidirectionnelles (B-frame):
 Image déduite d’une image I ou P-frames précédentes ET suivante en faisant la
moyenne des changements
 Avantage:
 Offre le meilleur taux de compression : 50% de gain sur P-frame
ISIGK 163 AU: 2013/2014
MPEG
 Ne propage pas les erreurs
 Inconvénient:
 Compression : 3 images en mémoire
 Parfois induit un retard (puisqu'il faut connaître l'image suivante)

ISIGK 164 AU: 2013/2014


MPEG
 Afin d'optimiser le codage MPEG, les séquences d'images dont codées suivant
une suite d'images I, B, et P dont l'ordre a été déterminé expérimentalement.
 On appelle GOP(Group Of Pictures ou en français groupes d'images) une
succession d’images I, P et B (parfois D) servant de motif à la structure du format
MPEG.
 Un GOP commence toujours par une image I.
ex : I B B P B B P B B
 Dans le GOP, on retrouve des images P à intervalle régulier, et des images B
entre ces images I et P.
 Certains codecs insèrent une seule ou plusieurs images I dans un même GOP.
 Pour identifier un GOP, on utilise 2 nombres M et N.
 M : distance entre deux
images I et P successives.
 N (N>M) : taille du GOP.

ISIGK 165 AU: 2013/2014


MPEG
 La séquence type appelée GOP 3-12 est la
suivante:
IBBPBBPBBPBB
 Les images I insérées au début de chaque
GOP(et donc toutes les N images) sont appelées
images clés.

 Propriétés:
 Plus il y aura d’images I dans un fichier MPEG, plus facile se fera l’édition, plus
la taille du fichier augmentera.
 Chaque image I permet de corriger les erreurs transmises dans un GOP par
l’intermédiaire des images P et B.
 Les images P propagent les erreurs jusqu’à la prochaine image I.
 Les images B ne peuvent pas propager d’erreurs, car aucune image n’est
produite à partir des images B.

ISIGK 166 AU: 2013/2014


MPEG
2- Etude des redondances spatiales:
 L’étude des redondances spatiales sont faites uniquement pour les images
Internes (I)
 La réduction de cette redondance spatiale peut être diminuée en codant
chaque image I en JPEG.
 Cependant, la bande passante nécessaire pour transporter une vidéo codée
en RVB serait trop important environ 30 MHz)
 Pour diminuer cette bande passante, il est préférable de passer dans le mode
YCrCb.

 On code les composantes couleurs en utilisant les modèles de réduction de la


forme : YCrCb en a:b:c
 «a» correspond au nombre de pixels horizontaux d’un bloc
 «a:b» définit le rapport de réduction horizontale des chrominances. Ainsi, 4:2
signifie que le nombre de chrominances est divisé par 2

ISIGK 167 AU: 2013/2014


MPEG
 «c» définit si la réduction verticale des chrominances est effectives :
 Si «b=c», il n’y aucune réduction verticale
 Si «c=0», il y a une réduction verticale par 2
 Exemples :
 On ne code les composantes de chrominances :
 Qu’un pixel sur 2 (YCrCb 4:2:2)
 Qu’un pixel sur 4 (YCrCb 4:1:1)
 Qu’un pixel sur 2, mais seulement 1 ligne sur 2 (YCrCb 4:2:0)
YCrCb 4:2:2

YCrCb 4:1:1

YCrCb 4:4:4; format brute


YCrCb 4:2:0
obtenu à partir de RVB
ISIGK 168 AU: 2013/2014
MPEG
 La qualité «broadcast» (diffusion TV) utilise la proportion 4:2:2 ce qui indique
que pour 4 pixels en RVB (12 octets), on ne conserve que 4Y, 2Cr et 2Cb, soit
au total 8 valeurs (8 octets) :
taux de compression = 8 / 12 = 2 / 3 < 1
 Conclusion:
 Pour compresser une vidéo au format MPEG, il faut :
 Déterminer les types d’images I, B et P contenues dans une vidéo.
 Pour les images I, on utilise une réduction spatiales: par conversion des
modèles RVB vers YCrCb et par compression au format JPEG
 Pour les images B et P, on détermine la liste L des blocs (de taille 16 x
16) qui diffèrent entre celles-ci et les images de référence.
 Pour chaque bloc de la liste :
1)- On détermine le vecteur V de déplacement entre le bloc de l’image B
ou P, et le bloc de l’image de référence
2)- On calcule la différence entre l’image B ou P, (déplacé de V) , et
l’image de référence (voire même prédite pour certaine extension MPEG).
3)- On applique la compression JPEG sur cette différence.
ISIGK 169 AU: 2013/2014
Les formats de la vidéo
 *.avi (Audio Video Interleave).
 Mis au point par Microsoft : conçu pour stocker des données audio et vidéo
(conteneur)
 Lisible par le lecteur Windows Media Player.
 Séquences vidéos avec en moyenne 15 images par seconde.
 Le codec DivX est souvent utilisé mais aussi le MPEG-4, etc.
 *.wmv (Windows Media Video)
 Obtenus, par exemple, lors de la création d'un diaporama avec Photo Récit3
ou Windows Movie Maker.
 C'est un format propriétaire de Microsoft lisible sur PC mais pas sur platine de
salon.
 *.VOB (Video Object file) .
 Utilisés pour créer des applications sur DVD.
 Les fichiers VOB sont lisibles par les platines de salon.
 *.mov, .qt, qtx, .qtr, .qt3
 Fichiers vidéos au standard Quick time et donc lisibles avec le lecteur Quick
Time.
ISIGK 170 AU: 2013/2014
Les formats de la vidéo
 Format conteneur analogue et plus vieux au format AVI mais développé par la
firme Apple.
 Il est utilisé par quelques marques d'appareils photo numériques comme
Sony, pour créer des séquences vidéos.
 *.DV (Digital Video)
 Standard mis au point par un consortium de constructeurs pour définir la
nouvelle génération de caméscopes et magnétoscopes numériques grand
public.
 La compression DV est basée sur les normes du MJPEG, ce qui permet
d'enregistrer les images bien distinctement les unes des autres (intra-trame)

 Le format DV existe pour la norme


PAL (Europe) et NTSC (USA et
Japon). Suivant ces normes on a :

ISIGK 171 AU: 2013/2014


Exercice
Calculer le débit binaire nécessaire pour diffuser une vidéo au format NTSC :
 sans compression, si la vidéo était en mode RVB
 en YCrCb 4:2:2

 Sans compression:
(640 x 480 x 24) x 30 = 26.36 Mo

 YCrCb 4:2:2
(640 x 480 x (8+4+4)) x 30 = 17.58 Mo

ISIGK 172 AU: 2013/2014


BIBLIOGRAPHIE
-Mammeri Zoubir, Réseaux et QoS, Université Paul Sabatier, Toulouse III.
-Raphael Isdant, Cours traitement numérique de son, department of Visual
Communication Design, Kun-Shan University (Tainan, Taïwan).
- Grégoire Mercier, Christian Roux and Gilbert Martineau, Cours technologies de
mulitimédia, ENST Bretagne, France.
- L’académie en Ligne, Cours La lumière, http://www.academie-en-ligne.fr/
- Mohamed Benjlail, Cours techniques multimédia, Université de Gafsa, Faculté des
sciences de Gafsa, Tunisie.
- Xavier Heurtebise, Cours Numérisation des signaux audio et/ou vidéo, LP ATC/CA
– IUT d’Arles, France.

ISIGK 173 AU: 2013/2014

Das könnte Ihnen auch gefallen