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FASCICULE D’ANALYSES
DES ESSAIS NORMALISES
Réalisé par :
Mr HADDAD Djamal
IAP 2016
Essais normalisés
SOMMAIRE
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Essais normalisés
Objectif
La présente norme a pour objectif de déterminer la masse
volumique des pétroles bruts et des produits pétroliers.
Définition
La masse volumique est le rapport du poids d’un certain
échantillon par rapport à son volume. Elle est exprimée en mg/l
ou en Kg/l et donnée généralement à 15°C.
Appareillage
Il comprend essentiellement :
- un aréomètre (Tube plongeur en verre)
- un thermomètre
- une éprouvette d’essai
Mode opératoire
- Porter l’échantillon contenu dans son récipient d’origine, ainsi l’ensemble de
l’appareillage, à une température voisinante à celle de la mesure (Tableau I).
- Verser, avec précaution, la prise d’essai dans l’éprouvette, propre et sèche, de
façon à éviter autant que possible la formation de bulles gazeuses.
- Laisser les bulles gazeuses remonter à la surface, puis les éliminer en les
touchant avec un papier filtre propre. Mettre l’éprouvette en position verticale à
l’abri du courant d’air.
- Plonger avec précaution l’aréomètre au sein de la prise d’essai, et après
équilibre, le faire descendre de deux graduations dans le liquide puis le laisser
remonter librement.
- Quant l’aréomètre, au repos, flotte librement et que la température de la prise
d’essai est constante à 0,2°C près, procéder aux déterminations dans les
conditions indiquées ci-après :
- Sur l’aréomètre, effectuer la lecture à la hauteur de l’échelle qui se trouve coupée
par la surface du liquide.
- Lire la température à 0,2°C près, avant et après la lecture sur l'aréomètre.
- La variation de température ne doit en aucun cas dépasser 0,5°C.
- Dans les cas des combustible visqueux, effectue la masure à la température de
50°C.
Température de l’essai
La détermination de la masse volumique par la méthode de l’aréomètre est plus
précise si elle est effectuée à la température à laquelle elle doit être exprimée. En
cas d’impossibilité, on utilisera les tables de conversion à 15°C des masses
volumiques.
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Essais normalisés
Fidélité
Pour des mesure entre +5°C et +25°C, sur les produits transparents les écarts
admissibles sont :
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Essais normalisés
Objectif
La présente analyse décrit une méthode de mesure
de la densité des produits liquides par un densimètre
électronique.
Définition
La densité d’un produit pétrolier, par définition est le
rapport de la masse volumique de l’échantillon en
question par rapport à celle de l’eau à la même
température.
Principe de la mesure
Le principe de la mesure est basé sur l’oscillation
d’un tube en U. Etant donné que le volume de ce
tube est constant, la période d’oscillation de ce
dernier n’est fonction que de la densité du produit
existant à l’intérieur.
T2 = Ad + B
A et B sont des constantes.
d : densité du produit à analyser.
Si on injecte deux produits dont les sont connues (généralement l’air et l’eau
distillée), on aura :
T12 = Ad1 + B
T22 = Ad2 + B
D’où la relation :
A(d1-d2) = (T12- T22)
d1-d2 = (T12- T22)/A
Connaissant les densités des deux produits, T 1 et T2 sont mesurés par l’appareil,
alors on calcul la constante K = 1/A
Lorsqu’on injecte un produit de densité inconnue, on aura
dx = d1 + K (Tx2- T12)
Mode opératoire
- Brancher l’appareil sous tension et la mettre en position ON.
- L’écran s’allume et affiche la méthode ainsi que la température et la densité de
l’air.
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Essais normalisés
Etalonnage de l’appareil
La précision de la mesure est fonction de l’étalonnage de l’appareil. Il est réaliser
avec de l’air et de l’eau distillée fraîchement bouillonnée.
- Afficher la température à laquelle l’étalonnage va se faire.
- Attendre la stabilisation de la température.
- Presser la touche étalonnage
- Une quantité d’air est aspirée dans la cellule.
- A la demande de l’appareil, injecter de l’eau distillée dans la cellule.
Température 15 20 25
Densité de l’air 0,001226 0,001205 0,001185
Densité de l’eau 999,0977 998,2019 997,0429
NB : les densités de l’air et de l’eau sont connues pour chaques températures par
l’appareil, une constante d’étalonnage est calculée en suite affichée sur écran.
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Essais normalisés
Principe et principe :
la méthode consiste à mesurer les indices de
réfraction des hydrocarbures liquides
transparents ou légèrement colorés, ainsi que
des solides fondus dont l’indice de réfraction se
situe entre 1,33 et 1,50 à température de 20 à
30°C.
L’indice de réfraction est le rapport de la vitesse
de la lumière dans l’air à sa vitesse dans la
substance a examiné.
Normale (perpendiculaire au
point d’incidence)
r
sin i = n sin r
n est l’indice de réfraction du milieu. L’indice de réfraction est donc une
caractéristique d’un milieu transparent.
Pour les coupes pétrolières n augmente avec la densité et varie également avec la
température en fonction inverse.
Pour mesurer n, on utilise un réfractomètre d’Abbe. C’est un appareil constitué
essentiellement de deux prismes entre lesquels on place une mince couche du
liquide à analysé.
P2
Miroir mobile
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Essais normalisés
Mode opératoire
- Régler la température des prismes à l’aide du circuit de liquide thermostaté (en
général 20°C).
- Nettoyer à l’alcool soigneusement la surface des deux prismes.
- Mettre une goutte ou deux du liquide à étudier entre les deux prismes.
- Par la lunette de réglage on voit apparaître 2 plages inégales d’intersection plane.
- L’égalité des deux plages se règle grâce au bouton de droite (orientation du
miroir). Une fois le réglage terminé, lire l’indice de l’échantillon sur le cadran de la
loupe.
Procédure
- Nettoyer les surfaces des prismes inférieur et supérieur de l’appareil.
- Attendre que la température de réfractomètre se stabilise à la valeur auquel en
doit faire l’analyse (généralement 20°C).
- Mettre une goutte de l’échantillon au centre du prisme inférieur et baisser au-
dessus le second prisme.
- Mettre le (Micromètre) tambour gradué à droite de l’appareil, en position 0.
- Observer dans le télescope du champ et régler l’interface des deux champs clair
et sombre jusqu'à ce que leur intersection soit sur l’intersection des deux droites
inclinées.
- Sur l’autre télescope, lire la valeur qui correspond soit (X), ensuite tourner le
micromètre jusqu'à ce la première graduation de gauche soit centrée entre les
deux droites verticales (voir figures).
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Essais normalisés
33 34
33 34
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Essais normalisés
Objectif
La présente norme a pour objet de fixer les
conditions dans lesquelles doivent être effectués
les essais de distillation des produits pétroliers, à
l’exception des gaz liquéfiés, du pétrole brut et des
bitumes.
Définitions
1- Point initial : c’est la température relevée en
tête de ballon juste au moment où il y a
apparition de la première goutte à l’extrémité
du tube condenseur.
2- Point final : c’est la température maximale
relevée au cours d’essai en tête de ballon
3- Point sec : c’est la température relevée au
moment de la vaporisation de la dernière
goutte dans le ballon.
4- Point de décomposition : température notée
lorsqu’il se manifeste les premiers signes de décomposition thermique.
5- Volume condensé : c’est le volume recueilli dans l’éprouvette lorsque le
thermomètre atteint la température spécifiée.
6- Volume total condensé : volume maximal du distillat recueilli dans l’éprouvette à
la fin de l’essai.
7- Récupération totale : c’est la somme du volume total condensé plus le contenu
du ballon.
8- Résidu : c’est le volume liquide restant dans le ballon à la fin de l’analyse.
9- Pertes : la différence entre le volume de prise d’essai et la récupération totale.
10- Volume évaporé : c’est la somme du volume condensé plus des pertes.
Appareillages
Composé essentiellement de :
- un ballon
- un condenseur
- un support de ballon
- deux plaques trouées
- une source de chauffage
- éprouvettes graduées
- thermomètre (sonde température)
Préparation
1- Se reporter au tableau II pour choisir les conditions d’essai. Porter le
thermomètre, le ballon et l’éprouvette graduée à la température requise.
2- Préparer l’appareil pour la réalisation de l’analyse, et nettoyer le tube condenseur
pour éliminer les traces de liquide pouvant rester à l’intérieur.
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Essais normalisés
Mode opératoire
On appuyant sur la touche Programme dans le clavier de l’appareil, une liste de
programmes existants s’affiche sur écran, sélectionner celui qui correspond au
produit a distillé, on donnant son numéro. Le programme affiche une série de
données qu’on peut modifier de manière a respecter les conditions citées dans le
tableau II.
Appuyer sur la touche test l’appareil va demander le numéro de programme qu’il
faut, le nom de l’échantillon ainsi que le nom de l’opérateur, appuyer sur OK pour
lancer ensuite l’analyse.
Le réglage du taux et du temps de chauffage pour chaques paliers est très important
afin de respecter le temps des différentes phases de l’analyse.
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Essais normalisés
N° Groupe 0 1 2 3 4
Essence de Carburant aviation Kérosène /
Exemple d’échantillon courant Essence Essence
distillation directe (coupe large) Gazole
Pression de vapeur Reid kPa
_ ≥ 65,5 < 65,5 < 65,5 < 65,5
Temp de l’échantillon au
≤5 ≤ 10 ≤ 10 Ambiante * Ambiante *
moment de l’échantillonnage
Temp de stockage de
l’échantillon <5 < 20 < 20 Ambiante * Ambiante *
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Essais normalisés
INDICE DE VISCOSITE
Norme : NF T 60 136
Objectif
La présente norme donne une méthode de calcul de l’indice de viscosité (VI) des
produits pétroliers à partir des viscosités cinématique à 40 et 100°C.
Définition
L’indice de viscosité est un nombre sans dimensions qui exprime la variation de la
viscosité d’un produit en fonction de la température.
Il existe deux modes de calcul du VI
Mode A : pour les produits dont le VI est inférieur à 100.
Mode B : pour les produits dont le VI est supérieur ou égal à 100.
Mode A
Calcul
L’indice de viscosité des calculé comme suit :
Avec D = L-H
1- Si la viscosité cinématique à 100°C du produit est inférieure ou égale à 70mm 2/s,
extraire L et D à partir de la table (Annexe I), les valeurs qui ne figurent pas dans le
tableau mais qui sont comprise dans le domaine, peuvent être obtenue par
interpolation linéaire.
2- Si la viscosité cinématique à 100°C est supérieure à 70 mm 2/s, L et D sont calculés
comme suit :
L=0,8353Y2+14,67Y-216
D=0,6669Y2+2,82Y-119
U : est la viscosité cinématique en mm2 /s à 40°Cdu produit à calculer.
Mode B
Calcul
Calculer l’indice de viscosité comme suit :
VI = ( [ (antilog N) - 1] / 0,00715) + 100
N = (log H – log U) / log Y
U et Y sont les viscosités mesurées respectivement à 40 et à 100°C.
Dans les deux cas, arrondir le résultat au nombre pair le plus proche.
Procès verbal
Donner l’indice de viscosité par le nombre entier le plus proche, et faire référence à la
présente norme
Essais normalisés
Essais normalisés
Essais normalisés
Essais normalisés
Objet :
La présente manipulation a pour objet la détermination du point de goutte des graisses lubrifiantes
à large domaine de température.
Définition
Le point de goutte d’une graisse lubrifiante est défini comme étant la température à laquelle une
graisse passe de l’état semi solide à l’état liquide sous des conditions normalisées.
Principe
Cette méthode est préconisée pour les graisses lubrifiantes dont le point de goutte est supérieur à
260°C.
Un échantillon de graisse est déposé dans une coupelle d'essai percée.
La coupelle est introduite dans un tube à essai placé dans un bloc chauffant en aluminium à une
température constante prédéfinie
Un thermomètre est placé dans le tube de façon à mesurer la température dans la coupelle
d'échantillon sans entrer en contact avec la graisse.
La température de chute de la première goutte de graisse de la coupelle est enregistrée au degré
prés. Au même temps la température du bloc chauffant est enregistrée.
Le tiers de la différence entre les deux valeurs est pris comme le facteur de correction.
La somme du facteur de correction et la valeur observée est pris comme le point de goutte de
l’échantillon.
Appareillage
- Coupelle en laiton chromé conforme aux dimension indiquées sur la figure 1
A.
- Tube à essai en verre mou , conforme aux dimension indiquées sur la figure
1 B.
- Support de coupelle : Tube verre dont la forme et les dimensions sont
indiquées sur la figure 1 C .
- Thermomètre : deux Thermomètres 3C ( conforme à la specification E1)
dont les caractéristiques sont les suivantes :
Profondeur Longueur totale
Spe Plage de Graduations
Nom d’immersion approximative en
c température
En mm mm
Immersion
3C -5 à 400 °C 1°C 76 415
partielle
- Bloc Chauffant en aluminium dont la conception et les dimensions
sont indiquées sur la figure 2.
Essais normalisés
Echantillon
L’échantillon utilisé doit être examiné soigneusement, il ne doit présenter aucun
défaut de non homogénéité tel que la séparation d’huile et ou une contamination par
d’autres produits.
Dans le cas ou des défauts sont constatés, l’opérateur doit demander l’obtention
d’un nouvel échantillon.
Figure 1 : Appareillage pour la détermination du point de goutte des graisses lubrifiantes
(les dimensions sont données en mm)
Essais normalisés
Préparation de l’appareillage
- Nettoyer soigneusement, la coupelle, le support de coupelle et le tube à essai avec des essences
minérales conformément à la spécification l’ASTM D235.
Attention : les produits utilisés sont inflammables et dégagent des vapeurs extrêmement
nocives.
- Utilisez uniquement des coupelles et des tubes à essai qui sont propres et exemptes de tout
résidu.
Ne jamais utiliser des coupelles dont le revêtement intérieur montre des signes d’usure.
Mode opératoire
Répétabilité :
Elle est exprimée par la différence entre deux
résultats de deux essais effectuées par
le même opérateur Sur le même appareil
dans les mêmes conditions.
Reproductibilité :
Essais normalisés
Elle est exprimée par la différence entre deux résultats indépendants obtenus à partir d’essais
effectués par différents opérateurs au sein de différents laboratoires sur le même type
d’appareillage.
Essais normalisés
1/ Objet :
Cette méthode d'essai couvre la détermination , à pression réduite la courbe e distillation
pour les produits pétroliers qui peuvent être partiellement ou totalement vaporisée à une
température maximum du liquide de 400 ° C pouvant se décomposer à pression
atmosphérique.
2/ Principe
L'échantillon est distillé à une pression comprise entre 0,13 et 6,7 kPa ( 1 et 50 mm de Hg)
sous
Des conditions qui sont conçus pour fournir environ un plateau
théorique de fractionnement. Les résultats obtenus permettent d’etablire la courbe de
distillation reliant la température au pourcentage volumique .
Cette dernière peut être utilisé pour peut être utilisé dans
Les calculs d'ingénierie pour la conception des équipements de distillation ,ou pour
préparer des mélanges appropriés à des fins industrielles.
PARTIE INFERIEURE
8 - Pompe à vide.
9 - Réservoir tampon dans le circuit de
vide.
Essais normalisés
VOLUME (2) ml
T. VAPEUR (3) °C
PRESSION (4) mmHg
INTERM. (5) mmHg
T. LIQUIDE. (6) °C
TEMPS (7) mn
CHAUFFAGE (8) W
CONDENSEUR (9) °C
EPROUVETTE (10) °C
ECHANTILLON (11)
COMMENTAIRE (12)
OP. (13)
xx/xx/xx xx : xx (14)
C'est l'image-écran "Normale", ainsi nommée parce qu'elle est habituellement utilisée.
MODE OPÉRATOIRE
5/ MISE EN ESSAI
5.1. Préparation de l'échantillon
Appuyer sur la touche (M). L'appareil demande alors le numéro du programme à
charger. Entrer ce numéro puis valider par la touche (ENT). Appuyer sur (ENT) sans
entrer de numéro permet d'utiliser le programme déjà chargé.
Entrer alors la densité du produit utilisé (Voir en fin de chapitre annexe densité au
pycnomètre) , suivie de (ENT). La masse de produit correspondant à 200 ml (100%) est
alors calculée et s'affiche. L'appareil demande alors d'entrer la pesée réelle effectuée,
afin de corriger éventuellement le volume correspondant à 100%.
Si ce calcul n'est pas désiré, taper (ENT) seul lorsque l'appareil demande la densité
du produit. Le volume sera alors 200 ml par défaut.
Verser l'échantillon dans le ballon.
5.6.3. Repressurisation
Si la répressurisation se fait sous azote, elle est déclenchée immédiatement.
Sinon, le vide est maintenu jusqu'à ce que la température soit inférieure à la
consigne de maintenance numéro 12.
6.3. Résultats
Les résultats d'un essai peuvent être imprimés sous différentes formes :
- volume, température vapeur mesurée (ACT), température liquide mesurée,
pression mesurée, température vapeur corrigée (AET),
- volume, températures ACT et AET,
- volume, température ACT,
- volume, température AET.
Reportez-vous au menu qui s'affiche lorsque vous appuyez sur la touche (I).
Par ailleurs, il est possible d'imprimer le programme de distillation avec
ou sans les paliers de mise sous vide.
6.4. Commentaires
Il est possible d'ajouter un commentaire au moment de l'impression : 3 lignes de 40
caractères.
Si vous souhaitez imprimer les résultats plusieurs fois de suite, avec des options
différentes, il n'est pas nécessaire d'entrer le commentaire chaque fois : appuyez sur
la touche (ENT) et validez le commentaire.
Si vous entrez une nouvelle ligne de commentaire, vous annulez automatiquement
la précédente
Si vous souhaitez effacer une ligne sans la remplacer, entrez un espace puis appuyez
sur (ENT).
7/ Résultats
7.2.2Reproductibilité :
Elle est exprimée par la différence entre deux résultats indépendants obtenus
à partir d’essais effectués par différents opérateurs au sein de différents
laboratoires sur le même type d’appareillage.
Essais normalisés
Essais normalisés
ANNEXE
I. Objet :
La présente norme a pour objet de décrire une méthode
conventionnelle de la consistance des graisses lubrifiantes
par la mesure, dans des conditions définies, de la
profondeur de pénétration d’un cône normalisé.
Les modes opératoires diffèrent suivant que la graisse est
travaillée, non travaillée ou en pain. Ils permettent
d’effectuer des mesures de pénétration jusqu’à 475 ???unité
1/10mm.
La méthode peut être utilisée sans indication de fidélité
jusqu’à la pénétration 600 ???.
II. Définition :
La pénétrabilité au cône d’une graisse est donnée par la
profondeur, exprimée en dixièmes de millimètre, à laquelle un
cône normalisé pénètre dans la prise d’essai, dans des conditions normalisées.
La pénétrabilité d’une graisse travaillée est mesurée, après avoir fait subir à cette graisse
un traitement dans un malaxeur spécial appelé worker.
La pénétrabilité d’une graisse non travaillée est mesurée sur une prise d’essai qui a subi
le minimum possible de manipulations lors des opérations de transvasement.
La pénétrabilité d’une graisse en pain, est mesurée sur une prise d’essai découpée dans
une graisse suffisamment dure pour conserver sa forme.
Essais normalisés
Observation importante :
La pénétrabilité d’une graisse non travaillée est affectée par un certain nombre de
facteurs difficiles à contrôler. Elle est moins significative que la pénétrabilité de la graisse
travaillée qui doit être préféré chaque fois que cela est possible. La pénétrabilité d’une
graisse non travaillée ne peut donner une mesure valable de sa consistance dans son
état original à la fabrication. Tout transvasement ou autre manipulation de la graisse
après sa fabrication, tend à modifier la pénétrabilité dans une proportion dépendant du
type de graisse et de manipulations auxquelles elle a été soumise.
III. Principe :
IV. Appareillage :
V. Graisses travaillées
1. Mode opératoire :
a) Prise d’essai :
Disposer d’un échantillon d’au moins 500 gr pour réaliser le travail au
malaxeur.
b) Travail au malaxeur
Placer dans la coupelle d’un malaxeur préalablement nettoyé, une quantité de
graisse suffisante, formant dôme, dont le sommet dépasse de 13 mm environ le
bord de la coupelle. Eviter les occlusions d’air en tassant la graisse au moyen de
la spatule. Le robinet d’évent étant ouvert, assembler le malaxeur, pousser le
plongeur vers le fond, insérer le thermomètre dans le robinet d’évent pour que
son extrémité se trouve au sein de la graisse. Placer l’ensemble dans le bain
d’eau maintenu à 25°C ± 0.5 °C. Retirer alors le malaxeur du bain et essuyer
l’eau adhérant à sa surface. Retirer le thermomètre et fermer le robinet d’évent.
Soumettre la graisse à 60 cycles en une minute environ et ramener le piston
plongeur à la position haute. Ouvrir le robinet d’évent, retirer le couvercle et le
plongeur, puis faire retomber dans la coupelle la graisse adhérant au plongeur. La
pénétrabilité d’une graisse travaillée pouvant varier notablement au repos, les
opérations décrites aux paragraphes ci-après doivent être exécutées sans retard.
e) Mesure de la pénétrabilité
S’assurer que le pénétromètre est correctement calé, que la tige du cone est
rigoureusement verticale, et que le mécanisme libérant la tige du cone ne frotte
pas sur cette dernière. Placer la coupelle sur le plateau du pénétromètre. Régler la
hauteur soit du plateau, soit du dispositif indicateur, suivant le type d’instrument,
pour amener la pointe du cône au voisinage de la surface de la prise d’essai, en
un point voisin du centre de la coupelle.
Bloquer solidement les deux parties en cette position, puis en utilisant le dispositif de
réglage à mouvement lent, abaisser l’équipage mobile jusqu’à ce que la pointe du
cône affleure la surface de la prise d’essai.
L’observation de l’ombre ou de l’image de la pointe du cône sur la surface de la
graisse facilite la précision du réglage.
Amener le comparateur au zéro, libérer la tige du cône pendant cinq secondes,
intervalle de temps mesuré au moyen d’un chronomètre. Abaisser lentement la tige
du comparateur jusqu’à ce qu’elle entre en contact avec la butée de la tige en cone
et lire la pénétration sur l’échelle de l’indicateur.
Effectuer trois déterminations consécutives sur la même prise.
1. Mode opératoire
a) Echantillon
Il est préférable que la graisse se trouve dans son emballage d’origine pour l’essai, parce
que le transvasement pourrait correspondre à un travail de la graisse et changer la valeur
de sa pénétrabilité.