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Alors comment expliquer que ces blocages, ces peines personnelles peuvent avoir un tel impact sur
notre comportement ?
Isabelle : Les neuroscientifiques ont fait une expérience fantastique : ils ont placé des parents sous
un IRM fonctionnel.
L’IRM fonctionnel permet de visualiser ce qui se déroule dans le cerveau en direct. Ils ont positionné
des images d’enfants, de leurs enfants en train de pleurer ou en train de tendre les bras pour
recevoir un câlin et on observe donc ce qui se passe dans le cerveau.
Et bien dans le cerveau d’un parent, lorsqu’il voit son enfant pleurer ou lorsqu’il le voit tendre les
bras vers lui, on voit certaines zones s’allumer, les zones de
« Je prends soin de » et tout le cerveau est inondé
d’ocytocine. L’ocytocine c’est l’hormone de l’amour,
l’hormone de la tendresse, l’hormone qui nous fait nous
sentir bien et confortable.
Si le parent, lorsqu’il était enfant, a reçu l’attachement dont il avait besoin, c’est-à-dire que ses
parents ont été tendres, affectueux, accueillants des émotions alors le parent a aujourd’hui le
cerveau équipé et câblé pour pouvoir prendre soin de son enfant.
Et c’est cela qui nous permet de comprendre la raison pour laquelle lorsque notre enfant a un
comportement de demande que nous jugeons excessif. Lorsque notre enfant pleure, pleurniche,
lorsqu’il a des émotions… et bien au lieu de répondre avec de l’attention, de l’écoute et bien nous
sommes énervés, en fait nous sommes sous stress !
Cette émotion de l’enfant il y aurait à se porter vers et non … notre passé nous rattrape et nous
projetons en quelques sortes nos parents en notre enfant et c’est le circuit de stress qui s’active !
Et circuit de stress ça veut dire : fuite – figement et plutôt souvent agression et donc nous sommes
tentés de crier, de punir.
Tous les parents évidemment ne se laissent pas aller à crier, punir, taper mais c’est vraiment
important de mesurer que nous ne sommes pas égaux dans l’approche de nos enfants et c’est
important de mesurer que notre propre histoire a un énorme impact.
C’est important que le comportement de notre enfant n’ait plus la capacité de nous faire sortir de
nos gonds. C’est important que le comportement de notre enfant n’ait plus la capacité de nous
mettre sur la défensive de cette manière.
Camille : Merci beaucoup Isabelle ! Pour changer et comprendre notre comportement, soulager
notre stress il nous faut donc guérir notre passé. Sous la vidéo, vous trouverez deux fichiers avec
différents exercices sur l’exploration des neurones miroirs et sur l’analyse de notre propre histoire.
Olivier : Cela peut parfois nous renvoyer à des moments difficiles de notre histoire personnelle mais
les émotions refoulées lorsque nous étions enfants, nos blocages sont vraiment à la base de nos
réactions excessives d’aujourd’hui avec nos enfants et avec toutes les personnes qui nous entourent :
notre conjoint, nos amis, nos collègues de travail, etc.
Camille : Ce travail que nous avons fait, Olivier et moi, sur nos blessures d’enfants, sur notre passé,
nous a réellement permis de guérir chacun de notre côté et du coup de pouvoir très facilement
améliorer la relation avec nos enfants et dans notre couple. Donc voilà, vous avez toutes les clés en
mains maintenant à vous de jouer et surtout n’hésitez pas à revenir vers nous, à laisser des
commentaires si vous en ressentez le besoin ! A bientôt !
Olivier : A bientôt !