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INTRODUCTION......................................................................................................................................2
I. LES CAUSES DE LA COLONISATION................................................................................................2
1. Les motivations économiques........................................................................................................2
2. Le devoir de civiliser les races inférieures......................................................................................2
II. LES ABUS DE LA COLONISATION.....................................................................................................3
III. DIFFICULTE DE LA COLONISATION..............................................................................................3
IV. L’IMPERIALISME.........................................................................................................................3
1. Motivations....................................................................................................................................3
2. La découverte du continent............................................................................................................4
a. La remontée des cours d’eau :................................................................................................4
b. Le sillonnage du Sahara..........................................................................................................4
c. Les missions............................................................................................................................4
d. Les conséquences des missions et explorations.....................................................................5
V. LES CONSEQUENCES DES ABUS DE LA COLONISATION...................................................................5
1. LES FACTEURS DE LA MONTÉE DES NATIONALISMES.....................................................................5
B/LES FACTEURS INTERNES............................................................................................................6
a. L'implantation de l'administration coloniale..........................................................................6
b. L'exploitation économique des colonies.................................................................................6
c. La naissance d'une élite africaine moderne............................................................................6
2. LES DIFFÉRENTS MOUVEMENTS NATIONALISTES...........................................................................7
A. Les Mouvements Estudiantins Et Intellectuels.......................................................................7
B. Les Syndicats Et Les Partis Politiques......................................................................................7
C. Les Mouvements Populaires Et Religieux...............................................................................7
CONCLUSION..........................................................................................................................................8
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INTRODUCTION
La colonisation a été un phénomène important dans l'histoire de l'humanité à toutes les époques,
mais tout particulièrement durant les cinq derniers siècles. En effet, après les « grandes
découvertes », quelques États européens réussirent à contraindre, par étapes successives et pour une
durée variable, la majeure partie de la planète à passer sous leur autorité, de façon à exploiter ces
espaces à leur profit. La colonisation européenne débuta dès le deuxième voyage de Christophe
Colomb et dure encore. En effet, la France possède toujours des territoires qui sont le reliquat de son
domaine colonial, mais qui ne sont plus qualifiés de coloniaux. La colonisation ne fut pas un
processus d'intensité constante durant le dernier demi-millénaire. On peut distinguer deux temps
forts, sans réelle continuité. Le passage de l'une à l'autre de ces deux colonisations s'accompagna
d'un déplacement dans l'espace.
• La population indigène constitue une réserve de main d'œuvre bon marché, dans les mines ou les
plantations. Très mal payée, elle ne possède cependant pas suffisamment de pouvoir d'achat pour
absorber les excédents industriels européens (ce que souhaitent certains partisans de la
colonisation). En revanche, les colonies peuvent atténuer les problèmes de surpopulation que
connaissent certains pays européens : c'est le rôle des colonies de peuplement.
• Enfin, la révolution industrielle a beaucoup enrichi l'Europe. Les colonies permettent d'investir ces
capitaux et de les faire fructifier. Les intérêts sont plus importants qu'en Europe, les risques moins
grands que dans un pays étranger.
• Certains partisans de la colonisation considèrent en toute sincérité qu'ils doivent accomplir une
mission civilisatrice. L'écrivain anglais R. Kipling estime qu'il s'agit là du « fardeau de l'homme
blanc ». Les Européens se doivent d'éduquer ces peuples encore « mineurs » et de leur apporter les
bienfaits de la technologie et de la médecine européenne. Au XIXe siècle, l'esclavage disparaît des
colonies.
• Enfin il faut évangéliser ces populations pour assurer le salut de leurs âmes. Les missions
catholiques et protestantes parcourent les empires coloniaux, travaillant aussi parfois à
l'amélioration des conditions de vie des indigènes.
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II. LES ABUS DE LA COLONISATION
Ils sont avant tout exercés au bénéfice de l’État colonial. Le colonisateur a besoin de main-d’œuvre
pour ses plantations et chantiers et ne trouve pas d’autre moyen d’y faire travailler une population
qui, ayant gardé la maîtrise de la terre, est en mesure de trouver sa subsistance dans les cultures
vivrières sans aller travailler pour lui.
La traite humaine à fins de travail forcé n’a cessé d’être une réalité douloureuse pour les sociétés
africaines depuis des décennies. Hommes, femmes et enfants sont exploités dans la servitude
domestique, le secteur agricole (dont l’industrie du cacao), la pêche, et les sites de construction,
entre autres. Comme le travail forcé en Afrique est inévitablement un résultat de la pauvreté et des
formes traditionnelles de servitude (telles que l’emploi des enfants comme domestiques), à l’inverse
de la traite à fins d’exploitation sexuelle, il n’est guère reconnu et se trouve même souvent accepté
par la société. Toutefois, l’Afrique a le second taux de prévalence (nombre de victimes par millier
d’habitants) de victimes du travail forcé au monde, estimé à 4.0 pour 1000 habitants. L’Organisation
internationale du travail estime que le nombre total de victimes du travail forcé en Afrique est de 3,7
millions de personnes, le second le plus élevé après le Sud-est de l’Asie. Cependant, ce ne sont là
que des estimations et en prenant en compte le fait que beaucoup de victimes sont exploitées dans le
secteur informel, le nombre réel pourrait se révéler bien plus élevé.
On rapporte que dans le second empire colonial français, et notamment en AOF/AEF, l'impôt devait
être payé en monnaie. Les indigènes ne disposaient pas de monnaie, et a fortiori pas de monnaie
française dans la mesure où leur économie était fondée sur le troc. Ils durent se soumettre à un
travail salarié en manufacture afin de pouvoir régler l'impôt sous peine de subir brimades, vexations
et humiliations en tout genre.
IV. L’IMPERIALISME
L’impérialisme est la politique de domination d’une nation sur une ou plusieurs autres nations.
L’impérialisme moderne est né de l’essor du capitalisme occidental au XIXe siècle. Mais pour une
maîtrise de la carte du monde, l’Europe a d’abord envoyé des explorateurs dans les continents mal
connus comme l’Afrique et ensuite des missionnaires pour l’évangélisation des populations.
1. Motivations
L’exploration du continent africain était guidée par trois principales motivations :
La curiosité scientifique dans la première moitié du XIXe siècle qui mobilise des aventuriers
téméraires pour la découverte du continent mystérieux.
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Un intérêt économique à partir du milieu du XIXe siècle qui pousse les milieux d’affaires
capitalistes à financer les expéditions pour connaître les potentialités du continent, rechercher des
matières premières pour l’industrie et éventuellement des débouchés pour leurs produits.
Enfin une motivation politique née des rivalités entre les états européens dans la seconde moitié du
siècle qui poussent les gouvernements à commanditer des expéditions préparatoires à la conquête.
2. La découverte du continent
Elle se fait selon deux méthodes principales :
b. Le sillonnage du Sahara :
Clapperton parti de Tripoli atteint le Kanem-Bornou en 1823.
Heinrich Barth traverse le Sahara entre 1850 et 1856 et atteint le Soudan nigérien, tandis
que Nachtigal explore le Sahara oriental.
René Caillé se rend à Tombouctou déguisé en arabe en 1828.
Tous ces explorateurs tiennent des journaux où ils consignent de précieuses informations sur le tracé
des fleuves, des pistes du Sahara, les potentialités ainsi que les peuples, de sorte que vers la fin du
siècle le mystère géographique du continent se lève au moment où s’affirme la volonté coloniale de
l’Europe.
c. Les missions
Leur objectif était de répandre l’évangile chez les peuples noirs d’Afrique. Mais en outre elles vont
apporter une assistance humanitaire en construisant des hôpitaux, des écoles, des centres
d’apprentissage. Les missionnaires commencent également la transcription des langues locales et
recueillent les traditions orales qui seront une source précieuse pour la reconstitution de l’histoire
des peuples noirs.
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Les missions catholiques françaises comme les Religieuses de Saint-Joseph de Cluny, les Pères
du Saint-Esprit, la Mission Chrétienne de Lyon s’installent au Sénégal et dans le Golfe de
Guinée, la Mission des Pères Blancs en Ouganda.
Les explorations ont permis aux Européens de découvrir d’autres aspects des civilisations africaines.
Elles leur ont aussi permis de localiser les richesses minières du continent et de compléter la carte
qui servira de guide aux conquérants.
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c- Une opinion internationale anticolonialiste
L’ONU a inscrit dans sa charte le principe du droit des tous les peuples à l’indépendance. Accéder.
Elle devient ainsi une tribune des anticolonialistes où s’affrontent un bloc colonial (la France, la
Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Belgique) et un groupe de colonies déjà indépendantes
essentiellement latino-américains et arabo-asiatiques.
Ce sont justement ces pays qui constituaient le Tiers-Monde naissant et qui ont tenu en 1955 en
Indonésie la Conférence de Bandoeng où ils ont dressé un réquisitoire contre le colonialisme et
adopté la lutte anticolonialiste comme leur objectif principal.
De leur côté, les Églises vont se démarquer du pouvoir colonial pour proclamer l’unité et l’unicité
du genre humain, l’égalité de toutes les races et pour dénoncer les situations d’inégalité et
d’injustice créées par la colonisation.
C'est ce contexte extérieur et la situation intérieure déjà dégradée qui vont éveiller les consciences et
aboutir à la naissance des mouvements nationalistes. Ces mouvements d'émancipation diffèrent les
uns des autres par leurs caractères, mais convergent par leur but qui reste l'indépendance des
peuples africains.
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2. LES DIFFÉRENTS MOUVEMENTS NATIONALISTES
Les étudiants se sont organisés en associations pour condamner la colonisation. Il y avait entre autre
l'Union des Étudiants de l'Afrique de l'Ouest ( W.A.S.U.) créée en 1962 à Londres, la Fédération
des Étudiants d'Afrique Noire Francophone ( F.E.A.N.F.) créée en 1952 en France et l'Union
Générale des Étudiants d'Afrique de l'ouest ( U.G.E.A.O.) créée à Dakar.
Les intellectuels africains, antillais et malgaches étaient surtout des écrivains, des journalistes et des
enseignants qui luttent par leurs écrits ou leurs courants littéraires. Les plus remarquables furent
L.S. Senghor, Léon Damas, Aimé Césaire, David Diop, etc.
Les mouvements syndicaux vont naître dans tous les territoires pour dénoncer les abus, les
inégalités et les injustices subis par les indigènes de manière générale et au sein des corporations en
particulier. Il y avait par exemple le Syndicat Agricole Africain créé en Côte d'Ivoire en 1944 par
Félix Houphouët Boigny, la Confédération Générale des Travailleurs Africains créée par Ahmed
Sekou Touré en 1956 et l'Union des Enseignants du Nigeria créé en 1958.
Les partis politiques ont été le plus souvent les émanations des syndicats. Les partis politiques sont
d'abord locaux ; le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) créé en 1946 par Félix Houphouët
Boigny, le Parti Démocratique Guinéen (PDG) créé par Ahmed Sekou Touré en 1946, le Bloc
Démocratique Sénégalais (BDS) créé par L.S. Senghor ou le Parti de la Convention du Peuple
(C.P.P.) créé par Francis Kwame Nkrumah en 1949. On va ensuite
assister au regroupement des partis pour fonder des partis inter-territoriaux comme le
Rassemblement Démocratique Africain ( R.D.A.) créé à Bamako au Mali en 1946 et les
Indépendantistes d'Outre-Mer ( I.O.M.) créé en 1948 à Dakar.
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CONCLUSION
En conclusion, on peut dire qu'avant 1939, le partage de l'Afrique entre les différents pays
européens a constitué, dans une majorité de domaines, une entrée dans la modernité pour les peuples
locaux. De vrais progrès ont été apportés, comme en médecine ou encore dans le développement des
transports et la réduction des famines mais ceux-ci étaient souvent limités, comme dans le domaine
éducatif ou du développement industriel.
Il serait intéressant de s'interroger sur les changements que la Seconde Guerre Mondiale a provoqué
et en quoi cet événement a modifié la politique du colonialisme, en Afrique et sur les autres
continents.