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UN OUVRAGE RÉCENT SUR
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338 J. croissait
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UN OUVRAGE SUR LE JUGEMENT ^EXISTENCE CHEZ ARISTOTE 339
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340 J. CROISSANT
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UN OUVRAGE SUR LE JUGEMENT D'EXISTENCE CHEZ ARISTOTE 341
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342 J. croissant
sur le chapitre entre tous épineux mais suffisamment clair dans son
intention générale, de Sec . Anal . II, 7, où Aristote réclame pour la
définition une garantie expresse de réalité et critique à cette occa-
sion la définition géométrique, sur le fait ensuite que le syllogisme
de l'essence destiné à résoudre les difficultés de la définition trouve
son illustration dans la démonstration de l'éclipsé de lune, dont
Mlle Mansion a montré qu'elle est une démonstration de l'existence
par l'essence. Il semble donc probable qu' Aristote ait considéré que
l'un des bénéfices du syllogisme de l'essence était d'assurer l'exis-
tence du défini, afin que la définition échappe au défaut de la défi-
nition nominale. Si cependant dans ce long débat Aristote se montre
préoccupé avant tout de la démonstration de l'essence, cela tient,
d'après l'exposé de Mlle Mansion, au caractère de la démonstration
d'existence qui s'opère grâce à un moyen terme exprimant la quiddité
du sujet, de sorte qu'elle fonde l'existence sur l'essence et apparaît
comme une démonstration de l'essence (p. 174). C'est pourquoi le
problème qui consiste à rendre la définition féconde en lui adjoignant
un jugement d'existence, de telle manière qu'elle devienne une défini-
tion réelle (p. 183), se trouve résolu par la théorie du syllogisme de
l'essence qui conclut le débat sur la démonstration de l'essence.
Et si ce débat s'est institué c'est, pense Mlle Mansion, en liaison di-
recte avec l'exposé par Aristote du second type de démonstration,
en Sec. Anal . II, 2, dont les caractères précités se heurtaient à de
« graves difficultés » et obligeaient Aristote à poser le problème de la
connaissance de l'essence et des rapports entre définition et démonstra-
tion. Rien n'est certes plus délicat que de tirer au clair la composi-
tion du 1. II. Je crois cependant que le sujet que s'est fixé Mlle Man-
sion a eu pour effet de lui masquer la ligne directrice de ce livre et
qu'en découvrant dans l'exemple de l'éclipsé cité par Aristote au
ch. 2 un second type de démonstration - ce qui est certes légitime
et très intéressant pour la théorie de la démonstration - elle a été
amenée à considérer le livre tout entier comme un traité de la dé-
monstration (p. 211) et le débat sur les rapports entre définition
et démonstration comme un appendice à ce second type de démon-
stration (p. 175). De sorte que par surcroît seulement la théorie
des princpes exposée au 1. I se serait trouvée éclaircie et rectifiée.
Or il me semble que tel n'est pas le véritable ordre des problèmes
dans le livre II, qui me paraît dominé par le problème de la définition.
Cette question a son importance car elle retentit sur la portée que
nous attribuerons à tel moment de l'argumentation d'Aristote et
finalement à la signification tout entière du livre. Je crois notamment
que l'intérêt porté par Mlle Mansion à la « démonstration d'existence »
a eu pour résultat de lui faire dépasser les intentions d'Aristote dans
les deux premiers chapitres. Non seulement la conclusion qu'elle
en tire quant à l'application de la démonstration d'existence me
paraît prématurée en ce qui touche les sujets derniers, mais je doute
pour ma part que l'intention d'Aristote, dans ces deux chapitres,
ait été de dégager les caractères d'un type de démonstration quelque
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UN OUVRAGE SUR LE JUGEMENT D'EXISTENCE CHEZ ARISTOTE 343
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344 J. CROISSANT
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