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Structure en béton armé 02(MGCSF221) chapitre 03 : LES VOILES

3.1 Généralités 3.2. pré dimensionnement des voiles :


1.31. Définition : Les voiles ou murs de contreventement sont définis comme des L’épaisseur du voile doit satisfaire les 3 conditions du [RPA99/A7.7.1]
éléments verticaux à deux dimensions dont la raideur hors plan est négligeable. Dans leur
l
plan, ils présentent généralement une grande résistance et une grande rigidité vis-à-vis 1. l4aa≤
des forces horizontales. Par contre, dans la direction perpendiculaire à leur plan, ils 4
offrent très peu de résistance vis-à-vis des forces horizontales et ils doivent être
2. amin = 15 cm
contreventés par d’autres murs ou par des portiques.
1.3.2. Classification des voiles -Voile pleine où -voile sans raidisseur (Figure 1.1a) - 3. Condition de rigidité aux extrémités :
voile avec raidisseur (Figure 1.5b) -Voile avec une seule file d'ouverture (Figure 1.1c) -
Voile avec plusieurs files d'ouvertures (Figure 1.1d)

3.3 Ferraillage des voiles


Le modèle le plus simple d’un voile est celui d’une console parfaitement
encastrée à la base. La figure3.2 montre l’exemple d’un élément de section rectangulaire,
soumis à une charge verticale N et une charge horizontale V en tête.

Figure 3.1 : Différent type des voiles


1.3. Rôles des voiles de contreventement:
 De reprendre les charges permanentes et d’exploitation apportée par les planchers ;
 De participer au contreventement de la construction (vent et séisme) ;
 D’assurer une isolation acoustique entre deux locaux, en particulier entre logements,
chambres d’hôtels,…etc.
 De servir de cloisons de séparation entre locaux.
Un poteau rectangulaire dans la largeur est supérieure à quatre fois son épaisseur est
considéré comme un voile.
Figure 3.2 : sollicitation des voiles

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Le voile est donc sollicité par un effort normal N, un effort tranchant V constant sur toute
la hauteur, et un moment fléchissant qui est maximal dans la section d’encastrement.
Le ferraillage des voiles sera calculé en flexion composée avec effort tranchant, chaque
voile doit comporte trois sortes d’armatures :
1- D’armatures verticales concentrées aux deux extremités du voile et
d’armatures verticales uniformément reparies
2- D’armatures horizontales, parallèles aux faces du murs et elles aussi
uniformément réparties.
3- D’armatures transversales (epingles)
Les armatures verticales extrêmes sont soumises à d’importantes forces de traction et de
compression, créant ainsi un couple capable d’équilibrer le moment appliqué. À la base
du voile, sur une hauteur critique des cadres sont disposés autour de ces armatures afin
d’assurer la ductilité de ces zones.
En fin, les armatures de l’âme horizontale et verticale ont le rôle d’assurer la résistante à
l’effort tranchant.
3.3 Procédure de ferraillage des trumeaux
Pour le ferraillage des trumeaux, on devra calculer et disposer les aciers
verticaux et les aciers horizontaux conformément aux règlements CBA 99 et RPA 99
version 2003.
3.3.1 Méthode simplifiée pour le calcul des voiles rectangulaires
 On distingue 3 cas :
 C’est une méthode simplifiée basée sur les contraintes.
1. Section entièrement comprimée
 Le DTU 23.1 NF (ou le DTR B-C 2.42) admet de faire les calculs de contraintes en
2. Section entièrement tendue
supposant un diagramme linéaire.
3. Section partiellement comprimée
1er cas : Section Entièrement Comprimée
Le DTU 23.1, art 4.224 permet de découper la zone comprimée en bande dont la largeur
d est tel que :
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h 2   Lorsqu’une partie du voile est tendue sous l’action des forces verticales et
d  min  e , LC 
 2 3  horizontales, l’effort de traction doit être pris en totalité par les armatures, le
pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0.2%
 Il est possible de concentrer des armatures de traction à l’extrémité du voile ou du
trumeau, la section totale d’armatures verticales de la zone tendue devant rester au
moins égale à 0.20% de la section horizontale du béton tendu.

2ème cas : Section Partiellement Tendue  Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
 Si les efforts importants de compressions agissent sur l’extrémité, les barres
verticales doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
 Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets (jonction par
3eme cas : Section Entièrement tendue
recouvrement).
 A chaque extrémité du voile (trumeau) l’espacement des barres doit être réduit de
moitié sur 1/10 de la largeur du voile Cet espacement d’extrémité doit être au plus
égal à 15cm.
3.3.3 Aciers horizontaux
b) Aciers horizontaux :
La section des armatures horizontales est calculée par la formule :
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10
 u b0 S t 1.4  u a S t
A H2   1.25 Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées
0.80.8f e  0.8f e
sans crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d’un ancrage droit.
 u : La contrainte de cisaillement c) Règles communes :
S t : Espacement maximal trouvé pour armatures longitudinaux.  Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des trumeaux, est
b0=e (épaisseur du trumeau) donné comme suit :
 Globalement dans la section du voile 0.15%
3.3.4 Préconisation du Règlement Parasismique Algérien RPA 99 version 2003  En zone courante 0.10%
a) Aciers verticaux :  L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite
des deux (2) valeurs suivantes :
s  1.5 e
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s  30 cm  Les sollicitations :
 Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre  Mmax= 1216.08 KN.m, Ncor= 1549.06 KN
carré. 3.4.2 Armatures verticales
 Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur. N M.v 1512.32 1142.07  1.575
σmin =  = 
 Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones A I 0.504 0.417

d’about) ne devrait pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile. σmin=7669.45KN/m2

 N M.v 1512.32 1142.07  1.575


Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
σmax =  = 
A I 0.504 0.417
 40 pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des
efforts est possible ; σmax= -1522.38KN/m2

 20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de
toutes les combinaisons possibles de charges.
 Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être pris par les aciers
de couture dont la section doit être calculée avec la formule :

V
A  1.1 ; V = 1.4 Vu cal
fe
Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaires pour équilibrer les
Calcul de la longueur de la zone comprimée (Lc) :
efforts de traction dus aux moments de renversement.
 min 1522.38
Lt= L( ) = 3.15( ) = 0.522 m
3.4 Exemple d’application  max   min 1522.38  7669.45

Les caractéristique géométrique de voile V Lc= L-Lt = 3.15-0.522 =2.628m


d ≤ min( he /2, (2/3)×lc)=1.752m
3 4
I=(0.16×3.15 )/12=0.417m soit : d = 1.75m
A=0.16x3.15=0.504 m2 Calcul de σ1’ :
v = L/2 = 3.15/2= 1.575m tg α =σ2/ Lt= -2741.002
tg α = σ1’ /( Lt-d)  σ1’ = tg α (Lt-d) = 3590.58KN/m2

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σs = 400MPa (cas accidentelle)
As’=0
As = (MuA/Z – Nu)/ σs= (0.447/1.661- 0.289)
As= -0.491< 0
Il faut prendre le minimum de la condition de non fragilité :
Azt ≥ ACNF = 0.23 b h ftj / fe= 1.61cm²
A partir de l’art 3.3.4.1 du RPA 99/version 2003, les armatures de zone tendue avaient un

N1 M1.v1' pourcentage au mois égal à 20%, alors :


σ1’ =  = 3590.58KN/m2
A' I' Azt = 0.002 e × Lt =0.002×0.16×0.522 = 1.67cm²
Il nous reste de ferraillée la zone courante, noue proposons de la ferraillée avec le
N1 M1.v1'
σ2 =  2
= -1522.38KN/m minimum du RPA 99 version 2003
A' I'
LZC = L – 2Lt = 3.15 - 2 × 0.522 = 2.1m
I’= =(0.16×1.753)/12=0.0752m4
Azc = 0.0015×2.1× 0.16 = 5.04cm²
Alors : A1 = Azc+2Azt=9.94cm²
v'= 1.75/2=0.89m
2eme cas : Nmin =-0.329MN , Mcorr = 0.10MN.m
A’= 0.16×1.75 =0.285m2
N est un effort de traction
Donc:
e0 = M/N = 0.30m < h/6 = 0.525 : la section est entièrement tendu (S.E.T)
N1= (A’/2)×( σ1’ +σ2 ), N1= 289.91KN
a = (d/2-C’) - e0 =((3.15-0.05)/2 – 0.05)- 0.30 = 1.17m
M1=(I’/2v’)×( σ1’- σ2), M1=209.30KN.m
A’s = N×a/((d-C’)× σ10) = 0.000493cm² = 4.93cm²
M 209.30
e0= 1 = = 0.722m > d/6 = 0.292m et N est un effort de compression, donc on As = N/ σ10 – 4.93 = 0.000330m² =3.3cm²
N1 289.91
As tot = A’s + As = 0.000823m² = 8.23cm²
a dans un état d’une section partiellement comprimée (S.P.C).
 Condition de non fragilité
Soit : c = c’= 5cm
Amin = B ft28/fe = 16×315×2.1/400 = 26.46cm² >As tot
MuA=MUG+ Nu(d-h/2)=0.209+0.289×((1.75-0.05)-1.75/2)
Donc : As2 = Amin = 26.46cm²
MuA= 0.447MPa
 Le minimum du RPA est donné par :
μA= MuA/(bd²fbu)= 0.0445< μR=0.392
Amin RPA = 0.0015b.h = 3.56cm²
α=0.057
As = max (As1 ,As2, Amin RPA) = 26.46cm²
Z=1.661m
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On adopte la section des armatures suivantes : AT  u  0.3f tj .k
(A S=18.96cm2)

Zone courante (0.252×0.16): soit 24HA10 b 0 .S t 0.8.f e .(cos   sin )
Zone d’about (0.315×0.16) : soit. 16 HA12 (AS=18.08cm2)
k = 0 en cas de fissuration jugé très préjudiciable et en cas de reprise de bétonnage non
Donc : la section totale d’aciers qui on a adoptée est : As = 33.06 cm²
munie d’indentation dans la surface de reprise.
 Espacement :
K=1 en flexion simple, sans reprise de bétonnage.
En zone courante : St ≤ min (1.5e, 30)=25 cm.
K=1+3σcm/fc28 en flexion composée avec N est une effort de compression.
Soit : St=20cm.
K=1-10σtm/fc28 en flexion composée avec N est une effort de traction.
En zone d’about, d’après le RPA : Sta= St/2=10cm.
σtm, σcm ;étant la contrainte moyenne de traction et de compression obtenus en divisant

3.4.3 Ferraillage horizontal à l’effort tranchant l’effort normal de calcul par la section du béton.
Dans notre cas, on prend k=0.
3.4.3.1 Vérification des voiles à l’effort tranchant : D’ autre part le RPA 99/version 2003 prévoit un pourcentage minimum de
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur ferraillage qui est de l’ordre de :
de l’effort tranchant trouvé à la base du voile majoré de 40% (Art 3.3.2 RPA 99/version 0.15% de la section du voile considérée si : τb ≤ 0.025fc28.
2003). 0.25% de la section du voile considérée si : τb > 0.025fc28
 La contrainte de cisaillement est : τu =1.4 Tcal/b0d
Avec : 3.4.4 Exemple d’application

T : l’effort tranchant à la base du voile. 3.4.4.1 Contrainte limite de cisaillement

b0 : épaisseur de voile. T = 0.307MPa

d : hauteur utile. τu = τu =1.4 Tcal/b0d

h : hauteur totale de la section brute. = 1.4×0.307/(0.16×0.9×3.15) = 0.947 MPa

 

 la contrainte limite est :  =0.2fc28.  = 0.2fc28 = 0.2×25 = 5 MPa

 

Il faut vérifier la condition suivante : τu ≤  On a : τu <  : la condition est vérifiée, pas de risque de cisaillement.
3.4.4.2 Les armatures horizontales :

3.4.3.2 Calcul des armatures horizontales résistants à l’effort tranchant : α = 90°et K= 0, donc :

La section At des armatures d’âmes est donnée par la relation suivante :

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AT 
 u
b0 .S t 0.8.f e
St ≤ min (1.5a, 30cm) (Art3.3.4.3 RPA99 version 2003).
Soit: St = 20cm.
linteau présente des difficultés dans le calcul (le majoration de (T) de 40% peut être
AN :
justifiée à la limite).
 = 0.36cm² 3.3.2 Sollicitation dans les linteaux :
Les linteaux seront calculés en flexion simple, de façon à éviter leur rupture et à
At/ml/face = 0.36/(2×3.97) = 0.045cm2
reprendre les moments fléchissant, les efforts tranchants dus aux charges permanentes et
 At min(RPA) = 0.15%×b0×L = 3.56cm2
aux charges d’exploitations ainsi qu’a l’action du séisme.
At min(RPA)/face/ml = 3.56/(2×3.97) = 0.95cm²
Les sollicitations dans les linteaux sont :
At = max (0.91,0.95) = 0.95cm²
T= TE +TP
Soit: 5HA8 (2.51cm²), espacée de 20cm²
M= ME + MP
TE : effort tranchant dû au séisme
TP : effort tranchant dû au charge (G +Q)
ME : moment fléchissant dû au séisme
MP: moment fléchissant dû au charge (G +Q)

3 .3 Calcul des linteaux


Les linteaux sont des poutres courtes ou longs selon la valeur de leur élancement
(g) encastrées aux extrémités et reliant les deux trumeaux de voile et ayant des noeuds
rigides. Les déformations dans les linteaux créent des prolongements de ce fait la portée du

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Structure en béton armé 02(MGCSF221) chapitre 02 : Systèmes de contreventement

Selon les prescriptions de RPA99/version 2003, les efforts internes dus aux séismes seront Tel que :
majorés comme suite : M : moment dû à l’effort tranchant (V= 1.4 Vu cal )
T = 1.4 (TE + qmax L/2) Z = h-2d
2
M= 1.4 (ME + qmax L /12) h : hauteur total du linteau
d : la distance de l’enrobage
3.3.3 Charges revenant au linteau : 2. Aciers transversaux : At
qmax = g0 + g1 + g2 Linteaux longs (g = L/ h >1)
g0 : poids propre du linteau St  At . fe .Z/ T
g1 : poids du plancher St : espacement des cours d’armatures transversales
g2 : charge d’exploitation At : section d’une cour d’armatures transversales
T = 1.4 Tcalcul
3.3.4 Ferraillage : L : porté du linteau
On fera le ferraillage des linteaux comme il est indiqué au l’art 3.3.3 de RPA 99/version Linteaux courts (g = L/ h 1)
2003. St At fe L / (T +At fe)
 Contraintes admissibles de cisaillement : T = min ( T1,T2 )
a. Premier cas : b  b= 0.06 fc28 T2 = 2 Tcalcul
Les linteaux sont calculés en flexion simple avec M et T ,en devra disposé : T1 = ( Mci + Mcj) / Lij
 Des aciers longitudinaux de flexion (Al) Mci = Al fe Z
 Des aciers transversaux (At) 1.4. Ferraillage minimal :
 Des aciers en partie courante (Ac) a. Armatures longitudinales :
(Al, Al’) 0.0015 .b .h
1. Aciers longitudinaux : Al avec :
D’après le RPA99/version 2003, les aciers longitudinaux inférieur et supérieur sont b : l’épaisseur du linteau
calculés par la formule : h : hauteur du linteau
Al M /(Z . fe) b. Armatures transversaux:

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Structure en béton armé 02(MGCSF221) chapitre 02 : Systèmes de contreventement

Pour b  0.025 fc28 At 0.0015 .b .s On a : b = V / b0.d


Pour b > 0.025 fc28 At 0.0025 .b .s b = 663.51 10-3 / (0.161.872) = 2.23 MPa
c. Armatures de peau ’b = 0.2 fc28 = 0.225 =5 MPa
Les armatures longitudinales intermédiaires ou de peau A c en deux nappes doivent
b = 2.23 MPa < b = 5 MPa
être au total d’un minimum égale à 0.20%
La condition est vérifiée, donc pas de risque de cisaillement
Ac 0.002 .b .h

2. Calcul du Ferraillage :
3.3.5 Exemple de calcul :
0.0625 = 1.5 MPa
Nous proposons le calcul détaillé en prenons le linteau L2.2 du voile V2 en zone (1).
b =2.23 MPa > 1.5 MPa : donc on a dans la deuxième cas, on devra
 Caractéristiques géométriques de linteau :
disposer :
e = 0.16m , h = 2.34m , d = 0.9h = 2.1 , b 0 = 1.17m
* des aciers longitudinaux (AL, AL’) sont calculés en flexion simple
 Détermination des sollicitations :
* des aciers transversaux (At)
D’après le fichier des résultas du logiciel ETABS on a :
* des aciers diagonaux (Ad)
M = 301.74KN.m
V = 476.79KN
 Majoration des sollicitations : a/ Calcul de (Al) :
Effort tranchant :
b =2.23 MPa > 1.5 MPa
V = 1.4 V  Condition minimale du RPA99 version 2003 (art 4.3.2.2.B) :
V = 1.4476.79 = 663.51 KN (Al , Al’) 0.0015bh=0.0015x234x16= 5.61cm²
Moment fléchissant : (Al , Al’) = 5.61 cm²
M =1.4xM b/ Calcul de (At) :
M = 1.4301.74 = 422.44 KN.m b =2.23 MPa
b > 0.025 fc28 = 0.625 MPa
1. Vérification de la contrainte de cisaillement : Condition minimale du RPA99 version 2003 (art 4.3.2.2.B)

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At0.0025b.s Le ferraillage finale du linteau se résume comme suit : Al = 5.61 cm² soit
S: espacement des armatures transversales 4HA14 (6.16cm²)
S < h/4 = 2.34/4=0.58m At = 0.80 cm² soit 4  8 (2.01cm²)
Soit: S=20cm Ac = 3.50 cm² soit 8HA 12 (9.05cm²)
At = 0.00251620 =0.80 cm² AD = 5.61 cm² soit 4HA 14 (6.16cm²)
At = 0.80 cm²
c/ Calcul de (Ac) :
Ac0.002 .b .h = 0.00216234 =3.488 cm²
On prend : Ac = 3.50 cm²
d/ Calcul de (AD) :
b =2.23 MPa > 1.5 MPa
AD = V/ ( 2fe.sin  )
tg= (h-2d’)/I = (2.34-2x4)/(0.16x2.343/12)=13.22
AD = 0.422/(24000.997)
AD =5.29 cm²
b = 2.23 MPa > 0.06 fc28 = 1.5 MPa
Condition minimale RPA99/version 2003:
AD 0.0015 .bh = 0.001516234 =5.61 cm²
AD = 5.61 cm²
Conclusion:
AD = max (AD calcul, AD RPA)
AD = max (5.29 ,5.61)
AD = 5.61 cm²
e/ Ferraillage finale :

20
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