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Transformateur monophasé
I - Constitution et caractéristiques
On rappelle qu'un transformateur monophasé est constitué d'un circuit magnétique fermé portant deux enroulements
appelés "primaire" et "secondaire". Le primaire est alimenté par une source de tension, et le secondaire débite sur un
circuit de charge, sous une tension généralement différente de celle du primaire.
Fréquence de fonctionnement f = 50 Hz
Tout au long de cette manipulation le transformateur sera alimenté par une source alternative isolée réglable 0-250V 5A.
On veillera à ne pas dépasser la tension nominale et le courant nominal.
La plaque signalétique d’un transformateur industriel comporte de plus la valeur réduite ou relative de court-circuit. Cette
valeur correspond à la valeur de la tension primaire nécessaire (exprimée en pour-cent par rapport à la valeur nominale)
pour que le courant de court-circuit au secondaire atteigne la valeur nominale du courant secondaire.
V 20 n2
k= =
V1 n1
Voie 2 de l’oscilloscope
Source A
Tension
isolée V A Transformateur
0-250V monophasé
5A V V
220/30
S.D W 600 VA
Voie 1 de l’oscilloscope
Le courant à vide du transformateur étudié est de l'ordre de 10% du courant nominal. Par ailleurs, le courant nominal
primaire, I1n, peut être évalué d'après les caractéristiques données au paragraphe I. Compte tenu de l'estimation du
courant à vide I10, choisir un calibre adéquat pour l'ampèremètre et la bobine courant du wattmètre.
La voie 2 permet d'observer la tension appliquée au primaire à travers une sonde différentielle (S.D).La forme du courant
i10(t)est visualisée sur la voie 1 en utilisant une pince ampèremétrique dont le gain est de 5mV/A.
Si on néglige la résistance des enroulements, le flux ϕ(t) dans le circuit magnétique est imposé par la tension
d'alimentation. On a :
dϕ
v1(t ) = n1 ⇒ ϕ (t ) = v1(t )dt
1
dt n1 ∫
En régime permanent :
V 2
v1( t ) = V 2 sin ωt ⇒ ϕ ( t ) = − cosωt
n1ω
Considérons un circuit composé d’une résistance R et d’un condensateur C alimenté par la tension v1(t):
i1(t)
R
v1 (t)
C vc(t)
Dans le domaine de fréquence pour lequel RCω >> 1 la tension vc (t) peut être approximée par:
V 2
vc (t) = − cos(ωt )
RCω
En plaçant le circuit RC sur la source de tension réglable en parallèle avec le primaire du transformateur, on obtient une
tension aux bornes de la capacité correspondant à l’image du flux dans le transformateur. Une des bornes du
condensateur sera reliée à la masse de l'oscilloscope, l’autre borne sera placée sur la voie 2 de l'oscilloscope, la voie 1
sera utilisé comme précédemment pour obtenir l'image du courant i10(t). Régler l'oscilloscope pour être en XY.
Relever le cycle d'hystérésis. Justifier alors la forme du courant à vide i10(t). On pourra s'aider de l'annexe A1.
On notera la valeur efficace nominale de la tension primaire V1N, la puissance active P0 correspondant aux "pertes fer" du
transformateur et la valeur efficace I10 de l'intensité du courant à vide i10(t).
Rf Lm
On suppose que ce schéma est parcouru par un courant sinusoïdal équivalent ayant la même valeur efficace que le
courant magnétisant réel.
Déterminer la résistance Rf traduisant les pertes fer dans le transformateur à partir de la mesure de P0 et V1.
Source
Tension
isolée V A Transformateur
0-250V monophasé
5A V V
220/30
W 600 VA
A A
- Les valeurs nominales des courants primaires et secondaires (I1N et I2N) seront évaluées d'après les indications du
paragraphe I. En déduire le choix des calibres de mesure, wattmètres et ampèremètres. Relever le courant I1 le courant I2 la
puissance P1 et la tension V2 pour differentes valeurs de la charge jusqu’a approcher la valeur du courant secondaire
nominal.
Si P1 et P2 sont respectivement les puissances actives mises en jeu au primaire et au secondaire, on définit le rendement
P2
de la manière suivante: η = .
P1
3.4.1 - Rappels
On rappelle que les hypothèses dites "de Kapp" conduisent à un circuit équivalent linéaire simplifié, la principale
approximation étant de négliger le courant à vide. Dans ces conditions:
n2 i1
n1i1 − n2i2 = 0 ⇒ k = =
n1 i2
On peut alors assimiler le transformateur à un quadripôle composé d'un transformateur "idéal" de rapport k, et de deux
impédances Re2, et Xe2. Si on considère le circuit "ramené au secondaire" on obtient le schéma suivant:
Re2 Xe2
I1 I2
V1 k E2 =kE 1 V2 Rch
Re2 et Xe2 sont respectivement la résistance et la réactance équivalentes ramenées au secondaire. R1 et R2 étant les
résistances de chaque enroulement, X1 et X2 étant les réactances de fuites au primaire et au secondaire on montre que:
Re2 = R2 + k 2 R1
Xe2 = X2 + k 2 X1
où V1cc est le nombre complexe associé à la tension réduite appliquée au primaire pour obtenir un courant I2cc de valeur
efficace I2cc égal au courant nominal. On peut donc déduire le module de Ze2 de la mesure de V1cc et I2cc.
Puisque la valeur de V1cc est très faible, le flux est également faible et les pertes "fer" deviennent négligeables. Si P1cc est
la puissance mesurée dans le circuit primaire, on a alors: P1cc = Pj 1 + Pj 2 où Pj 1 et Pj 2 sont les puissances consommées par
effet Joule au primaire et au secondaire. On peut donc écrire:
P1cc = Re2 I2cc2
Vérifier avant la mise sous tension que la tension V1 est au départ nulle.
Source
Tension
isolée V A Transformateur
0-250V monophasé
5A V
220/30
W 600 VA
A A
Faire croître V1 lentement (plage très petite) jusqu'à ce que la valeur efficace I2 du courant secondaire atteigne sa valeur
nominale I2N.
Comparer cette valeur avec celle obtenue par la valeurs des résistances R1 et R2, avec R1= 1,15 Ω et R2= 0,037 Ω.
kV1
jXe2 I2
V2 M
O Re2I 2
ϕ H K
I2 C
La tension secondaire à vide a pour module V2 = kV1. On cherche la chute de tension V20 - V2 = ∆V. Si V1, I2 et ϕ (le cosϕ
de la charge est en général imposé) sont donnés à priori, on peut en déduire ∆V sans faire l'essai réel. ∆V est donné par la
mesure de MK (l'arc de ce cercle de rayon OB coupe le prolongement de OM en K). Cependant MB est petit devant OM
ce qui entraîne que MH # MK où H est obtenu en abaissant la perpendiculaire de B sur OM.
Dans ces conditions, on peut obtenir le diagramme "réduit» suivant dans lequel seul le triangle MBC est tracé avec une
échelle convenable.
B
jXe2I 2
M
ϕ H
R e2I2
C
En utilisant ce diagramme, tracer la courbe ∆V = f(I2) pour une charge résistive. Comparer avec la courbe expérimentale (à
tracer sur le même graphique).
3.5.1 - Rappels
Si Pp est la puissance perdue pour un régime donné caractérisé par une puissance P1 au primaire et P2 au secondaire, le
rendement est donné par:
P1 − Pp P2
η= =
P1 P2 + Pp
Le bilan des puissances perdues est le suivant: Pp = R1I12 + R2I22 + Pfer Avec:
Les pertes fer ne dépendent que de l'induction et de la fréquence. A fréquence donnée, elles ne dépendent donc que du
flux; ce dernier ne dépend que de la tension primaire et reste le même quelle que soit la charge (en première
approximation). Donc, dans une mesure "à vide" (secondaire ouvert) on aura: P10=Pfer+R1I102; les pertes joules R1I102 étant
négligeables, on a : P10 = Pfer
Les pertes joules sont mesurées pour un débit donné, dans un essai en court-circuit.
A partir des remarques précédentes, et des mesures déjà effectuées, tracer la courbe: η = f (I2) que l'on comparera avec la
courbe expérimentale (les tracer sur la même feuille).