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variationnelle
Gérard Rio
27 novembre 2006
2 Eléments de correction du cas d’une EDP du premier ordre avec une solution
non polynomiale 3
1
6.2.9 A partir d’une discrétisation linéaire pour la géométrie, calcul de la
√
matrice jacobienne [J], puis du jacobien |J| que l’on note ici g, puis de
l’inverse de la matrice jacobienne qui permet le calcul de dη/dx . . . . . 18
~ ) ainsi que celles de grad( ˙∗
6.2.10 Calculer les composantes de grad(T ~ T ) dans le
repère absolu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.2.11 En fonction de ces grandeurs calcul de la matrice de raideur du système
pour un élément courant de longueur L1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.2.12 Calcul du second membre pour un élément courant de longueur L1 . . . . 19
6.2.13 Construction de la matrice de raideur totale ainsi que le second membre
total. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.2.14 Ecriture du système linéaire que l’on doit résoudre pour obtenir la solu-
tion du problème. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
6.2.15 Calcul du déterminant de la matrice de raideur. . . . . . . . . . . . . . . 20
6.2.16 Explication à partir d’un raisonnement sur la physique de la barre, du
fait que l’on doit trouver un déterminant nul. . . . . . . . . . . . . . . . 20
6.2.17 A partir d’une température de 00 C à l’extrémité du flux entrant, appli-
cation de cette condition limite au système linéaire et en déduction de la
répartition de température aux autres noeuds. . . . . . . . . . . . . . . . 20
6.2.18 Dans le cas où la température imposée passe de 00 C à 1000 C, détermination
d’une manière très simple de la répartition des nouvelles températures. . 21
2
dans un cas d’éléments finis classiques. On se place dans le cas de l’utilisation de la méthode
de Galerkin.
Soit l’équation différentielle suivante :
df 1
+ 2 =0 (1)
dx x
avec la condition limite : f (1) = 0
1. Résoudre analytiquement l’équation. La solution peut-elle s’exprimer sous forme d’un
polynôme de degré fini ?
2. On se place dans l’intervalle [1, 2] et on cherche une solution approchée de type poly-
nomiale du premier ordre. On choisit comme base génératrice des solutions : ϕ1 = 1 et
ϕ2 = x − 1
(a) Montrer que ces deux polynômes sont bien générateurs de l’ensemble des polynômes
de degré 1 (c’est-à-dire que tous les polynômes de degré 1 peuvent-être exprimés
sous forme d’une combinaison linaire des ϕi .
(b) Ecrire en fonction de ϕr , l’expression discrétisée de f, en faisant apparaı̂tre les in-
connues qui seront donc les degrés de liberté du problème. En résumé présenter f
sous forme d’un produit d’une part d’un vecteur connu et d’autre part du vecteur
contenant les degrés de liberté.
˙∗
(c) Idem pour les fonctions tests (ou virtuelles) : f
(d) A partir de la condition limite, en déduire la condition équivalente sur les degrés de
libertés du problème.
(e) Donner la forme variationnelle de l’équation différentielle, en utilisant la méthode de
Galerkin.
(f) Ecrire le problème sous forme discrétisée et montrer qu’elle conduit à un système
linéaire de deux équations à deux inconnues (à cette étape, ne pas intégrer suivant
x).
(g) L’intervalle de travaille étant [1, 2], calculer la matrice de raideur et le second membre
en intégrant suivant x les expressions obtenues à la question précédente.
(h) En fonction des conditions limites calculer la solution et comparer au résultat exacte
pour x=2. Conclusion sur la qualité du résultat.
3
1. Résoudre analytiquement l’équation. La solution peut-elle s’exprimer sous forme d’un
polynôme de degré fini ?
On obtient en intégrant : f = 1/x + cte. Avec la condition limite on a : f (x) = 1/x − 1.
C’est un polynôme rationel, qui ne peut donc pas être exprimé sous forme d’un polynôme
classique de degré fini.
2. On se place dans l’intervalle [1, 2] et on cherche une solution approchée de type polyno-
miale du premier ordre. On choisit comme base génératrice des solutions : ϕ1 = 1 et
ϕ2 = x − 1
(a) Montrer que ces deux polynômes sont bien générateurs de l’ensemble des polynômes
de degré 1.
˙∗ ˙∗ 1 ˙∗ 2
1
f (x) =< f , f >
x−1
(d) A partir de la condition limite, en déduire la condition équivalente sur les degrés de
libertés du problème.
On doit avoir f (1) = 0 c’est-à-dire
1
f
< 1, 0 >
f2
d’où f 1 = 0
(e) Donner la forme variationnelle de l’équation différentielle.
2
1 ˙∗
Z
df
( + 2 )f dx = 0
1 dx x
(f) Ecrire le problème sous forme discrétisée et montrer qu’elle conduit à un système
linéaire de deux équations à deux inconnues (à cette étape, ne pas intégrer suivant
x).
˙∗ 1 ˙∗ 2 2 2 1
Z
f1
Z
1 x2
< f ,f > < 0, 1 > dx + x−1 dx =0
1 x−1 f2 1 x2
˙∗ 1 ˙∗ 2
qui doit être vrai quelque soit < f , f > d’où le système d’équations :
Z 2 1 Z 2 1
0 1 f 2
dx =− 1
x dx
1 0 x−1 f2 1 x
− x12
4
(g) L’intervalle de travaille étant [1, 2], calculer la matrice de raideur et le second membre
en intégrant suivant x les expressions obtenues à la question précédente.
1
0 1 f1 x
= 1
0 1/2 f2 −log(2) + 2
(h) En fonction des conditions limites calculer la solution et comparer au résultat exacte
pour x=2. Conclusion.
Avec la condition limite il reste :
f 2 = 1 − 2 log(2)
. D’où la solution :
f (x) = (1 − 2 log(2))(x − 1)
pour x=2 on obtient :
f (2) = 1 − 2 log(2) ≈ −0.38
alors que la solution exacte est : 1/2 − 1 = −0.5 : c’est-à-dire environ 20% d’erreur
ce qui est correcte vue le la simplicité de l’approximation.
d2 f
a =b (3)
dx2
a et b étant des constantes.
(a) Donner 3 phénomènes physiques des domaines de la mécanique - thermique, qui
peuvent être représentés par cette équation.
(b) Intégrer analytiquement cette équation et donner le résultat général pour a=1 et
b=2.
On considère maintenant l’équation plus complexe (cf.53) qui fait intervenir en plus
une dérivée première. L’équation représente un phénomène physique défini sur [0 ;10−1 ].
d2 f df
− =0 (4)
dx2 dx
df
avec les conditions limites : f (0) = 0 et dx
(0) = 1.
(a) Intégrer analytiquement cette équation. On doit trouver f (x) = (ex − 1).
5
(b) On se propose de résoudre cette deuxième équation (cf.53), à l’aide de méthode
variationnelle de Galerkin. On cherche une solution approchée dans l’espace des
polynômes d’ordre 2.
i. Donner la forme ”forte” de l’équation au sens de la méthode de Galerkin.
ii. Donner la forme faible de l’équation.
iii. On compte utiliser un seul élément fini. Expliquer pourquoi alors il est possible
d’utiliser soit la forme faible soit la forme forte, ce qui ne serait pas possible si
l’on se restreignait à l’espace des polynômes d’ordre 1.
iv. On décide d’utiliser la forme forte !
A. Donner les 3 fonctions génératrices δfi (i=1,2,3) de l’espace des polynômes.
L’ensemble des fonctions possibles (ou fonctions virtuelles) est donc dans ce
cas :
3 ∗
∗ X
f (x) = ai δfi
i=1
df 2
C. calculer la forme discrétisée de dx et ddxf2 . Les écrire sous forme matricielle.
df 2
dx
=< .... > (ddl) et ddxf2 =< − − −− > (ddl).
D. En déduire la matrice de raideur [K] de l’équation variationnelle. On rap-
∗
pellera comment on supprime les ddl ce qui permet d’obtenir un système de
3 équations à 3 inconnues.
E. Montrer que sans conditions limites on ne peut pas trouver de solution.
F. Appliquer les conditions limites ce qui permet d’obtenir 2 des degrés de
liberté.
G. Résoudre le système d’équation et en déduire la valeur du dernier degré de
liberté.
H. Calculer pour x=0.1, la valeur approximative de la solution variationnelle et
la comparer avec la solution analytique qui est environ : 0.105
6
i. l’équation de l’équilibre thermique en dimension 1 (inconnue T),
ii. l’équation de l’équilibre mécanique d’une barre en traction (inconnue U),
iii. équation d’une poutre en flexion simple (inconnue W).
(b) Intégrer analytiquement cette équation et donner le résultat général pour a=1 et
b=2.
On obtient : f (x) = x2 + ax + b
On considère maintenant l’équation plus complexe (cf.53) qui fait intervenir en plus
une dérivée première. L’équation représente un phénomène physique défini sur [0 ;10−1 ].
d2 f df
2
− =0 (6)
dx dx
df
avec les conditions limites : f (0) = 0 et dx
(0) = 1.
(a) Intégrer analytiquement cette équation. On doit trouver f (x) = (ex − 1).
On a : f ” = f 0 c’est-à-dire :
(f 0 )0
=1
f0
dont la primitive est log(f 0 ) = x + c ou encore : f 0 = ec .ex = Kex . On intègre
une seconde fois : f (x) = Kex + B. Avec la condition limite f (0) = 0 on obtient :
f (x) = K(ex − 1) puis avec la seconde condition K = 1. d’où le résultat.
(b) On se propose de résoudre cette deuxième équation (cf.53), à l’aide de méthode
variationnelle de Galerkin. On cherche une solution approchée dans l’espace des
polynômes d’ordre 2.
i. Donner la forme ”forte” de l’équation au sens de la méthode de Galerkin.
10−1
d2 f
Z
df
( − )δf dx = 0
0 dx2 dx
quelque soit δf fonction génératrice de l’espace de fonction où l’on cherche la
solution.
ii. Donner la forme faible de l’équation.
On intègre par partie la dérivée seconde ce qui donne :
10−1 10−1
d2 f
Z Z
df −1 df δf
( 2 )δf dx = [ δf ]10
0 − dx
0 dx dx 0 dx dx
7
iii. On compte utiliser un seul élément fini. Expliquer pourquoi alors il est possible
d’utiliser soit la forme faible soit la forme forte, ce qui ne serait pas possible si
l’on se restreignait à l’espace des polynômes d’ordre 1.
D’une manière générale, le fait d’avoir des dérivées seconde nécessite d’avoir
une continuité C 1 entre éléments. Comme on n’utilise qu’un seul élément, le
problème de continuité ne se pose pas ici. Par contre le fait d’avoir des dérivées
secondes implique qu’une solution en polynôme d’ordre un ne peut exister (sans
indication supplémentaires), car la dérivée seconde d’un polynôme d’ordre 1 est
nulle. Ainsi, seul un polynôme d’ordre 2 est acceptable, à moins d’avoir des
conditions limites particulières permettant dans la forme faible de remplacer le
df −1
terme de frontière [ dx δf ]010 par des conditions physiques ce qui permet alors
d’éviter que la dérivée seconde s’annule.
iv. On décide d’utiliser la forme forte !
A. Donner les 3 fonctions génératrices δfi (i=1,2,3) de l’espace des polynômes.
L’ensemble des fonctions possibles (ou fonctions virtuelles) est donc dans ce
cas :
3 ∗
∗ X
f (x) = ai δfi
i=1
df 2
C. calculer la forme discrétisée de dx et ddxf2 . Les écrire sous forme matricielle.
df 2
dx
=< .... > (ddl) et ddxf2 =< − − −− > (ddl).
On part de la forme discrétisée de f(x) :
1
a
f (x) =< δf1 , δf2 , δf3 > a2
a3
8
d’où :
a1
df
(x) =< (δf1 )0 , (δf2 )0 , (δf3 )0 > a2 =< 0, 1, 2x > (ddl)
dx
a3
et de la même manière :
d2 f
(x) =< 0, 0, 2 > (ddl)
dx2
D. En déduire la matrice de raideur [K] de l’équation variationnelle. On rap-
∗
pellera comment on supprime les ddl ce qui permet d’obtenir un système de
3 équations à 3 inconnues.
On part de l’expression de la formulation forte :
10−1
d2 f
Z
df
0 = ( 2
− )δf dx
0 dx dx
10−1
d2 f
Z
df
= δf ( 2
− )dx
0 dx dx
Z 10−1 ∗ 1
= <ddl> x (< 0, 0, 2 > (ddl)− < 0, 1, 2x > (ddl)) dx
0 x2
Z 10−1 ∗ 1
= <ddl> x < 0, −1, 2(1 − x) > (ddl)dx (7)
0 x2
c’est-à-dire :
Z ∗ 1 10−1
0 = <ddl> x < 0, −1, 2(1 − x) > dx (ddl)
0 x2
∗
Z 10−1 0 −1 2(1 − x)
= <ddl> 0 −x 2x(1 − x) dx (ddl)
0 0 −x2 2x2 (1 − x)
2
10−1
∗ C −x 2x − x
= <ddl> C −x2 /2 x2 − (2/3)x3 (ddl)
3 3 4
C −x /3 (2/3)x − (1/2)x 0
∗ 0 −0.1 0.19
= <ddl> 0 −5.10−3 9.310−3 (ddl) (8)
0 −10−3 /3 6.17 10−4
∗
L’équation devant être nulle pour toutes les valeurs de <ddl> on obtient le
système d’équations :
1
0 0 −0.1 0.19 a
0 = 0 −5.10−3 9.310−3 a2 (9)
0 0 −10−3 /3 6.17 10−4 a3
9
La matrice de raideur est ainsi :
0 −0.1 0.19
[K] = 0 −5.10−3 9.310−3 (10)
0 −10−3 /3 6.17 10−4
5.1 Enoncé
Soit l’équation différentielle suivante qui régit un phénomène physique :
2 ∂ 2 U (X)
=1 (12)
(2X − 1) ∂X 2
où U (X) est l’inconnue physique de type déplacement par exemple.
Le domaine physique de l’étude est D = {X ∈ [0, L]} et correspond au domaine définition
de U.
Les conditions aux limites sont : U (0) = U (L) = 0.
L’objectif de l’étude est de comparer les résultats obtenus par E.F et ceux obtenus analyti-
quement.
10
1. Donner la forme variationnelle (de type galerkin ) de l’équation (22).
2. Calculer la forme faible associée. On suppose que les déplacements virtuels sont conformes
aux déplacements réels.
3. On suppose une discrétisation par éléments quadratiques pour les déplacements U et
linéaires pour les coordonnées X.
Fonctions d’interpolation linéaire :
1−η 1+η
ϕ1 = , ϕ2 = (13)
2 2
Fonctions d’interpolation quadratique :
η(1 − η) η(1 + η)
φ1 = − , φ2 = (1 − η 2 ) , φ3 = (14)
2 2
Les coordonnées η varient sur l’élément de référence de -1 à 1 .
(a) Calculer la matrice jacobienne (à l’aide de l’interpolation de X) et le jacobien |J|.
En déduire la matrice inverse jacobienne, qui sera utilisée pour le calcul des dérivées
par rapport à X.
NB : Pour simplifier l’écriture, on posera X 3 − X 1 = L(r) longueur de l’élément (r).
(b) Exprimer les intégrales de la forme faible sur l’élément de référence. On posera :
X 3 +X 1
2
= m(r) coordonnée du milieu de l’élément (r).
(c) Calculer la matrice de raideur et le vecteur second membre pour l’élément.
4. On décompose le domaine [0, L] en 2 éléments finis de longueur L/2.
(a) Calculer les matrices de raideur locales et les vecteurs second membres pour les 2
éléments en prenant les 2 types de conditions aux limites suivantes sur l’élément de
référence : U 1 = 0 et U 3 = 0.
(b) Calculer la matrice de raideur globale et le second membre.
1 2 3 4 5
u u -
η
elem 1 - elem 2 -
5.2 Correction
2 ∂ 2 U (X)
2
= 1 ⇐ :2U 00 − (2X − 1) = 0
(2X − 1) ∂X
11
5.2.1 Forme variationnelle
Z L ∗
(2U 00 − (2X − 1)) U dx = 0
0
Z L ∗ h ∗ i0
Z L ∗
00 0
U U dx = U U − U 0 U 0 dx
0 L 0
∗ ∗ ∗
U est admissible ⇐ : U (L) =U (0) = 0
Z L ∗
Z L ∗
00
D’où : U U dx = − U 0 U 0 dx
0 0
et la forme finale :
Z L ∗
Z L ∗
0 0
−2. U U dx − (2X − 1) U dx = 0
0 0
ou encore :
Z L ∗
Z L ∗
0 0
−2. U U dx = (2X − 1) U dx
0 0
Discrétisation du déplacement
12
η
Sachant que : X = m(i) + L(i)
2
On a : 2X − 1 = 2m(i) − 1 + ηL(i)
et donc :
Z L(i) ∗
Z 1 ∗ L(i)
− (2X − 1) U dX = − 2m(i) − 1 + ηL(i) U dη (17)
0 −1 2
−η η 2
+
1
2 2
L(i)
Z
∗
(17) = + < U > 2m(i) − 1 + ηL(i)
1 − η2 dη
2 −1
η η2
+
2 2
2m(i) − 1 L(i)
−
3 3
L(i)
4 2m(i) − 1
= +
2
3
2m(i) − 1 L(i)
+
3 3
L
5.2.4 Décomposition en 2 éléments finis de longueur
2
∗
1er élément : U 1 =U 1 = 0
8 4
4
4
− L(1) 3 2m(1 ) − 1
3
[K1 ] = − 4 73 , (Sm1 ) = −
2m(1) − 1 L(1)
L(1) 2
− +
3 6 3 3
13
∗
2ème élément : U 3 =U 3 = 0
7 4 2m(2) − 1 L(2)
− 4
L(2) −
[K2 ] = 6 3 − , (Sm2 ) = − 3 3
4 8
L(2) 2
4
− 2m(2 ) − 1
3 3 3
Assemblage
L L 3L L
L(1) = , m(1) = , m(2) = , L(2) =
2 4 4 2
8 −4 0
8
[K] = − −4 7 −4
3L
0 −4 8
4 L
−1
3 2
L−2
L L L 1 1 3L L = −L L − 1
(SM ) = −1+ + −1−
4 2 2 3 3 2 2 6
3L − 2
4 3L
−1
3 2
Largeur de bande
5.2.5 Résolution
On doit résoudre :
8 L
− [K 0 ] (U ) = ( )
3L 6
2
L
soit : − [K 0 ] (U ) = ()
16
14
et :
L2 L2 U3
+ 4U 3 − 8U 4 = (3L − 2) → U 4 = − (3L − 2) + (19)
16 128 2
et aussi :
2 3 L24
4U − 7U + 4U = (L − 1) (20)
16
L2 L2 L2 L2
3 L L
−U (−2 + 7 − 2) = (L − 1) + (L − 2) + (3L − 2) = L−1+ +3 −1
16 32 32 16 2 2
2
L
U 3 = − (L − 1)
16
D’où :
L2 L2 L2 L L2 5L 3
−U 2 = (L − 2) + (L − 1) = ( − 0.5 + L − 1) = ( − )
128 32 32 4 32 4 2
et :
L2 L2 L2 L2 7L 3
4 3L 1
−U = (3L − 2) + (L − 1) = − +L−1 = ( − )
128 32 32 4 2 32 4 2
2U 00 − (2X − 1) = 0
(2X − 1)
U 00 =
2
1 X3 X2
0 1 2
U = X − X + A, U = − + AX + C
2 2 3 2
U (0) = 0 → C = 0
1 L 3 L2 1 L2 L
U (L) = 0 → − + AL = 0 soit : A = − −
2 3 2 2 3 2
15
soit :
X3 X2 L2 L
1 1
U = − − − X
2 3 2 2 3 2
L
Pour :
2
L3 L2
L
U = U3 = − +
2 16 16
On observe que la solution par exemple au noeud 3 en EF est identique à la solution donnée
par la résolution directe, on trouverait la même chose pour U (L/4), alors que l’interpolation
éléments finis est quadratique et que la résolution directe donne un polynôme d’ordre trois !
16
(c) On retient également une discrétisation linéaire pour la géométrie. Calculer la ma-
√
trice jacobienne. En déduire dη/dx ainsi que g = jacobien (η étant les coordonnées
de l’élément de référence).
~ ) ainsi que celles de grad( ˙∗
(d) Calculer les composantes de grad(T ~ T ) dans le repère
absolu.
(e) Avec ces grandeurs calculer la matrice de raideur du système pour un élément courant
de longueur L1 .
(f) De même calculer le second membre pour un élément courant de longueur L1 .
(g) Construire la matrice de raideur totale ainsi que le second membre total.
(h) Ecrire le système linéaire que l’on doit résoudre pour obtenir la solution du problème.
(i) Calculer le déterminant de la matrice de raideur. Expliquer à partir d’un raisonne-
ment sur la physique de la barre, pourquoi on doit trouver un déterminant nul.
(j) On impose une température de 00 C à l’extrémité du flux entrant. Appliquer cette
condition limite au système linéaire et en déduire la répartition de température aux
autres noeuds.
(k) Supposons que la température imposée passe de 00 C à 1000 C, en déduire d’une
manière très simple la répartition des nouvelles températures.
6.2 Correction
6.2.1 Ecriture de la forme variationnelle, puis formulation faible
Formulation variationnelle :
˙∗ ˙∗
Z
∆T T ds = 0, ∀T (22)
L
On observe que l’inconnue T est dérivée deux fois, d’où l’intérêt d’utiliser une formulation faible
que l’on obtient en intégrant par partie.
L Z
˙∗ ˙ ˙∗
Z
∗
∆T T ds = grad(T ~ ).~n T − grad(T ~ ).grad(~ T )ds = 0 (23)
L 0 L
~ ) = −Φ :
En utilisant l’équation du flux : grad(T k
L
˙∗ Φ ˙∗ ˙∗
Z Z
∆T T ds = − T − grad(T ~ ).grad(
~ T )ds = 0 (24)
L k 0 L
17
6.2.4 Démonstration que dans ce cas on peut utiliser une interpolation linéaire
pour T.
~ ). Or dans notre cas le flux est constant ce qui équivaut à ∂T = une
On sait que Φ = −k grad(T ∂x
constante. La fonction température est donc une fonction linéaire dans la poutre, d’où l’intérêt
d’une interpolation linéaire. Par contre une interpolation de degré plus élevé n’apportera ici
aucune amélioration du fait de la linéarité du résultat.
T = T r ϕr (26)
˙∗
6.2.8 Ecriture de celle de T
˙∗ ˙∗ r
T = T ϕr (27)
(X 2 − X 3 ) L1
dX = X r ϕr,1 dη = dη = dη (28)
2 2
d’où
dx L1
[J] = [ ]=[ ] (29)
dη 2
et
√ L1
|J| = g= (30)
2
En inversant la matrice jacobienne on obtient :
dη 2
[J]−1 = [ ] = (31)
dx L1
18
~ ) ainsi que celles de grad( ˙∗
6.2.10 Calculer les composantes de grad(T ~ T ) dans le
repère absolu.
2 1 2 1
~ ) = ∂T dη I~1 = (T − T ) 2 I~1 = (T − T ) I~1
grad(T (32)
∂η dx 2 L1 L1
˙∗ ˙∗ 2 ˙∗ 1 ˙∗ 2 ˙∗ 1
˙∗
~ T ) = ∂ T dη I~1 = (T − T ) 2 I~1 = (T − T ) I~1
grad( (33)
∂η dx 2 L1 L1
Z 1 2 1
˙∗ 2 ˙∗ 1
˙ (T − T ) (T − T ) L1
Z
∗
~ ).grad(
grad(T ~ T )ds = dη (34)
L −1 L1 L1 2
˙∗ 1 ˙∗ 2
Z 1 1
1 −1 T
= < T ,T > < −1 1 > dη (35)
2 L1 −1 1 T2
˙∗ 1 ˙∗ 2
Z 1 1
1 1 −1 T
= < T ,T > dη (36)
2 L1 −1 −1 1 T2
˙∗ 1 ˙∗ 2
1 1 −1 T1
= < T ,T > (37)
L1 −1 1 T2
1
Φ ˙∗ Φ(η = 1) ∗˙2 Φ(η = −1) ∗˙1
− T =− T + T (38)
k −1 k k
On tient compte du fait que le flux est constant.
Φ(η = 1) ∗˙2 Φ(η = −1) ∗˙1 ˙∗ 1 ˙∗ 2 Φ
1
− T + T =< T , T > (39)
k k k −1
19
Cas des seconds membres :
˙∗ 1 ˙∗ 2 Φ ˙∗ 2 ˙∗ 3 Φ
1 1
< T ,T > + < T ,T > (42)
k −1 k −1
1
˙∗ ˙∗ ˙∗ 2 13
Φ
= < T ,T ,T > 0 (43)
k
−1
6.2.14 Ecriture du système linéaire que l’on doit résoudre pour obtenir la solution
du problème.
On doit avoir :
1
1 2
˙∗ ˙∗ ˙∗ 3 1 1 −1 0 T
Φ 2 2
< T ,T ,T > 0 − −1 2 −1 T =0 (44)
k L
−1 0 −1 1 T3
˙∗ 1 ˙∗ 2 ˙∗ 3
∀ < T ,T ,T > (45)
d’où : T 3 = 2T 2 et T 2 = − LΦ
2k
c’est-à-dire :
1 2 LΦ 3 LΦ
T = 0, T = − 2k , T = − k
20
6.2.18 Dans le cas où la température imposée passe de 00 C à 1000 C, détermination
d’une manière très simple de la répartition des nouvelles températures.
Le gradient de température le long de la barre reste identique, on aura simplement un décalage
d’origine. D’où : T 1 = 100, T 2 = 100 − LΦ
2k
, T 3 = 100 − LΦk
2. (1.5 pt) Soient 4 points d’abscisses 1., 4., 5., 8., calculez le polynôme de Lagrange L4 (x),
que vaut L4 (8) ?
3. (4 pt) Etablir une table de connection pour les éléments du maillage suivant (ref. 3),
donnez le nombre total de ddl.
4
4
6
5 7
3
3 2
1
1
2
Fig. 1 –
Quelle sera la largeur de bande (on est en 2D) de la matrice de raideur (stockée en bande)
calculée sur ce maillage pour un problème de mécanique ? donnez le nombre totale de réelle
contenu dans la matrice bande. Est-ce que le stockage bande est ici intéressant ? expliquez
comment on pourrait l’améliorer.
21
4. (1.5 pt) Soient 3 éléments barres dans un espace 1D (cf.4) quel est le nombre de mouve-
ments virtuels élémentaires différents possible dans ce maillage ?
2 4
1
3
Fig. 2 –
13. (2 pt) Après un calcul par éléments finis en mécanique, quelles grandeurs obtient-on :
– aux noeuds
– aux points d’intégration
22
7.2 Correction
1. Est-ce que la méthode des éléments finis est adaptée pour résoudre l’équation suivant,
argumentez :
264.x8 − 33.x4 − x = 0
La méthode des éléments finis sert à intégrer les équations différentielles ou aux dérivées
partielles. Elle n’est pas adaptée pour l’intégration d’équation algébrique.
2. Soient 4 points d’abscisses 1., 4., 5., 8., calculez le polynôme de Lagrange L4 (x), que vaut
L4 (8) ?
4
4
6
5 7
3
3 2
1
1
2
Fig. 3 –
23
Quelle sera la largeur de bande (on est en 2D) de la matrice de raideur (stockée en bande)
calculée sur ce maillage pour un problème de mécanique ? donnez le nombre totale de réelle
contenu dans la matrice bande. Est-ce que le stockage bande est ici intéressant ? expliquez
comment on pourrait l’améliorer.
Largeur de bande = ((6*2)+1)*2=26, d’où le nombre total de réelle dans la matrice =
14*26= 364. Alors qu’en stockage conventionnel : 14*14=196 ! ! Ici le stockage bande n’est
pas du tout performant à cause de la mauvaise numérotation, il faut donc optimiser la
numérotation.
4. Soient 3 éléments barres dans un espace 1D (cf.4) quel est le nombre de mouvements
virtuels élémentaires différents possible dans ce maillage ?
2 4
1
3
Fig. 4 –
6. Expliquez pourquoi une formulation faible sans conditions limites n’est d’aucune utilité.
Une intégration par partie est strictement équivalente à l’intégrale initiale, il n’y a que
l’introduction des conditions limites qui modifie le résultat.
24
7. Expliquez pourquoi on utilise une formulation faible avec l’équation de la mécanique (pour
un problème stationnaire sans force de volume).
L’équation de la mécanique fait intervenir des dérivées secondes du déplacement, en
l’intégrant par partie on permet l’utilisation d’une interpolation C0
8. Si l’on remplace les vitesses virtuelles par les vitesses réelles, est-ce que les puissances
virtuelles deviennent les puissances réelles ?
Bien évidemment !
9. Soient 3 noeuds en 3D d’un élément barre quadratique
1 5 8
2 , 4 , 5
3 5 10
On cherche la valeur des coordonnées du point M pour une valeur de ψ telle que ϕ1 (ψ) =
0.1 , ϕ2 (ψ) = 0.5 , ϕ3 (ψ) = 0.4. Calculez les coordonnées du point M.
On a :
xM 1 5 8 5.8
yM = 0.1 2 + 0.5 4 + 0.4 5 = 4.2
zM 3 5 10 6.8
10. Où est utilisée la condition σ.~n = T~ dans la formulation variationnelle des éléments
finis ?
Dans l’intégration par partie qui permet d’obtenir la formulation faible = PPV
11. Quel est l’intérêt de la méthode de Gauss ?
C’est d’intégrer sans avoir à connaı̂tre explicitement les primitives des fonctions à intégrer.
12. Combien faut-il de point de Gauss pour intégrer exactement la fonction suivante :
Z 1
(ψ 4 − 2.ψ 2 + 3)dψ
−1
25
On se place dans les hypothèses de la RDM pour lesquelles nous avons l’équation 1D suivante :
d2 W
M (x) = E.I. (48)
dx2
où E est le module d’Young : I est le moment quadratique par rapport à l’axe z, W est la flèche
verticale de la poutre à l’abscisse x. L’inconnue du problème est W(x) et l’objectif est donc de
calculer une solution approchée par éléments finis de W(x). Le système d’axe est tel que l’on a
dW/dx(x = 0) = 0 et W (L) = 0.
1. Donnez la forme variationnelle forte du problème.
2. Donnez la forme variationnelle faible du problème et en tenant compte des conditions
limites (les déplacements virtuelles doivent être cohérents avec les déplacements réels,
c’est-à-dire qu’ils ont les mêmes conditions cinématiques) montrez que l’on obtient en
notant ∂W/∂x = W 0 :
Z L ∗
Z L
0 0 C ∗
− W . W .dx − W dx (49)
0 0 E.I
26
9. mettre les conditions limites sur le système précédent.
10. résoudre, en déduire les déplacements aux noeuds inconnus.
11. résoudre analytiquement le problème et comparer avec la solution obtenue par éléments
finis
8.2 Correction
On se propose d’étudier le comportement d’une poutre de longueur L encastrée à une extrémité
(x=0) et soumise à un couple répartie C constant tout le long de la poutre. On se propose
d’étudier la déformée de la poutre à l’aide de la méthode par éléments finis.
On se place dans les hypothèses de la RDM pour lesquelles nous avons l’équation 1D suivante :
∂2W
M (x) = E.I. 2 (53)
∂x
où E est le module d’Young : I est le moment quadratique par rapport à l’axe z , W est la flèche
verticale de la poutre à l’abscisse x. L’inconnue du problème est W(x) et l’objectif est donc de
calculer une solution approchée par éléments finis de W(x).Le système d’axe est tel que l’on a
dW/dx(x = 0) = 0 et W (L) = 0.
1. Donnez la forme variationnelle forte du problème.
L’équation différentielle s’écrit :
∂2W
M (x) = C = E.I.
∂x2
c’est-à-dire également :
∂2W C
− =0
∂x2 E.I
d’où la formulation variationnelle forte :
L
∂2W
Z
C ∗
− W dx = 0
0 ∂x2 E.I
2. Donnez la forme variationnelle faible du problème et en tenant compte des conditions
limites (les déplacements virtuelles doivent être cohérents avec les déplacements réels,
c’est-à-dire qu’ils ont les mêmes conditions cinématiques) montrez que l’on obtient en
notant ∂W/∂x = W 0 :
Z L ∗
Z L
0 0 C ∗
− W . W .dx − W dx (54)
0 0 E.I
Il suffit d’intégrer la dérivée seconde par partie en tenant compte du fait que W 0 (0) = 0
∗
et W (L) = 0 d’où W (L) = 0 également :
Z L 2 Z L ∗
Z L ∗
∂ W ∗ 0
∗
L 0 0 0 0
2 W dx = [W . W ]0 − W . W dx = − W . W .dx
0 ∂x 0 0
27
3. On décide de discrétiser la poutre de longueur L = 6m en 2 éléments finis linéaires
delongueur l1 = L/3 et l2 = 2L/3. Expliquez pourquoi cette discrétisation est possible, et
en utilisant le paramétrage de l’élément fini ξ, donnez les fonctions d’interpolation pour
un élément.
La formulation faible ne comporte que des dérivées premières, il est donc possible d’utiliser
une interpolation C 0 ce qui est proposé. Les fonctions d’interpolations sont :
1−ξ 1+ξ
ϕ1 = et ϕ2 =
2 2
28
7. D’unen manière analogue, sur un élément courant, calculez le second terme de l’équation
RL C ∗ o ∗
s
(54) 0 E.I W dx et le mettre sous la forme < W > (SMlocal ). Montrez que l’on ob-
tient :
le .C 1
(SMlocal ) = (56)
2.E.I 1
L’expression est obtenue en tenant compte du fait que l’intégrale de chaque fonction de
forme sur l’élément de référence vaut l2e .1
8. A partir des résultats précédents calculez l’expression finale discrétisée de l’équation (54)
et l’exprimez sous la forme :
∗
<W s > {[K](W r ) − (SM )} = 0 (57)
Après assemblage on obtient :
1
2 −2 0 W 1
∗ 1 ∗ 2 ∗ 3 −1 2 C
<W , W , W > −2 3 −1 W − 3 =0 (58)
4 3 E.I
0 −1 1 W 2
29
9 Contrôle continu 2004
9.1 Questions de cours
1. Quand doit-on utiliser une interpolation de continuité C 1 ?
2. Dans le cas d’une interpolation par éléments finis linéaires, et d’une équation différentielle
du second ordre :
(a) Pourquoi ne peut-on pas utiliser la formulation forte ? (il y a deux raisons)
(b) Pourquoi sans conditions limites on ne peut pas également utiliser la formulation
faible ? (il y a une raison)
3. Où sont calculées les contraintes et les déformations ?
4. Les contraintes et les déformations calculées lors de la résolution par éléments finis uti-
lisant une interpolation classique C 0 (les déplacements ou les positions étant les seules
inconnues), sont-elles des fonctions continues entre deux éléments finis ? expliquez
5. On veut intégrer un polynôme d’ordre 3 par la méthode de Gauss. Est-ce utile d’utiliser
3 points d’intégration ?
6. Pensez-vous que l’ordre informatique suivant est correct : ”HZpp maillage” ?
7. Pour simuler le comportement en flexion d’une plaque en appui simple sur 2 bords opposés,
maillée en 2D dans l’épaisseur, quel est d’après vous le nombre d’éléments finis que l’on
doit retenir (dans les 2 directions) pour chaque type d’interpolation courante, de manière
à obtenir une erreur inférieure à 10% environ (dans le cas de petites déformations et de
petits déplacements).
9.2 Interpolation
On considère le relevé de température donné par la table (3).
T : unités ˚C 20 30 25 22 26
position x en mm 0 1 2 4 6
30
5. Calculez l’intégrale suivante de la température (en fonction de l’interpolation) :
Z 6
T (x)dx (61)
2
U ” − U 0 + U = 2x (62)
# rectangle de dimension : 20 x 10
# geometrie rectangulaire, decoupage triangulaire, interpolation lineaire.
noeuds ------------
4 NOEUDS
#---------------------------------------------------------------
#|NO DU| X | Y | Z |
#|NOEUD| | | |
#---------------------------------------------------------------
1 0 0
2 0 10
3 10 0
4 10 10
# les elements
elements ----------
2 ELEMENTS
#----------------------------------------------------------------------
#| NO | | |
#|ELTS | type element | Noeuds |
#----------------------------------------------------------------------
1 TRIANGLE LINEAIRE 1 3 2
2 TRIANGLE LINEAIRE 4 2 3
On suppose que les matrices de raideur de chaque élément, dans un espace de travail 2D,
sont toutes identiques et données par la relation suivante (coordonnées locales des noeuds :
31
noeud1 = (0, 0) ; noeud2 = (1, 0) ; noeud3 = (0, 1)) :
3 2 0 0 0 1
2 3 2 0 0 1
0 2 3 2 0 1
[K]locale =
0 0 2
(63)
3 2 1
0 0 0 2 3 2
1 1 1 1 2 3
Calculez la matrice assemblée finale.
32
à obtenir une erreur inférieure à 10% environ (dans le cas de petites déformations et de
petits déplacements).
Dans le cas d’une interpolation linéaire nous avons vu en TP qu’il est nécessaire d’utiliser
environ 10 éléments dans l’épaisseur et 10 éléments dans la longueur pour une poutre
encastrée. Dans le cas d’une plaque sur deux appuis, le comportement est semblable
à deux poutres encastrées au milieu, il faudrait donc une vingtaine d’éléments dans la
longueur.
D’une manière identique, dans le cas d’une interpolation quadratique, il faudrait 2 éléments
dans la hauteur et 4 dans la longueur.
Enfin pour une interpolation cubique, il suffit d’un élément dans l’épaisseur et 2 éléments
dans la longueur.
T : unités ˚C 20 30 25 22 26
position x en mm 0 1 2 4 6
33
5. Calculez l’intégrale suivante de la température (en fonction de l’interpolation) :
Z 6
T (x)dx (64)
2
on a :
Z 6 Z 1
T (x)dx = T (η)2dx
2 −1
X3 Z 1
r
= 2 T ϕr (η)dη
1 −1
U ” − U 0 + U = 2x (65)
34
Tab. 4 – fichier de maillage
# rectangle de dimension : 20 x 10
# geometrie rectangulaire, decoupage triangulaire, interpolation lineaire.
noeuds ------------
4 NOEUDS
#---------------------------------------------------------------
#|NO DU| X | Y | Z |
#|NOEUD| | | |
#---------------------------------------------------------------
1 0 0
2 0 10
3 10 0
4 10 10
# les elements
elements ----------
2 ELEMENTS
#----------------------------------------------------------------------
#| NO | | |
#|ELTS | type element | Noeuds |
#----------------------------------------------------------------------
1 TRIANGLE LINEAIRE 1 3 2
2 TRIANGLE LINEAIRE 4 2 3
35