Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Cours de Thermodynamique
1
Chapitre I Système thermodynamique et état d'équilibre
1 3
mv 2= k T
2 2
m : masse des particules
v : vitesse moyenne des particules
k = constante de Boltzmann, k = 1,38 10-23 J/K
Cette relation définit l'échelle de température
absolue T en degré K.
La température s’exprime en différentes unités de
mesure ou échelles: l’échelle Celsius (°C) et
l’échelle Kevin (K), appelée aussi échelle absolue de
température ou échelle de température
thermodynamique.
3
2.2 Pression
La pression est due aux nombreux chocs des atomes
ou molécules sur les parois du récipient.
n⃗
Elément de surface
de la paroi dS Elément de
volume du fluide dV
F
P=
S
Ainsi, l’équation aux unités s’écrit :
[F] N
[P] = = = Pa ( Pascal)
[ S ] m2
L’unité de la pression dans le système
international est le Pascal: 1 Pa=1 N/m2.
4
La pression s’exprime aussi en d’autres unités
comme le bar et l’atmosphère: 1 bar=105 Pa et 1
atm.=1,01325 bar=1.01325 105 Pa.
2.3 Volume
Le volume occupé par un fluide est une notion très
simple qui permet de mesurer une quantité de façon un
peu analogue à la masse. On mesure un volume en m3 et
parfois en litres.
3.2 Puissance
5
C’est la masse de l’unité de volume d’un corps.
m
ρ=
V
[ m ] kg
[ ρ] = = 3
[V ] m
3.4 Densité
C’est un nombre sans dimension (sans unité) qui
exprime le rapport de la masse volumique d’un corps
sur la masse volumique d’une substance de référence.
4 UNITES
4.1 Le système d'unités internationales et ses symboles
Grandeur Unité
Nom Symbole Nom Symbole
Unités de base
Longueur l mètre m
Masse M kilogramme kg
Temps T seconde s
Courant I ampère A
électrique
Température T kelvin K
Quantité de mol mole mol
matière
Unités dérivées
4.4.1 * pression :
1 atm = 1,013 bar = 760 Torr
7
1 Torr = 1,333 mbar
1 bar = 750 Torr
1 mbar = 100 Pa = 0,750 Torr
* Energie :
5 Définition du système
Pour décrire thermodynamiquement un système, il
faut à la fois :
1. définir le système en délimitant ses frontières par
rapport au milieu extérieur,
2. déterminer l'état du système défini par ses variables,
3. Le système est défini comme une partie de matière (de
masse donnée) délimitée par rapport au milieu extérieur
8
(Fig. 2.1). Le milieu extérieur est le reste de l'espace
entourant le système.
Piston
Cylindre
Gaz Travail W
Frontière du système Gaz
Exemples:
Gaz qui s’échappe d’une bouteille.
Gaz dans un compresseur à piston muni d’une soupape
d’admission et d’une soupape d’échappement des gaz.
Fluide traversant une machine simple ou un composant d’une
machine thermique complexe : échangeur (condenseur ou
évaporateur), compresseur, détendeur, turbine…
3.Système totalement isolé: système qui n’échange
rien avec le milieu extérieur, ni énergie ni
matière. Comme exemple, on peut citer le cas
d’un gaz enfermé dans une enceinte à parois
rigides, calorifugées et étanches.
Système Echange Matière Echange Energie
isolé non non
fermé non oui
ouvert oui oui
Tableau 1 : Echange de masse et d'énergie entre le
système et le milieu extérieur
10
Figure 6. Exemples de Systèmes Thermodynamiques
11
6 ETAT DU SYSTEME
L'état du système est défini ou décrit par ses
variables macroscopiques (m, p, V, T, n...) dites
aussi variables d'état. A un système donné est
associé tout un ensemble d'états possibles.
12
Figure 7. Transformation du système par échange d'énergie
(apport de chaleur Q)
État initial
État final
Etat initial Ei
(pi, Vi, Ti)
Cycle
14
a b
Fig. 2.4 : Transformations a) réversibles et b)
irréversibles
1.1. Transformations de base
Trois des transformations fondamentales conservent une variable
d’état p, V ou T constante. Il s’agit respectivement de:
- transformation isobare (p=Cste),
- transformation isochore (V=Cste),
- transformation isotherme (T=Cste),
15
que la chaleur développée par la transformation n’ait
pas de temps pour s’évacuer.
Une cinquième transformation appelée polytropique
constitue une généralisation des transformations
précédentes. Au cours d’une transformation
polytropique, toutes les grandeurs d’état varient
conjointement.
Ajoutant à cela, une sixième transformation dite
isenthalpique au cours de laquelle l’enthalpie du
système reste constante et celui-ci n’échange aucune
énergie.
f (p,V,T)= 0.
p : pression en Pa
V : volume en m3
n : nombre de mole en mol
R : constante des gaz parfaits, R= 8.32 J/mol/K
T : Température en K
Ici, il n'y a que deux variables indépendantes
d'où :
p = f(V,T)
V = f(p,T) ou T = f(p,V)
16
Fig. 2.5 : Les diagrammes de Clapeyron (p,V) et
d'Amagat du gaz parfait
la transformation isochore (V = cte)
la transformation isobare (p = cte)
la transformation isotherme (T = cte) satisfaisant à : pV = cte
la transformation isentrope (S = cte) ou (Q = 0) régit par : pV = cte
la transformation polytrope satisfaisant à : pVn = cte avec 1 < n <
17
grandeur X dépend du chemin suivi pour aller de
l'état 1 à l'état 2.
Mais, il existe en Thermodynamique des fonctions F liées aux variables d'état dont
les variations F au cours d'une transformation sont indépendantes du chemin
suivi. Ces grandeurs ou fonctions sont dites fonctions d'état, elles sont
caractérisées par :
Mesure de la température
le thermomètre à mercure
la résistance de platine utilisable entre 200 et 630 °C
les thermocouples basées sur l'effet Seebeck (ex. le couple Pt-Pt rhodié entre
600 et 1300 °C)
les résistances à semiconducteurs (Ge) pour T < 77 K
les pyromètres optiques de 500 à 3000 °C, basés sur la comparaison des
luminances de deux sources de lumière
18
19
20
21
22
23
24
Chapitre II : Echange d’energie
1 INTRODUCTION
10 CONVENTION DE SIGNE
11 Energie interne U
11.1 Définition
L'énergie interne d'un système ou d'un corps est
le contenu en énergie de ce système. Chaque système
(solide, liquide ou gazeux) est une collection
d'objets tels des atomes, molécules...Ces particules
sont toujours animées de mouvements incessants et
aléatoires (agitation moléculaire) : vibrations dans
les solides ou agitation thermique dans les liquides
ou gaz.
25
qui s’écrit encore:
N N
U =∑ ECi +¿ ∑ E pi ¿ (1-b)
i=1 i=1
où:
ECi et Epi sont les énergies cinétique et potentielle de
la particule i,
N est le nombre total de particules formant le
système.
Exemple
Un gaz parfait est caractérisé par l’absence
d’interaction entre les molécules:
N
É p =0 ÉC =∑
i=1
( 12 m V́ )
i
2
i (2)
26
d'échanges d'énergie avec le milieu extérieur. Les énergies sont principalement
échangées sous forme de chaleur (Q) et de travail (W).
12 La chaleur
La chaleur est une forme spéciale de l'énergie :
27
12.2 La chaleur sensible
Q 12 = ∫ dQ = ∫ m C dT
1 T1
Q12 =∫ m C dT = m C ( T 2 − T 1 )
T1
C s’exprime en J/mol/°C ou J/mol/K..
On définit aussi la chaleur molaire Cm qui
s’exprime en J/mol/°C.
On distingue généralement entre chaleurs massiques
à pression constante ou volume constant, notée C p ou
Cv :
28
Huile 1970
Vapeur d’eau (à p=patm) 2020
Air (à p=patm) 1010
Hydrogène (à p=patm) 14500
Q=mL
où, L est la chaleur massique associée à un
changement d'état, cette chaleur est soit libérée
(L<0) ou absorbée (L>0).
fusion
Vaporisation
sublimation
Condensation
Solidification
*Remarque
les changements d'état sont mis à profit dans les
Machines Thermiques car ils libèrent d'importantes
quantités de chaleur : ceci permet de réduire
29
sensiblement la taille des échangeurs et des
compresseurs (économie de matière et d'énergie).
Q1 + Q2 = Q p
30
Qp représente les pertes de chaleur du système non
adiabate.
m1 C1 (T m − T 1 )+ m2 C 2 (T m − T 2 )= 0
m1 C1 T 1 + m 2 C2 T 2
Tm =
m 1 C1 + m 2 C 2
13 Le travail
Le travail est une autre forme de l'énergie
(énergie mécanique) :
p = F/S
dW = F dx = p S dx = p dV
En adoptant la convention des signes pour les
énergies, le travail élémentaire est :
31
dW = - p dV
Remarques :
2 2
W 12 = ∫ dW = − ∫ p dV
1 1
or pV = nRT
V2 nRT V1 P2
W 12 = - ∫V dV = n R T ln = n R T ln
d'où, 1 V V2 P1
32
13.2 Travail technique
2
W 12 = - ∫1 V dP
- transformation finie :
W 12 = 0
pV = nRT
P2 nRT P
W 12 = ∫P dP = n R T ln 2
d'où, 1 P P1
14 Le premier principe
Le premier principe dit aussi principe de
conservation de l'énergie, stipule que :
Δ U + Δ EC = W + Q
34
Les équations précédentes sont d'une importance
capitale en thermodynamique, car ils permettent de :
15 Enthalpie H
H = U + pV
soit, dU = dQ - pdV
soit, dH = dQ + Vdp
Conséquences
d'où, Δ U =Δ Q = mCV Δ T
CV = ( dUdT ) V
Pour les transformations isochores, on utilisera
donc la fonction énergie interne soit U = f(V,T) et
les deux relations précédentes.
d'où, Δ H =Δ Q = mCP Δ T
C P= (dHdT )P
35
pour les transformations isobares, on utilisera
par contre la fonction enthalpie, soit H = f(p,T) et
les deux relations précédentes.
16 Gaz parfait
n = N/NA = m/M
16.2 Unités
p = [Pa] ou [N/m2]
V = [m3] et T = [K]
36
R = 8,314 [J/K/mol]
avec la constante de Boltzmann : k = R/NA =
1,38.10-23 J/K
et le nombre d'Avogadro : NA = 6,023.10 23
molécules/mole
Conséquences
37
Un mélange de gaz est formé de différents gaz (n i,
Mi) occupant le même volume V : à l'équilibre
thermique ces différents gaz sont à la même
température T. On définit alors pour chaque gaz une
pression partielle pi telle que la pression totale p
du gaz soit :
p = ∑ pi
la loi de Dalton : i=1
d'où, pi = niRT/V
ni
pi =
∑ ni
et on a aussi, i
38
Diagramme de Clapeyron du gaz parfait
39
Les gaz réels ont un comportement très différent
des gaz parfaits. Si la pression augmente la loi des
gaz réels s'écarte de celle des gaz parfaits, surtout
aux hautes pressions (quelques atmosphères). Les gaz
réels sont :
Cr
A B T2 > TC
M
40
si T > TC , au-dessus d'une certaine température TC
dite critique le fluide se comprime régulièrement en
restant à l'état gazeux, mais la loi p = f(V)
s'écarte sensiblement de celle du gaz parfait
soit, x = MB / AB
41
42
43
Lois des gaz réels
Le comportement de quelques gaz réels est
représenté dans un diagramme d'Amagat, on y constate
que :
( p + Va )(V − b ) = R T
2
44
où, est le coefficient de dilatation, est le
coefficient de compressibilité et le coefficient de
compressibilité isotherme
Conclusion
Les gaz réels ont la propriété très utile de
pouvoir se liquéfier : les gaz liquéfiés sont
utilisés dans de nombreuses applications (cryogénie,
aimants supraconducteurs...).
45
R22 96 -40,8
C2H4 9,5 -103,7
CH4 -82,6 -161,5
N2 -147 -196
O2 -118,6 -183
H2 -240 -253
He -267,9 -269
1 Définition
19 Systèmes Fermés
Dans les systèmes fermés, la masse de matière
enfermée peut subir différentes transformations. On
considère les différentes transformations simples et
réversibles suivantes :
Transformation isochore
V = cte
dV = 0
d'où,
19.1.1 Travail :
on a, dW = -pdV
19.1.2 Chaleur
on a,
V2 T2
=
V1 T1
19.2.1 Travail
19.2.2 Chaleur
on a, U = Q12 + W12
et U = mcv(T2 - T1)
H = Q12 = mcp(T2-T1)
48
Transformation isotherme
p1V1 = mrT1
p2V2 = mrT2
19.3.1 Travail
19.3.2 Chaleur
on a, U = 0 car, U = f(T)
49
Transformation isentrope
or, dU = dQ + dW (et dQ = 0)
soit,
cp v dp
=-
cv p dv
cp Cp
γ= =
en posant : cv C v
On obtient :
dp dv
= -γ
p v
En intégrant cette relation, on obtient l'équation
bien connue d'un gaz subissant une transformation
isentrope :
19.4.1 Travail
19.4.2 Chaleur
U = mcv(T2 - T1)
ou, U = W12
et H = mcp(T2 - T1) = U
51
La transformation polytrope s'approche davantage
d'une transformation réelle, son équation d'état
est :
pVk = cte
avec, 1<k<
52
Chapitre IV : Deuxième principe
53
Fig. 6.1: Détente irréversible d'un gaz
- l'écoulement brusque du gaz d'une HP -> BP
- la détente est spontanée et irréversible
On remarque que:
54
-ex3: une roue de voiture en mouvement est freiné
progressivement jusqu'à son arrêt, avec comme
résultat un échauffement des freins et de la jante
55
simplement l'irréversibilité de ces transformations
observées expérimentalement.
56
(océan) et de la transformer complètement en travail
pour faire avancer un navire !!!
6.1)
57
c.à.d qu'elle ne dépend pas du chemin suivi
Cette intégrale peut donc être considérée comme
résultant de la variation d'une grandeur S, appelée
entropie, définie par :
❑ ❑
dQ rev
D S = SB- SA = ∫ ds=¿ ∫ T
¿
AB AB
Transformations irréversibles
dQ❑ ❑ dQ rev
❑
soit, ∫ T −∫ T <0
AB AB
finalement, pour une transformation irréversible,
on a:
❑
∫ dQT ❑ <SB−SA
AB
❑
dQ❑ dQirr
∆ S> ∫ D S > å AB dQ/T ou ds >
AB T T
La relation dS = dQirr/T + s
Cas particuliers
58
a) Système isolé: dans un système isolé (adiabate
et fermé) on a dQ = 0 et donc dS = 0.
59
d'une transformation élémentaire et réversible, on
a :
dU = dQ + dW = dQ - pdV
6.13)
soit, D S = mcvlnT2/T1
6.14)
60
Transformation isobare (p = cte)
soit, D S = mcplnT2/T1
6.15)
6.16)
Transformation polytrope
6.17)
Machines thermiques
61
- cette chaleur rejetée est donc perdue et
influera sur les performances de la machine
thermique: d'où la notion de rendement thermique
Machines thermo-dynamiques
D U = Q2 + Q1 + W = 0 avec ½ W½ = Q2 - ½ Q1½
6.9)
Le rendement r du cycle de Carnot est alors défini
par :
6.10)
63
On définit ainsi l'efficacité e d'un cycle
quelconque comme le rapport du rendement de ce cycle
au rendement de Carnot :
Température absolue
6.11)
r = 1 - T2/T1
6.12)
--------------------------------------------------
------------------------------
7. Cycles Thermodynamiques
Les machines thermodynamiques fonctionnent avec
plusieurs transformations successives et répétitives
formant un cycle. Dans la pratique, ces
transformations ne sont pas réversibles. On remplace
alors ces processus irréversibles par des
transformations réversibles plus facilement
calculables: d'où on obtient des machines idéales qui
donnent une première approche du problème.
64
En effet, pour qu'une machine thermique fonctionne
de façon ininterrompue:
1)
Wk = å W = å Q
2)
65
où, W est soit le travail volumétrique Wv pour un
système fermé ou soit le travail technique Wt pour un
système ouvert
Convention de signes
66
réversibles représentent alors une machine idéale
sans perte de chaleur par frottement.
Wk = å Q = - (Q12 + Q34)
3)
4)
5)
67
* On vérifie bien la relation mathématique du
deuxième principe selon laquelle å dQ/T = 0 pour un
cycle réversible.
6)
deux isobares BP et HP
deux isentropes (Q= 0)
Le cycle de la vapeur d'eau est une suite de
transformations dans des systèmes ouverts successifs
(chaudière, turbine, condenseur et pompe
d'alimentation...). L'énergie emmagasinée dans les
combustibles fossiles ou nucléaires est convertie en
travail mécanique pour entraîner soit une turbine
(Centrales T + N) soit un moteur à piston
(Locomotives à vapeur...). Le processus comprend la
vaporisation de l'eau, la détente de la vapeur dans
la turbine et sa condensation dans un condenseur.
Si ce cycle de Rankine est modifié par une
surchauffe de la vapeur à la sortie de la chaudière
on l'appelle alors cycle de Hirn (Fig. 7.7).
--------------------------------------------------
------------------------------
--------------------------------------------------
------------------------------
69
On en conclut que si on brûlait directement les
gaz (air + carburant) dans l'enceinte de la machine
ou moteur, on augmenterait sensiblement la
température T2 : d'où, un rendement final plus
élevé. C'est là, le principe du moteur à combustion
interne.
- isentropes AD et BC
70
d'où, les deux cycles A1BC1D à volume constant et
A2BC1D à pression constante dont les rendements
seront inférieurs au cycle idéal de Carnot.
Hypothèses :
1-2 : compression
72
2-3 : explosion
3-4-5 : détente
6-7 : échappement
soit donc,
d'où,
T3/T4 =T2/T1 = ag -1
Soit donc,
Rendement indiqué
Rendement mécanique
Rendement de propulsion
74
un cycle ouvert avec évacuation des gaz brulés à
l'atmosphère (m varie donc)
ce idéalisé est aussi constitué de quatre phases
ou temps
1) Cycle théorique ou Diagramme de watt théorique
Hypothèses :
Caractéristiques du cycle :
--------------------------------------------------
------------------------------
le compresseur K
le détendeur D
deux échangeurs de chaleur : le condenseur C et
l'évaporateur E
Les accessoires les plus courants sont :
un déshydrateur DH
un voyant liquide V
77
deux manomètres HP (M2) et BP (M1)
Fluide
F12
F22
F502
NH3
H2O
téb(°C)
- 29,8
- 40,8
-45,6
- 33,3
100
78
ex. 1kg de NH3 fournit en s'évaporant à -10°C, une
quantité de frigories de 309,7 fg/kg
et 1kg de NH3 fournit en se condensant à + 30°C,
une quantité de chaleur de 273,6 kcal/kg
Rôle du compresseur K :
il met en route la circulation du fluide (pompe
aspirante et refoulante)
il comprime le gaz (1-2) de la pression p0 (~2bar)
à pc (~8bar) pour le fréon F22 en absorbant un
travail W
Rôle du condenseur C :
Rôle du détendeur D :
79
il réduit fortement la pression HP par perte de
charge D p à travers un tube capillaire ou un robinet
à pointeau
cette détente entraîne une vaporistion partielle
du liquide et un refroidissement du fluide
Rôle de l'évaporateur E :
Hypothèses :
Caractéristiques du cycle :
qc = q0 + wth
(9.1)
d'où,
82
* on constate alors, que le COP h F > 1 (car Tc >
T0) et dans la pratique, h F = 3 à 5
et
84
en déplaçant le point 1 vers la droite, grâce à
une surchauffe du fluide
en déplaçant le point 5 vers la gauche, grâce à un
sous-refroidissement du fluide
1) Sous-Refroidissement du liquide
2) Surchauffe de la vapeur
85
En procédant à des sous-refroidissements et à des
surchauffes dans les installations frigorifiques, on
augmente donc le froid produit dans l'évaporateur et
le segment q0m s'approche de la chaleur latente
d'évaporation : on extrait alors plus de calories à
la source froide en exploitant au maximun la chaleur
libérée par l'évaporation du fluide.
Installation Frigorifique
1) Régime humide
2) Régime sec
88
89