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Orientation diagnostique devant une

Aventis
Internat 28 FIÈVRE PERSISTANTE (plus de vingt jours)
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

• Fièvre > 38°3 C


Fièvre contrôlée à plusieurs reprises, par voie rectale,
• Prolongée > 20 jours
le matin au réveil, après 15 mn de repos strict au lit
• Inexpliquée par les examens simples ambulatoires : NFS, VS, CRP,
(éliminer fièvre factice, erreur de lecture)
fibrinogène, hémocultures, radiographie de thorax, des sinus,
orthopantogramme, ECBU, bilan hépatique, échographie abdomino-pelvienne

INTERROGATOIRE EXAMEN CLINIQUE COMPLET +++


• Antécedents : tuberculose, cancer, souffle cardiaque, profession, antipyrétiques • Auscultation cardiaque (souffle)
animaux, voyages outre-mer, prise médicamenteuse (progestatifs, • Terrain : immunodépression (infection VIH, corticothérapie, • Aires ganglionnaires (toutes)
antibiotiques à l’aveugle) diabète, transplanté d’organe ou greffé de moëlle, corticothérapie • Palpation abdominale
• Caractéristiques de la fièvre : mode de survenue (brutal, au long cours, chimiothérapie), période post-opératoire (maladie • Palpation des pouls
insidieux), permanente ou intermittente, hectique (désarticulée), thrombo-embolique veineuse, infection post-opératoire) • Touchers pelviens
élevée > 39-40°C ou modérée 38,5° C, signes • Examen des mollets
d’accompagnement (douleurs, sueurs, frissons, amaigrissement, • Peau : purpura, faux panaris d’OSLER
douleurs abdominales, articulaires, diarrhée), sensible aux

DE PREMIÈRE LIGNE EXAMENS COMPLÉMENTAIRES DE DEUXIÈME LIGNE


• Contrôle des examens initiaux : NFS, VS, CRP, fibrinogène, • Sérologies bactériennes : brucellose (WRIGHT), rickettsioses • Échographie cardiaque • Fibroscopie bronchique avec LBA,
hémocultures systématiques à garder 10 jours en incubation, (fièvre Q, Bartonnella), Chlamydiae, légionelles (endocardite), transœsophagienne avec cytologie et recherche de BK
radiographie de thorax, ECBU, bilan hépatique TPHA-VDRL • Biopsie médullaire : lymphome, après scanner thoracique
• Électrophorèse des protides sanguins • Recherche de tuberculose : IDR, BK (tubage ou crachats), syndrome d’activation • Biopsies cutanée ou neuro-
• Ionogramme sanguin avec créatininémie, urée, glycémie hémocultures BK macrophagique, recherche de musculaire
• Hémostase : TP, TCK • Si VIH positif : charge virale, CD4 parasites (leishmaniose), myéloculture • Scintigraphie osseuse
• CPK, LDH, calcémie, phosphorémie • Bilan dysimmunitaire : anticorps antinucléaires, complément, (BK) • Scintigraphie pulmonaire (embolie
• TSH facteur rhumatoïde, protéinurie des 24 heures • Biopsie d’artère temporale (longue, ± pulmonaire)
• ECG • Échographie cardiaque transthoracique bilatérale) • Échographie veineuse des membres
• Sérologies virales : IgM anti-CMV, EBV • Scanner thoraco-abdominal (adénopathie, masse) • Biopsie hépatique (granulome) inférieurs (phlébite profonde),
(IgM anti-VCA), VIH • Examen ophtalmologique : uvéite, tubercule de BOUCHUT, • Endoscopies digestives haute et D-dimères ELISA
• Dosage enzyme de conversion taches de ROTH basse avec biopsies et recherche de • Scanner cérébral, ± IRM, ± ponction
maladie de WHIPPLE (PCR) lombaire

ÉTIOLOGIES

MALADIES INFECTIEUSES NÉOPLASIES MALADIES DE SYSTÈME CAUSES DIVERSES


• Bactériennes : endocardite, germes intracellulaires • Lymphome non hodgkinien • Lupus érythémateux disséminé
(fièvre Q, BK, …), infection abdominale (sigmoidite, • Maladie thrombo- • Prise de progestatifs
• Leucémie • Maladie de HORTON, de STILL,
cholécystite, salpingite) embolique veineuse • Hématomes profonds
• Lymphadénopathie angio- de WEGENER, de CROHN
• Virales : CMV, EBV, VIH • Hyperthyroïdie • Dysrégulation thermique
immunoblastique • Périartérite noueuse
• Parasitaires, fongiques • Allergie médicamenteuse
• Cancer rein, poumon, colon • Maladie de WHIPPLE

nicorandil 10 mg et 20 mg Traitement prophylactique


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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un
Aventis
Internat 29 SYNDROME INFLAMMATOIRE BIOLOGIQUE PERSISTANT
Dr P. GEPNER
Service de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
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SYNDROME INFLAMMATOIRE BIOLOGIQUE • Affirme l’organicité de la pathologie


(mais aucune spécificité)
• Permet une surveillance évolutive
EXPLORATION

GLOBALE SPÉCIFIQUE
= dosage des protéines de la réaction inflammatoire (PRI)
• Production principalement hépatique
ÉLECTROPHORÈSE HÉMOGRAMME VS
DES PROTÉINES • Sous l’influence de IL-1, TNF et IL-6
• Anémie inflammatoire : • Méthode de Westergren
• Hyper 1 (orosomucoïde, VGM variable, ferritine • VS normale :
-antichymotrypsine) et augmentée - <15mm/1re h chez l’homme
2-globulinémie • Polynucléose neutrophile - <20mm/1re h chez la femme PROTÉINE C-RÉACTIVE HAPTOGLOBINE
(haptoglobine, céruléoplasmine) • Hyperplaquettose • VS augmentée sans OROSOMUCOÏDE
• Bloc - (cirrhose) (106/mm3) inflammation si : • Cinétique très rapide+++
• Hypergammaglobulinémie - gammapathie monoclonale • CRP très élevée + polynucléose • PRI à cinétique lente
poly ou monoclonale - grossesse, obésité = infection bactérienne probable • Intérêt du dosage simultané en cas
- anémie, hyperlipoprotéinémie • Marqueur de référence chez le d’hémolyse
• VS abaissée si : nouveau-né et la femme enceinte
- polyglobulie, microcytose
- drépanocytose

BILAN ÉTIOLOGIQUE

• Interrogatoire+++ : ATCD, voyage récent, fièvre, AEG, signes fonctionnels…


• Examen : souffle cardiaque, foyer pulmonaire, splénomégalie, purpura, adénopathie, pouls temporaux…
• Biologie : hémoculture, ECBU, sérologies (VIH, EBV, CMV, Yersinia…), FAN, anti-DNA et anti-ECT,
Ac antithyroïdiens, complément…
• Imagerie : cliché du thorax, panorex, sinus, ETO, scanner abdominal…
• Histologie : biopsie ostéo-médullaire, biopsie d’artère temporale (BAT)…

INFECTIONS NÉOPLASIE MALADIES GÉNÉRALES PAS DE CAUSE RETROUVÉE


• Sinusite, infection dentaire • Tumeurs solides (rein+++) • Horton/PPR+++ (intérêt de la BAT • Surveillance régulière
• Endocardite +++ • HODGKIN, LNH systématique après 60 ans, voire • Si EG conservé : normalisation spontanée
• Tuberculose ++ • Gammapathie monoclonale d’une corticothérapie d’épreuve) du syndrome inflammatoire dans 2/3 des
• Suppuration profonde • Sarcoïdose cas en 6 mois
• Lupus, GOUGEROT-SJÖGREN

JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une
Aventis
Internat 30 FIÈVRE AU RETOUR D’UN PAYS TROPICAL
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

FIÈVRE AU RETOUR D’UN PAYS TROPICAL ÉLIMINER avant tout : • Paludisme à P. falciparum
• Infections à salmonelles majeures
• Méningites bactériennes
car traitement urgent et spécifique

INTERROGATOIRE +++ ELÉMENTS CLINIQUES D’ORIENTATION ELÉMENTS BIOLOGIQUES D’ORIENTATION


• Lieu du voyage, saison (des pluies ou sèche) • Signes neurologiques (confusion ⇒ coma) : accès pernicieux • Anémie : paludisme (+ thrombopénie),
• Durée +++, conditions d’hébergement palustre +++, typhoïde (tuphos), méningoencéphalite bactérienne leishmaniose viscérale
• Prophylaxie, vaccinations (méningocoque) ou virale, arboviroses, trypanosomiase • Hyperleucocytose à polynucléaires
• Pathologies sous-jacentes : diabète, infection à VIH, • Hépatomégalie douloureuse : amibiase hépatique neutrophiles : infections bactériennes, amibiase
traitement corticoïde • Ictère : hépatite virale A, B, E +++, fièvre jaune, leptospirose hépatique
• Délai de survenue de la fièvre (incubation) de • Splénomégalie : non spécifique (infections bactériennes, paludisme, • Leucopénie : paludisme, salmonelloses,
quelques jours (P. falciparum, infections brucellose), leishmaniose viscérale (+ pancytopénie) viroses, leishmaniose viscérale
bactériennes) à plusieurs mois-années • Adénopathies : trypanosomiase africaine, leishmaniose viscérale, • Thrombopénie : paludisme, viroses
(trypanosomiase, leishmaniose viscérale) VIH, viroses • Eosinophilie : bilharziose, ascaridiose en phase
• Caractéristiques : frissons, sueurs, fièvre brutale • Atteintes cutanées (prurit, urticaire, éruption) : bilharziose, trichinose, d’invasion, larva migrans viscérale (toxocarose),
ou progressive larva migans, anguillulose, typhus, arboviroses, maladie de LYME, trichinose, distomatose (douves), filariose
• Signes accompagnateurs : diarrhée, vomissements, rickettsiose
céphalées, insomnie, prurit, douleurs abdominales • Diarrhée : paludisme, salmonellose, shigellose
• Pathologies spécifiques du pays mais aussi • Syndrome hémorragique : arboviroses (dengue), leptospirose ictéro-
pathologies non infectieuses ou contractées hémorragique, fièvres virales hémorragiques (Lassa, Ebola, Marburg),
en France hépatite fulminante (A, B, E)

CONFIRMATION DIAGNOSTIQUE

• Paludisme : frottis sanguin urgent, goutte épaisse • Leishmaniose viscérale : myélogramme • Frottis sanguin (en dehors du paludisme)
(% parasitémie, polyparasitisme) • Amibiase hépatique : sérologie, examen trypanosomes, leishmaniose, microfilaires
• Typhoïde : hémocultures (phase initiale), sérologies, parasitologique des selles, échographie hépatique, • Examen parasitologique des selles (Entamœba
coproculture radiographie de thorax (surélévation coupole droite) histolytica, Schistosoma mansoni)
• Diarrhée fébrile : coproculture (Shigella, Salmonella, • Sérologies : virales (hépatites A, B, C, E, arborivoses), • Examen parasitologique des urines : Schistosoma
Campylobacter, Yersinia, E. Coli entéro- brucellose (WRIGHT), leptospirose, rickettsioses (fièvre Q, haematobium
invasifs/hémorragiques), hémocultures (salmonellles) fièvre boutonneuse méditérranéenne, Bartonella), • Radiographie du thorax : pneumopathie, infiltrat
• Méningo-encéphalite : ponction lombaire avec examen parasitaires (bilharziose, amibiase, larva migans, pulmonaire (helminthes)
direct (+ encre de Chine : cryptocoque) et mise en distomatose)
culture, PCR HSV

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JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une
Aventis
Internat 31 ADÉNOPATHIE SUPERFICIELLE
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
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ADÉNOPATHIE SUPERFICIELLE

INTERROGATOIRE EXAMEN CLINIQUE BIOLOGIE IMAGERIE PONCTION et/ou BIOPSIE


• Fièvre • Palpation de toutes les aires ganglionnaires (schéma daté) NFS (leucopénie, syndrome • Radiographie de thorax ganglionnaire avec mise en
• Sueurs • Caractéristiques de(s) ganglion(s) : mononucléosique, lymphopénie), • ± scanner thoraco-abdominal culture pour bactéries et BK
• Frissons - taille en cm VS, CRP, fibrinogène,
• Perte de poids - consistance (molle, dure, ferme) électrophorèse des protides,
- mobilité/peau et plans profonds calcémie, phosphérémie
- caractère inflammatoire, douloureux
- siège : cervical (jugulo-carotidien, occipital, parotidien,
sous-maxillaire, sous-mentonnier, sus-claviculaire,
spinal), axillaire, épitrochléen, inguinal, poplité, rétrocrural
• Splénomégalie
• Examen des seins, des organes génitaux externes,
palpation de la thyroïde, porte d’entrée infectieuse
(stomatologique, cutanée, génitale, ORL)

ADÉNOPATHIE LOCALISÉE POLYADÉNOPATHIE


réactionnelle à un foyer infectieux
dans le territoire de drainage :
 Infections : INFECTIONS MALADIES GÉNÉRALES NÉOPLASIES
• Adénite tuberculeuse • Virales : VIH (primo-infection, • Lupus érythémateux disséminé • Maladie de HODGKIN
• Adénite à pyogènes (streptocoque, staphylocoque) syndrome lymphadénopathique), • Maladie de KIKUSHI • Maladie de KAWASAKI
• Maladie des griffes du chat (Bartonella henselae) : axillaire, épitrochléenne MNI, rubéole, adénovirus • Sarcoïdose • Leucémie lymphoïde
• Primo-infection herpétique : cervicale (HSV 1), inguinale (HSV 2) • Bactériennes : maladie des griffes • Lymphadénopathie angio- chronique
• Chancre mou : inguinale du chat, brucellose immunoblastique • Leucémie aiguë
• Syphilis primaire : inguinale bilatérale • Toxoplasmose, leishmaniose • Maladie de KAWASAKI
• Tularémie, rouget du porc, pasteurellose, actinomycose viscérale, trypanosomiase africaine • Périartérite noueuse, maladie
 Néoplasie : de STILL de l’adulte
• Maladie de HODGKIN, lymphome non hodgkinien
• Autres : sein, mélanome ...
⇒ en l’absence de diagnostic évident, ponction
mais surtout biopsie ganglionnaire

JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une
Aventis
Internat 74 DIARRHÉE AIGUË DE L’ADULTE
et conduite à tenir en situation d’urgence
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

INTERROGATOIRE DIARRHÉE AIGUË BIOLOGIE


• NFS, VS, CRP TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
• Type de diarrhée : hydro-électrolytique ou cholériforme d’origine plutôt = évacuation de selles trop abondantes,
toxinique (aqueuse, fécale), syndrome dysentérique avec bactéries invasives • Ionogramme sanguin • Rééquilibration hydro-électrolytique orale ou
trop liquides ou trop fréquentes
(sang, glaires, pus, ténesme, épreintes, faux besoins) (hypokaliémie, parentérale si vomissements ou importante
• Nombre de selles par 24 heures (jour, nuit +++), vomissements, fièvre +++ insuffisance rénale) déshydratation, avec apports de potassium
(diarrhée invasive), autres signes (amaigrissement, arthralgies, lésions cutanées) • Sérologie peu utile à • Suppression temporaire des aliments
EXAMEN CLINIQUE la phase aiguë laitiers et des fruits
• Antécédents identiques antérieurs (évolution par poussées)
• Voyages récents dans un pays étranger • Sensibilité abdominale diffuse • Antidiarrhéiques : lopéramide (IMODIUM®)
• Notions d’infection à VIH, prise d’antibiotique (C. difficile) • Toucher rectal (sang, glaires) à éviter en cas de diarrhée invasive
• Contact avec des enfants ayant une diarrhée • Signes de déshydratation (ralentissement de l’élimination du germe)
• Repas exotique (restaurant chinois) • Signes extra-digestifs (lésions cutanéo- • Médicaments absorbants, diosmectite
• Épisodes identiques dans l’entourage (intoxication alimentaire collective) muqueuses, articulaires, adénopathies) (SMECTA®)
• Anti-émétiques, antispasmodiques
+ Déclaration obligatoire si toxi-infection
alimentaire collective

DIARRHÉE AIGUË INFECTIEUSE DIARRHÉE AIGUË NON INFECTIEUSE


MICRO-ORGANISMES ÉLÉMENTS CLINIQUES ET DIAGNOSTIQUES TRAITEMENTS SPÉCIFIQUES • Médicaments : colchicine, misoprostol,
• Bactéries +++ : le plus fréquent sulfate de magnésium, 5 fluoro-uracile,
- E. coli entéro-invasif ou entérotoxigène - voyages (tourista), forme invasive ou non, coproculture AINS, antibiotiques à large spectre
- salmonelloses mineures - toxi-infection alimentaire collective +++, forme invasive, coproculture Cotrimoxazole, fluoroquinolone • Révélation d’une maladie inflammatoire du
- shigelloses - forme invasive, coproculture actifs sur germes invasifs tube digestif : maladie de CROHN, rectocolite
- Campylobacter - forme invasive, coproculture
- Staphylococcus aureus - incubation courte, diarrhée cholériforme ulcéro-hémorragique (intérêt de la
- Clostridium perfringens - toxi-infection alimentaire collective, diarrhée cholériforme, coproculture rectoscopie et de la coloscopie totale avec
- Clostridium difficile - après antibiothérapie à large spectre, fièvre, recherche de toxine Métronidazole (> vancomycine) biopsies +++)
dans les selles, identification en culture • Colite ischémique : sujet âgé polyvasculaire
- yersinioses - forme invasive, coproculture

• Virus - enfant, épidémie (crèche), ELISA sur les selles ou microscopie


- rotavirus, adénovirus, astrovirus électronique

• Parasitaires - zone d’endémie, diarrhée invasive, fièvre examen parasitologique Métronidazole


- Entamœba histolytica des selles
- Lambliase (giardiase) - diarrhée hydro-électrolytique Métronidazole

• Identique au sujet non VIH+


• CMV : rectoscopie + biopsies Ganciclovir, foscarnet
Sujets immunodéprimés • Cryptosporidie : examen parasitologique des selles Aucun traitement spécifique, paromomycine
VIH positif • Microsporidie : idem Non codifié, albendazole parfois efficace
• Isosporose Cotrimoxazole ou pyriméthamine
• Mycobactéries atypiques : prélèvements locaux, cultures Associations variables : clarithromycine,
éthambutol, ciprofloxacine, clofazimine

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JUIN 1999
Dr O. TOURNILHAC
MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE
Aventis
Internat 182 Epidémiologie, diagnostic, évolution
Service d’Hématologie Clinique
Hôtel Dieu
C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
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• MNI : primo-infection par le virus ANGINE POLYADÉNOPATHIE MANIFESTATIONS SIGNES GÉNÉRAUX


d’Epstein-Barr (EBV) • Erythémateuse ou • A prédominance cervicale CUTANÉO-MUQUEUSES • Fièvre
• Infection sporadique, contage érythématopultacée ou postérieure • Conjonctivite avec œdème • Asthénie sévère
salivaire, incubation de 4-6 à fausses membranes • ± Splénomégalie palpébral • Arthro-myalgies
semaines • Œdème de la luette • Exanthème souvent
• Terrain de prédilection : • Pétéchies du voile du palais morbilliforme, parfois déclenché
adolescent • Inflammation du pharynx par prise de pénicilline A
• Fréquence des formes
asymptomatiques

SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE MNI TEST


Le polymorphisme des lymphocytes • Polymorphisme des lymphocytes : grands lymphocytes (Recherche d’anticorps hétérophiles)
permet d’écarter une hémopathie hyperbasophiles (bleutés) > 10% des leucocytes + petits
maligne (LLC ; LAL ; lymphome lymphocytes d’aspect normal + plasmocytes
leucémisé…). POSITIF NÉGATIF
• ± Neutropénie et/ou thrombopénie modérées
Réaction de Paul Bunnel Sérologie de l’EBV
+)
Davidsohn (élimine les faux O • IgM anti-VCA (+++)
• IgG anti-EA sans IgG anti-EBNA
• Elévation ≥ 4 dilutions des IgG
anti-VCA à 15 jours

COMPLICATIONS POSSIBLES
ÉLIMINER • Fréquentes :
MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE - Neutropénie modérée (1ère semaine)
• La diphtérie (devant une angine à fausses membranes) - Anémie hémolytique auto-immune (agglutinines froides)
• D’autres causes de syndrome mononucléosique : - Purpura thrombopénique auto-immun
- Primoinfection VIH, CMV, toxoplasme - Hépatite biologique
- Viroses : rubéole, HVA, adénovirus, oreillons, - Surinfection bactérienne bronchique
rougeole ÉVOLUTION • Rares
- Syphilis secondaire, brucellose, rickettsiose - Méningite, encéphalite, polyradiculonévrite
- Médicaments (allopurinol, ß-lactamines, sulfamides, • Le plus souvent favorable en 2 à 4 semaines - Péricardite, myocardite, pleurésie
hydantoïnes) • Asthénie souvent prolongée très fréquente - Rupture splénique
- auto-immunes (rare) - Aplasie médullaire
- Hépatite fulminante
- Syndrome d’activation macrophagique

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JUIN 1999
FIÈVRES TYPHOÏDES ET PARATYPHOÏDES
Aventis
Internat 185 Épidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
Dr S. VIGNES
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Hôpital Saint-Louis, Paris
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• Toute fièvre persistante sans hyperleucocytose doit faire évoquer


le diagnostic et faire pratiquer hémocultures, coprocultures et
sérodiagnostic de WIDAL-FÉLIX
• Une authentique typhoïde peut s’observer chez un sujet vacciné
• Faible prévalence en France mais fréquence des cas importés

CONTAMINATION INCUBATION 1er SEPTENAIRE 2ème SEPTENAIRE 3ème SEPTENAIRE


• Bacille Gram négatif : Salmonella 1 à 2 semaines = phase septicémique = phase d’état = complications
typhi, paratyphi A,B,C Silencieuse, parfois • Fièvre progressive, céphalées • Fièvre en plateau à 40°C • Digestives +++ : hémorragies,
• Maladie humaine, transmission diarrhée transitoire frontales, insomnie, épistaxis • Tuphos : encéphalite, torpeur, inversion du cycle perforations (augmentation de la
oro-fécale directe (manu-portée) • Pouls dissocié (trop lent par nycthéméral, céphalées fréquence cardiaque,
ou indirecte (eau, crudités, rapport à la fièvre) • Tâches rosées lenticulaires (30 %) hyperleucocytose à polynucléaires
crustacés, boissons) • Météorisme abdominal, • Angine de Duguet rare : ulcération du pilier antérieur neutrophiles)
• Déclaration obligatoire splénomégalie du voile du palais • Choc endotoxinique rare : libération
• Biologie : leucopénie ± • Diarrhée ocre, “jus de melon” par la lyse due aux antibiotiques
thrombopénie • Diagnostic : • Myocardite, cholécystite, ostéite,
PHYSIOPATHOLOGIE • Diagnostic : hémocultures +++ - hémocultures inconstamment positives, encéphalite, pneumopathie
= septicémie à point de départ (myéloculture) - coproculture positive dans 50 % des cas,
lymphatique mésentérique puis : - sérologie de WIDAL et FÉLIX :
- localisations septiques secondaires . anticorps anti-O : détection dès le 8ème jour et
- endotoxinémie disparition en 2 ou 3 mois
. anticorps anti-H : détection dès le 12ème jour et
persistance plusieurs années
. sérodiagnostic positif si : anti-O > 1/100 et anti-H
> 1/200 pour une seule des 3 espèces (T, A, B)
TRAITEMENT

PRÉVENTIF CURATIF
• Prévention du risque oro-fécal • Mesures hygiéno-diététiques : isolement (désinfection selles, linge, visites réduites)
(boissons embouteillées, cuisson) • Fluoroquinolones, ofloxacine (400 mg/j), péfloxacine (800 mg/j) pendant 7-10 jours
• Vaccin polysaccharidique, TYPHIM Vi®, ou ceftriaxone, 4 g/j, pendant 5 jours
actif contre S. typhi et S. paratyphi C, • En fin de traitement : 2 coprocultures négatives à 48 heures d’intervalle
bonne tolérance • Rechute dans 5-10 % des cas (amoxicilline), < 5 % (fluoroquinolones)
• Porteurs chroniques : éliminer lithiase biliaire
• Anciens traitements : amoxicilline, 100 mg/kg par jour pendant 14 jours

Comprimés sécables, solution buvable en gouttes


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JUIN 1999
TÉTANOS
Aventis
Internat 186 Physiopathologie, diagnostic, prévention,
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
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ÉPIDÉMIOLOGIE CONTAMINATION MAUVAIS PRONOSTIC SI :


• Population à risque : âge > 70 ans (vaccination ancienne ou absente) • Porte d’entrée cutanée, chronique (ulcères) • Incubation < 7 jours
• Moins de 50 cas par an en France mais fréquent dans les pays en • Rarement infections post-opératoires ou • Invasion < 2 jours
voie de développement après injection IV chez le toxicomane • Porte d’entrée : ombilic, utérus, IM, fracture ouverte
• Maladie à déclaration obligatoire • Présence de paroxysmes
• Pays en voie de développement : tétanos
• Non immunisante (vaccination) • Fièvre > 38°4 C
néonatal (cordon ombilical), injections IM ++ • Fréquence cardiaque > 120/mn (adulte), 150/mn (enfant)
PHYSIOPATHOLOGIE • Mortalité : 25 % en France, plus de 50 % dans les pays
en voie de développement
• Clostridium tetani : bacille Gram positif, anaérobie, tellurique, avec INCUBATION
forme sporulée ou végétative Muette et variable : 24 heures à 1 mois
• Spores persistant plusieurs années dans le sol
• Toxines sécrétées par C. tetani : exotoxine neurotrope diffusible,
PHASE D’ÉTAT COMPLICATIONS
tétanospasmine responsable de la maladie (inhibition des
neurotransmetteurs inhibiteurs ⇒ activation permanente des • Trismus : signe inaugural et devant faire évoquer le diagnostic +++ • Infectieuses (milieu de réanimation)
motoneurones ⇒ contractures des muscles agonistes et (contracture irréductible, douloureuse, permanente) • Maladie thrombo-embolique
antagonistes). Est également associée une hyperactivité • Généralisation des contractures • Blocage des muscles respiratoires :
parasympathique (dysautonomie : bradycardie, sueurs, HTA) - visage : faciès figé avec aspect souriant et étonné intubation, ventilation assistée
• Cheminement de la toxine par voie axonale, lymphatique ou - nuque raide, contractures muscles paravertébraux (opisthotonos) (trachéotomie)
rarement hématogène - rigidité thoracique • Dénutrition, amyotrophie
- dysphagie, fausses routes • Calcifications péri-articulaires,
• Paroxysmes douloureux déclenchés par la moindre simulation rétractions tendineuses
(sonore, lumineuse,…)
• Absence de fièvre au début de la maladie

PRÉVENTION INDICATIONS

Vaccination antérieure Risque modéré (plaie minime, non Risque grave (plaie sale
PRINCIPES pénétrante, non souillée, ulcère jambe) pénétrante, vue tard)
• Vaccination : anatoxine tétanique Complète avec
• Obligatoire dernière dose :
• 3 injections IM ou SC à 1 mois d’intervalle, rappel 1 mois, puis tous les • < 5 ans 0 0
• 5-10 ans 0 Rappel vaccin
5 ans jusqu’à 21 ans puis tous les 10 ans • > 10 ans Rappel Rappel + IgG 250 UI
• Pas de contre-indication
• Désinfection de la porte d’entrée : mise à plat chirurgicale si nécessaire Incomplète (1-2 doses) Vaccination Vaccination + IgG 250 UI
• Association aux immunoglobulines spécifiques anti-tétaniques humaines Absente ou douteuse Vaccination + IgG 250 UI Vaccination + IgG 500 UI
en cas de plaie profonde (GAMMATÉTANOS ®)

Donneur direct de NO.


2 mg
et 4 mg ANGOR Mentions légales :
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JUIN 1999
PALUDISME
Aventis
Internat 187 Épidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution,
traitement, principes de la prévention individuelle
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

TRANSMISSION CYCLE PARASITAIRE


• L’agent du paludisme est un parasite protozoaire du genre
PLASMODIUM - Les 4 espèces transmissibles à l’homme • Par piqure de moustique (anophèle femelle), avec • Sous forme asexuée chez l’homme avec cycle hépatique (6 à
sont : P. FALCIPARUM (risque d’accés pernicieux +++), risque maximum en saison chaude et humide 10 jours) puis cycle érythrocytaire (48 à 72 h), avec trophozoïtes,
P. Malariae, P. Vivax et P. Ovale • Répartition géographique = ceinture intertropicale schizontes ou gamétocytes - Pas de cycle hépatique pour
• L’isolement de P. Falciparum chez un sujet fébrile au retour P. Falciparum ⇒ pas de reviviscence à distance (+++)
d’une zone d’endémie impose l’hospitalisation et la mise en INCUBATION • Sous forme sexuée chez le moustique (cycle de 15 à 20 jours) :
route immédiate d’une chimiothérapie anti-palustre (risque (5 à 20 jours) gamétocytes, oocystes et sporozoïtes
d’accés pernicieux palustre)
• Prévalence : 200 millions/an - Mortalité : 1 à 2 millions/an PRIMO-INVASION
• Extension épidémique des zones chloroquino-résistantes ACCES PALUSTRE GRAVE
• Embarras gastrique, céphalées un seul des signes suivants ⇒ traitement intraveineux urgent par quinine +++
• Hépatomégalie sensible, subictère, fièvre
• Neuropaludisme (Glasgow < 9) = chez l’enfant) en relation possible avec
• Thrombopénie +++, anémie, hyperleucocytose,
paludisme pernicieux (coma un sepsis bactérien surajouté à bacilles
cytolyse hépatique
hypotonique, confusion, troubles de Gram négatif
conscience, convulsions) • Vomissements, diarrhée
PALUDISME CHRONIQUE Répétition ACCES PALUSTRE SIMPLE
• Patients à risque (enfant, femme • Parasitémie > 5 %
(absence de signe de gravité +++) enceinte, sujet âgé) • Syndrome hémorragique, coagulation
• Paludisme viscéral évolutif
(splénomégalie +++) • Fièvre tierce (48 h pour P. falciparum) ou quarte (72 h pour P. • Insuffisance rénale aiguë (créatininémie intravasculaire disséminée
• Fièvre bilieuse hémoglobinurique malariae) : présentation typique mais rare > 265 µmol/l) oligurique (diurèse • Acidose métabolique (pH < 7,25)
• Début brutal < 400 ml/24 h) • Anémie grave (hémoglobine < 5 g/l)
• Fièvre > 39 °C • Œdème pulmonaire lésionnel • Hypoglycémie < 2,2 mmol/l
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC • Frissons, sueurs, céphalées, myalgies (crépitants pulmonaires) ou syndrome • Hémoglobinurie
• Frottis sanguin en urgence +++, difficile à lire : • Formes atypiques : fièvre en plateau, modérée, asthénie, de détresse respiratoire de l’adulte • Fièvre > 40°5 C
% d’hématies parasitées, polyparasitisme, syndrome grippal • État de choc (TA systolique ≤ • Hyperbilirubinémie > 50 µmol/l
espèces plasmodiales 70 mmHg chez l’adulte, ≤ 50 mmHg
• Goutte épaisse d’obtention retardée
• Technique plus sensible : test à l’acridine oange : ACCÈS SIMPLE
QBC (Quantitative Buffy Coat), parasight test méfloquine, LARIAM® 25 mg/kg en 3 prises à 8 heures
• Sérologie : intérêt rétrospectif TRAITEMENT d’intervalle, halofantrine (HALFAN®), 24 mg/kg en 3 prises
CURATIF à 8 heures d’intervalle, sulfate de quinine oral, 25 mg/kg/j
pendant 5 jours, pas de chloroquine en traitement curatif
PRÉVENTIF à P. falciparum chez un sujet non immun
PAYS GROUPE III
niveau élévé de chloroquino-résistance : ACCÈS GRAVE
PAYS GROUPE I PAYS GROUPE II
méfloquine, LARIAM® 250 mg/semaine à débuter 8-10 jours • Quinine IV 16 mg/kg en dose de charge en 4 heures, puis 8 mg/kg en 4 heures
pas de chloroquino-résistance : présence de chloroquino- avant le départ (tolérance) jusqu’à 3 semaines après le retour toutes les 8 heures pendant 7 jours
chloroquine (NIVAQUINE®), résistance : pour les séjours de moins de 3 mois. Chez l’enfant, posologie • Surveillance clinique, glycémique (HGT : risque d’hypoglycémie mortelle),
100 mg/j (enfant 1,5 mg/kg/j), chloroquine, 100 mg/j et adaptée au poids, contre-indication si poids < 5 kg, femme parasitémique, dosage quinine à H8 et tous les jours (10-12 mg/l)
à débuter le jour du départ paludrine (PROGUANIL®), enceinte. Autre choix : SAVARINE®, avec présomptif d’urgence • Traitement des complications infectieuses bactériennes, de l’insuffisance rénale,
jusqu’à 4 semaines après 200 mg/j (enfant 3 mg/kg/j) ou (halofantrine, quinine), cyclines (100 mg/j) dans les zones du syndrome de détresse respiratoire
le retour combinaison , SAVARINE®, 1 cp/j forestières frontière Thaïlande-Birmanie-Cambodge • Relais par prophylaxie après traitement curatif non indispensable

Antibiotique spécifiquement bucco-dentaire Mentions légales :


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JUIN 1999
Dr D. ASTAGNEAU
GRIPPE
Aventis
188
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
Internat Épidémiologie, diagnostic, traitement, prévention Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Saint-Louis, Paris

CONTAMINATION PHYSIOPATHOLOGIE
• Grippe = infection dûe au virus Influenzae (à ARN) de la
famille des orthomyxoviridae • Contagiosité extrême par voie aérienne exclusive • Multiplication virale dans les cellules de
• Trois types de virus (A,B,C), sans immunité croisée • Taux d’attaque en cours d’épidémie : 10 à 20 % l’épithélium respiratoire
• Virus A : le plus virulent, responsable des épidémies • Dénomination de la souche contaminante en fonction • Nécrose des cellules à mucus et des
• Principale caractéristique : variabilité antigénique, portant du type, origine géographique du glissement, n° de cellules ciliées
sur 2 antigènes de surface : la neuraminidase (N) et la souche, date d’isolement, hémagglutinine et • Réaction inflammatoire sous-muqueuse
l’hémagglutinine (H), avec possibilités de : neuraminidase. Ex : A/Texas/1/77/H3N2 avec afflux de macrophages
- glissements (variations mineures, épidémies annuelles) • Résurgence de virus anciens (20 à 60 ans)
- cassures (variations majeures, pandémies tous les 10 à
15 ans)
• Mortalité élevée : aux deux extrêmes de la vie (surtout INCUBATION muette : 2 à 3 jours
sujets âgés), insuffisance cardiorespiratoire, asthme,
diabète, immunodépression, femme enceinte
PHASE D’ÉTAT
• Début brutal : fièvre élevée, douleurs diffuses
(myalgies, courbatures), catarrhe des voies COMPLICATIONS
aériennes supérieures, toux sèche et douloureuse • Surinfection +++ broncho-pulmonaires,
• Examen clinique normal ORL (Hæmophilus, pneumocoque,
PRÉVENTION
• Radiographie de thorax, hémogrammes inutiles staphylocoque voire bacille Gram négatif)
• Par chimiothérapie antivirale • Évolution spontanée favorable en 3-7 jours • Grippe maligne : œdème pulmonaire
- amantadine (MANTADIX ®) 200 mg/j pendant 10 jours • Formes atténuées (contagiosité +++) lésionnel avec syndrome de REYE
- protection contre virus A seulement • Pneumopathies atypiques (diagnostic différentiel : (encéphalopathie + dégénérescence
- indiqué après contact avec un sujet infecté ou avant mycoplasme, légionnelle, fièvre Q), infections graisseuse du foie)
efficacité du vaccin : traitement 10-15 jours pour virales (adénovirus, entérovirus, rhinovirus)
prévenir l’entourage proche non vacciné ou en
attente de l’immunité vaccinale (10-15 jours)
- contre-indiqué chez l’insuffisant rénal
- pas de prise après 17 heures (insomnie)
CONFIRMATION DIAGNOSTIQUE TRAITEMENT
• Par vaccination
- vaccin inactivé polyvalent (2 souches virus A et une B) • Inutile dans la forme commune
- une injection SC/an (septembre-octobre) • Intérêt épidémiologique Uniquement symptomatique =
- efficace 15-21 jours après l’injection • Indispensable dans les formes graves antipyrétique + repos + vitamine C
- protection : 70-90 % • Ecouvillonnage nasal précoce :
- indication : âge > 65 ans, immunodéprimés, sujets en immunofluorescence directe, culture cellulaire
institution, insuffisance respiratoire • Sérodiagnostic avec augmentation du titre des
- contre-indication : allergie vraie à l’œuf anticorps à 10-15 jours d’intervalle

La monoprise comprimés DIABÈTE DE TYPE 2


par à 1 mg, 2 mg, 3 mg ou 4 mg Sulfamide hypoglycémiant en 1 seule prise par jour
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JUIN 1999
ROUGEOLE
Aventis
Internat 189 Épidémiologie, diagnostic, évolution, prévention
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

ÉPIDÉMIOLOGIE TRANSMISSION INCUBATION PHASE D’INVASION


• Affection cosmopolite, endémo-épidémique • Contagiosité extrême, Silencieuse : phase catarrhale (3 à 4 jours)
• Agent : paramyxovirus (virus à ARN), réservoir humain maximum 4 jours avant et 10 à 12 jours • Début bruyant : fièvre élevée, malaise, céphalées, polyadénopathie
strict 3 jours après le début de • Catarrhe obligatoire, oculaire (conjonctivite), nasal, et trachéo-
• Importante diminution du nombre de cas et des l’éruption bronchite (toux) : aspect “grognon et bouffi”
complications depuis la vaccination • Transmission aérienne • Atteinte digestive fréquente (diarrhée)
• Couverture vaccinale insuffisante en France (80 %) • Enanthème douloureux : signe de KÖPLIK (spécifique mais inconstant :
• Petites épidémies possibles chez le grand enfant et 50 %) = semis de petites taches blanc-bleuâtres sur la muqueuse
l’adolescent (perte d’immunité vaccinale si vaccin érythémateuse en regard des prémolaires inférieures. Débute 1 à
trop précoce) 2 jours après le catarrhe, durée 1 à 3 jours, uni ou bilatéral
• Immunité définitive par anticorps neutralisants
• Maladie à déclaration obligatoire PHASE ÉRUPTIVE
• Mortalité faible en France, forte dans le Tiers-Monde • Début à l’acmé des signes généraux (qui régressent), 3 à 4 jours
• Diagnostic : clinique ++, sérodiagnostic, IgM après le début du catarrhe
salivaires spécifiques dans l’avenir • Exanthème maculo-papuleux non prurigineux, confluent, avec
intervalles de peau saine
• Atteinte initiale céphalique (sillons rétro-auriculaires), puis visage,
tronc, membres
• Disparition en quelques jours avec desquamation inconstante
PRÉVENTION • Formes atténuées fréquentes depuis vaccination : diagnostic
différentiel des autres fièvres éruptives morbilliformes

PROPHYLAXIE DES PRÉVENTION DES VACCINATION


SUJETS CONTACTS COMPLICATIONS • Vaccin vivant atténué, injection
• Vaccination +++ efficace dans les • Antibiothérapie systématique SC 0,5 ml COMPLICATIONS
72 heures qui suivent le contact • Désinfection ORL, soins • Généralement associé aux vaccins n Surinfections bactériennes
• À faire en cas d’épidémie pour oculaires indispensables anti-oreillons et rubéole (R.O.R.®) • Par pneumocoque, staphylocoque et Hæmophilus principalement
protéger les sujets contacts et (lavages et collyres ou • Efficacité vaccinale : 95 % • Surtout ORL et respiratoires : laryngites, otites, bronchopneumopathies avec
interrompre la circulation du virus : pommades ophtalmiques • Pic fébrile et rash autour de J10 : 15% SDRA et DDB séquellaire
vacciner les plus jeunes, rappel antibiotiques) • Calendrier officiel (1996) : à partir de • Risque majeur dans les pays pauvres
si une seule injection, vérifier • Antipyrétiques, hydratation 1 an, un rappel à 10 ans. Si enfant en n Liées au VIRUS lui-même :
immunité chez les adultes collectivité : vaccin rougeoleux entre • Broncho-alvéolite virale (grave)
• Sérothérapie : indications rares = 6 et 9 mois, rappel R.O.R.® à 15 mois • Atteintes neurologiques : méningite lymphocytaire aiguë, leuco-encéphalite
sujets immunodéprimés ou avec • Contre-indiqué si immunodépression, périveineuse précoce (100 cas/an en France, séquelles dans 40 % des cas),
insuffisance respiratoire ou sauf SIDA : indiqué si T4 > 100/mm3 leuco-encéphalite sclérosante subaiguë de VON BOGAERT (tardive : > 7 ans,
cardiaque lors de la contamination. rare mais toujours mortelle)
Interdit la vaccination dans les n Non spécifiques :
3 mois suivants. convulsions hyperpyrétiques, diarrhée, myocardite, thrombopénie,
conjonctivite purulente

anti-histaminique d’a c tion rapide Mentions légales :


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fexofénadine fexofénadine nom du produit JUIN 1999
RAGE
Aventis
Internat 190 Épidémiologie, prévention
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

• Virus neurotrope à ARN simple brin, TRANSMISSION INCUBATION RAGE DÉCLARÉE


famille des Rhabdoviridae • Inoculation à l’homme par la salive • Longue (3 semaines à 4 mois) • Toujours mortelle
• Anthropozoonose pathogène chez d’un animal infecté (en France, le chien), permettant un traitement vaccinal • Tableau clinique d’encéphalomyélite : fièvre, agitation,
tous les mammifères avec effraction cutanée obligatoire • Plus courte si morsure profonde hypersalivation, dysphagie, spasmes pharyngo-laryngés,
• Rage canine : responsable de 90% (plaie, morsure, griffure) ou contact avec ou en zone richement innervée hydrophobie +++, troubles de conscience, coma, détresse
des cas de rage humaine dans le muqueuses. Virus fragile, détruit par respiratoire, décès
monde (chiens domestiques, savon et antiseptiques. • Diagnostic : anticorps spécifiques sang, LCR,
sauvages, autres espèces : loup) • Principaux réservoirs : renard roux en immunofluorescence directe sur salive, biopsie cérébrale
• Rage des animaux sauvages Europe, rongeurs et chauve-souris en en phase terminale
(selvatique) : renards, chats sauvages Amérique, chiens errants en pays CONDUITE À TENIR en cas de griffures
• Rage interhumaine : exceptionnelle, tropicaux
possible par contact salivaire • Animaux contaminants seulement ou morsures :
• Maladie à déclaration obligatoire 5 à 7 jours avant leur mort. • Désinfection par antiseptiques virucide (virus
fragile) : eau de javel, ammonium quaternaire
• Pas de suture (dissémination à distance)
• Antibiothérapie pour autres germes
(pasteurellose, anaérobies, streptocoques)
• Rappel vaccin anti-tétanique ± Ig spécifiques
• Consultation au centre anti-rabique
(circonstances, nature exposition, région
endémique ou non) PRÉVENTION

MOYENS INDICATIONS
• Protocoles de vaccination curative ÉTAT DE L’ANIMAL AU ÉTAT DE L’ANIMAL PENDANT
EXPOSITION MOMENT DE L’EXPOSITION LA SURVEILLANCE VÉTÉRINAIRE TRAITEMENT
- 5 injections IM (deltoïde) : J0, J3, J7, J14 et J30
- 2 injections : J0 (2 deltoïdes), J7, J21 Contact sans blessure, – – Aucun
• Vaccination préventive (tout médecin) léchage sur peau saine
- Professions exposées (vétérinaires, gardes-chasse) Léchage sur peau lésée, Sain Sain Aucun
- 1 injection IM J0, J28, 1 an, rappel tous les 3 ans morsures ou griffures Sain Signes de rage confirmée Traitement vaccinal complet
• Morsures graves bégnines Suspect de rage Sain Traitement vaccinal arrêté à J7
- Immunoglobulines (Ig) humaines anti-rabiques si animal sain*
- 20 UI/kg, demi-dose autour de la plaie, demi-dose Suspect de rage Rage confirmée Traitement vaccinal complet
Enragé, inconnu, sauvage, ne – Traitement vaccinal complet
dans le muscle fessier pouvant être mis en surveillance
Morsures ou griffures Sain Sain Ig + traitement vaccinal arrêté à J7
graves, profondes, si animal sain
siégeant aux visage, Sain Signes de rage confirmée Ig + traitement vaccinal complet
cou, mains, léchage Suspect de rage Sain Ig + traitement vaccinal arrêté à J7
des muqueuses si animal sain*
Suspect de rage Rage confirmée Ig + traitement vaccinal complet
Enragé, inconnu, sauvage, ne – Ig + traitement vaccinal complet
pouvant être mis en surveillance
* ou si l’examen du cerveau de l’animal en immunofluorescence est négatif.

Antibiotique spécifiquement bucco-dentaire Mentions légales :


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JUIN 1999
OREILLONS
Aventis
Internat 191 Épidémiologie, diagnostic, évolution, prévention
Dr P. ASTAGNEAU
C.L.I.N. Paris-Nord
Paris
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TRANSMISSION
• Infection à Myxovirus, immunisante
• Transmission interhumaine stricte, par voie aérienne • Âge de prédilection : > 6 mois (anticorps
• Infection endémique avec foyers épidémiques (collectivités) maternels protecteurs) et < 20 ans
• Contagiosité 7 jours avant et après le début des signes • Fréquence des formes inapparentes (40 %)

INCUBATION muette : 18 à 21 jours

PAROTIDITE LOCALISATIONS EXTRA-PAROTIDIENNES


• Précédée par otalgies ± fièvre à 38°C non rares, font toute la gravité de la maladie
• Tuméfaction d’abord unilatérale puis
bilatérale et grossièrement symétrique
• Consistance élastique et douleur
spontanée et à la pression ORCHITE (10 à 25 %) ATTEINTE NEURO-MÉNINGÉE (50 %) AUTRE
• Comblement du sillon rétro-maxillaire • Isolée ou après la parotidite • Le plus souvent infra-clinique • Pancréatite (diabète post-ourlien rare)
• Rougeur du canal de Sténon (en regard • Jamais avant la puberté • Volontiers isolée (y penser devant toute • Ovarite
de la 2ème prémolaire supérieure), • Tuméfaction inflammatoire du scrotum méningite lymphocytaire aiguë bénigne) • Thyroïdite
adénopathies prétragiennes et sous- respectant l’épididyme (≠ orchi- • Encéphalite (2,5 %), surdité non
angulomaxillaires épididymite) appareillable, cécité, cérébellite,
• Fièvre, état général conservé • Bilatérale dans 20 à 30 % des cas avec polyradiculonévrite
risque de stérilité (2,5 à 5 ‰)

ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC PROPHYLAXIE

Superflus en pratique (sauf si localisation Repose sur la vaccination (virus vivant atténué)
extra-parotidienne isolée) • Injection SC unique, dès l’âge de 9 mois
• Sérologie (anticorps spécifiques) • Présentée seule (IMOVAX®) ou associé à rougeole et rubéole (R.O.R.®)
• Isolement du virus (salive ou LCR) • Bonne tolérance et excellente protection (97 %)
• Contre-indiquée si immunodépression

HTA BE TABLOQUANT
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200mg Certains troubles du rythme CARDIOSELECTIF cliquez sur le
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JUIN 1999
Dr D. ZUCMAN
INFECTION À V.I.H.
Aventis
Internat 192 Épidémiologie, dépistage, prévention, principales anomalies immunologiques,
marqueurs pronostiques biologiques, classification (stades évolutifs)
Réseau Ville Hôpital Val-de-Seine
Hôpital Foch,
Suresnes
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ÉPIDÉMIOLOGIE
TRANSMISSION

SANGUINE SEXUELLE MATERNO-FŒTALE


• Toxicomanie IV : 24% des cas de SIDA • Homosexuels masculins : 45% des
• Transmission verticale pour 20% des grossesses
déclarés en France cas de SIDA en France
sans AZT et 8% des grossesses avec AZT
• Transfusion de produits sanguins labiles • Hétérosexuelle : 13,8% de cas
• Principal facteur de risque : importance de la
(sang, plaquettes) ou stables (facteurs de la (dont 50% concernent des patients
charge virale VIH maternelle
coagulation) : 3,8% des cas originaires d’Afrique ou des Caraïbes)
• En France : 900 cas de SIDA pédiatrique

PRINCIPALES ANOMALIES PRÉVENTION


IMMUNOLOGIQUES • Pour la contamination sexuelle : préservatif
• Infection des cellules humaines présentant le récepteur DÉPISTAGE • Pour la contamination sanguine :
CD4 (LT CD4 +, macrophage) - par toxicomanie : seringues en vente libre depuis 1987,
• Par test ELISA, obligatoirement confirmé par Western Blot kit STERIBOX
• Présence d’un co-récepteur ; CXCR4 (LT), CCR5
(macrophage) • Pour la primo-infection : antigénémie P 24 - par transfusion : dépistage systématique sur dons de
• Diminution progressive du nombre absolu et du • Mesure de la charge virale : pour le suivi évolutif sang (10/85), exclusion des donneurs “à risque”,
inactivation virale des produits stables
pourcentage des LT CD4
• Pour la contamination materno-fœtale :
• Augmentation du nombre absolu et du pourcentage - AZT au 2e trimestre de grossesse et 1re semaine de vie
des LT CD8 (puis diminution au stade SIDA) - intérêt de la césarienne ?
• Diminution du rapport CD4/CD8, augmentation - allaitement contre-indiqué
polyclonale des Ig, diminution précoce des CLASSIFICATION RÉVISÉE DE 1993
fonctions des LT helper • Pathologies groupe B :
C AT É G O R I E S CLINIQUES angiomatose bacillaire, candidose oro-pharyingée, candidose vaginale
persistante, dysplasie du col et carcinome in situ, syndrome
MARQUEURS BIOLOGIQUES DU PRONOSTIC (A) (B) (C) constitutionnel (fièvre, diarrhée), leucoplasie chevelue de la langue, zona
Nombre de récurrent ou multimétamérique, purpura thrombocytopénique
lymphocytesT Asymptomatique, Symptomatique SIDA idiopathique, neuropathie périphérique.
• LT CD4 (nombre absolu et pourcentage)
CD4+ primo-infection ou sans critères • Pathologies groupe C :
• Charge virale (CV) : faible (< à 104 copies/ml), lymphadénopathie (A) ou (C) cancer invasif du col, candidose pulmonaire ou œsophagienne,
moyenne (entre 104 et 105), élevée (> à 105) généralisée persistante coccidioïdo-mycose, cryptotocccose extra-pulmonaire, cryptosporidiose,

ò
encéphalopathie à VIH, histoplasmose, infection à CMV, infection à HSV
> 500/mm3 A1 B1 C1 cutanéo-muqueuse persistant depuis plus d’un mois, infection à
• Prophylaxie de la pneumocystose si LT CD4 mycobactérie atypique, isosporidiose, lymphome cérébral, lymphome non
200-499/mm3 hodgkinien, pneumocystose pulmonaire, pneumopathie bactérienne
< à 200/mm3 A2 B2 C2
récurrente, sarcome de Kaposi, septicémie à Salmonella non typhi
• Traitements antirétroviraux si CV > à 104 copies/ml < 200/mm3 A3 B3 C3 récurrente, syndrome cachectique, toxoplamose cérébrale, tuberculose
extrapulmonaire, tuberculose pulmonaire.

Comprimés sécables, solution buvable en gouttes


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Etats psychotiques aigus et chroniques chez l’adulte cliquez sur le
nom du produit
JUIN 1999
Dr J.L. JAGOT
PNEUMOCYSTOSE PULMONAIRE CHEZ UN SUJET INFECTÉ PAR LE V.I.H.
Aventis
193
Pneumologie Hôpital Robert
Ballanger, Aulnay-sous-Bois
Internat Diagnostic, évolution, traitement et prévention Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Saint-Louis, Paris

DYSPNÉE TOUX FIÈVRE


d’apparition progressive Sèche, avec auscultation normale ou crépitants

Sérologie VIH positive


RADIOGRAPHIE de THORAX (F + P) CD4+ < 200/mm3,
sans prévention primaire
• Syndrome interstitiel bilatéral et symétrique prédominant
dans les lobes moyens et inférieurs ÉVALUER LA TOLÉRANCE
• Plus rarement : aspect de miliaire, pneumothorax, nodule PNEUMOCYSTOSE ?
unique ou multiples excavés, anomalies unilatérales • Clinique : polypnée, cyanose, signes d’épuisement
• Anomalies confirmées au scanner thoracique (non • Gazométrique ++ : hypoxie, hypocapnie
indispensable) : aspect en verre dépoli
MISE EN ÉVIDENCE du PNEUMOCYSTIS CARINII

EXPECTORATIONS INDUITES FIBROSCOPIE BRONCHIQUE avec LBA


si possible
• Présence de kystes de Pneumocystis carinii
coloration de GOMORI-GROCOTT, GIEMSA,
anticorps monoclonaux en IF
• Élimine une autre infection (CMV, mycobactérie ...)

TRAITEMENT

CURATIF PRÉVENTIF
• Primaire et secondaire par cotrimoxazole :
PNEUMOCYSTOSE NON GRAVE PNEUMOCYSTOSE GRAVE BACTRIM Forte ®, 1 cp/j ou tous les
PaO2 < 70 mmHg 2 jours, BACTRIM Faible ®, 1 cp/j
• BACTRIM ®, triméthoprime : 15-20 mg/kg par 24 h +
• Cotrimoxazole idem ou pentamidine IV : 3-4 mg/kg par jour sur • Indispensable après traitement curatif
sulfaméthoxazole : 75-100 mg/kg par 24 h (soit
3 heures • En cas d’allergie : aérosol mensuel de
12 ampoules/24 h) en 4 fois en IV ou per os (BACTRIM
• Corticothérapie avec deux schémas possibles : PENTACARINAT ® (300 mg)
Forte ®, 6 cp/24 h)
• Durée : 21 jours - prednisone orale : 40 mg x 2/j pendant 5 j, puis 20 mg x 2/j
• Si allergie : atovaquone (WELLVONE®) : 250 mg x 3/j per os pendant 5 j, puis 10 mg x 2/j pendant 5 j, puis 10 mg/j pendant 5 j,
ou dapsone : 50-100 mg/j + triméthoprime : 15-20 mg/kg/j puis arrêt (total 20 j = durée du traitement d’attaque)
ou aérosol quotidien de pentamidine : 300 mg/j - méthylprednisolone : 240 mg/j pendant 3 j, puis 120 mg/j pendant
ou pentamidine IV : 3-4 mg/kg par jour sur 3 heures 3 j, puis 60 mg/j pendant 3 j, puis arrêt (durée : 9 j)
• Oxygénothérapie nasale, au masque ou intubation-ventilation assistée

pravastatine
Le pouvoir de normaliser le LDL-C [1]

VASTEN
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Le pouvoir de sauver des vies [2] Mentions légales :
[1] La poursuite du régime est toujours indispensable cliquez sur le
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JUIN 1999
Dr F. LISOVOSKI
TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CHEZ UN SUJET INFECTÉ PAR LE V.I.H.
Aventis
194
Service de Neurologie
C.H.U., Reims
Internat Diagnostic, évolution, traitement et prévention Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hôpital Saint-Louis, Paris

SIGNES CLINIQUES PLUS RAREMENT


• Fièvre • Signes d’hypertension intra-cranienne
• Céphalées • Syndrome psychiatrique d’apparition
• Comitialité, signes de localisation brutale ou subaiguë
• Confusion mentale, troubles de la vigilance

• Sérologie VIH positive confirmée


• CD4+ < 200 /mm3

TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE ?

SCANNER CÉRÉBRAL AUTRES EXAMENS


En urgence +++ : image d’abcès • IRM cérébrale
• Sans et avec injection de produit de contraste • Pas de ponction lombaire avant le scanner cérébral : intérêt si
• Images hypodenses sans injection doute diagnostique
• Prise de contraste annulaire en couronne image(s) en cocarde • Sérologie toxoplasmose a peu d’intérêt : négative dans peu de cas
• Hypodensité périphérique : œdème périlésionnel • En l’absence d’efficacité du traitement :
• Lésions souvent multiples sus et sous tentorielles - vérifier la compliance
• Effet de masse possible - surtout envisager un autre diagnostic différentiel : lymphome
cérébral ⇒ biopsie cérébrale stéréotaxique

TRAITEMENT

ATTAQUE ENTRETIEN
Traitement d’attaque pendant 6 à 8 semaines • Traitement d’entretien à vie à demi-doses
• Sulfadiazine, ADIAZINE ®, 4-6 g/24 h en 3 prises • En son absence : rechute quasi-constante
• Pyriméthamine, MALOCIDE ®, 50 mg/24 h en 1 prise après une dose de • Sulfadiazine : 2-4 g/24 h (ou clindamycine : 1,2 - 2,4 g/24 h)
charge de 100 à 200 mg/24 h les deux premiers jours • Pyriméthamine : 25-50 mg/24 h
• Acide folinique : 25 mg/24 h • Acide folinique : 25-50 mg/semaine
• Diurèse abondante alcaline : risque de cristallurie de la sulfadiazine • Pas de nécessité de prophylaxie de la pneumocystose si sulfadiazine et pyriméthamine
• Si allergie aux sulfamides : clindamycine, 2,4 - 4,8 g/24 h mais aérosol de pentamidine si pyriméthamine et clindamycine
• ± Traitement anticonvulsivant : valproate de sodium • Cotrimoxazole : efficace en prévention primaire de la toxoplasmose
• Signes d’hypertension intracrânienne : anti-œdémateux
• Arrêt de la zidovudine pendant le traitement d’attaque
• Amélioration clinique et TDM rapide (7 à 10 jours) = test thérapeutique

JUIN 1999
Aventis
Internat 195 PATHOLOGIES DUES AU C.M.V. CHEZ UN SUJET INFECTÉ PAR LE VIH Dr J.L. JAGOT
Service de Pneumologie
Hôpital Robert Ballanger,
Diagnostic, évolution, principes du traitement
Aulnay-sous-Bois
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TROUBLES VISUELS TROUBLES DIGESTIFS TROUBLES RESPIRATOIRES ANGIOCHOLITE RÉCIDIVANTE


• Baisse de l'acuité visuelle • Diarrhée aqueuse ± sanglante, • Dyspnée
• Scotome fièvre, douleurs abdominales • Toux
• Dysphagie, brûlures œsophagiennes

CHEZ UN PATIENT SÉROPOSITIF POUR VIH


AVEC MOINS DE 100 LYMPHOCYTES CD4/mm3

CMV?

RÉTINITE COLITE ŒSOPHAGITE PNEUMONIE INTERSTITIELLE CHOLANGITE


• Fond d’œil +++ : exsudats • Colonoscopie : muqueuse • Fibroscopie • Fibroscopie bronchique • P.B.H.
floconneux et plages ulcérée et hémorragique • Biopsies • Lavage broncho-alvéolaire
de nécrose hémorragique • Biopsies (co-infestation fréquente)
périvasculaire
± hémorragies vitréennes
• Angiographie rétinienne
PRÉSENCE D'UN EFFET CYTOPATHOGÈNE A L’EXAMEN DIRECT ET EN CULTURE

EVOLUTION SANS TRAITEMENT


IMMUNODÉPRESSION SÉVÈRE LIÉE AU VIH (CD4 ≤ 100/mm3)
• Extension locale des lésions : cécité
• Atteinte multiviscérale
TRAITEMENT • Amaigrissement, fièvre

GANCIGLOVIR : CYMEVAN® FOSCARNET : FOSCAVIR® AUTRES


(flacon de 500 mg) (flacon de 6 à 12 g)
• Attaque : 10mg/kg/j en 2 perfusions de 60 mn • Attaque : 200mg/kg/j en 2 perfusions de 60 mn • Cidofovir
pendant 21 à 30 jours pendant 21 à 30 jours + apports hydro-électrolytiques • Traitements anti-VIH (association d’antiviraux)
• Entretien : 5mg/kg/j 7j/7 ou 6 mg/kg/j 5j/7 adaptés
• Hématoxicité+++ • Entretien : 100 à 120mg/kg/j 7j/7
• Injections intravitréennes ou implants intra-oculaires • Toxicité rénale et hydro-électrolytique
si rétinite unilatérale et localisée

pravastatine
Le pouvoir de normaliser le LDL-C [1]

VASTEN
®
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JUIN 1999
INFECTIONS DES PARTIES MOLLES
Aventis
Internat 196 PAR LES GERMES ANAÉROBIES
Étiologie, diagnostic, traitement
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
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BACTÉRIOLOGIE CONTAMINATION
• Clostridium perfringens, bacille sporulé Gram positif, producteur d’exotoxines • À partir du milieu extérieur (plaie de guerre, accident de la voie publique)
nécrosantes et hémolytiques • À partir d’un traumatisme favorisant le passage de la flore commensale
• Anaérobies non sporulés : peptostreptocoques, peptocoques (cocci Gram positif), du malade (chirurgie, surtout digestive ou gynécologique)
Veillonella (cocci Gram négatif), bacilles Gram positif ou négatif avec Bactéroïdes • Terrains particuliers : amputation, ulcères du diabétique
• Infections souvent pluri-microbiennes sauf myonécrose clostridiale : association
avec des germes aérobies Gram positif (streptocoques, staphylocoques) ou
négatif (entérobactéries)

GANGRÈNE GAZEUSE CELLULITES NÉCROSANTES À GERMES ANAÉROBIES


= Myonécrose à anaérobies • Infections des tissus sous-cutanés sans atteinte musculaire
• Incubation courte (< 48 heures) • Cellulites périnéales (péri-rectale, génitale) : plurimicrobiennes (E; coli, Clostridium, Bactéroïdes,
• Début brutal avec signes locaux et généraux streptocoques)
• Signes locaux : - porte d’entrée génitale, urétrale, cutanée
- douleur + œdème + rougeur autour de la plaie ou de la cicatrice initiale - terrain : sujet âgé, cancer, cirrhose
- extension en quelques heures et apparition de phlyctènes hémorragiques - clinique : tuméfaction rapidement extensive avec signes généraux
avec crépitement sous-cutané et odeur fétide • Cellulites cervico-faciales : abcès dentaire, polymicrobienne, risque d’asphyxie par compression
• Signes toxiniques généraux : fièvre élevée, état de choc, oligo-anurie, - extension cervicale et médiastinale possible
hémolyse intra-vasculaire aiguë - exploration cervico-thoracique par TDM
• Mortalité importante (20-50%)

DIAGNOSTIC
• Clinique +++
• Biologique : syndrome infectieux grave avec retentissement viscéral (NFS, ionogramme sanguin, fronction rénale, hémostase complète, gaz du sang, lactates)
• Radiologique : radiographie du thorax (SDRA), des zones atteintes (gaz, air dans les parties molles), scanner cervico-thoracique
• Bactériologique pré-opératoire : hémocultures, prélèvements locaux (phlyctènes) et per-opératoire (épanchement) avec mise en culture rapide sur milieu
anaérobie et acheminement rapide vers le laboratoire.

TRAITEMENT
si possible en USI

ANTIBIOTHÉRAPIE CHIRURGIE, précoce +++ OXYGÉNOTHÉRAPIE VACCIN


urgente, probabiliste, active sur les formes • Bilan d’extension des lésions HYPERBARE ANTITÉTANIQUE
polymicrobiennes (amoxicilline + acide clavulanique, • Prélèvements bactériologiques utilisée dans de nombreuses
métronidazole, imipénème + aminoside), durée de • Ablation des tissus nécrosés large jusqu’en tissus sains +++, drains situations d’infections des parties
14 jours. Adaptation éventuelle au germe • Traitement de la porte d’entrée molles à germes anaérobies
si unique (Clostridium perfringens : pénicilline G) • Parfois amputation si lésion distale
• Surveillance quotidienne des pansements

C H L O R H Y D R AT E D E T R A M A D O L 100 mg 150 mg 200 mg DOULEURS modérées à sévères Mentions légales :


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JUIN 1999
VACCINATIONS - VACCINS ANTIVIRAUX ET ANTIBACTÉRIENS CONVENTIONNELS
Aventis
Internat 200a Bases immunologiques et microbiologiques, indications, contre-indications,
accidents, efficacité (calendrier et caractère obligatoire des vaccinations exclus).
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

200b BASES IMMUNOLOGIQUES DE LA VACCINATION


• Induire une immunité après vaccination identique à celle déclenchée par la maladie
• Réponse humorale primaire après une première injection vaccinale puis secondaire lymphocytaire B après un
rappel : IgM puis IgG
• Réponse à médiation cellulaire : importance du lymphocyte T dans la coopération avec le lymphocyte B et
la cellule présentatrice d’antigènes
• Importance de l’immunité cellulaire contre les micro-organismes à développement intra-cellulaire (BK)
• Rôle du caractère vivant ou tué des constituants, de la dose, des adjuvants qui augmentent l’antigénicité,
du mode d’administration (orale, SC, IM)
• Rôle du terrain : diminution de l’efficacité des vaccins vivants après administration d’immunoglobulines, chez
le jeune enfant (anticorps maternels neutralisants), lors d’immunodépression (insuffisance rénale et hépatite B)

NOMS
PATHOLOGIES COMMERCIAUX INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS PROTOCOLE EFFETS SECONDAIRES
V
• Oreillons IMOVAX OREILLONS ® Recommandée • Déficit immunitaire 1 SC ou IM dés 12-15 mois Fièvre, rare parotidite
I
VACCINS ANTIVIRAUX

V • Rougeole ROUVAX ® Recommandée • Injection de gamma-glob. 1 SC ou IM dés 12-15 mois Rougeole a minima, fièvre
A • Rubéole RUDIVAX ®, ROR ® associés Recommandée • < 3 semaines 1 SC ou IM dés 12-15 mois Fièvre, exanthème
N • Fièvre jaune Vaccin ROCKFELLER 17 D ® Voyage pays endémie • Grossesse Après 1 an, 1 SC valable 10 ans Syndrome pseudogrippal
T • Polio (buvable) Vaccin POLIO SABIN ® Obligatoire ou • Allergie œuf : tous sauf 3 prises p.o. espacées de 1-3 mois Poliomyélite vaccinale :
S forme injectable rubéole et polio oral rappel à 1-2 ans, puis /5 ans 1 pour 3 millions
• Varicelle Vaccin Varicelle Enfant immunodéprimé • Hors période d’aplasie 2 SC à 3 mois d’intervalle Fièvre, éruption varicelleuse
ou d’induction
T • Polio (injectable) T POLIO ®, DTP ®, DTCP ® Obligatoire • AUCUNE idem Polio oral Érythème local bénin
U • Grippe MUTAGRIP ®, VAXIGRIP ® Annuelle, sujet âgé • Allergie vraie à l’œuf 1 dose/an SC, IM en automne Fièvre, myalgies
É • Rage Vaccin RABIQUE Sujet exposé • AUCUNE CURATIF ou PRÉVENTIF Induration, érythème
S • Hépatite A HAVRIX ® Voyage pays endémie • Allergie à l’alumine 2 IM espacées de 15-30 j Érythème, douleur locaux
V
I
ANTI-BACTÉRIENS

V
A • Tuberculose BCG ® Obligatoire • Déficits immunitaires 1 injection intradermique, < 6 ans Adénites régionales, bécégite
N
VACCINS

T
S

T • Coqueluche VAXICOQ ®, DT COQ ® Recommandée • Encéphalopathie, fièvre Dès 2 mois, 2-3-4-18 mois Réaction fébrile, érythème
U • Choléra Vaccin CHOLÉRIQUE ® Voyage pays endémie • Vaccin amaril < 3 mois 1 SC ou IM, peu efficace Douleur locale +++
É • Brucellose Vaccin BRUCELLIQUE ® Exposition bétail • Grossesse, fièvre 2 SC ou IM à 15 jours, 18 mois Douleur locale +++
S • Leptospirose Vaccin LEPTOSPIRES ® Professions exposées • Hyperthermie 2 SC à 15 jours, 6 mois, /2 ans Fièvre

Hypertension artérielle gélules Mentions légales :


Diurétique de l’anse gastro-résistantes cliquez sur le
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JUIN 1999
VACCINATIONS - VACCINS ANTIGÉNIQUES
Aventis
Internat 200b Bases immunologiques et microbiologiques, indications, contre-indications,
accidents, efficacité (calendrier et caractère obligatoire des vaccinations exclus).
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
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200a
P NOMS
PATHOLOGIE COMMERCIAUX INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS PROTOCOLE EFFETS SECONDAIRES
O
L • Pneumocoque PNEUMO 23 ® Asplénie • Vaccinations < 5 ans, 1 SC, ne pas renouveller < 5 ans Fièvre, myalgies, douleur,
Y splénectomie, immunosuppresseurs, phénomène d’Arthus si
S insuffisance respiratoire, grossesse, < 2 ans revaccination trop
A cardiaque rapprochée
C
C
H • Méningocoques A, C VACCIN MÉNINGO… A+C Voyage pays endémie, • AUCUNE 1 SC, rappel à 3 ans, puis /5 ans Réaction locale
épidémie locale
VACCINS ANTIGÉNIQUES

A
R
I • H. influenzae b Act HIB ®, HIB est ® Recommandée • AUCUNE 1-4 SC/IM suivant l’âge Réaction locale
D
I
• Typhoïde TYPHIM VI ® Personnel labo, • Grossesse, 1 SC-IM Réaction locale, douleur
Q
voyage pays endémie âge < 2 ans
U
E
S
P
R • Hépatite B GENHEVAC B ®, personnes exposées • AUCUNE 3 IM espacés de 1 mois, 1, 5 ans Réaction locale, fièvre
O ENGERIX ® au sang : labo, dialysés,…
T
É • Tétanos TETAVAX ® Obligatoire • AUCUNE 3 IM, SC espacées de 1 mois, Réaction locale, fièvre
I ®, ®
• Diphtérie DT VAX DT POLIO Obligatoire • Hyperthermie, rappel 1-2 ans après la 3ème inj., Allergie pour diphtérie
Q
U • Coqueluche à venir Recommandée grossesse /5 ans ⇒ adulte /10 ans (tétanos)
E acellulaire
S

Antagoniste de l'Angiotensine II HTA essentielle lorsqu'une monothérapie avec un


associé à un Diurétique antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II Mentions légales :
ou avec l'hydrochlorothiazide est insuffisante cliquez sur le
nom du produit JUIN 1999
TOXI-INFECTION ALIMENTAIRE
Aventis
Internat 201 Épidémiologie, diagnostic, traitement
Dr S. VIGNES
Service de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
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ÉTIOLOGIES TRANSMISSION INCUBATION CLINIQUE


Salmonelles (S. enteridis, typhi murium) +++ Œuf et dérivés, viande 12-36 h Diarrhée invasive fébrile
Staphyloccus aureus Alimentaire 4-8 h Diarrhée hydrique, fièvre = 0
Clostridium perfringens Viandes 6-12 h Diarrhée hydrique, ± fièvre
Shigella (S. flexneri) Eau 24-72 h Diarrhée invasive fébrile
Bacillus cereus Riz (restaurant chinois) 2-6 h Diarrhée hydrique, fièvre = 0
E. coli entéro-hémorragique, Eau, steak haché 12-48 h Diarrhée hydrique ou sanglante
entéro-toxinogène
Yersinia entérolitica Lait et dérivés 24-72 h Diarrhée hydrique
Vibrio parahemolyticus Poissons crus 6-24 h Diarrhée hydrique
Clostridium botulinum Conserves familiales 12-36 h Botulisme
Brucellose Fromage frais plusieurs jours Fièvre sudoro-algique
Campylobacter jejuni ? 12-48 h Diarrhée invasive
Autres : Listeria monocytogénes Lait et dérivés, viandes
trichinose Viande peu cuite

ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE
➀ Affirmer la toxi-infection alimentaire collective (TIAC) : apparition d’au moins 2 cas groupés ayant les
mêmes symptômes et survenant après ingestion d’un aliment commun, exception faite du botulisme
où un seul cas suffit. Exprimer le nombre de cas sur la population exposée : taux d’attaque
➁ Enquête épidémiologique sur la consommation des différents aliments (DDASS)
- si le taux d’attaque est élevé : enquête exposés-non-exposés (risque relatif)
- si le taux d’attaque est faible : enquête cas témoins (comparaison de deux pourcentages)
- identifier l’élément suspect avec prélèvements microbiologiques, recherche de portage bactérien.
L’origine de la TIAC peut être confirmée avec la mise en évidence du micro-organisme.
Ce dernier n’est pas toujours retrouvé.
➂ Enquête sur la chaîne alimentaire : production, préparation, conservation (chaîne du froid +++)
⇒ dépister les erreurs à chaque étape
➃ Corrections des dysfonctionnements, éducation des personnels, rôle du médecin du travail +++
➄ Déclaration obligatoire au médecin inspecteur de la DDASS

IEC Jusqu,où ira son affinité HTA, post-IDM compliqué d'insuffisance cardiaque
2,5 mg Prévention des complications cardiovasculaires chez les patients à haut risque vasculaire
5 mg pour la vie ? ayant une pathologie artérielle ischémique confirmée (textes complets dans les mentions légales)
Mentions légales :
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JUIN 1999

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