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CRETEIL 2008
SYNTHESE DES ATELIERS
Quel rôle et quelle place pour un urbanisme volontariste ? Ainsi pourrait-on résumer le
thème de ce premier atelier, introduit par Anne Fourniau. "C'est sur les enjeux et moyens
de l'action publique, dans le contexte métropolitain, que nous avons souhaité orienter les
interventions, davantage que sur la demande sociale", indique l'urbaniste, directrice de
Seine-Amont Développement.
"Lutter contre l’étalement urbain n’est une alternative à la voiture... que si on y arrive",
lance Jean-Pierre Orfeuil, directeur de recherche à l’IUP (Institut d’urbanisme de Paris),
sous des rires d’évidence face à la difficulté de l’exercice. Cet atelier "Déplacements et
territorialisation dans les métropoles" a pris une couleur particulière sous la poussée
écologique. Avec, comme préoccupation omniprésente, la recherche de solutions concrètes à
différents échelons. Jacques Grangé urbaniste qualifié, Président de l’association des
urbanistes en Ile-de-France a été co-organisateur de cet atelier.
La Directrice du Gart (Groupement des porté par les collectivités locales se révèle
autorités responsables des transports très élevé. "Ca va vite coincer", commente
publics), Chantal Duchêne, ouvre les débats Chantal Duchêne.
en dressant un constat aride mais teinté
d’espoir : sur les trente dernières années, le Organisation et financements à revoir
nombre et la longueur des trajets en voiture
n’ont cessé de s’allonger du fait du Pour sortir de l’impasse, l’urbaniste
développement des infrastructures routières. consultant Marc Wiel propose un système
Le "mieux" vient d’un léger retournement de modifié de taxe professionnelle, basé sur
tendance perçu en 2005 et poursuivi en l’adéquation entre emploi et habitat dans un
2006 : "pour la première fois, le nombre de périmètre de vingt minutes autour d’une
kilomètres-véhicules a diminué. Les trajets commune. "L’argent dégagé servirait à
en transports collectifs se sont parallèlement financer des fonds d’aménagement et de
accrus", indique la directrice du Gart. De transports. Plus il y a discordance entre
plus en plus de personnes se trouvent emplois et logement, plus la TP doit être
captives de l’automobile avec élevée", explique-t-il. "Il faut sortir
l’accroissement de la périurbanisation et l’urbanisme des questions d’édification
l’augmentation du coût du foncier. Les fondées sur le COS. La fiscalité est un
déplacements se font également plus puissant levier d’ajustement". Cela
complexes ; 70 % d’entre eux ne concernent favoriserait des choix d’implantations des
plus la ville-centre des agglomérations, alors entreprises au plus près des populations.
que les réseaux routiers sont conçus en Interrogé sur des exemples concrets
radiale. Jean-Pierre Orfeuil souligne que existants, le consultant cite le logement des
cette tendance est particulièrement forte en "key-workers" (travailleurs clefs d’un bassin
Ile-de-France. Le besoin de transports en d’emploi) à Londres. Il reconnaît cependant
commun se fait donc pressant et les dépenses que ce système de rééquilibrage ne
publiques de transport augmentent au rythme fonctionne que si la possibilité de déménager
de 4 % par an. L’Etat s’étant désinvesti dès est proportionnelle à celle de se déplacer. Ce
2003 et les recettes-voyageurs ne couvrant qui n’est pas gagné en Ile-de-France.
que 20 % des dépenses, le poids financier
La question d’une répartition des publics des alentours de la gare de Choisy -
compétences qui permette d’impulser une étouffée par l’automobile - devraient être
politique cohérente des transports a par requalifiés et étendus dans un rayon de cinq
ailleurs été posée comme centrale pendant minutes à pied. La création de pistes
l’atelier. Chantal Duchêne insiste sur la cyclables et de mails piétonniers favoriserait
notion d’"autorité organisatrice de qualité de vie et commerces. Dans un rayon
proximité " : "c’est un concept d’avenir pour de quinze minutes à pied, une densification
penser globalement et agir localement. urbaine serait préférable, avec des axes
Lorsque le STIF (Syndicat des transports voitures et transports en commun
d’Ile-de-France) décide des localisations importants", explique l’urbaniste.
d’arrêts de bus au fin fond de la Seine-et-
Marne, il y a un problème...". Elle insiste sur Vélo, auto-partage... scooter électrique ?
l’insuffisance de la législation actuelle en la
matière, et appelle de ses vœux une L’apport des transports doux est salué
évolution des compétences des autorités comme prometteur, même si forcément
organisatrices. Une réflexion sur les services cantonné à la marge, en particulier la
routiers d’intérêt régional, les services réussite de l’opération Vélo’v à Lyon : "le
ferroviaires d’intérêt local ou encore les chiffre de 64 % de flux domicile-travail sur
statuts et compétences des départements en les déplacements Vélo’v en semaine en 2005
matière de transports serait à mener. Les a encore augmenté, pour passer à 67 % en
agglomérations occuperaient une place 2007", se félicite Bernard Lensel, urbaniste
prépondérante dans une organisation plus qualifié au Grand Lyon en charge de la mise
efficiente : "une compétence sur le en place des stations de vélos dès 2003-
déplacement durable doit leur être confiée. 2004. "Le Vélo’v remplace la voiture pour
Elles élaborent les Plans de déplacements jusqu’à 11 % des trajets pour les utilisateurs
urbains (PDU) depuis des années, mais de stations périphériques". Attention
n’ont pas les moyens de les mettre en cependant, tient à relativiser Jean-Pierre
œuvre !" Orfeuil : "Vélib' représente 29 millions de
déplacements annuels alors qu’il y a 33
L’outil présenté par Béatrice Mariolle, millions de déplacements par jour en Ile-de-
architecte-urbaniste (agence Brès & France : il répond à 1/365ème du problème.
Mariolle), vise la modélisation de la "ville On a trouvé un truc élégant et sympa, pas la
durable". Il planifie localement l’orientation pierre philosophale".
à donner aux transports alternatifs à la
voiture et à la requalification urbaine. "C’est Pour sa part Antoine Debièvre, adjoint au
un retour à la ville d’avant-hier, mais avec directeur de la communication de Transilien
un siècle d’évolution technologique", Sncf, défend le "sans-voiture", "concept
résume-t-elle. Le système permet notamment exigeant mais salutaire", qu’il tente de
de cartographier les territoires inaccessibles mettre à la mode auprès des utilisateurs avec
en transports collectifs - ou leur part différentes opérations de communication
d’inaccessibilité - dans des rayons plus ou "train+marche", en ciblant les randonneurs.
moins grands autour de pôles tels qu’une Un moteur de recherche d’itinéraires
gare. Le principe central de l’inter-modalité d’adresse à adresse - et non de gare à gare -
fonctionne ainsi comme un cœur de projet. devrait être créé sur le site internet du
Les quatre gares du projet Seine-Amont ont Transilien. Interpellé pour savoir si la Sncf a
bénéficié de l’expérience : "les espaces des projets quant à l’introduction des vélos
dans les trains, comme "à Limoges" par fonctionne bien qu’en zones denses et
exemple, Antoine Debièvre doit reconnaître proches d’un transport en commun. Le
"qu’en Ile-de-France, on ne verra jamais les covoiturage a également été encouragé pour
vélos monter dans les trains aux heures de les longues distances, mais son défaut reste
pointe, car les transports sont déjà saturés". celui de l’invisibilité. Il lui faut un
En revanche, la Sncf serait en train d’évoluer déclencheur, comme un projet d’entreprise ;
sur la question des parkings-vélos, qui Internet ne suffit souvent pas. Quant au
suscite de nombreuses interrogations dans scooter ou vélo électrique, il présente tous
l’assistance. les avantages en matière de pollution, de
réduction des engorgements et de limitation
Jean-Pierre Orfeuil met en avant d’autres de vitesse, mais le souci de l’insécurité pour
transports alternatifs et modes d’utilisation le conducteur le rend inexistant en France,
de la voiture : "l’auto-partage pourrait être alors qu’il représenterait le deuxième mode
développé de 60 000 à 600 000 utilisateurs en développement en Chine. Peut-être un
dans le futur, notamment en créant, comme mode de transport important du XXIème
les Bretons, des aires adéquates". siècle, a-t-on avancé en fin d’atelier.
L’inconvénient est que ce mode ne
Atelier 3 - Attractivité des métropoles
Cette transition permet tout naturellement à Info ou intox ? Tout est dans la manière de
Jean-Vianey Cousin d’aborder le deuxième le dire. Telle est du moins la substance de
temps fort de la séance, consacré aux l’intervention de Dominique Pagès, maître
stratégies de valorisation des territoires et à de conférences au CELSA. Il explique
leurs outils. "A Breda, c’est sur le modèle du que les sciences et techniques de
développement durable, doublé d’une l’information et de la communication, en
volonté de favoriser le recours aux nouvelles s’intéressant notamment à la sémantique, à
technologies, que s’est fondée la stratégie de la mémoire, aux rituels urbains et en
développement négociée avec les différents s’appuyant sur le formidable "territoire"
acteurs", explique-t-il en l’absence de Hans numérique que constitue l’outil Internet,
Thoolen, coordinateur qualité de la ville. "Le participent de l’attractivité des territoires.
développement durable est en Hollande une "Dans le jeu concurrentiel auquel se livrent
véritable affaire de société. Breda en est la aujourd’hui les métropoles, ces techniques
parfaite expression. Si un certain nombre de ouvrent un extraordinaire champ
leurs projets immobiliers font courir d’investigation aux territoires en quête
l’Europe, c’est qu’ils sont la résultante de d’identité ou de reconnaissance". Pour
contrats négociés dans les domaines sociaux autant, elles ne constituent qu’un moyen
et économiques, avec des objectifs que la parmi d’autres. La DATAR, qui retrouve son
collectivité a définis comme siens". nom après s’être appelée DIACT, s’appuie,
quant à elle, sur les outils "plus
Dans un autre contexte, la ville du Havre, pragmatiques" que représentent les pôles de
fondée en 1516 par François 1er, rasée en compétitivité et autres CPER (Contrats de
1944 puis reconstruite par Auguste Perret, projets Etat-Régions).
est aujourd’hui, après un sérieux lifting
opéré depuis les années 1995 par la
Pour Marc Gastambide, conseiller à la
DIACT/DATAR en charge de la dynamique
des territoires, "si la réussite des pôles de
compétitivité doit beaucoup au travail en
réseau, le recours à ce type d’outil n’a pas
de sens sans projet". Ainsi "à Bordeaux, le
renouveau de la ville a généré chez ses
habitants un sentiment de fierté qui est en
soi un facteur d’attractivité, même s'il ne
suffit pas toujours à attirer les
investisseurs". Une mission opérationnelle
que Thierry Mabille (APIM) connaît en
revanche fort bien. "Chargé de la promotion
de la métropole Lilloise et de la recherche
d’investisseurs, notre rôle consiste à faire le
lien entre stratégie et réalisation. Un objectif
exigeant une certaine cohésion d’ensemble
et que nous nous efforçons d’atteindre par la
mise œuvre d’une politique commerciale
offensive fondée, notamment à
l’international, sur la proposition d’une
gamme de produits clairement identifiables
(Euralille, Eurasanté, Euratechnologies…)".
Une véritable insertion dans le système
économique.
Atelier 4 - La ville durable dans un contexte de métropolisation
Cet atelier ambitionne de porter un regard critique sur les différentes approches du concept
de développement durable. Dominique Rist pose d'emblée le problème de l’appropriation
pertinente de ces problématiques par les élus. L’urbaniste rappelle que ce concept global,
thème "tarte à la crème" par excellence, intègre les questions du développement
économique et social à celles de l’environnement. D'où la nécessité d'éléments
méthodologiques pour insérer les principes de développement durable dès le début des
réflexions urbanistiques, ainsi qu’à tous les "temps" du projet.
Quelle organisation à l'échelle des grands a systématiquement installé ses rebuts, des
territoires ? A Toulouse, tout d'abord, la chantiers navals aux ZUP...". Si la création
question du déséquilibre de la métropole d'une Zone franche urbaine a tout d'abord
entre la ville et sa région nécessite une permis un désenclavement économique, c'est
approche globale. Clarisse Schreiner, l'arrivée du tramway qui a réellement
urbaniste qualifiée, directrice d'étude à conduit les habitants à penser "qu'enfin, ils
l'agence d'urbanisme et d'aménagement de faisaient partie de Bordeaux". Les cinq
Toulouse (AUAT), souligne "la volonté de conventions Anru signées sur l'ensemble du
se mettre en réseau à macro-échelle". Pour territoire ont constitué un levier opérationnel
cela, l'agence s'est intéressée aux spécificités pour son évolution. La cohérence à l'échelle
des villes moyennes à moins d'une heure de des quatre communes s'est construite autour
route de Toulouse en s'interrogeant sur ce d'un "guide programmatique", développé par
qui peut " faire métropole". D'autre part, le GIP. Il s'agissait à la fois d'orienter les
"pour résoudre la question de la choix des décideurs et de rassurer les acteurs
gouvernance", un Groupement d'intérêt sur le bien-fondé de leur action. Cette
public (GIP) a été mis en place afin de servir "démarche, d'abord suggérée, s'est
d'outil à l'échelle du territoire. Une question développée quand les acteurs se sont servis
vient alors de la salle : "comment s'y du guide". Le document mettait l'accent sur
retrouve-t-on dans ce mille-feuille la mission économique, l'unité territoriale
administratif ?" Selon Clarisse Schreiner, sous forme de grand paysage et le
" l'accent mis sur le développement durable développement de la chaîne résidentielle afin
et la cohérence territoriale a imposé de que celle-ci puisse effectivement permettre
repenser la question de l'organisation pour aux habitants de suivre un parcours
répondre à ces objectifs". Elle conclut que résidentiel. Etienne Parin souligne cependant
les arbitrages induits ont permis de "le problème de la transversalité à
"renverser la logique dominant / dominé". Bordeaux" et souhaite la mise en place d'une
Autre périmètre à enjeux, dans le territoire "administration de mission" pour la rive
bordelais, sur la rive droite de la Garonne : droite, en suivant l'exemple du Grand Lyon.
Etienne Parin, directeur du grand projet de
ville Bassens-Cenon-Floirac-Lormont, Un nouveau métier ?
constate que l'image de ce secteur est
particulièrement mauvaise, car "Bordeaux y Une urbaniste du franco-valdo-genevois
soulève alors une question importante quant financière et humaine derrière un projet de
à la terminologie : "on se gargarise de mots cette envergure", s'insurge-t-il. La mainmise
comme "instances de coordination" pour de l'AFTRP sur l'aménagement a entraîné
combler le vide réel de techniciens de "une confusion entre l'aménageur, la gestion
l'urbain. Nous creusons notre propre tombe : de projet et la maîtrise d'ouvrage urbaine" et
il faut des gens derrière les mots". Selon "les logiques opérationnelles l'ont emporté
Clarisse Schreiner, il est indispensable que sur celles du territoire". Depuis la salle,
"l'expérience des urbanistes soit appropriée Nathan Starkmann demande "s'il y a eu
par les élus, pour déclencher le portage débat pour démunir la commune de la
politique". A Toulouse, la coordination a été maîtrise d'ouvrage urbaine". Claude Dilain
réelle grâce à "la finesse du préfet de région, illustre alors son propos par l'exemple d'un
capable de traduire le jargon urbain pour ensemble de Zehrfuss divisé en deux par la
intégrer les élus des collectivités rurales" route. "Nous souhaitions intervenir sur
dans ce travail. Etienne Parin observe un l'ensemble pour ne pas accentuer les
manque de techniciens de l'urbanisme à différences, mais l'Etat ne voulait intervenir
l'échelon administratif, et rappelle qu'on ne que sur une partie. C'est ça, ou on retire les
demande pas la même chose "aux crédits..." L'élu local ne s'est pas senti
administratifs, para-administratifs et soutenu par d'autres collectivités plus
libéraux". Une remarque dans la salle puissantes, comme la Région ou la Ville de
embraye sur "l'apparition d'un nouveau Paris. Une question de l'auditoire souligne
métier", qui ne repose pas sur la l'existence d'instances d'ingénierie à l'échelle
coordination d'opération mais sur la capacité de la région (IAURIF, APUR) concernant le
à faire le lien entre le technique et le positionnement de la métropole. Or pour
politique. "Est-ce qu'il s'agit d'un métier Claude Dilain, "il faut être source de
d'urbaniste " En tous cas, il faut "en définir proposition par rapport au débat, mais qui
la formation, attendue par les collectivités" va faire travailler qui ? et sur quoi ?".
mais pas encore clarifiée. Dans son propre
cas, Etienne Parin défend le travail "de Passer du débat au projet
maîtrise d'ouvrage urbaine" mené par son
équipe de quelques personnes en lien avec Anne-Véronique Vernardet, directrice de
chacune des quatre communes. l'agence d'urbanisme et d'aménagement
Essonne-Seine-Orge, présente le retour au
Dans le cas particulier de l'Ile-de-France droit commun du territoire de l'OIN d'Evry.
apparaît nettement le télescopage entre les Après une présentation exhaustive du
décideurs, notamment entre les communes, territoire, elle met en évidence les difficultés
l'Etat, le conseil régional ou encore la Ville à intervenir sur un ensemble constitué de 40
de Paris. Claude Dilain, maire de Clichy- communes et six intercommunalités en
sous-Bois et président de Ville et Banlieue, grande couronne. "Le problème en Ile-de-
venu présenter l'ingénierie mise en place au France est l'absence d'une grande
cours de la rénovation urbaine sur les communauté urbaine, mais progressivement,
communes de Clichy et Montfermeil, il y a affranchissement du tropisme parisien :
explique que la mise en place du pilotage de ce territoire alimente le fonctionnement
l'opération n'a pas offert à la communauté de métropolitain". Comme l'aménagement
communes, très pauvre, la possibilité de fonctionne sur l'emboîtement des échelles et
porter la maîtrise d'ouvrage urbaine. "Il est des temporalités, il est important pour la
déraisonnable d'avoir si peu d'ingénierie métropole de "passer du débat au projet".
En guise de conclusion, Robert Chicoine,
président de l'ordre des urbanistes du
Québec, et Morched Chabbi, président de
l'association tunisienne des urbanistes,
présentent les démarches qui ont abouti à
l'organisation de la profession dans leurs
pays respectifs. Au Québec, l'Ordre des
urbanistes est institué en tant qu'ordre
professionnel, et négocie même pour obtenir
des actes réservés. L'ingénierie urbaine y est
présente à toutes les échelles
administratives, et les agences libérales
auxquelles font appel les municipalités sont
généralement de grosses équipes. Le métier
est donc bien institutionnalisé. En Tunisie,
les urbanistes, barrés par les architectes, se
sont organisés en se faisant reconnaître au
niveau international par l'Isocarp
(International Society of City and Regional
Planners). La situation tunisienne est par
ailleurs particulière : la récession
démographique fait que le pays ne tend pas à
l'urbanisation, cependant que de vastes
projets émergent grâce aux capitaux
financiers venus du Golfe persique.
Atelier 6 - Le traitement de la complexité dans les démarches
de projet
L'urbaniste qualifié Bernard Perraudin en convient : "tout devient complexe dans notre
société. Mais cet atelier devrait montrer la complexité de projets et démarches parfois
transformée en avantage". Avec en préalable, comme le démontrent les expériences de
terrain présentées, la nécessité d'affiner la compréhension des territoires.