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Tuto #6

1 Sciences fondamentales
1.1 Identifier les différents plexus du système nerveux et identifier les racines qui les composent.
Blumenfeld p.139, 358, 359
Plexus cervical
→ Les racines impliquées sont de NCXI (nerf accessoire) et C1 à C5.
→ Il est situé en dessous du muscle sternocléidomastoïdien (SCM).
→ Innerve la majorité des muscles du cou et le nerf phrénique qui innerve le diaphragme (C3-C4-C5).

Plexus brachial
→ Les racines impliquées sont de C5 à T1.
→ Il innerve les extrémités supérieures, tant dans la sensibilité que dans la motricité.
→ Les branches les plus importantes qu’on retrouve au niveau de ce plexus sont :
o Radial, médian, ulnaire, musculo-cutané, axillaire.
→ Est sensible au trama. Ex. à la naissance

Plexus lombosacré
→ Les racines impliquées sont L1 à S4.
→ Il innerve les extrémités inférieures et le pelvis.
→ Les nerfs les plus importants qu’on retrouve au niveau de ce plexus sont :
o Fémoral, obturateur, sciatique, tibial, fibulaire commun
1.2 Décrire les différentes composantes du plexus brachial (troncs, divisions, faisceaux et branches terminales).
Blumenfeld p.358-360, Felten 0.156, Marieb p.590-594
https://www.youtube.com/watch?v=5YJJkK4Kw88

Branches
Racines Troncs Divisions Faisceaux
terminales
Mnémotechnique : RouTe De Fou Braque

Racines
→ Rameaux ventraux de C5 à T1
→ Situés sous le muscle sternocléidomastoïdien

Tronc
→ Les rameaux s’unissent au bord latéral du muscle sternocléidomastoïdien pour former :
o Tronc supérieur (vient de C5-C6)
o Tronc moyen (vient de C7)
o Tronc inférieur (vient de C8-T1)

Division
→ Chacun de ces 3 troncs se divisent presque immédiatement pour former :
o Division antérieure  font faisceau médial et latéral
o Division postérieure.  Font faisceau postérieur (vert).
o *Noms des divisions = indique lesquelles des neurofibres innervent la partie avant /arrière du membre.

Faisceau
→ Les divisions antérieur et postérieur vont sous la clavicule et pénètrent dans l’aisselle où elles donnent naissance à 3 grands
ensembles de neurofibres :
o Faisceau latéral : provient des divisions antérieures du tronc supérieur et moyen.
o Faisceau postérieur : provient des divisions postérieures de tous les troncs.
o Faisceau médial : provient de la division antérieure du tronc inférieur.
o *Nommés en lien avec leur place p/r à l’artère axillaire qui traverse l’aisselle

Branches terminales
→ Le plexus brachial émet sur toute sa longueur de petits nerfs qui desservent les muscles et la peau de l’épaule et de la partie
supérieure du thorax :
o Nerf axillaire  issu du faisceau postérieur
o Nerf radial prolongement du faisceau postérieur et constitue la ramification la + remarquable du plexus brachial
o Nerf ulnaire  vient du faisceau médial du plexus brachial
o Nerf médian  Vient des faisceaux LATÉRAL ET MÉDIAL parcourt le bras dans partie antérieure.
o Nerf musculocutané  principale branche terminale du faisceau latéral

*Sur le plan clinique on regroupe aussi les différentes branches issues du plexus brachial en branches supraclaviculaire et infra
claviculaire.
1.3 Décrire le trajet des principaux nerfs périphériques (axillaire, médian, ulnaire, radial, musculo-cutané, sciatique,
fémoral, tibial, obturateur, fibulaire) et identifier les muscles/territoires cutanés qu’ils innervent.
Images sur Moodle, Felten p.159-160, 167-171, Gray’s p.535-536, 697, Marieb p.584

Nerf axillaire
Trajet Innervation motrice Innervation cutanée (sensorielle)
- Racines C5, C6 - Deltoïde - Peau de la région du moignon de l’épaule
- Issu faisceau postérieur du plexus brachial. - Petit rond (1/2 inférieure du deltoïde).
- Passe par le creux axillaire pour aller derrière le col
chirurgical de l’humérus.

Nerf médian
Trajet Innervation motrice Innervation cutanée (sensorielle)
- Racines C6, C7, C8, T1 Fléchisseurs : - Face palmaire : Pouce jusqu’à la ½ du 4e
- Issu des faisceaux médial et - Fléchisseur radial du carpe doigt.
latéral du plexus brachial. - Rond pronateur - Face dorsale :
- Passe en antéro-médial du bras - Carré pronateur ½ distale des doigts 1 à 3 et ½ du 4e.
jusqu’à l’avant-bras en antérieur. - Long palmaire
- Passe sur l’épicondyle médial - Fléchisseurs superficiels des doigts
(milieu du plis du coude). - Fléchisseurs profonds des doigts
- Passe dans rond pronateur - Long fléchisseur du pouce
- Entre FSD et FPD Muscles thénariens :
- Passe dans le canal carpien. - Court ABD du pouce
- Émet fibres sensitives dans la - Court fléchisseur du pouce
main. - Opposant du pouce
Lombricaux de l’index et du majeur.

Nerf ulnaire
Trajet Innervation motrice (la plupart des Innervation cutanée (sensorielle)
muscles intrinsèques de la main)
- Racines C8 et T1 - Fléchisseur ulnaire du carpe Face palmaire et dorsale :
- Issu du faisceau médial du plexus brachial. - Fléchisseur profond des doigts (partie - 5e doigt + 4e doigt
- Parcourt la partie médiale du bras en médiale) (½ médiale).
direction du coude. Muscles intrinsèques
- Passe derrière l’épicondyle médial dans le - ADD du pouce
sillon du nerf ulnaire. - ABD du 5e doigt
- Suit l’ulna en antéro-médial de l’avant- - Opposant du 5e doigt
bras. - Court fléchisseur du 5e doigt
- Fini au niveau des 4e et du 5e doigts. - Lombricaux des 4e et 5e doigts
- Interosseux dorsaux et palmaires
Nerf radial
Trajet Innervation motrice (tout ce qui part Innervation sensorielle
d’épicondyle lat. + groupe postérieur) (groupe
ext. supinateur)
- Racines C5, C6, C7, C8, T1 - Triceps - Bord postéro-latéral : MS
- Issu du faisceau postérieur du plexus - Brachioradial sous deltoïde et partie
brachial. - Brachial (latéral) postérieur des doigts 1 à ½
- Passe derrière l’humérus et en antérieur - Anconé (au-dessus) du 4e.
de l’épicondyle latéral. - Supinateur - N’inclut pas la ½ distale
- Se divise en 2 branches : - Long extenseur radial du carpe des doigts 1 au ½ du 4e car
- Superficielle (sensitive) : qui suit le bord - Court extenseur radial du carpe c’est nerf médian.
latéral du radius jusqu’à la main et le - Extenseur ulnaire du carpe
poignet. - Extenseur commun des doigts
- Profonde (motrice) : qui se dirige vers la - Extenseur du 5e doigt
face postérieure de l’a-b. - Extenseur propre de l’index
Tabatière anatomique :
o Court et long extenseur du pouce
o Long ABD du pouce

Nerf musculo-cutané
Trajet Innervation motrice Innervation sensorielle
- Racines C5, C6, C7 - Biceps brachial - Partie latérale de l’avant-bras
- Part du faisceau latéral du plexus brachial. - Brachial en antérieur et postérieur.
- Passe à travers le muscle coraco-brachial. - Coraco-brachial
- Il s’étend vers le bas dans la partie antérieure du
bras entre le biceps et le brachial. (Fléchisseurs a/n du bras)
- Les rameaux postérieur et antérieur s’étendent en *Truc = BBC
antéro-latéral de l’avant-bras.
Nerf sciatique
Trajet Innervation motrice Innervation sensorielle
(Tout le membre inférieur sauf les
parties antérieures et médiales de la
cuisse)
- Racines L4, L5, S1, S2, S3 Face postérieure cuisse : - Face postérieure de la cuisse
- Quitte le pelvis par la grande ouverture - Biceps fémoral - Face postéro-latérale de la
ischiatique en passant sous le piriforme et sous - Semi-tendineux jambe et du pied
le grand fessier. - Semi-membraneux - Plante et face dorsale du pied
- Entre dans la partie postérieure de la cuisse. - Partie du grand ADD
- À cet endroit, se divise en ses 2 rameaux - Tous les muscles de la jambe et
principaux : nerf tibial et fibulaire commun. pied (dû à ses ramifications)

Nerf fémoral
Trajet Innervation motrice Innervation sensorielle
(Muscles de la partie en avant de la
cuisse) (quadriceps)
- Racines L2, L3, L4 - Psoas-iliaque - Face antérieure de la cuisse
- Pénètre dans la cuisse en antérieur en- - Sartorius - Faces antéro-médiale de la jambe et
dessous du ligament inguinal - Quadriceps fémoral du pied.
- Pénètre dans le trigone fémoral
- Se divise en plusieurs grosses
branches.

Nerf obturateur
Trajet Innervation motrice Innervation sensorielle
(ADD et RE)
- Racines de L2, L3, L4 - Grand ADD - Petite surface cutanée sur la face interne
- Entre dans la face médiale de la cuisse par le - Long ADD de la cuisse
foramen obturé (face médiale de l’iliaque). - Court ADD
- Passe derrière la branche pubienne et va - Pectiné
innerver les ADD à l’aide des rameaux. - Gracile
- Obturateur externe

Nerf tibial
Trajet Innervation motrice Innervation sensorielle
- Racines L4, L5, S1, S2, S3 - Gastrocnémiens - Partie latérale du mollet, du talon, du
- Branche qui origine du nerf sciatique - Soléaire pied, du petit orteil
- Il parcoure le creux poplité (la région - Tibial postérieur - Plante du pied
derrière le genou) - Poplité
- Passe sous le gastrocnémien - Long fléchisseur des orteils
- Il descend au milieu du muscle soléaire - Long fléchisseur du gros orteil
- Finit en-dessous du pied (en passant - ABD du 5e orteil
par le talon) - Fléchisseur du 5e orteil
- ADD de l’Hallux
- Interosseux
- 3e et 4e lombricaux

Nerf fibulaire commun


Trajet Innervation motrice Innervation sensorielle
- Racines L4, L5, S1, S2 Fibulaire profond : - Partie latérale de la
- Provient du nerf sciatique. - Tibial antérieur jambe sous l’articulation
- 2 branches : superficielle et profonde. - Long extenseur de l’Hallux du genou jusqu’au pied
- Se séparent après que le nerf se soit enroulé - Long extenseur des orteils - Partie dorsale du pied
autour de la tête de la fibula. - Court extenseur des orteils
- Profond : descend le long du muscle tibial
(en antérieur/milieu) Fibulaire superficiel :
o Ressort entre la 1ère et la 2e orteil - Long et le court péronier/fibulaire
- Superficielle descend le long du muscle long (flexion plantaire et éversion du pied)
extenseur des orteils
o En haut de la cheville se divise en 2
nerfs cutanés dorsaux
o Intermédiaire fini aux 3 derniers orteils
o Médial finit à la grosse et 3e orteil (2
rameaux)
2 Pathologies du système nerveux périphérique (SNP)
2.1 Définir les signes et symptômes et les causes pouvant mener à ces
pathologies :
Blumenfeld p.332
Radiculopathie/polyradiculopathie
→ Définition : Dysfonction sensitive ou motrice causée par une atteinte, d’une ou de plusieurs, racine(s) nerveuse(s) qui
implique donc des dermatomes ou des myotomes.
→ Causes :
o Hernie discale o Métastases épidurales
o Ostéophytes o Tumeur de la gaine de
o Sténose spinale myéline et des nerfs
o Traumatisme o Syndrome de Guillain-
o Diabète Barré (poly)
o Abcès épidural o Zona (Herpès)
o Maladie de Lyme
o Cytomégalovirus
o Idiopathique
→ Signes et symptômes
o Douleur (brûlure et picotement) qui irradie dans un MI a/n du dermatome affecté.
o ↓ réflexes dans une distribution radiculaire.
o Perte de force motrice dans une distribution radiculaire.
o Si chronique : atrophie, fasciculations
o La sensation peut être seulement diminuée si un seul dermatome est impliqué (la sensation n’est généralement pas
absente car dermatomes adjacents compensent.
o Il peut y avoir des changements sensitifs sans déficits moteurs.
o Radiculopathie T1 peut interrompre la voie sympathique aux ganglions sympathiques cervicaux (résulte au
syndrome de Horner).
o L’implication de plusieurs racines nerveuses en dessous de L1 peut résulter au syndrome de la queue de cheval.

Une motoneuropathie ou une polyneuropathie


→ Définition :
o C’est un terme qui désigne un « trouble des nerfs ».
o Le trouble peut être a/n de l’axone, de la myéline ou les 2.
o Peut toucher les grosses fibres, les petites fibres, ou les deux.
o Les atteintes peuvent être temporaires ou permanentes.
→ Informations pertinentes :
o Une atteinte des motoneurones, comme la neuropathie, peut aussi causer des S&S de MNI, mais, contrairement aux
neuropathies, ne causera pas d’atteinte sensitive.
o Mononeuropathie diabétique commune dans le NC III et les nerfs fémoraux et sciatiques.
→ Types :
o Mononeuropathie : localisation focale
o Polyneuropathie : généralisé
o Polyneuropathie diabétique : Seule cause qui fait en sorte que la perte de sensation se fait en gant (paresthésie ou
hypoesthésie) ou en chaussette et non selon les dermatomes ou les territoires cutanés.
o  Lors de l’évolution, l’atteinte peut devenir plus proximale le processus lésionnel remontant progressivement
(dying-back). Les patients diabétiques ont une atteinte dans leur micro-vascularisation; donc nerf dégénèrent (donc,
distal  proximal).
→ Causes
o Diabète
o Causes mécaniques (fracture, compression extrinsèque, traction, lacération…)
o Maladies infectieuses (maladie de Lyme, HIV, varicelle, hépatite B)
o Toxines
o Malnutrition
o Maladies auto-immunes (syndrome de Guillain-Barré)
o Hérédité
→ Signes et symptômes
o Habituellement, affecte les fibres nerveuses sensitives et motrices, mais un des deux peut être plus affecté que
l’autre.
o On parle de polyneuropathie lorsque les 4 membres sont atteints et de neuropathie des membres inférieurs lorsque
l’atteinte reste localisée aux membres inférieurs.
o Pour les causes mécaniques :
 Atteinte douce = Neuropraxie (↓ de la conduction nerveuse temporaire).
 Atteinte plus sévère = Axonotmèse (dégénérescence Wallérienne).
 Complications à long terme possible de la régénérescence de l’axone après la dégénérescence Wallérienne
inclus :
 Réinnervation incomplète ou aberrante : logique pcq axone pas aussi bonne qu’avant.
 Syndrome douloureux régionale complexe (SDRC) :
o Type 1 ou dystrophie sympathique réflexe : plus commun et suit une blessure, sans
atteinte spécifique d’un nerf.
o Type 2 ou causalgie : suit les dommages à un nerf spécifique.
o S&S (+++ aux extrémités) : Dlr brûlante locale, œdème, changement de coloration,
variation de la T °, transpiration +++, ↓ pilosité, peau amincie et luisante.
→ Le syndrome de la queue de cheval constitue une neuropathie périphérique particulière parfois symétrique, mais le plus
souvent asymétrique.

2.2 Connaitre les signes et symptômes associés à une atteinte préférentielle des grosses fibres myélinisées.
Felten p.20
Sensitif
→ Les plus grosses fibres myélinisées sont A-α et A-β :
→ Atteinte des fibres A-α :
o Perte de la proprioception
→ Atteinte des fibres A-β :
o Perte de la proprioception
o Perte du toucher superficiel
o Perte du toucher profond
o Perte de la vibration
→ Une lésion spécifique des fibres de gros diamètres, comme dans les neuropathies démyélinisantes, peut aboutir à :
o Paralysie flasque avec ↓ tonus musculaire et ↓ réflexes (axone moteur) et perte de la discrimination du tact fin
(axone sensoriel) sans altération des fibres du SNA ou des fibres contrôlant la sensibilité à la douleur et à la
température (fonction des petites fibres amyélinisées).
→ ** Si l’atteinte se trouve au niveau des fibres sensorielles, la modalité sensorielle qui accompagne le nerf lésé sera perdue à
l’endroit innervé par la lésion touchée. Dans ce cas-ci on parle davantage de la proprioception, mais aussi du toucher et de la
vibration qui circulent à travers des fibres A-β.

Moteur
Atteinte des MNI (les motoneurones alpha sont des grosses fibres myélinisés):
→ Faiblesse musculaire
→ ↓ tonus musculaire
→ ↓ ROT
→ Atrophie
→ Fasciculations

2.3 Nommer les signes et symptômes d’une atteinte spécifique :


Blumenfeld p.364-367, Felten p.159
Nerf axillaire
→ Atrophie du deltoïde
→ Faiblesse du deltoïde (ABD de 15° à 90°)
→ Engourdissement a/n l’épaule
→ Hypoesthésie ½ inf. du deltoïde

Nerf médian
→ La lésion de ce nerf provoque un déficit de :
o Flexion du poignet
o ABD du poignet
o Flexion des doigts 2-3
o Opposition du pouce
o Abduction du pouce
→ Syndrome du canal carpien.
o Perte de sensibilité ou une sensation douloureuse dans
le territoire sensitif (pouce, index, majeur), qui irradie au poignet.
o Atrophie de l’éminence thénar.
→ Lésion plus haut située est responsable d’un déficit de la pronation de la main.
→ Main du Preacher (2e et 3e doigt déplié) apparait quand patient vx fermer le point (incapacité de plier ces 2 doigts la).

Nerf ulnaire
→ Atrophie des muscles innervés par le nerf
→ Faiblesse de :
o Flexion du poignet
o Déviation ulnaire de la main
o ABD et de l’ADD des doigts donnant un aspect de doigts en « griffe cubitale »
(hyperextension des 4e et 5e doigts à l’articulation MCP et flexion des 4e et 5e doigts aux
articulations IPP à cause faiblesse des lombricaux et interosseux dorsaux et palmaires)
→ Déficit sensitif dans le territoire sensitif ulnaire de la main, du 5e doigt et de la moitié médiale du 4ème doigt.
→ Fasciculations dans l’éminence hypothénar

Nerf radial
→ Faiblesse de :
o Tous les extenseurs du bras
o Tous les extenseurs de la main
o Tous les extenseurs des doigts
o Faiblesse/ paralysie de la supination
o ABD du pouce (long ABD du pouce)
→ Perte ROT du triceps
→ « Poignet tombant » est souvent présent (car les muscles extenseurs de l’avant-bras ne font plus leur action).
→ Perte de la sensibilité de la partie postérieure de l’avant-bras et du dos de la main dans le territoire radial.

Nerf musculo-cutané
→ Amyotrophie des muscles qu’il innerve :
o Biceps brachial
o Brachial
o Coraco-brachial
→ Faiblesse de la flexion du bras en supination
→ Perte de la sensibilité de la partie latérale de l’avant-bras

Nerf fémoral
→ Faiblesse a/n flexion de la hanche
→ Déficit de l’extension genou
→ Atrophie des quadriceps
→ ↓ ROT patellaire
→ Troubles sensitifs sur la face antérieure de la cuisse et faces antéro-médiale de la jambe et du pied

Nerf sciatique
→ Cause : dislocation post du bassin, fx acétabulum
→ Faiblesse de la flexion du genou (ischio-jambiers).
→ Faiblesse de l’ensemble des muscles du pied et de la cheville.
→ Perte de sensibilité :
o Faces postéro-latérale de la jambe et de la plante du pied
o Face postérieure de la cuisse
→ ↓ ROT du tendon d’Achille
→ Incapable de marcher (la flexion du genou) et trf assisdebout (extension fessiers)
→ Mouvements de la cheville et du pied seront aussi impossibles
→ Pied s’affaissera en FP = pied tombant
→ Muscle de la cuisse sont épargné si la lésions se fait sous le genou

Nerf tibial
→ Faiblesse de :
o Flexion plantaire
o Inversion du pied
o Flexion des orteils
→ Hypoesthésie de la face latérale du mollet et de la région plantaire du pied
→ Incapable de marcher sur la pointe des pieds.

Nerf obturateur
→ Faiblesse de l’ADD de la cuisse avec tendance à l’ABD au cours de la marche
→ Déficit de la RE hanche
→ Marche instable
→ Hypoesthésie ou douleur/ engourdissement d’une petite partie médiale de la cuisse

Nerf fibulaire commun


→ Faiblesse de :
o Flexion dorsale du pied
o Éversion du pied
o Extension des orteils
→ Pied tombant
→ Hypoesthésie de la partie latérale de la ½ inférieure de la jambe (tibia) et face dorsale du pied.

Syndrome du canal carpien


→ Causé par la compression du nerf médian alors qu’il passe dans le tunnel carpien (entre les tendons fléchisseurs et le
rétinaculum des fléchisseurs) :
→ Amyotrophie de l’éminence thénar (à plus long terme).
→ Faiblesse des muscles de la main innervés par le nerf médian (éminence thénar, 1er et 2e lombricaux).
→ Neuropathie douloureuse avec des picotements (paresthésies) et douleur (peuvent être importantes et insomniantes) à la partie
médiale de la paume et du pouce, de l’index et du majeur irradiant au poignet.
→ Perte de sensation dans les 3 premiers doigts.
→ Paresthésie ++.

Du plexus brachial (tronc supérieur et inférieur)


Tronc supérieur (C5-C6) : Tronc inférieur (C8-T1) :
→ Faiblesse : → Paralysie :
o Deltoïde o Flexion des doigts
o Biceps o Tous les petits muscles de la main = donne
o Brachioradial main en griffe.
o Infra-épineux → Atrophie éminence hypothénar.
o Supra-épineux → Hypoesthésie le long du bord médial (ulnaire) de
o Supinateur l’avant-bras et de la main.
o Extenseurs du poignet → Syndrome de Horner ipsilatéral s’il y a compression
→ Paralysie : des fibres préganglionnaires de T1.
o ABD de l’épaule → Avant-bras en flexion et supination.
o RE de l’épaule
o Flexion du coude.
→ Bras qui pend en RI et avant-bras en pronation, avec poignet en flexion :
→ « Bellman’s tip » ou « waiter’s tip »
→ Mouvements des doigts et de la main relativement épargnés.
→ ↓ ROT bicipital et brachioradial.
→ Hypoesthésie dans la région du deltoïde et le long du bord radial de l’avant-bras et main.
→ Causé par : traction lors naissance, trauma avec déplacement de la tête du côté opposé et un abaissement de
l’épaule du même côté.
Possible syndrome de Claude Bernard-Horner (4 symptômes : constriction de la pupille (paralysie du
muscle dilatateur de pupille), recul du globe oculaire dans l’orbite, affaiblissement paupière supérieure et
absence de sudation a/n du visage et coup

2.4 Définir les phénomènes de neuropraxie et de dégénérescence Wallérienne.


Blumenfeld p.328, 331-332, Marieb 577, Tuto 6 Sciences bio.
Neuropraxie
→ Interruption de la conduction nerveuse qui se résout en plus ou moins de temps (va de quelques heures à quelques semaines.
→ La perturbation mécanique légère d’un nerf provoque une neuropraxie.
→ La perturbation mécanique peut être :
o Compressions extrinsèques
o Traction
o Lacération
o Piégeage par les structures adjacents comme les os ou les tissus de connexion.

Dégénérescence Wallérienne :
→ Des lésions plus sévères peuvent interrompent l’axone menant à une dégénérescence Wallérienne en distal du site de lésion
(Axonotmèse).
→ C’est la dégénération de l’axone et de sa gaine de myéline.
→ ** On peut donc dire qu’une neuropraxie chronique peut mener à la dégénérescence Wallérienne.
→ *Tant que les éléments structuraux des nerfs sont intacts, il peut y avoir régénérescence de l’axone (1mm/jour ou 1
pouce/mois).
→ *Complications à long terme :
o Réinnervation incomplète
o SDRC

Processus de dégénérescence Wallérienne (fragmentation de l’axone) :


1) Les extrémités périphériques de l’axone se referment et gonflent rapidement à cause de l’accumulation des substances
transportées dans l’axone
2) Partie de l’axone et de la gaine de myéline situé en distal de la lésion se désintègre, car elle ne reçoit plus de nutriments du
corps cellulaire
3) Donc, fragmentation de la partie distale de l’axone

2.5 Connaitre la physiopathologie de la polyneuropathie aiguë inflammatoire démyélinisante (AIDP ou syndrome de


Guillain-Barré) et décrire les signes et symptômes qui y sont associés.
Blumenfeld p.328, Felten p.138, Marieb glossaire
Physiopathologie
→ C’est une polyneuropathie aiguë inflammatoire démyélinisante.
→ Neuropathie causée par une démyélinisation auto-immune des nerfs périphériques  neurolemmocytes (SNP).

Signes et symptômes
→ Apparait généralement 1-2 semaines après une maladie virale
(campylobacter jejunis entérite, VIH, autres infections, GRIPPE).
→ Les symptômes sont pires 1 à 3 semaines après leur apparition.
o Faiblesse progressive
o Aréflexie (hyporéflexie)
o Paresthésie des mains et pieds (engourdissements/ picotements)
o Peut avoir faiblesse importante du diaphragme (intubation) jusqu’à la
stabilisation du patient.
o Les atteintes motrices sont plus importantes que les atteintes
sensorielles.
o Distribution distale à proximale dans les membres pouvant aboutir à
la paralysie totale de tous les groupes musculaires y compris
respiratoires.
 Explications : la conduction de l’influx nerveux diminue tout le long du nerfs à cause de la démyélinisation,
donc l’influx se rend très faiblement ou pas du tout aux extrémités.
o Atteinte du SNA est parfois importante, ce qui nécessite une surveillance étroite du patient.

Rétablissement et diagnostic
→ La récupération peut durer plusieurs mois (par remyélinisation).
→ Le diagnostic est basé sur la présentation clinique typique de la pathologie, et le (LCR). Il présente un taux élevé de
protéines, mais sans avoir un taux élevé de globules blancs (GB).
→ De plus, l’électromyogramme indique une démyélinisation des nerfs.
→ Généralement les patients récupèrent à 100% s’ils sont bien traités, seulement 20% des patients ont encore des faiblesses
résiduelles 1 an après la maladie.

3 Pathologies du système nerveux central


3.1 Connaitre la physiopathologie de la sclérose en plaques et décrire les signes et symptômes qui y sont associés.
Lecture supplémentaire (Moodle)
Physiopathologie
→ C’est une maladie auto-immune inflammatoire démyélinisante du SNC.
→ Sur les fibres nerveuses, il y a la présence de plaques de démyélinisation et d’inflammation.
→ Il y a des lésions multiples à des endroits différents avec une perte de myéline (oligodendrocytes) associée à l’infiltration de
cellules inflammatoires. Il peut même y avoir une perte des axones.
→ Marquée par des déficits neurologiques débutant de façon abrupte et persistant généralement pendant quelques jours ou
quelques semaines. Elle connaît ensuite une rémission (=diminution).
→ Le diagnostic est fondé sur la présence de troubles neurologiques qui régressent
puis réapparaissent à des endroits imprévisibles.
→ IRM peut identifier les lésions.
→ Se déclare le plus souvent entre 20 et 40 ans.
→ Touche plus souvent les femmes.

Signes et symptômes
Dépendent des sites de lésion. Cependant, parmi les plus courants :
→ Cécité monoculaire (ensemble de déficiences visuelles pour 1
œil) due à des lésions du nerf optique.
→ Insuffisance motrice ou paralysie due à des lésions des faisceaux
pyramidaux.
→ Sensations anormales dues à des lésions des voies
somesthésiques (souvent cordon postérieur)
→ Diplopie dû à des lésions du faisceau longitudinal médian.
→ Vertige dû à des lésions des voies vestibulaires.
→ Anomalie du LCR (car inflammation et anticorps).
→ Crises et rémissions (pas vraiment de rémission, mais plus des stabilisations (pas d’aggravation)
→ On le distingue du syndrome de guillain-barré, car symptôme des motoneurones supérieurs vs guillain-barré 
motoneurones inférieurs.

4 Évaluations paracliniques
4.1 Connaitre les évaluations paracliniques disponibles pour documenter une atteinte du système nerveux périphérique :

Blumenfeld p.89-90, 367-369


IRM du rachis
→ Analyse les structures vertébrales et paravertébrales rachidiennes et les éléments du SN qu’elles
contiennent :
o Vertèbre, disque intervertébral, ligaments, muscles.
o Moelle épinière et racines nerveuses.
→ Permet de tout voir les étages :
o Cervical, thoracique, lombaire, sacré (scanner = juste lombaire ou sacré)
→ Séries de coupes selon les 3 axes principaux : transversal, frontal et sagittal
→ Cet examen est pratiqué pour rechercher des anomalies de la moelle et des vertèbres :
o Tumeurs, ischémie, dégénération, trauma
o Permet d’analyser les méninges
→ Fonctionnement : Injection d’un produit contraste, ce qui exige la pose d’une perfusion dans le pli
du coude, laissé en place le temps de l’examen.

Électromyographie
→ Électrodes sont insérées directement dans le muscle, le potentiel d’action unitaire moteur est enregistré
dans les contractions musculaires
→ Aide à déterminer si la cause de désordres des muscles est myopathique ou neuropathique 
déterminé par le patron obtenu lors de ce test.
→ Si neuropathie
o  Activité spontanée souvent enregistrée (et visible, comme des fasciculations).
o L’amplitude et la durée des potentiels d’action des unités motrices sont anormalement grandes. Cela se produit
souvent à cause d’une dénervation des cellules musculaires.
o Le pattern de recrutement est normal, mais est parfois interrompu.
→ Si myopathie
o  Amplitude et de la durée du potentiel d’action moteur
o Forme du recrutement continue ou même .

Test de conduction (vitesse de conduction)


→ Électrodes stimulantes sont placées sur la peau au-dessus du nerf investigué et les électrodes qui enregistrent l’influx sont
placées soit plus loin sur le même nerf ou sur un muscle innervé par le nerf.
→ L’appareil calcule le potentiel d’action produit et selon une échelle de valeur permet de déterminer s’il y a une diminution de
la conduction nerveuse.
→ Aide à localiser et déterminer les causes de désordres des muscles et nerfs pour savoir si c’est une atteinte neuropathique ou
myopathique.
→ Même catégorie que EMG sauf sur la peau et examine axone vs EMG = dans le muscle et examine la contraction du muscle
→ Neuropathie :
o Diminution de la conduction = démyélinisation, dommage axonal
→ Myopathie
o Une stimulation répétée permet de mettre en évidence la myasthénie (problème à la jonction neuromusculaire)
→ Ce que ça dit : Si atteinte à racine dorsale ou ventrale
o Les lésions proximales aux ganglions de la racine dorsale laissent les corps cellulaires et les axones distaux des
neurones sensoriels intacts. Par conséquent, PASN sera préservée.
o En revanche, les lésions proximales des racines du nerf moteur provoquent une dégénérescence des axones du
neurone moteur distal, réduisant ou en supprimant potentiel d'action moteur composé.

5 Vignette

Monsieur Demers
- Faiblesse progressive des membres inférieurs
- Absence de réflexes ostéotendineux
- Paresthésie aux mains et aux pieds
- Difficulté à avaler
- A un rhume depuis une semaine
- Légère faiblesse faciale bilatérale
- Voix un peu éteinte
- Faiblesse plus marquée en distal qu’en proximal
- Perte de sensibilité vibratoire et proprioceptive (infos transmises par fibres myélinisées)
- Sensations tactiles et douloureuses normales partout
- Étude électromyographique anormale
Diagnostique : Syndrome de Guillain-Barré
P-Diff-N-I (car auto-immun)
Nerf radial
Neuropathie

Vignette complémentaire 6
Mme Bégin
- Cervicalgie aigue irradiant au membre sup droit
- Apparition pendant qu’elle forçait
- Engourdissement 3e doigt main droite
- Douleur augmentée lors de toux ou éternuement
- Décollement de l’omoplate lors de abd et flex épaule
- Faiblesse triceps, ext poignet et ext doigts
- Réflexe triceps aboli
- Diminution toucher léger et douleur au 3e doigt main droite
Diagnostique : Hernie discale C6-C7= radiculopathie C7
P-D-M-A

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