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Hammer Cédric
Lin Wee Kuan Nicolas
Lerebour Jean-Baptiste
Le but de ce TP est d'étudier une ligne réelle de plusieurs kilomètres de long (200 dans
notre cas) que l’on simulera grâce à une maquette sous encombrement réduit, appelée ligne
artificielle réduite. Il est important de préciser que cette ligne simule de façon assez
remarquable le fonctionnement d’une ligne très haute fréquences avec pertes.
Nous allons donc effectuer des mesures sur des tronçons de ligne artificielle équivalent à
des tronçons de 10 km (afin de choisir un élément d’unité suffisamment faible par rapport à λ =
150 km), représentés par le schéma suivant :
On pourra noter : V z Ke z
Expliquer pourquoi la distance entre deux minima consécutifs est d’environ /2, en
déduire l’expression de .
On a ici une charge en court-circuit (ou en circuit-ouvert), par définition pour une ligne à
pertes (ondes stationnaires pures) : Vr Vi
V z Vi e z Vr e z Vi e z e z 2Vi shz
V z 2Vi sh z jz 2Vi shz.chjz chz.shjz
V z 2Vi shz. cos z jchz. sin z
V z
or Veff z 2Vi shz. cos z ² chz. sin z ² 2Vi sh²z 1 sin ²z 1 sh²z sin ²z
2
2
Or sin ² z entraîne des variations périodiques de Veff z de période d’où .
2
1 r VM
Par définition ROS avec VM tension maximale et Vm tension minimale. Or,
1 r Vm
nous constatons que la tension maximale croie moins rapidement que la tension minimale
VM
lorsqu’on s’éloigne de la charge, donc le rapport , c’est-à-dire le ROS diminue à mesure que
Vm
l’on s’éloigne de la charge.
1.1. Tracé des courbes V(z) et I(z) pour la ligne chargée par son impédance caractéristique
R jL
Par définition de l’impédance caractéristique, Z c G jC , en négligeant les pertes on a
Li 2,5.10 3
donc : Z c 651 .
Ci 5,9.10 9
On vérifie au préalable, avec le multimètre que Z c (réglé avec la boîte à décade) est bien
égal à 651 , et que la tension à la sortie du générateur est de 1 V lorsque la ligne est
chargée par Z c . On obtient donc le graphique suivant :
z (km) 200 190 180 170 160 150 140 130 120 110 100
V1 (mV)
V2 (mV)
I =V1/R (mA)
z (km) 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
V1 (mV)
V2 (mV)
I =V1/R (mA)
Pour cette représentation nous avons placé l'origine du repère au niveau de la charge
ln ........
10 ............... Np/km .............. Np/m
200 10
ln .........
190 .............. Np/km ............... Np/m
200 190
MOY ............. Np/m
Dans ce calcul l'abscisse z doit avoir son origine au niveau du générateur, on effectue
donc une conversion de l'abscisse dans la formule.
On peut remarquer que la forme exponentielle de V z est peu prononcée puisque la
constante d'affaiblissement est faible.
Démonstration de V z Ke z :
V z V ie V i e j i e j z V i e z e j i z .
z
V z 1 V
V z Vi e z e j i z i e z .
2 2 2
Ces équations sont établis avec le générateur comme origine. On obtient donc
Vi
V z e z si on prend la charge comme référence.
2
Vi
On peut en déduire que K .
2
V2 ...............
Z co .............. .
I CO ................
V2 ...............
Z co .............. .
I CC ................
Démonstration de Z c Z cc ( z ).Z co ( z ) :
Z r Z c th( l )
On a Z (0) Z c , or en court-circuit Z r 0 , donc Z cc (0) Z c th( l ) .
Z c Z r th( l )
Zc
de même en circuit ouvert Z r , donc Z co (0) .
th( l )
Zc
D’où Z cc (0).Z co (0) Z c th( l ) Zc ² Zc .
th( l )
z (km) 200 190 180 170 160 150 140 130 120 110 100
V2cc (mV)
V2co (mV)
810xch (mV)
810xsh (mV)
z (km) 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
V2cc (mV)
V2co (mV)
810xch (mV)
810xsh (mV)
Pour ce grahique, nous avons tracé les courbes enveloppes des signaux en sh et ch. Nous
avons appliqué un coefficient 810 à ces courbes afin de se rapprocher le plus des ondes. Le
problème vient du fait que nous avons réglé la tension de sortie du générateur à 1 Volts au lieu
de régler la sortie de la ligne à 1 Volts.
On mesure la longueur d’onde sur le graphique, entre 2 maxima, on a ...... Km
2
2
....... Km . Or ........... rad/m à F 2 kHz .
Par le calcul :
On a :
Ra 6,2 /km 6,2.10 3 /m
La 2,5 mH/km 2,5.10 3 mH/m
Ca 5,9 nF/km 5,9.10 3 nF/m
Ga 0
25.10 3 e j 792
Conclusion
Grâce à ce TP, nous avons pu mettre en pratique nos connaissances sur les lignes, afin de
les constater sur une échelle plus réelle. En effet une ligne (bien que simulée) de 200 km de long
est clairement beaucoup plus proche de la réalité qu’un tronçon de quelques centimètres.
De plus, avec la comparaison calcul / expérience, nous avons pu vérifier que la simulation
était bien correcte et que la ligne bien qu’artificielle était une excellente représentation de la
réalité, d’où l’intérêt fondamental du TP.