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humaine ?
> Notions essentielles : nature, culture, principe, naturel, absolu, relatif, norme, stéréotype, altérité,
sauvage, barbare, ethnocentrisme
> Notions secondaires : rite, institution, relativisme, somatique, diasporé, transcendent, immanent
I) Nature et Culture
> Edgar Morin : Le paradigme perdu (le passage traite de l’essence biologique des hommes)
> la nature humaine est uniquement biologique .
> La culture représente la partie de son environnement que l'homme construit lui-même, elle est le
projet spirituel qui donne un sens à la vie de l'homme : le moindre de ses aspects, ses émotions, ses
conduites doivent tout à la culture, et sont inventées par des mots.
> la culture permet à l'homme de s'élever au-dessus des autres espèces
+++ le philosophe se doit de se placer du point de vue de l'universel ( = commun à tous les hommes) et non du
particulier ( = époque, culture ou situation géographique donnée) > à ne pas oublier pendant la dissertation
Conclusion
> Certes les cultures son diverses, mais cela ne signifie pas la négation de la nature humaine : cette dernière
n'étant pas identique en tous temps, elle est plastique (= malléable, modifiable), susceptible de perfectibilité
et d'évolution. Elle est structurée de différentes manières par les diverses cultures, qui enrichissent et
déploient ainsi l'humanité à l'infini.
Citations utiles
> « Tout ce qui est universel chez l’homme relève de l’ordre de la nature et se caractérise par la
spontanéité…. Tout ce qui est astreint à une norme appartient à la culture et présente des attributs du relatif et
du particulier » - Lévi Strauss
> « L’homme ne devient homme que parmi les hommes » - Fichte
> « La nature, c’est tout ce qui est en nous par hérédité biologique ; la culture, c’est au contraire tout ce que
nous tenons de la tradition externe » - Lévi-Strauss
> « J’ai grand peur que cette nature ne soit elle-même qu’une première coutume, comme la coutume est une
seconde nature » - Pascal
> « l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après » - Sartre
> «l'humanité porte au plus haut degré le paradoxe de l'un et du multiple » - Edgar Morin
> « On refuse d’admettre le fait-même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la
nature, tout ce qui ne se conforme par à la norme sous laquelle on vit » - Lévi-Strauss
> « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » Montaigne
> « L’homme, en tant qu’être rationnel, possède la faculté de se cultiver, c’est à dire d’améliorer ses
capacités. C’est donc un devoir pour l’homme, s’il veut devenir pleinement humain, de travailler à les
cultiver. » - Kant
> Notions essentielles : je, je suis, objet, conscience (spontanée, morale, psychologique), caractères de la
conscience
>> Conclusion introductive : La prise de conscience forme donc une unité : elle est simultanément théorique
et pratique
I) Sujet et identité
> Notions essentielles : sens, illusion, douter, scepticisme, vérité, substance respondere, glande pinéale, libre
arbitre, déterminisme
A) Le cogito cartésien
> Descartes : Discours de la méthode
> Pour Descartes, l'homme se définit essentiellement par sa conscience : il est une «chose pensante» (res
cogitans)
> Recherchant une première certitude, Descartes met en doute toute chose existante (doute méthodique),et
découvre la première certitude : alors même qu'il doute de sa propre existence, il sait qu'il doute, et donc qu'il
pense, ce qui est l'assurance de son existence.
> développe l'argument du cogito, la seule chose ayant résisté au doute méthodique, résumé par la
formule « cogito ergo sum», «je pense donc je suis»
> développe le concept de la dualité de l'homme (sujet vs objet), à préciser cf cours
> > Conclusion partielle: pour Descartes, la conscience se découvre et se connaît à l'exclusion de tout élément
corporel comme réalité en soi (désigne une réalité existant absolument). Par ce travail réflexif, le sujet saisit
son identité (caractère de ce qui demeure à travers le temps), et les affectations qu'ils subit (corps,
autrui, histoire...) ne peuvent pas altérer la permanence de sa personne
> 2) Critique de Kant : Descartes faisait de la conscience une chose, pour Kant, le «je» est une fonction nécessaire de la
pensée mais ne me livre pas pour autant la connaissance de moi-même comme substance. Ainsi, la conscience de soi
n'est pas et ne peut pas être la connaissance de soi > j'ai conscience que je suis, cette conscience n'est pas une
connaissance
>> Conclusion : la conscience cartésienne est une conscience solipsiste ( théorie selon laquelle il n'y aurait pour le sujet
pensant d'autre réalité que lui-même). Mais la conscience n'est pas un intérieur clos, elle est relation à ce qui n'est pas
elle : le monde des autres, l'histoire ect.
> Notions essentielles : principe de réalité, principe de plaisir, psychanalyse, psychologie, psychisme, hypothèse,
preuve, actes manqués, lapsus, phénomène compulsionnel, névrose, interpoler, interférer, libido, identification, le
sur-moi, le ça, le moi, COMPRENDRE ET EXPLIQUER (à chercher)
A) L'hypothèse de l'inconscient
Dans la tradition philosophique et religieuse, seule la conscience à une réalité, ce qui n'est pas de son domaine
appartient à l'animalité
> l'agressivité est naturelle chez l'homme, elle relève de l'instinct et peut être renforcée par les
angoisses, la peur, l'inquiétude... Freud distingue plusieurs méthodes pour palier à cette agressivité : la
psychanalyse, l'art, et le renforcement des injonctions morales
>> Conclusion partielle : tout individu porte en lui un conflit psychique. Le moi apparaît au centre de ce conflit, il
s'efforce de concilier et d'arbitrer les divers intérêts et exigences qui s'affrontent venant du ça, de la réalité extérieure et
du sur-moi
> 3) La cure analytique : elle repose sur le langage, le patient exprime verbalement «tout ce qui lui
passe par la tête ». La relation thérapeute/patient a pour but de substituer une névrose de transfert à la
névrose initiale. Le transfert est la répétition et l'actualisation inconsciente d'attitudes établies par le
patient au cours de son enfance (absence de temporalité de l'inconscient). Le rôle de l’interprétation est donc
d'amener cette répétition au niveau de la pensée, de manière à modifier structurellement la personnalité, pour
défaire le « moi » de l'emprise du « ça » et du « surmoi »
transfert = projection émotionnelle permettant de prendre conscience à posteriri
>> Conclusion : la psychanalyse n'est pas une théorie scientifique car elle est irréfutable : selon Karl Popper, une
théorie qui n'est réfutable par aucun événement est dépourvue de caractère scientifique, même si les vérifications
expérimentales en faveur de la théorie abondent.
Néanmoins, si la psychanalyse n'est pas scientifique, elle a le mérite de nous mettre en garde contre la
prétention de la conscience à saisir l'être que je suis, et de nous démontrer que notre identité «réelle» demeure
énigmatique