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Philosophie, chapitre premier : La diversité des cultures est-elle la négation de la nature

humaine ?

> Notions essentielles : nature, culture, principe, naturel, absolu, relatif, norme, stéréotype, altérité,
sauvage, barbare, ethnocentrisme
> Notions secondaires : rite, institution, relativisme, somatique, diasporé, transcendent, immanent

Réflexions sur le rapport nature/culture


Introduction

> Norbet Elias : La civilisation des mœurs. Comment se tenir à table ?


Au travers de l'exemple de l'utilisation de la fourchette, manifestant pour ceux qui en usent l'appartenance à la
culture, pour ceux qui l'ignorent la barbarie, N.E. nous démontre que la culture n'est pas immuable ni
universelle, mais qu'elle qu'elle évolue constamment.

I) Nature et Culture

> Hannah Arendt : La crise de la culture


Expose le caractère antithétique de «nature et «culture»
> la nature serait synonyme d'universalité, de soumission à des contraintes immuables
> la culture serait définie par la liberté/différence, chaque peuple inventant ses propres règles
> + questionnements soulevé : cette ambivalence est-elle pertinente ? Y-a-il une essence universelle chez
l'homme ?

> Pascal : Pensées


> Pascal propose de faire le deuil d'une essence universelle chez l'homme : l'homme étant un être de plasticité
et d'expérience, il ne peut y avoir de nature humaine, mais des cultures et coutumes diverses

> Montaigne : Des Cannibales


> Montaigne ne mène pas à son terme le renversement des points de vue : il attribue la bonté du sauvage à la
nature et non à des règles culturelles dont les sociétés seraient productrices, niant ainsi l'existence de
civilisations sur le nouveau monde

II) L'un et le multiple

> Edgar Morin : Le paradigme perdu (le passage traite de l’essence biologique des hommes)
> la nature humaine est uniquement biologique .
> La culture représente la partie de son environnement que l'homme construit lui-même, elle est le
projet spirituel qui donne un sens à la vie de l'homme : le moindre de ses aspects, ses émotions, ses
conduites doivent tout à la culture, et sont inventées par des mots.
> la culture permet à l'homme de s'élever au-dessus des autres espèces

> Rousseau (le passage traite du thème «être et valeur»)


> on ne peut dire ce qu'est la nature humaine, et donc ce que l'homme doit être en observant ce qu'ils sont dans
certaines circonstances précises
> On ne peut réduire l'humanité à un modèle culturel unique : si l'essence humaine existe et est digne de
respect, c'est qu'elle constitue une valeur.

+++ le philosophe se doit de se placer du point de vue de l'universel ( = commun à tous les hommes) et non du
particulier ( = époque, culture ou situation géographique donnée) > à ne pas oublier pendant la dissertation

Conclusion

> Certes les cultures son diverses, mais cela ne signifie pas la négation de la nature humaine : cette dernière
n'étant pas identique en tous temps, elle est plastique (= malléable, modifiable), susceptible de perfectibilité
et d'évolution. Elle est structurée de différentes manières par les diverses cultures, qui enrichissent et
déploient ainsi l'humanité à l'infini.
Citations utiles

> « Tout ce qui est universel chez l’homme relève de l’ordre de la nature et se caractérise par la
spontanéité…. Tout ce qui est astreint à une norme appartient à la culture et présente des attributs du relatif et
du particulier » - Lévi Strauss
> « L’homme ne devient homme que parmi les hommes » - Fichte

> « La nature, c’est tout ce qui est en nous par hérédité biologique ; la culture, c’est au contraire tout ce que
nous tenons de la tradition externe » - Lévi-Strauss
> « J’ai grand peur que cette nature ne soit elle-même qu’une première coutume, comme la coutume est une
seconde nature » - Pascal
> « l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après » - Sartre
> «l'humanité porte au plus haut degré le paradoxe de l'un et du multiple » - Edgar Morin

> « On refuse d’admettre le fait-même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la
nature, tout ce qui ne se conforme par à la norme sous laquelle on vit » - Lévi-Strauss
> « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » Montaigne

> « L’homme, en tant qu’être rationnel, possède la faculté de se cultiver, c’est à dire d’améliorer ses
capacités. C’est donc un devoir pour l’homme, s’il veut devenir pleinement humain, de travailler à les
cultiver. » - Kant

> « Toute culture qui s'universalise perd sa singularité et se meurt » - J. Baudrillard


Philosophie, chapitre second : Suis-je ce que j'ai conscience d'être?
Introduction : Qu'est ce que prendre conscience ?

> Notions essentielles : je, je suis, objet, conscience (spontanée, morale, psychologique), caractères de la
conscience

> Hegel : Esthétique


> terme «prendre» relatif à la sphère pratique et dynamique de l'action VS «conscience», relatif à la
spéculation et à la connaissance : dessine deux thèses

> A) Thèse : plusieurs niveaux de prise de conscience théorique :


- conscience spontanée > lorsque nous voyons, sentons ou imaginons, une conscience diffuse accompagne nos
actes psychiques (« je marche et je sais que je marche »)
- conscience réflexive/spéculative > connaître son intériorité, se retourner sur ses opérations psychiques et en
acquérir une connaissance théorique

> B) Antithèse : la prise de conscience comme pratique


- La conscience peut se révéler être une tâche pratique, une exigence de l'action efficace et vigoureuse sur le
réel : s'opposer au réel comme à une nature externe à soi et modeler cette nature en y imprimant sa propre
forme pour se voir soi-même dans l'environnement transformé (travail, art, technique)
- En travaillant, je communique avec tous, et parvient à la réalisation d'un cogito pratique où je dépasse
l'immédiateté et la particularité > parvient à une authentique prise de conscience objective et presque
universelle

> C) Synthèse : Unité de la spéculation et de l'action


- la contemplation théorique et l'activité pratique sont les deux facettes d'un même être : dans le premier cas,
l'homme se représente son essence afin d'apporter satisfaction à son besoin de liberté, et dans le deuxième cas,
il nie et transforme l'objet désiré afin d'ôter au monde son caractère étranger

>> Conclusion introductive : La prise de conscience forme donc une unité : elle est simultanément théorique
et pratique

I) Sujet et identité

> Notions essentielles : sens, illusion, douter, scepticisme, vérité, substance respondere, glande pinéale, libre
arbitre, déterminisme

A) Le cogito cartésien
> Descartes : Discours de la méthode

> Pour Descartes, l'homme se définit essentiellement par sa conscience : il est une «chose pensante» (res
cogitans)
> Recherchant une première certitude, Descartes met en doute toute chose existante (doute méthodique),et
découvre la première certitude : alors même qu'il doute de sa propre existence, il sait qu'il doute, et donc qu'il
pense, ce qui est l'assurance de son existence.
> développe l'argument du cogito, la seule chose ayant résisté au doute méthodique, résumé par la
formule « cogito ergo sum», «je pense donc je suis»
> développe le concept de la dualité de l'homme (sujet vs objet), à préciser cf cours

> > Conclusion partielle: pour Descartes, la conscience se découvre et se connaît à l'exclusion de tout élément
corporel comme réalité en soi (désigne une réalité existant absolument). Par ce travail réflexif, le sujet saisit
son identité (caractère de ce qui demeure à travers le temps), et les affectations qu'ils subit (corps,
autrui, histoire...) ne peuvent pas altérer la permanence de sa personne

B) Critiques du cogito cartésien


> 1) Critique de Comte : l'introspection ne réalise pas les conditions d'une bonne observation, car pour qu'une
observation ait une valeur scientifique, il est nécessaire que le sujet qui observe et l'objet à observer soient distincts, or,
l'individu pensant ne saurait se partager en deux.

> 2) Critique de Kant : Descartes faisait de la conscience une chose, pour Kant, le «je» est une fonction nécessaire de la
pensée mais ne me livre pas pour autant la connaissance de moi-même comme substance. Ainsi, la conscience de soi
n'est pas et ne peut pas être la connaissance de soi > j'ai conscience que je suis, cette conscience n'est pas une
connaissance

>> Conclusion : la conscience cartésienne est une conscience solipsiste ( théorie selon laquelle il n'y aurait pour le sujet
pensant d'autre réalité que lui-même). Mais la conscience n'est pas un intérieur clos, elle est relation à ce qui n'est pas
elle : le monde des autres, l'histoire ect.

II) Je suis autre que ce que j'ai conscience d'être

> Notions essentielles : principe de réalité, principe de plaisir, psychanalyse, psychologie, psychisme, hypothèse,
preuve, actes manqués, lapsus, phénomène compulsionnel, névrose, interpoler, interférer, libido, identification, le
sur-moi, le ça, le moi, COMPRENDRE ET EXPLIQUER (à chercher)

A) L'hypothèse de l'inconscient
Dans la tradition philosophique et religieuse, seule la conscience à une réalité, ce qui n'est pas de son domaine
appartient à l'animalité

> Liebniz et les petites perceptions


> Cependant, la pensée peut être sans la conscience : il y a une infinité de changements qui passent inaperçus
de nous, trop faibles, trop nombreux ou trop habituels
> exemple du bruit de la mer : nous entendons un tout sans pour autant avoir conscience de
toutes les parties qui constituent ce tout.

> Freud : Métapsychologie


> Certains phénomènes se produisent visiblement en dehors du contrôle de la conscience. L'hypothèse de
l’inconscient permet de comprendre les actes manqués, les rêves, ect, qui peuvent dès lors être considérés
comme des mécanismes psychologiques à part entière
> Freud tâche d'étayer son hypothèse par des preuves : la guérison des malades à la suite de cures
psychanalytiques
> remet en question l’opposition normal/pathologique :
- l'homme dit normal est sensé obéir au principe de plaisir mais aussi au principe de réalité
- pour Freud, la folie est reconnue et a une signification, elle n'est plus «l'autre raison», l'homme dit «normal»
dispose lui aussi d'une folie latente.

B) La théorie freudienne de l'inconscient


> Freud : La science des rêves

> 1) La première topique


- Pour Freud, le rêve à d'abord un sens physiologique, il sert à protéger le sommeil contre les excitations qui
pourraient l'interrompre, notamment les désirs insatisfaits, et provient donc avant tout du besoin de dormir
- Le rêve peut être défini comme étant la «satisfaction hallucinatoire d'un désir insatisfait généralement
inconscient »
- On peut distinguer trois types de rêves : le rêve infantile (ne subissant que peu de déformations), le rêve
absurde (servent souvent à l'expression de désirs sexuels soumis à la censure), le cauchemar
- Mais les cauchemars ou rêves d'angoisse ne peuvent ils venir objecter la formule « satisfaction hallucinatoire
d'un désir insatisfait »
> non, car peuvent refléter des désirs très enfouis ou anciens de manière absurde et incohérente

> 2) La seconde topique


A partir de 1920, Freud propose une nouvelle théorie de la personnalité basée sur trois concepts (à
définir dans les notions essentielles)

> Freud, Malaise dans la civilisation, extrait 2

> l'agressivité est naturelle chez l'homme, elle relève de l'instinct et peut être renforcée par les
angoisses, la peur, l'inquiétude... Freud distingue plusieurs méthodes pour palier à cette agressivité : la
psychanalyse, l'art, et le renforcement des injonctions morales

>> Conclusion partielle : tout individu porte en lui un conflit psychique. Le moi apparaît au centre de ce conflit, il
s'efforce de concilier et d'arbitrer les divers intérêts et exigences qui s'affrontent venant du ça, de la réalité extérieure et
du sur-moi

> Freud : Malaise dans la civilisation

> 3) La cure analytique : elle repose sur le langage, le patient exprime verbalement «tout ce qui lui
passe par la tête ». La relation thérapeute/patient a pour but de substituer une névrose de transfert à la
névrose initiale. Le transfert est la répétition et l'actualisation inconsciente d'attitudes établies par le
patient au cours de son enfance (absence de temporalité de l'inconscient). Le rôle de l’interprétation est donc
d'amener cette répétition au niveau de la pensée, de manière à modifier structurellement la personnalité, pour
défaire le « moi » de l'emprise du « ça » et du « surmoi »
transfert = projection émotionnelle permettant de prendre conscience à posteriri

>> Conclusion : la psychanalyse n'est pas une théorie scientifique car elle est irréfutable : selon Karl Popper, une
théorie qui n'est réfutable par aucun événement est dépourvue de caractère scientifique, même si les vérifications
expérimentales en faveur de la théorie abondent.
Néanmoins, si la psychanalyse n'est pas scientifique, elle a le mérite de nous mettre en garde contre la
prétention de la conscience à saisir l'être que je suis, et de nous démontrer que notre identité «réelle» demeure
énigmatique

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