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CHAPITRE 4
CYCLE HYDROLOGIQUE
LOI DU MOUVEMENT DE L’EAU DANS LA NATURE
I. CYCLE HYDROLOGIQUE
Evaporation au niveau des océans, des mers, des lacs, des sols et des plantes.
Formation des nuages et leur mouvement.
Condensation.
Précipitation : Pluie, grêle, neige.
Ruissellement – Infiltration – Percolation – Ecoulement souterrain – Retour en
surface sous forme de sources d’eau ou de puits.
Pluviomètre standard
20,3 cm Avantages
Facile à manipuler et à installer - Non onéreux
Inconvénients
Non très précis, éclaboussements engendrent des erreurs de mesures
Ne mesure que la lame cumulative
Non automatique
Pluviographe à augets
Surface
400–2000cm²
Les augets basculent selon une hauteur d’eau
préalablement connue. Généralement un poids de
4 à 20g suffit pour les faire basculer
Cet appareil est assez précis et permet
l’enregistrement du hyétogramme et transmettre
des données à distance
Radar
Il peut couvrir une grande surface de bassin avec une résolution spatiale du km² et
temporelle de 5minutes.
Le radar possède deux mouvements : la rotation de l’antenne mesure l’étendue spatiale,
l’inclinaison mesure la hauteur de précipitation.
Il mesure tout type de précipitations : grêle, neige, pluie.
La relation de Marshall (1997) suivante permet de mesurer l’intensité des précipitations en
fonction du taux effectif Z de réflexion mesuré par le radar :
Berrada Faouzi 4 Chapitre 4 - HH
L’hétérogénéité des précipitations rendent difficiles une estimation rigoureuse des quantités
d’eau précipitées. Pour y remédier, seule l’augmentation des stations pluviométriques est
adéquate. Ci-dessous, trois méthodes sont décrites pour faire cette évaluation :
N est le nombre d’isohyètes considérées, Ai, la surface du bassin comprise entre deux
isohyètes successives i et i+1, Pi est la moyenne des hauteurs Hi et Hi+1 des isohyètes i et i+1 :
c. Méthode de Thiessen
C’est une méthode appréciée par les bureaux d’études, elle est basée
sur les surfaces du bassin versant délimitées par les intersections de
médiatrices de segments formés par les stations pluviométriques :
. A = surface du bassin
C’est la partie d’eau de qui est absorbée par le sol et dirigée vers les couches inférieures. Pour
quantifier la lame d’eau infiltrée, il faut tenir compte de plusieurs facteurs : l’humidité du sol,
l’épaisseur de la couche saturée d’eau, la compacité du sol, la couverture végétale, le gel, la
quantité d’air dans le sol, la porosité… Compte tenu de la difficulté de tenir compte de tous
ces facteurs, on propose ici deux méthodes qui permettent d’estimer la quantité d’eau infiltrée.
La première est statique et ne dépend que de la quantité précipitée, la seconde est plus
dynamique puisqu’elle dépend de l’évolution, dans le temps, de l’état de saturation du sol.
Berrada Faouzi 5 Chapitre 4 - HH
2. Formule de Horton :
16
indice f d'infiltration en mm/h
14
12
Infiltration f de Horton (k = 0,1/h)
infiltration maximale
10
infiltration minimale 8
6
est toujours le même pour un 4
2
même sol
0
0 10 20 30
k est la constante de Horton en Temps (en h)
Ce sont des pertes qui ont lieu au début d’une averse et qui permettent de combler les zones
de dépressions. Elles sont de l’ordre de 2,5mm pour les bassins imperméables et de 10mm
pour les bassins perméables. On peut aussi l’estimer pour les bassins imperméables à partir
de la formule de Kidd (1938) suivante :
en mm
Φ ici représente l’humidité relative, est la pression de la vapeur d’eau saturée à la
température de l’air atmosphérique, v est la vitesse du vent en km/h mesurée par une
girouette placée à 7m au-dessus de la surface de l’eau. C est une constante telle que :
Pour le calcul d’une lame journalière, C= 3,66
V. NOTIONS DE RUISSELLEMENT
1. Hydrogramme de ruissellement
OU BIEN
Berrada Faouzi 8 Chapitre 4 - HH
EXERCICES
EXERCICE 1
Soit un réservoir, à paroi vertical, d’une superficie 2.106m² pour lequel l’évaporation est de
3mm par jour et le débit d’orage est de 83m3/s durant le même jour. Si le niveau du réservoir
reste inchangé, quel serait le débit vidangé durant ce jour
EXERCICE 2
Soit un lac d’une superficie de 15.106m² et une évaporation moyenne de 1,2.104m3/jour. Si
l’apport moyen est de 0,7m3/s ;
1. Déterminez le changement de profondeur du lac au bout d’une année ;
2. Déterminez l’apport nécessaire pour qu’il n’y ait pas de changement de profondeur ;
EXERCICE 3
Déterminez l’évaporation moyenne journalière d’un lac si T=30°C, v=32km/h et Φ = 30%
EXERCICE 4
Le taux d’infiltration d’une pluie sur une petite surface ast de 11,5cm/h au début d’une pluie.
Il décroit pour atteindre un équilibre de 1,3cm/h après 10h. Un taux de 76,2cm s’infiltre dans
l’intervalle de 10h. Déterminez la constante k de Horton.
EXERCICE 5
Soit une précipitation sur un bassin de drainage selon la distribution suivante :
Δt 1 2 3 4
Intensité cm/h 4 2 6 5
1. Déterminez la lame de précipitation tombée et son intensité moyenne
2. Déterminez l’indice Φ d’infiltration pour le bassin, si la pluie nette est de 3cm.
EXERCICE 6
Lors d’un orage de durée 1,25H, on a enregistré le hyétogramme suivant
Heure 09H45 10H00 10H15 10H30 10H45 11H 11H25
P(mm/h) 0 18 32 40 25 10 0