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Contrôle de mathématiques 1°) On tire au hasard une pièce dans un lot provenant de cette usine.

TS3 Cette pièce étant défectueuse, quelle est la probabilité qu’elle ait été fabriquée
Mercredi 1er avril 2009 (4 heures)
 par la machine M1 ?

Prénom : ………………………………… Nom : ……………………………………………………  par la machine M2 ?


 par la machine M3 ?
L’usage de la calculatrice est autorisé.
Détailler le calcul pour M1 uniquement. Donner l’expression en fonction de p1 , p2 , p3 .
Donner sans justifier les deux autres résultats.
 L’en-tête de la copie doit être correctement libellé : nom, prénom, classe, date, intitulé exact sans
abréviations ainsi qu’un cartouche de présentation avec le numéro des exercices. 2°) On suppose que p1  0, 05 , p2  0, 04 et p3  0, 01 .
 L’énoncé devra être mis dans la copie avec le nom indiqué. Si une pièce est défectueuse, est-il plus probable qu’elle provienne de M1, de M2 ou de M3 ?
 Les exercices doivent être traités dans l’ordre, sans renvoi sur d’autres feuilles, avec les numéros des
exercices et des questions correctement indiqués.
 On attachera un soin particulier à la présentation des calculs, des réponses, des résultats (en les III. (3 points) Une entreprise artisanale de fabrication d’objets vérifie la qualité de sa production avant sa
commercialisation.
encadrant en rouge) et à l’orthographe.
Chaque objet produit par l’entreprise peut présenter deux défauts A et B.
Il s’avère, à la suite d’un grand nombre de vérifications, que :
• 8 % des objets ont le défaut A ;
I. (4 points) Une urne contient autant de boules noires que de boules blanches, indiscernables au toucher. • parmi les objets qui n’ont pas le défaut A, 95 % n’ont pas le défaut B ;
On tire trois fois de suite une boule de cette urne, avec remise entre chacun des tirages. À chaque fois, on note • 2 % des objets ont les deux défauts.
la couleur de la boule tirée. Faire un arbre de possibilités au brouillon.
On prend un objet au hasard dans la production.
Partie A
Traduire au brouillon les données de l’énoncé en utilisant les notations des probabilités.
On considère les événements suivants : On pourra faire un arbre complet à partir de la question 2.
A : « Les boules tirées ne sont pas toutes de la même couleur. »
B : « Il y a au plus une boule noire parmi les boules tirées. »
1°) Calculer les probabilités des événements A et B. 1 Donner la probabilité que l’objet présente le défaut B sachant qu’il présente le défaut A.
2°) Les événements A et B sont-ils des événements indépendants ? Justifier.

Partie B 2 Donner la probabilité que l’objet présente le défaut B (donner la valeur exacte).
On gagne 10 € si l’on obtient 3 boules blanches, on gagne 5 € si l’on obtient deux boules blanches exactement,
on gagne 2 € si l’on obtient une boule blanche exactement, on perd 20 € si l’on n’obtient que des boules noires. Donner la probabilité que l’objet soit sans le défaut A sachant qu’il n’a pas le défaut B
3
(donner valeur arrondie au millième).
1°) Déterminer la loi de probabilité du gain X (positif ou négatif) du joueur.
Faire un tableau de la forme :
3
IV. (2 points) On considère la suite  un  définie par son premier terme u0  et la relation de récurrence
xi 2

2 u 2
P  X  xi  Total=1 un 1  . On considère également la suite  vn  définie par vn  n .
un  3 un  1

Cocher les réponses sans justifier. Aucun point n’est retiré en cas de réponse incorrecte.
Calculer P  X  0  et P  X  0  .
1 Pour tout entier naturel n, on a : 1  u n  2 .  V  F
2°) Calculer l’espérance mathématique et l’écart-type de X (valeur exacte puis valeur approchée).
3°) Combien le joueur devrait-il perdre lorsqu’il n’obtient que des boules noires pour que le jeu soit équitable ?
2 La suite  un  est géométrique.  V  F

II. (2 points) Trois machines M1, M2 et M3 fabriquent respectivement 10 %, 20 % et 70 % des pièces sortant 3 La suite  vn  est géométrique.  V  F
d’une usine. La probabilité qu’une pièce soit défectueuse si elle est fabriquée par la machine Mi vaut pi pour
1
i  1, 2, 3 . 4 Pour tout entier naturel n, on a : un  1  .  V  F
1  2n
V. (2 points) QCM On conclura clairement : « E est ……………………… ».

Soit  un  une suite définie sur . On considère la suite  vn  définie pour tout entier naturel n par vn  e un  1 . Faire une figure dans le plan. On prendra 2 cm pour unité graphique.
Placer le point A sur la figure et représenter l’ensemble E.
Pour chacune des questions quatre propositions sont faites dont une seule est exacte. Pour chaque question,
donner sans justification une réponse.
Si la réponse est bonne elle rapporte 0,5 point, si elle est mauvaise aucun point n’est retiré.
VII. (2,5 points) Calculer chacune des intégrales demandées (donner les valeurs exactes).
On complétera directement le tableau ci-dessous sans détailler les calculs sur la copie.
1°) Soit a est un réel strictement positif. Si u0  ln a , alors :

1 1 ln 2 3 e e
a. v0  1 b. v0  c. v0  a  1 d. v0  e  a  1 t 2 ln t
a 1 a I1 
 0
t
e dt ; I 2 
 2
1 t  1
dt ; I 3 
 0
t sin 2t dt ; I 4 
 1 t
dt ; I 5 
 1
t lnt dt .

2°) Si  u n  est strictement croissante, alors :


I1 I2 I3 I4 I5
a.  vn  est strictement décroissante et majorée par 2 c.  vn  est strictement croissante et majorée par 2
b.  vn  est strictement croissante et minorée par 1 d.  vn  est strictement décroissante et minorée par 1
…………… …………… …………… …………… ……………
3°) Si  u n  diverge vers  , alors :
a.  vn  converge vers 2 c.  vn  converge vers 1
VIII. (2,5 points) On considère la fonction f : x  e 2 x   x  1 e x .
b.  vn  diverge vers  d.  vn  converge vers un réel L tel que L  1

1°) a) Démontrer que pour tout réel x, on a : e x  1  x . On pourra étudier une fonction.
4°) Si  u n  est majorée par 2, alors : b) En déduire que pour tout réel x, on a : f  x   0 .
a.  vn  est majorée par 1  e 2 c.  vn  est majorée par 1  e 2
2°) Le graphique ci-dessous représente la courbe C de la fonction f dans le plan muni d’un repère orthonormé
b.  vn  est minorée par 1  e2 d.  vn  est minorée par 1  e2  
O, i , j . 
Question 1° 2° 3° 4° Total

C
Réponse

 
VI. (2 points) Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormé direct O, u , v .   
j
On note A le point d’affixe i. On pose P*  P\  A  .
On note f l’application de P* dans P qui, à tout point M de P*, d’affixe z  i , associe le point M’ d’affixe

zi O i
z'  .
zi
On pose z  x  i y et z'  x'  i y' , avec x, y, x’, y’ réels. 0

1°) Exprimer x’ et y’ en fonction de x et y. Tirer les traits de fraction à la règle.


Pour tout réel m  0 , on pose A  m  
 m
f  t  dt .

a) Donner une interprétation graphique de A  m  . On justifiera soigneusement la réponse en rédigeant


2°) Déterminer l’ensemble E des points M du plan, distincts de A, pour lesquels z’ est imaginaire pur.
clairement.
b) Exprimer A  m  en fonction de m.
On rédigera ainsi : « M  z   E 
c) Calculer la limite de A  m  lorsque m tend vers – .
…
 …. »
Correction du contrôle de mathématiques II.
TS3
du mercredi 1er avril 2009 (4 heures) On note D l’événement : « la pièce est défectueuse » ;
M1 l’événement : « la pièce provient de la machine M1 »
M2 l’événement : « la pièce provient de la machine M2 »
I. M3 l’événement : « la pièce provient de la machine M3 »

1ère partie 1°) Les événements M1, M2, M3 forment un système complet d’événements donc d’après la formule des
probabilités totales, on a :
3 3
1 1 3
1°) P  A   1        P  D   P  D/M1   P  M1   P  D/M 2   P  M 2   P  D/M 3   P  M 3 
 2  2 4
3 2 P  D   0,1  p1  0, 2  p2  0, 7  p3
1 1 1 1 3 1
P  B     3        p1 2 p2 7 p3
2 2  2 8 8 2 P  D/M1   ; P  D/M 2   ; P  D/M 3   .
2 p1  2 p2  7 p3 p1  2 p2  7 p3 p1  2 p2  7 p3
1 1 3
2°) On calcule P  A  B   3      (par « logique » et non par une formule spéciale).
2 2 8
2°) P  M1 / D   0, 25 ; P  M 2 / D   0, 4 ; P  M 3 / D   0,35
Donc les événements A et B sont indépendants.
Si une pièce est défectueuse, il est plus probable qu’elle provienne de M2.
2e partie

1°) III.
P  A  B 0, 02 1
1°) P  B / A      0, 25
xi –20 2 5 10 P  A 0, 08 4

1 3 3 1 On peut faire un arbre complet à partir de la question 2°) en utilisant le résultat de la question 1°).
P  X  xi  Total = 1
8 8 8 8

11
2°) P  B   P  A  B   P A  B  
2°) E  X    1,375  0,02  0,92  0,05
8
 0,066
On applique la formule de Konig-Huygens.

P AB   P  A   P  B / A   0,95  0,92  0,874  0, 936...
1 3 3 1 2
2
 11  587 121 4575 
3°) P A / B   P  B P  B 0,934 0, 934
V  X   102   52   2 2    20        =71,48…
8 8 8 8 8 8 64 64
P  A  B 0, 08  0, 25
4575 P  A / B    0,3030...
 X    8, 45... P  B 0, 066
64

3°) Soit x la somme que le joueur devrait perdre lorsqu’il n’obtient que des boules noires pour que le jeu soit
équitable. IV. Vrai ou faux ?

1. Vrai
Le jeu est équitable si et seulement si E  X   0
1 1 2 2
1 On procède par récurrence : 1  un  2  2  u n  3  1    1   1   2.
si et seulement si  x  3,875  0 2 un  3 2 un  3
8
2. Faux
si et seulement si x  31
3 4
Pour que le jeu soit équitable, il faut et il suffit que le joueur perde 31 euros lorsqu’il n’obtient que des boules u0  ; u1  ; u2  6
noires. 2 3

u1 u2
On a :  donc la suite  un  n’est pas géométrique.
u0 u1
3. Vrai VII.
2
2
un 1  2 un  3 2  2un  6 2un  4 u 2
vn 1      2vn ; v0  0  1 . I1 I2 I3 I4 I5
u n1  1 2  2  u  3 u  1 u0  1
1 n n
un  3
4. Vrai 1 ln 5  1 e2  1
2 2 4 2 4
un  2 v  2 2n  2
On a vn  2n et vn   vn un  vn  un  2  un  vn  1   vn  2  un  n  , soit le résultat
un  1 vn  1 2 n  1
On peut vérifier les résultats grâce à la calculatrice (tracer d’abord la courbe de la fonction puis aller dans
2n  1  1 2n  1 1 1 1 TRACE et sélectionner l’intégrale) en se mettant en mode radians pour les fonctions trigonométrique.
demandé : un   n   1 n d’où un  1  .
2n  1 2  1 2n  1 2 1 1  2n

V. QCM VIII. f : x  e 2 x   x  1 e x .

Question 1° 2° 3° 4°
1°) a) Démontrons que pour tout réel x, on a : e x  1  x .
On étudie la fonction f : x  e x  1  x
Réponse a d c b
b) Pour tout réel x, on a : e x  1  x .
Justification des résultats Donc en multipliant les deux membres de cette inégalité par ex , on obtient l’inégalité : e 2 x  1  x  e x .
Par suite, on a : e 2 x  1  x  e x  0 .
1
1 ln
1°) On sait que u0  ln a donc v0  e  ln a  1  e  1   1 . a On en déduit que pour tout réel x, on a : f  x   0 .
a
2°) Pour tout n   , on a : un  un 1 donc pour tout n   , on a : un  u n1 d’où pour tout n   , on a : 0

eun  eun1 donc pour tout n   , on a : 1  eun  1  e un1 .


Pour tout n   , on a : vn  vn1 .
2°) a) A  m  
 m
f  t  dt

La fonction f est positive et continue sur  donc pour m  0 , A  m  représente l’aire sous la courbe sur
On en déduit que  vn  est strictement décroissante. l’intervalle [m ; 0].
0 0

Pour tout n   , on a : e un  0 d’où pour tout n   , on a : e un  1  1 donc pour tout n   , on a : vn  1 .
On en déduit que  vn  est minorée par 1.
b) On utilise la linéarité de l’intégrale pour écrire : A  m   I1  I2 avec I1 
 m
e 2t dt et I 2 

m
t  1 et dt

0
 e 2t  1  e2 m
I1    
n  n 
 
3°) lim un   donc lim e  un  0 (théorème de composition des limites suites-fonctions).
 2 m 2

 
lim e  un  1  1 donc lim vn  1 .
n  n 
Il y a deux méthodes pour calculer I2 :
4°) Pour tout n   , on a : un  2 d’où pour tout n   , on a : un  2 1ère méthode : par intégration directe
D’où pour tout n   , on e un
e 2
donc pour tout n   , on a : 1  e  un 2
1 e .
0
I 2  te t   me m
Pour tout n   , on a : vn  1  e2 . m

2e méthode : par intégration par parties


On en déduit que  vn  est minorée par 1  e 2 .
0
0
I 2   t  1 et  
m  m
et dt  1   m  1 em 1  e m   me m
1  e 2m
A m   me m
2
c)
1  e2m 1 
lim   1
m 2 2  donc par limite d’une somme, on a : mlim A  m  .
 2
m
 m
lim me  0  (limite de référence) 

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