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LES PLANCHERS
COLLABORANTS
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PRESENTATION

Généralités - Définitions
Les planchers sur bac acier sont réalis és avec du b éton
coulé sur des bacs rigides nervurés destinés à servir de
coffrage auto-porteur entre appuis.
Ces planchers sont dits à «coffrage perdu» (fig. 1) si la
tôle n’est pas associée à la résistance composite de la
dalle. Lorsque le bac en acier participe à la résistance
intrinsèque et composite de la dalle, on parle de
«planchers collaborants ou de dalles mixtes» (fig. 2
et 3). La conception d’une dalle collaborante comprend
deux étapes distinctes qui sont la phase de coulage et fig.1
la phase de service. Le plancher sur coffrage perdu est
donc un cas particulier du plancher collaborant, le bac
résistant uniquement aux charges de chantier et au
poids du béton liquide lors de la construction.
Dans le cas d’une application collaborante, le bac acier
doit, de par ses propri étés, être apte à assurer un Les supports d’é tanché ité ci -dessus peuvent être utilis és fig.2
comportement dual : coffrage et collaboration avec le comme coffrages des planchers béton. Ils restent en
béton. place apr ès l’enlè vement des é tais (coffrage perdu). Ils
permettent la circulation des personnes, dè s la pose du
platelage.

fig.3

Domaines d'emploi
Les planchers collaborants sont largement employ és
comme complément naturel de l’ossature (métallique,
béton, autre) dans les bâtiments industriels, stockage, fig.4
bureaux, etc.). Ils y trouvent des applications multiples
(sauf cas de vide sanitaire non visitable) notamment
comme planchers de stockage ou planchers de
mezzanines, planchers séparatifs ou encore planchers
spéciaux à déformabilité réduite recevant des
équipements de m étrologie comme des lasers.
La robustesse des dalles collaborantes les destine aussi
à la construction de planchers à charge d’exploitation
élev ée. Des solives suffisamment rapproch ées rendent
l’étaiement inutile.
Les planchers se composent d’une dalle de béton très
faiblement armée, coulée en place sur un profil nervuré
en acier de 0,75 à 1,25 mm d’épaisseur. L ’épaisseur de
la dalle varie de 8 à 30 cm (fig. 3 et 4).
Le syst ème Cofrastra-Cofradal offre des avantages fig.5
décisifs de rapidité, de rationalité, d’économie de main- Coulage du
d’œuvre et de mat ériaux. Il est aujourd ’hui largement béton
utilisé pour la construction de planchers dans des
domaines aussi variés que les bureaux, le logement,
l’industriel, les parkings, le scolaire etc.
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PRESENTATION

Réglementation
Les bacs pour planchers collaborants sont des produits industriels fabriqu és en usine. Leur fiabilité et leur qualité
constante sont obtenus à la fois par un autocontrôle interne et un contrôle externe par le CSTB. En France, le calcul
et la vérification des planchers collaborants sont soumis à une proc édure d’Avis Technique avec des renvois aux
règles de calcul b éton et acier en vigueur.

Avis technique

N° des Avis
Dates de formulation Noms des proc édés Validité
Techniques
Additif commun aux Avis Techniques sur les
3/94-258 22 d écembre 1994 planchers en béton coul é sur des profil és 6 ans
métalliques larges collaborants

3/95-262 4 janvier 1995 Plancher Cofrastra 40 6 ans

3/95-263 4 janvier 1995 Plancher Cofrastra 70 6 ans

3/95-264 4 janvier 1995 Plancher Cofradal 60 6 ans

Outre les charges usuelles réparties, l ’Avis Technique prend en compte des cas particuliers.

Charges concentrées ou lin éaires


Dans le cas de charges concentrées ou de charges L’Avis Technique est formulé pour des intensités de ces
lin éaires, on dispose un treillis soudé de répartition au - charges ne d épassant pas les limites suivantes :
dessus des sommets de nervures. • charges ponctuelles statiques < 20 kN ;
On obtient ainsi une dalle très résistante. Dans le cas • charges lin éaires statiques < 10 kN par ml ;
des charges roulantes, l’utilisation de bacs à nervures ces limitations s ’exerçant en l ’absence d ’une vérification
rentrantes Cofrastra est particulièrement performante. complète de la répartition de ces charges (méthode
Guyon -Massonnet) ;
• charges ponctuelles dynamiques < 15 kN, et espac ées
d’au moins 1,20 m les unes des autres.
Réglementation européenne
Les planchers collaborants sont également traités dans le chapitre de l’EUROCODE 4 qui fait également l’objet d ’un
document d ’application national DAN, ultime étape avant l ’EURONORME.
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PRESENTATION

Avantages d écisifs
Les avantages décisifs du systèmes Syst èmes évolutifs : la technique collaborante permet
d’anticiper facilement les évolutions des b âtiments.
Les planchers collaborants offrent de multiples L’accrochage facile des faux -plafonds dans les nervures
avantages. Ils servent successivement de des chemins de c âbles permet d’envisager une
contreventements horizontaux pour la structure, de circulation de câblages supplémentaires flexible et
plate-forme de travail, de coffrage et enfin d’armature de rapide.
flexion de la dalle.
Résistance à la corrosion
Contreventement horizontal de la structure : la
fixation des bacs, dès la pose, peut assurer le
et sous-face décorative
contreventement de la structure porteuse solives et
La résistance à la corrosion des bacs de planchers
poutres de planchers. Cet emploi de l’effet diaphragme
collaborants est assur ée par une galvanisation à chaud
permet de supprimer les contreventements de montage
appliqu ée en continu sur les deux faces d’un total de
des structures de planchers après vérification.
275 g/m2.
Cette résistance peut être accrue par l’emploi de métal
Plate -forme de travail : avant la mise en œuvre du
galvanis é et prélaqué (Cofradal 60 et Cofrastra 70) qui
béton, le bac acier mis en place et fix é sur les appuis
confère également à la sous -face un aspect décoratif.
constitue une plate -forme de travail garantissant de
bonnes conditions de s écurité.

Coffrage permanent : les bacs acier définitivement en


place, présentent en sous-face un aspect fini propre
avec possibilité de pr élaquage.

Armature basse : la forme fermée et/ou crant ée des


nervures scelle le bac acier dans le béton. L’armature
naturelle produite par le bac permet de supprimer les
armatures basses de la dalle traditionnelle. Dans les
applications courantes, il suffit de compléter le bac acier
par un treillis soud é en partie haute de la dalle (fig. 1).

Économie de b éton et d ’acier : les vides des nervures


en sous -face économisent le béton jusqu ’à 40 litres/m2
par rapport à une dalle traditionnelle pleine.
L’allègement moyen du poids propre du plancher de 100
kg/m2 conduit à une réduction importante du poids mort
sur la structure et les fondations.

L’économie équivalente d’armature oscille entre 3 et 6 Cofrastra 40 fig.1


kg d’acier/m2 de plancher.

Avance rapide des chantiers : la nature du produit


permet d ’assurer le transport, la manutention et le
stockage sur le chantier de fa çon aisée. La pose sur la
structure se fait dans des délais réduits.

Construction mixte : la solidarisation de la dalle


collaborante et des poutres (mise en place de
connecteurs cloués ou soudés) permet de ré aliser une
économie substantielle d’acier et de b éton. Dans ce cas,
la réduction peut aller jusqu’à 30% du poids de la
poutraison.
Cofrafix et faux plafond fig.2
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LA GAMME PLANCHERS COLLABORANTS PAB

Cofrastra 40 convient aux planchers des étages courants et terrasses de bâtiments d’habitation, de
bureaux et de bâtiments industriels.
Cofrastra 40 se distingue par ses réponses exclusives apport ées en planchers très minces (8 cm) comme en dalles
épaisses (20 cm) couvrant ainsi pratiquement tout le domaine de la construction : faibles et fortes charges.

Cofrastra 70 convient aux planchers des étages courants et terrasses de bâtiments d’habitation, de
bureaux et bâtiments industriels : il est particuli èrement adapt é aux cas de grandes portées sans étai.
Cofrastra 70 associable à des dalles de 11 à 30 cm d’épaisseur, peut supporter de très fortes charges.

Cofradal 60 est spécialement con çu pour les ouvrages à surcharges modérées et port ées moyennes.
Cofradal 60 est un profil ouvert nervuré et cranté lat éralement, destin é à la construction de dalles de béton.

CHARGE (daN/m2)
NOTATION :
Très forte C 40/C C 40*/C C 40*/C C 40 = Cofrastra 40 sans étais
C 70** C 40* = Cofrastra 40 avec 1 ou
1200 et + 70/C 60* 70/C 60** 70*/C 60**
C 40/C C 40*/C C 40*/C plusieurs étais
Forte 800 C 40**/C 70* C 40** = Cofrastra 40 avec 1 ou
70/C 60 70/C 60** 70/C 60**
plusieurs étais et avec renforts
C 40/C C 40*/C C 40*/C
Moyen 500 C 40*/C 70* nécessaires
70/C 60 70/C 60* 70*/C 60*
Faible 250 et C 40/C C 40*/C C 40*/C C 40*/C Les épaisseurs totales étudiées
- 70/C 60 70/C 60* 70*/C 60* 70*/C 60** sont :
PORTÉE
2.50 3.50 4.50 6.00 C 40 : de 8 à 20 cm
(m)
et - Faible Moyen Forte et + Tr ès C 70 : de 11 à 30 cm
Forte C 60 : de 10 à 20 cm

Les planchers collaborants PAB sont en acier galvanisé ou prélaqué

Identification de l ’acier Normes Revêtements


Limite d’élasticit é minimale garantie • Acier galvanisé NFP 34.310 • Galvanisé Z 275
330 MPa. • Acier galvanisé pr élaqué NFP • Galvanisé prélaqué spécial B
Limite de rupture sup érieure à 400 34.401 15/E. Pour Cofradal 60 et Cofrastra
MPa. 70 autre rev êtement, nous
E = 210 000 MPa consulter.
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LA GAMME PLANCHERS COLLABORANTS PAB

Caractéristiques techniques
Cofrastra 40
Caractéristiques utiles du profil
épaisseur nominale de la tôle t mm 0,75 0,85
masse au mètre carré utile kg/m² 9,97 11,19
section active d ’acier : A cm²/ml 12,02 13,59
inertie propre du profil : i cm 4/ml 27,55 31,43
position fibre neutre : vi cm 1,42 1,42
module d ’inertie : i/vi cm3/ml 19,40 22,13
Consommation nominale de b éton (2450 kg/m3)
épaisseur d cm 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
litrage l/m² 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190
poids (t = 0,75 mm) daN/m² 178 202 226 250 274 298 322 346 370 394 418 442 466

Cofrastra 70
Caractéristiques utiles du profil
épaisseur nominale de la tôle t mm 0,75 1,00
masse au mètre carré utile kg/m² 10,05 13,40
section active d ’acier : A cm²/ml 11,95 16,22
inertie propre du profil : i cm 4 /ml 92,50 125,53
position fibre neutre : vi cm 3,14 3,14
module d ’inertie : i/vi cm3/ml 29,47 39,99

Consommation nominale de b éton (2450 kg/m3)


épaisseur d cm 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 22 25 30
litrage l/m² 84 94 104 114 124 134 144 154 164 174 194 224 274
poids (t = 0,75 mm) daN/m² 211 236 260 283 308 332 356 380 404 428 476 548 668

Cofradral 60
Caractéristiques utiles du profil
épaisseur nominale de la tôle t mm 0,75 1,00
masse au mètre carré utile kg/m² 8,83 11,77
section active d ’acier : A cm²/ml 10,65 14,40
inertie propre du profil : i cm 4/ml 52,38 69,35
position fibre neutre : vi cm 3,36 3,38
module d ’inertie : i/vi cm3/ml 15,59 20,52
Consommation nominale de b éton (2450 kg/m3)
épaisseur d cm 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
litrage l/m² 65 75 85 95 105 115 125 135 145 155 165
poids (t = 0,75 mm) daN/m² 165 189 213 237 261 285 309 333 357 381 405
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PERFORMANCES

Exemples de performances
Lecture des tableaux : exemple : L = 3,50 m
q = charge d’exploitation q1 = 150 daN/m2
q = q1 + g1 g1 = 100 daN/m2
q1 = charge r éelle d’exploitation
g1 = charges permanentes additionnelles (cloisons, Lire dans le tableau : Cofrastra 40
rev êtements sol, faux plafonds) considérées comme q = 350 daN/m2 (q1 = 250,
charges d ’exploitation. g1 = 100)
L = 3,50 m
d = ép. dalle en cm
pose en continu P80R = Treillis Soudé
général
P283R = chapeaux
nombre d ’étais = 1

Les tableaux de performances qui suivent


Cofrastra 40 sont extraits des fiches techniques planchers PAB

Sens de la pose -->

épaisseur du bac : t = 0,75 mm


charge d ’exploitation : q = 350 daN/m2
épaisseur totale de la dalle : d en cm

L Nombre d
TSg chpx
(m) étais (cm)
pose en continu
jusque 2,60 0 P80R 8 P80R0
de 2,60 à 2,80 1 P80R 8 P188R
de 2,80 à 3,00 1 P80R 9 P188R
de 3,00 à 3,20 1 P80R 9 P221R
de 3,20 à 3,40 1 P80R 10 P221R
dalle d portée L maxi de 3,40 à 3,60 1 P80R 10 P283R
(cm) entraxes solives (m) de 3,60 à 3,80 1 P80R 11 P283R
H 0 étai 1 étai 2 étais 3 étais de 3,80 à 3,90 1 P80R 11 P283R
8 2,65 2,90 2,90 2,90 de 3,90 à 4,00 1 P80R 12 P385R
9 2,55 3,25 3,25 3,25 de 4,00 à 4,10 1 P80R 12 P283R
10 2,45 3,60 3,60 3,60 de 4,10 à 4,30 2 P80R 12 P385R
11 2,40 3,95 3,95 3,95 de 4,30 à 4,60 2 P80R 13 P385R
12 2,35 4,15 4,30 4,30 de 4,60 à 4,70 2 P80R 14 P385R
13 2,25 4,00 4,70 4,70 de 4,70 à 5,00 2 P80R 14 P503R
14 2,20 3,90 5,05 5,05 de 5,00 à 5,40 2 P80R 15 P503R
15 2,15 3,75 5,40 5,40 de 5,40 à 5,50 2 P80R 16 P503R
16 2,10 3,65 5,50 5,75 de 5,50 à 5,60 3 P80R 16 P636R
17 2,05 3,55 5,35 6,10 de 5,60 à 5,80 3 P80R 17 P636R
18 2,05 3,45 5,20 6,50 de 5,80 à 5,90 3 P80R 17 2*385R
19 2,00 3,40 5,05 6,75 de 5,90 à 6,00 3 P80R 18 P636R
20 1,95 3,30 4,95 6,60 de 6,00 à 6,10 3 P80R 18 2*385R
de 6,10 à 6,20 3 P80R 19 P636R
de 6,20 à 6,30 3 P80R 19 2*503R
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PERFORMANCES

Cofrastra 70

Sens de la pose -->


pose en continu

charge d’exploitation : q = 350 daN/m ² épaisseur du bac : t = 0,75 mm d : épaisseur de la dalle en cm


dalle d portée L maxi
(cm) entraxes solives (m)
L Nombre TSg chpx d
(m) étais (cm)
H 0 étai 1 étai 2 étais 3 étais
Jusque 3,20 0 P80R 11 P80R
11 3,70 3,95 3,95 3,95
12 3,65 4,30 4,30 4,30 de 3,20 à 3,70 0 P80R 11 P131R

13 3,50 4,70 4,70 4,70 de 3,70 à 3,90 1 P80R 11 P131R


14 3,45 4,35 5,05 5,05 de 3,90 à 4,30 1 12
P80R P385R
15 3,35 4,25 5,40 5,40
de 4,30 à 4,60 1 P80R 13 P385R
16 3,25 4,10 5,70 5,75
de 4,60 à 5,00 1 P80R 14 P385R
17 3,20 4,00 6,00 6,10
de 5,00 à 5,20 1 P80R 15 P503R
18 3,15 3,90 5,85 6,50
19 3,05 3,80 5,65 6,85 de 5,20 à 5,40 1 P80R 16 P503R

20 3,00 3,70 5,55 7,55 de 5,40 à 5,50 1 P80R 16 P503R


21 2,95 3,60 5,40 7,40 de 5,50 à 5,70 1 16
P80R P636R
22 2,90 3,50 5,25 7,25
de 5,70 à 5,90 2 P80R 18 2*385R
23 2,85 3,45 5,15 6,85
de 5,90 à 6,00 2 P80R 19 P636R
24 2,80 3,35 5,05 6,75
de 6,00 à 6,10 2 P80R 19 2*385R
25 2,75 3,30 4,95 6,60
26 2,20 3,25 4,85 6,45 de 6,10 à 6,30 2 P80R 20 P636R

27 2,15 3,15 4,75 6,35 de 6,30 à 6,40 2 P80R 20 2*385R


28 2,10 3,10 4,65 6,25 21
de 6,40 à 6,60 2 P80R 2*385R
29 2,10 3,05 4,60 6,15
de 6,60 à 6,80 3 P80R 22 2*503R
30 2,05 3,00 4,50 6,00
de 6,80 à 6,90 4 P80R 23 2*385R

de 6,90 à 7,00 4 P80R 23 2*503R

de 7,00 à 7,20 4 P80R 24 2*503R

de 7,20 à 7,40 4 P80R 25 2*503R

Cofradal 60

pose en continu

Sens de la pose -->


charge d’exploitation : q = 350 daN/m ² épaisseur du bac : t = 0,75 mm d : épaisseur de la dalle en cm
dalle d portée L maxi
(cm) entraxes solives (m)
L Nombre d
TSg chpx
(m) étais (cm)
H 0 étai 1 étai 2 étais 3 étais
Jusque 2,90 0 P80R 10 P80R
10 3,35 3,60 3,60 3,60 de 2,90 à 3,30 0 P80R 10 P131R
11 3,20 3,95 3,95 3,95 de 3,30 à 3,40 1 P80R 11 P221R
12 3,10 4,30 4,30 4,30 de 3,40 à 3,50 1 P80R 12 P221R
13 3,00 4,70 4,70 4,70 de 3,50 à 3,60 1 P80R 13 P188R
14 2,90 5,05 5,05 5,05 de 3,60 à 3,70 1 P80R 14 P188R
15 2,85 5,25 5,40 5,40 de 3,70 à 3,80 1 P80R 15 P188R
16 2,75 5,10 5,75 5,75 de 3,80 à 3,90 1 P80R 16 P188R
17 2,70 5,00 6,10 6,10 de 3,90 à 4,00 1 P80R 16 P221R
18 2,65 4,85 6,50 6,50 de 4,00 à 4,10 1 P80R 17 P221R
19 2,60 4,75 6,85 6,85 de 4,10 à 4,20 1 P80R 18 P221R
20 2,55 4,60 6,90 7,20 de 4,20 à 4,30 1 P80R 20 P221R
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COMPORTEMENT ACOUSTIQUE

Légèreté et performance acoustique


L’isolation acoustique des parois utilise deux principes :
1) La loi de masse qui régit le comportement acoustique des parois homog ènes telles que les dalles de béton.
2) La loi masse -ressort -masse qui pilote le comportement acoustique des parois non homogènes telles que le
plancher Cofrastra d écibel.
Le comportement acoustique du plancher brut correspond à la Loi-de -masse. Pour obtenir des performances
d’isolements sup érieures (cas des planchers séparatifs sur ateliers bruyants) on peut utiliser des systèmes de type
Masse -ressort -masse. Ces complexes associent la masse du béton, un isolant et une plaque de plâtre. Leurs
performances sont excellentes en bruits aériens [R = 62 dB (A)] et largement supérieure aux dalles classiques de
même épaisseur.
D’un poids global nettement inférieur à celui des dalles
béton courantes dans l’habitat, le plancher Cofrastra
décibel offre des isolements très sup érieurs tant aux bruits
aériens qu’aux bruits d’impacts. Cette technologie ouvre
dans l’habitat de nouvelles perspectives de confort
acoustique qui vont au -delà des exigences actuelles du
label acoustique Qualitel.
1) Loi de masse o ù l’isolation acoustique sera essentiellement fonction
de la masse surfacique de la paroi 2) Loi masse-ressort -masse

Dalle béton 312 kg/m2


Epaisseur 140 mm port ée 5,6 m
Masse surfacique 336 kg/m2 avec 2 étais au coulage
R rose = 54 dB (A) R rose = 62 dB (A)
Nota. - En transmission horizontale de bruit de chocs, il convient pour des revêtements de sols courants (moquettes
PVC sur sous-couche mousse de DL #17) de recouper les dalles b éton d’épaisseur nominale ð à 12 cm au droit des
séparatifs verticaux pour obtenir un niveau de bruit de choc Ln ð 65 dB (A) répondant aux exigences du label Qualitel.

Montage courant Cofrastra Montage courant 14 + 8


decibel La performance acoustique mesurée en laboratoire est caractéris ée par
deux valeurs :
épaisseur de
• R en dB (A) est l’indice d’affaiblissement acoustique aux bruits aériens
dalle : 14 cm
(bruit rose). Le plancher est d’autant plus isolant que R est grand.
épaisseur • Ln en dB (A) est le niveau résiduel au bruit d’impact. Le plancher est
isolant : 8 cm d’autant plus performant que Ln est petit.

L’indépendance thermique entre niveaux


La pr ésence d’un isolant thermo -acoustique en laine min érale dans le plénum du plafond du système Cofrastra
décibel , confère au plancher une résistance thermique au moins égale à la performance propre du feutre ou du
panneau employ é.
Les échanges thermiques entre locaux superpos és sont donc sensiblement
réduits, ce qui apporte aux usagers une véritable indépendance dans la
régulation de leur chauffage et dans la gestion de leurs d épenses d ’énergie.
Résistance Résistance
Épaisseur plancher
É paisseur IBR thermique IBR thermique du
porteur
certifi ée Ri plancher
08 cm 12 cm 3,0 m2° C/W 3,3 m2° C/W
10 cm 10 cm 2,5 m2° C/W 2,8 m2° C/W
12 cm 08 cm 3,0 m2° C/W 2,3 m2° C/W
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14 cm 06 cm 1,4 m2° C/W 1,8 m2° C/W


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COMPORTEMENT AU FEU

Principe
En fonction des locaux, les exigences de résistance au Plancher Cofrastra sur poutres
feu des planchers varient le plus souvent de 15 minutes à
2 heures. Les planchers collaborants sont class és coupe-
métalliques
feu 30 minutes sans protection particulière. (Décision CE
CMI 16/04/1986) Le plafond Prégymétal assure la stabilité au feu des
Au-delà, il est nécessaire de justifier la tenue en ajoutant poutres.
des barres d’aciers enrobées dans les nervures (solution
peu on éreuse).
Lorsque le coupe-feu dépasse 120 minutes, il est SF/CF Dispositions particuli ères Références
judicieux d ’appliquer une protection projet ée ou de mettre 15 mn Plafond Prégym étal avec Classement
en œuvre des plafonds coupe-feu du degré demand é. parement Prégyplac BA 13 couverture
30 mn Parement Prégymétal avec DTU bois feu
Plancher Cofrastra sur murs porteurs parement 1 Prégylac BA
18, feutre IBR 60 mm
60 mn à 90 Plafond Prégym étal avec PV CTICM
CF Dispositions particuli ères Références
mn parement 1 Prégyfeu M1 90V015
30 mn Avis BA 15, plénum mini 10 cm
Aucune
Technique dalle béton > 8 cm
60 mn à 90 Armatures au feu dans la PV CTICM Toute massivetés de
mn dalle d’épaisseur mini 10 90V015 poutres
cm ou plafond Prégymétal 120 mn Plafond Prégym étal avec Estimation
avec Prégyfeu M1 BA 15 parement 2 Prégyfeu M1 Plâtres
plénum mini 10 cm BA 15 pl énum mini 10 cm Lafarge
120 mn Épaisseur et armatures au PV CTICM dalle béton > 10 cm
feu suivant calcul 90V015 Toute massivetés de
ordinateur ou plafond poutres
Prégymétal avec parement
2 Prégyfeu M1 BA 15 Note de calcul
plénum mini 10 cm
dalle béton > 10 cm

Exemple de vérification au feu


Problème :
• plancher Cofrastra 40
• épaisseur tôle 0,75 mm
• épaisseur dalle 18 cm
• charge permanente 100 daN/m2
• surcharge d’exploitation 250 daN/m2
• coupe-feu demand é 120 mn
• schéma statique : 2 trav ées égales de 2,50 m
Solution
• armatures complémentaires feu :
1 f 8 toutes les 2 ondes

Armatures
Chapeaux
Treillis
Antifissuration
Armature Feu
Cofrastra 40 - 75 mm
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COMPORTEMENT AU FEU

Caractéristiques des planchers pour les calculs de résistance au feu


Détermination des sections équivalentes efficaces du b éton après exposition au feu,
utilisées dans la v érification selon Cofra 3.
Cofrastra 40

Plancher après exposition au feu


Aire brute Sb Aire nette : f b Sb
N° tranche (cm ²/tranche) (cm ²/tranche)
(ép. 1 cm)
CF 30 CF 60 CF 90 CF 120 CF 180
11 100 100 97,5 91,7 73,3
10 100 98,5 90,9 84,3 66,4
9 100 93,3 84,4 76,8 59,4
8 100 88,1 77,8 69,4 52,5
7 100 82,9 71,3 62 45,6
6 100 66,8 55,7 46,9 33,2
5 100 58 46,6 37,7 25,3
4 69 47,1 36,2 27,8 17,3
3 71 45,4 33 23,6 13
2 78 43,3 29,3 18,9 8,3
1 79 41,4 25,7 13,9 3,2

Cofrastra 70

Plancher après exposition au feu


Aire brute Sb Aire nette : f b Sb
N° tranche (cm ²/tranche) (cm ²/tranche)
(ép. 1 cm)
CF 30 CF 60 CF 90 CF 120 CF 180
11 100 100 97,5 91,7 73,3
10 100 98,5 90,9 84,3 47,1
9 100 71,4 64,6 58,8 35,7
8 92 57,8 51 45,5 25,8
7 71 49,8 42,9 37,3 21,2
6 63 46,7 39,9 32,8 17,9
5 70 47,5 38,1 30,9 14,7
4 70 44,1 33,9 26 11,5
3 65 37 26,9 19,2 8,3
2 57 31,2 20,5 13,2 5,1
1 51 24 14,9 8,1 1,8

Cofrastra 60

Plancher après exposition au feu


Aire brute Sb Aire nette : f b Sb
N° tranche (cm ²/tranche) (cm ²/tranche)
(ép. 1 cm)
CF 30 CF 60 CF 90 CF 120 CF 180
11 100 100 100 89 46,2
10 100 100 97 81 36,9
9 100 100 89 73 25,7
8 100 43,7 36 29,3 18,1
7 100 36,8 28,8 22,8 11,1
6 52,5 30,5 22,4 17,9 6,8
5 47,5 28,7 19,3 14,7 4,3
4 42,5 25 15,3 11,1 1,8
3 37,5 21,9 11,4 7,8 0
2 32,5 18,7 8,3 4,9 0
1 27,5 15,8 5,3 2,5 0
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ASSISTANCE TECHNIQUE
PAB met au service de ses interlocuteurs une Assistance Technique, destin é à apporter dans les cas sp écifiques la
mise au point et les v érifications techniques utiles sur simple appel de votre région PAB.
Logiciel Cofra 3 (version 1.2a)
PAB a élaboré le logiciel Cofra 3 permettant la v érification ais ée des cas usuels d’utilisation de nos planchers
collaborants. Ce logiciel peut être implant é sur simple demande sur vos supports informatiques en consultant votre
correspondant PAB régional.
A partir des plans de la charpente, l’utilisateur entre dans le logiciel
les données de base suivantes :
• nombre et portées des trav ées béton et des trav ées tôle
• nombre d’étais maxi
• charges permanentes et surcharges d’exploitation
• charges roulantes, type roue ou essieu si nécessaire
• durée coupe-feu demandée (60, 90, 120 minutes)
• déformations du plancher à la pose et en exploitation
• préférences d ’utilisation : type de bac, épaisseur tôle.

Le logiciel Cofra 3 recherche l’épaisseur minimale nécessaire en s’appuyant sur la méthode de calcul décrite dans
l’Avis Technique du profil choisi. Pour chaque solution un descriptif complet est établi (treillis de répartition,
chapeaux, renfort feu, renfort d’adh érence, etc.) ainsi que le coût estimatif au m2 du plancher.

Le descriptif relatif à chaque solution est représenté


graphiquement sur l ’écran de l’ordinateur. L ’utilisateur
pourra par la suite faire varier les paramètres pour arriver
à une solution «optimis ée».
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ASSISTANCE TECHNIQUE
Pour chaque solution proposée par Cofra 3, il y a possibilit é d’édition des documents papiers de type
«succincte» (donn ées, croquis descriptif, quantitatif...) ou de type «note de calcul complète » à l’intention des Bureaux
de Contrôle par exemple.

Utilitaires complémentaires
A l ’intérieur du logiciel Cofra 3 et à la suite des calculs de plancher à bac collaborant, des utilitaires sont propos és aux
utilisateurs pour effectuer des calculs complémentaires, par exemple pour d éterminer les appuis de type poutrelle IPE
ou PRS. Ces calculs peuvent être conduits dans les cas de poutres et solives «acier» ou mixte «acier béton ». Dans ce
dernier cas les solives sont connect ées à la dalle collaborante par des connecteurs pour former une poutre composite
ou mixte.

Environnement matériel pour Cofra 3 Disponibilité de Cofra 3


Cofra 3 est développ é par PAB sous Windows ® et Le logiciel Cofra 3 (version 1.2a) est disponible pour les
tourne sous Windows 3.1 ou Windows 95. maîtres -d’œuvres, bureaux d’études, entreprises... sous
Exigence mat érielle minimale : certaines conditions. La demande pour l’acquisition de ce
• PC ou Compatible logiciel doit être faite auprès de PAB GEIE Services à
• Processeur : 486 ou Pentium Nanterre ou auprès des représentants commerciaux de
• Mémoires vives > 12 Mo PAB.
• Encombrement disque dur : 10 Mo
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MANUTENTION STOCKAGE

Manutention
Les emballages des bacs Cofrastra et Cofradal sont conçus pour des manutentions par chariot élévateur ou par
élingues. Il faut respecter les points de levage.

Cofrastra 70 : 21 bacs Cofradal 60 : 44 bacs


Cofrastra 40 : 26 bacs

Manutention des feuilles


Chargement, circulation et travaux sur les bacs sont
proscrits tant que ceux -ci ne sont pas fix és et étayés (la
position des étais éventuels est toujours spécifiée par le
bureau d’études).

POUR LES LONGUEURS SUPÉRIEURES


À 6 M ÈTRES, UTILISER UN PALONNIER

Le stockage
Les fardeaux doivent reposer par l’interm édiaire de cales sur un sol plan, dur et sain. Les fardeaux gerbés (4 au
maximum) doivent avoir la même longueur pour une superposition correcte des cadres en bois.
Les lignes de contact entre les feuilles empil ées sont STOCKAGE DES COLIS
sensibles à l’eau quelle que soit son origine (pluie ou
condensation). Tr ès souvent, une mauvaise ventilation des
colis engendre la rouille blanche.
Le stockage, même sur site de construction, doit être de
courte durée et fait dans d’excellentes conditions de
protection.
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MISE EN OEUVRE

Simple, rapide et pratique elle peut se r ésumer en six phases principales :

Séquence 1 Séquence 4
Stockage provisoire des fardeaux Mise en place de la feuille

Si la résistance de la structure est suffisante, les


fardeaux peuvent être stockés à proximité du lieu de
pose.
Ne pas charger des dalles d éjà coulées en phase de
durcissement.

Séquence 5
Fixation et couturage du bac

Séquence 2
Mise en place des costi ères

Séquence 3 Séquence 6
Mise en place des bouchons et des réservations
Coulage du béton

Mise en
place des
bouchons

Étanchéité par ruban


adh ésif
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Réservation
par coffrage
tôle

PAB tient à votre disposition un guide spécifique de mise en œuvre.


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MISE EN OEUVRE

Techniques de fixation des bacs


Les liaisons entre les bacs collaborants (Cofrastra ou Cofradal), les accessoires et l’ ossature porteuse, ainsi que
les fixations le long des lignes de couture doivent être effectués à l’aide des techniques suivantes :

Fixation des bacs sur la structure porteuse


Le type de fixation est fonction de la structure porteuse. Sur des solives en acier, on peut utiliser des clous à
percussion ou encore une connexion par soudure bouchon effectuée à l’arc électrique ou au pistolet. Sur poutraison
béton, on utilise généralement des chevilles de type Tapdur ou similaire. Enfin, dans le cas d’un solivage en bois, la
fixation se fait à l’aide de tire-fonds à visser ou à bourrer ou plus simplement en utilisant des clous en acier trempé à
tête large.
Fixation des bacs sur structure acier
Clou Hilti, spit ou similaire Poutraison acier

Clous à percussion

Soudure bouchon à l’arc ou soudure


au pistolet

Fixation des bacs sur structure b éton


Cheville à pointe Tapdur Poutraison b éton

Fixation des coutures et accessoires


Les fixations des coutures et des accessoires tels que les bandes de raccords en tôle pliée et les bandes de rappel
des costi ères sont ex écutées à l’aide de techniques de fixations adapt ées. On peut citer deux techniques
universelles que sont les rivets aveugles et les vis auto -taraudeuses ou même auto-perceuses -taraudeuses à pointe
fine.
Couturage du Cofradal 60

Cofradal 60
Sur Cofradal 60, le serrage des plages en
recouvrement s’obtient par la mise en
place de rivets sur la plage ou de vis de
couture sur les flancs.

Rivet aveugle à rupture de tige

Vis auto -perceuse -taraudeuse à


pointe fine
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MISE EN OEUVRE
Détail du bord libre
Le cas des rives non portées peut se présenter le long
Exemple de détails constructifs des trémies et en façade.

Structures béton
Appui double
La même distance (voir figure) est impos ée de chaque
côté. Si nécessaire l’emploi de bouchons de mousse ou
de ruban adhésif permet de résoudre les problèmes au
coulage. Le bac est immobilis é sur l’appui.

Structures acier
Appui d’extrémité
Une largeur d’appui mini du bac (voir figure) est impos ée
afin d’assurer une bonne stabilité du bac.
Une fois install és, les bacs sont cloués au pistolet.

Chaînage massif du plancher


et de la poutre de rive
Ici le chaînage de la poutre de rive est effectu é avec un
bac posé perpendiculairement. On peut au choix couler
le béton en une ou deux op érations. La deuxi ème
solution permet une pose en feuillure.

Pose d ’un raccord sur la rive longitudinale


Un raccord longitudinal de faible largeur peut être réalisé
au moyen d’une tôle pli ée en zed.

Chaînage sur un mur b éton


Le cha înage entre la dalle coulée sur un profil
collaborant et le mur porteur se fait en deux temps. Les
aciers en attente sont rabattus et noyés (avant coulage)
dans la dalle du plancher.

Bandes de rappel
Elles assurent le maintien de la costière et sont
recommandées pour des planchers de 15 cm et plus.
On peut également utiliser une costi ère avec un bord
supérieur raidi.
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RÉFÉRENCES
Quelques références parmi nos réalisations

TALLAGHT TOWN CENTER DUBLIN ©


Architectes : Burke -Kennedy Doyle & Partners
Project Manager : Laferty Design & Development.
Photographe : Micha ël BLAKE
Produit : CofraSTRA 70

PARKING RÉPUBLIQUE LYON ©


Architecte : Vurpas
Produit : 10 000 m2 - Cofradal 60 prélaqué

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