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INFO UD

QUE TOMBENT LES DICTATURES POUR


QUE S’OUVRE L’ERE DU PROGRES ET DE
LA DEMOCRATIE

Depuis des décennies, sous la férule d’un pouvoir autoritaire, le peuple


libyen, à l’instar d’autres peuples d’Afrique du nord et de la région, se
soulève.

L’Union départementale CGT de Paris s’indigne et condamne avec la plus


grande fermeté la répression sanglante dont ce peuple est la cible,
répression qui est déjà la cause de plusieurs centaines de morts et de
blessés signant l’incapacité de ce régime népotique à s’engager sur la
voie de la démocratie par une résolution pacifique des problèmes.

Alors que les travailleurs de la production pétrolière, à Nafoura, au sud de


la Libye, ont arrêté le travail par solidarité et que des manifestations de
soutien au peuple libyen se sont déroulées en Egypte et en Tunisie, la CGT
de Paris assure de son appui les femmes et les hommes de ce pays, ainsi
que toutes celles et tous ceux qui luttent au prix de leur vie pour la
reconnaissance de leur dignité et pour l’avènement d’une nouvelle
société.

Elle dénonce la condamnation timorée du gouvernement français qui,


depuis le début de la mobilisation de ces peuples pour la démocratie et
des changements sociaux, se déshonore par son attitude compatissante
envers ces régimes corrompus. Ceux-ci ne satisfont que les intérêts
financiers et mercantiles d’une poignée de privilégiés. En témoigne
l’affolement des marchés financiers uniquement préoccupés des cours de
la bourse, alors que les travailleurs de ces pays s’élèvent contre le
chômage, la pauvreté, les inégalités, la corruption et la répression des
droits humains fondamentaux.

Si les atteintes aux libertés gravissimes et meurtrières envers le peuple


libyen et ses voisins ne peuvent être comparées avec celles que nous
connaissons en France, soulignons néanmoins qu’en ce vingt et unième
siècle, dans notre propre pays, la mise en place d’une société de plus en
plus « surveillée » s’accélère conjointement avec la régression sociale et
la multiplication des entraves au droit syndical et d’expression.

La lutte pour la démocratie et le progrès social doit s’écrire par tous les
citoyens du monde. Les libertés syndicales sont indissociables de cette
démocratie.
L’Union départementale CGT de Paris condamne la répression dont sont
victimes les journalistes, répression anéantissant la liberté de la presse.

Elle s’associe à l’appel de la Confédération syndicale internationale et


appelle chacun de ses syndicats et de ses syndiqués à s’inscrire dans ce
combat, à exprimer sa solidarité avec les peuples victimes de l’oppression
et à exiger un engagement clair de la France et de toute la communauté
internationale contre les dictatures et les tueries dont elles sont les
auteurs.

A Paris le 23
février 2011

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