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ANTIQUITÉ -3000 à 477, arrivée des francs : notion de rayons lumineux, loi de la réflexion
et l'idée que la lumière suit le chemin qui a le temps de parcours minimum germe.
ALHAZEN 965-1039 : physicien arabe, comprend le premier que l'oeil n'émet pas de rayons
venant ``scruter'' les objets mais que ceux-ci, éclairés par des sources, sont à l'origine de
rayons lumineux rectilignes.
1611 - KEPLER 1571-1630 : astronome allemand. Son ouvrage ``Dioptrique'' (dans lequel il
expose le principe d'une lunette à deux lentilles convergentes), publié en 1611, est l'ouvrage
d'optique le plus important publié avant l'``Optique'' de Newton. Il découvre le mouvement
elliptique des planètes autour du Soleil.
1673 - DESCARTES 1596 - 1650 : philosophe et scientifique français. Formalise les lois de
la réflexion et réfraction. Le problème de stigmatisme est posé et Descartes donne une théorie
de l'arc-en-ciel mais ignore la complexité de la lumière blanche, il ne peut pas expliquer la
coloration de l'arc-en-ciel.
1870 - MAXWELL 1831-1879 : physicien écossais. Elabore une théorie permettant d'unifier
l'optique et les phénomènes électromagnétiques. Dans sa théorie électromagnétiques, les
ondes lumineuses (visibles ou invisibles) sont constituées d'un champ électrique
perpendiculaire à un champ magnétique avec des intensités variant périodiquement dans
l'espace et dans le temps.
1704 - NEWTON : publication d'un traité d'optique dans lequel il explique la complexité de
la lumière blanche. Celle-ci serait formée de corpuscules : grains de nature imprécise lancés à
toute vitesse par l'émetteur. Il explique ainsi la coloration de l'arc-en-ciel.
1905 - EINSTEIN 1879 - 1955 : physicien allemand. Explore la notion de photon pour
interpréter l'effet photoélectrique. il faut fournir énormément d'énergie à un atome pour lui
arracher des électrons. Par ailleurs cette extraction se fait sur des niveaux d'énergie
discontinus. L'apport énergétique de la lumière se fait sous forme corpusculaire (notion de
photons). L'extraction étant obligatoirement continue si la lumière était uniquement de nature
ondulatoire. Grâce à l'apport de la mécanique ondulatoire, LOUIS DE BROGLIE, en 1924, a
concilié les deux aspects : corpusculaire et ondulatoire.
La longueur d'onde λ est la plus petite distance, mesurée suivant l'axe de propagation, entre
deux points de l'onde ayant les mêmes caractéristiques. La longueur d'onde est par exemple la
distance entre deux maxima ou deux minima successifs.
Le spectre électromagnétique
Dans un milieu matériel la lumière se propage plus lentement; sa vitesse dépend du type de
c
milieu, c'est à dire de l'indice de propagation du milieu : v =
n
Ce nombre “n” caractérise chaque milieu transparent, il est sans dimension. Il dépend de la
température, de la pression, de la densité etc.
Dans le vide (n=1), la lumière se propage très rapidement (sa vitesse est C=3.108m.s-1) car elle
ne rencontre pas d'obstacle.
Chemin optique
On appelle chemin optique L=(AB), entre deux points A et B, le long d’une courbe C,
l’intégrale curviligne:
N est l’indice de réfraction du milieu considéré. dl est l’élément de longueur de la courbe C.
Si la lumière traverse un ensemble de milieux homogènes d’indices n1, n2, … np suivant les
trajets: AM1, M1M2, … , Mp-1B; le chemin Optique (AB) est donné par:
Les systèmes centrés
Système optique : Un système optique est une association de plusieurs interfaces (dioptres)
intervenant dans plusieurs milieux d’indes différents. On distingue deux catégories de
système optiques:
Système centré : Un système centré est un système optique constitué par une suite de
dioptres ou de miroirs présentant une symétrie de révolution autour d’un axe optique.
Propriété d’un milieu stigmatique : l’image de tout point de l’espace est un point.
Cela signifie que tout rayon passant par un point A, converge vers le point A’ après la
traversée du système optique. De même, si on inverse le sens de la lumière, tout rayon passant
par un point A’, passe par le point A. On dit alors que A et A’ sont conjugués.
MAIS le stigmatisme rigoureux n’est possible que pour un nombre réduit de couple de points
conjugués.
C’est ce qu’on appelle la condition d’Abble, qui se traduit par la formule suivante:
Pour utiliser l’optique géométrique, il faut que le système soit à peu près stigmate.
=> * on se place dans l’approximation de Gauss (tous les rayons qui traversent le système
optique font avec l’axe optique des angles faibles.
* on choisira des systèmes optiques avec des géométries particulières, cad des systèmes
centrés.
LES DIOPTRES
Dioptres sphériques
Pour comprendre la logique de cette convention, les paramètres ayant le même sens que celui
de la lumière seront positifs.
Construction géométrique : comment trouver l’image d’un objet ponctuel
•On indique la direction et le sens pris par la lumière. (de gauche à droite ou de bas en
haut suivant les conventions précédentes).
•On trace un faisceau incident partant de l’objet éclairé A et allant sur le dioptre en I.
L’angle du faisceau incident est quelconque mais petit (pour rester dans les conditions de
Gauss. Comme les milieux ont des indices différents, ce faisceau incident va être réfracté.
Remarques:
Le faisceau réfracté se trouve de l’autre coté du dioptre par rapport au faisceau incident, et
de l’autre coté de la normale.
2- L’image d’un objet placé à l’infini est confondue avec le foyer image F2.
=> on trace donc une droite parallèle à l’axe optique et passant par B; cette droite
arrive sur le dioptre en un point V par exemple. Après le dioptre on trace la droite passant
par V et par F2.
3- Si un rayon incident passe par le foyer objet F1, alors le rayon réfracté est rejeté à
l’infini. On trace une droite passant par B et F1. A l’intersection entre cette droite et le
dioptre, le faisceau est réfracté à l’infini parallèlement à l’axe optique
=> on trace une droite parallèle à l’axe optique.
Formules de conjugaison
Grandissements
Grandissement linéaire:
g est toujours positif pour un dioptre sphérique: l’objet et l’image se déplacent donc dans le
même sens.
Le dioptre plan est un dioptre sphérique de rayon infini. C’est aussi une surface plane séparant
deux milieux transparents d’indices différents.
n n'
Dans les conditions de Gauss, la formule de conjugaison est: − =0
SA SA '
n S' A'
Le grandissement linéaire est : γ = =1
n ' SA
Une lame à faces parallèles est l’association de deux dioptres plans parallèles
Éléments réfléchissants
Miroir sphérique
Formules de conjugaison
1 1 2
Origine au sommet : + = (Formule de Descartes)
SA SA ' SC
1 1 2
Origine au centre : + =
CA CA ' CS
En faisant tendre A ou A’ vers l’infini, à partir de la formule de Descartes on a:
SC
SF' = SF =
2
Les foyers objet et image sont confondus et situés au milieu de SC.
* Les lentilles minces convergentes pour lesquelles les foyers sont réels.
* Les lentilles minces divergentes pour lesquelles les foyers sont virtuels.
Introduction
Interférence :
Fig. II.4
Masse et énergie. Réactions nucléaires
I. Quelques définitions relatives aux noyaux d'atomes.
1. Caractéristiques d'un noyau d'atome.
2. Nucléide.
Un nucléide est l'ensemble des noyaux ayant le même nombre de nucléons A et le même nombre
de protons Z.
3. Élément.
Un élément est constitué par l'ensemble des particules, atomes et ions monoatomiques, ayant le
même nombre de charge Z.
4. Isotopes.
Des noyaux sont appelés isotopes si ils ont le même nombre de charge mais des nombres de
nucléons A différents. Par exemple : et sont des isotopes du chlore Cl 3517 Cl 3717