Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Livre témoignage
Nos organisations sont pourtant riches en experts de toutes sortes : Knowledge Manager,
Records Manager, Architecte d’entreprise, Community Manager, Responsable sécurité,
Correspondant Informatique et Liberté, Risk Manager, Archivistes, Responsable de la
conformité, Directeur des Systèmes d’information, sans parler de nouvelles responsabilités, de
Chief Data ou Digital Officer, de Chief data Architect, de Data scientist, … .
C’est bien là le plus grand frein qui nous empêche de faire de l’information un flux majeur de
nos organisations, tout comme le flux finance, ou le flux RH. Nos experts sont trop experts pour
sortir de leurs silos. Car manque de bol, l’information est transverse, et elle est multiple.
Une même information peut être engageante, sensible, personnelle, et faire partie du
patrimoine. Rien que sur cet exemple, nous venons d’activer 4 ou 5 rôles … A votre avis, il y en
a beaucoup aujourd’hui qui peuvent et ont la légitimité de les endosser tous ?
www.gouvinfo.org
Page 2 of 48
La nécessité de décloisonner le cycle de vie de l’information est un premier pas qu’explique
très justement Arnaud Massias de Liebherr Aerospace. Casser certains silos est un challenge,
surtout lorsqu’il s’agit de données : l’or de notre XXIème siècle.
Cet or qui nous offre de superbes opportunités comme le présente judicieusement Frédéric
Charles, de la Lyonnaise des eaux. Il n’en reste néanmoins que la donnée est un grain de base
qui n’a de sens qu’entouré de son contexte. Sinon cela ne reste que du sable.
Ainsi devient légitime le document puis, plus largement, l’information. Rapprocher ces
mondes autour de la donnée, des documents, des systèmes d’information, du savoir, des
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
risques, c’est le second pas vers la gouvernance de l’information, celui d’un regard et d’une
réflexion globale qui va permettre de créer des effets de levier pour transformer l’organisation
vers cet incontournable monde digital.
Le troisième pas nécessaire est celui qui nous fait avancer, celui qui considère l’information
comme étant avant tout une source de valeur pour l’entreprise. Marc Borry, de la Police Fédéral
Belge, nous l’explique avec pragmatisme. La connaissance puis la compétence dépendent de
l’information. C’est cette source de valeur que nous allons pouvoir exploiter, nous, acteurs de
notre économie, mais aussi de notre société, tout simplement de notre vie. C’est aussi une
source de risque, et pouvoir la regarder de façon globale nous permet d’aller vers une bonne
gouvernance de l’information, ainsi que nous le présente de façon originale, Christophe Binot
de TOTAL.
Vient ensuite le quatrième pas, celui des outils, et des usages associés, Gregory Maubon de
l’association RA’pro nous en dessine quelques lignes. Et un collectif d’éditeurs de solutions
dessine un futur possible de solutions. Car des outils sans réflexion risquent fort de faire de
nous des manchots aveugles mais, … soit outillés ! – Usages qui s’affranchissent aujourd’hui de
la taille et du secteur d’activité, ainsi que le précise Christophe Saussereau en citant les PME.
Le dernier pas, celui qui confirme que nous savons marcher est la méthode pour décliner cette
complexité dans une entreprise. Construire et une démarche complexe de gouvernance de
l’information est un simple déroulé qui dépend d’une équipe, d’une confiance, d’une envie,
d’une vision, ce que nous verrons dans le dernier article qui, sous la forme d’une interview,
dessine le projet d’une entreprise industrielle qui met en place une démarche complète de
gouvernance de l’information.
Jean-Pascal Perrein
Président GouvInfo IAI
jpperrein@gouvinfo.org
www.gouvinfo.org
Page 3 of 48
Sommaire
Préface ............................................................................................................... 2
1 Introduction .............................................................................................. 6
1.1 Présentation de GouvInfo IAI...................................................................................... 6
2 Points de vue............................................................................................. 7
2.1 Arnaud Massias – Liebherr Aerospace Toulouse............................................................. 7
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 4 of 48
Table des figures
www.gouvinfo.org
Page 5 of 48
1 Introduction
1.1 Présentation de GouvInfo IAI
GouvInfo IAI (Information Autonome Intelligente) est une initiative de « crowd mentoring »
pour les personnes qui souhaitent voir le flux information autrement, stresser des sujets
transverses, travailler la complexité. Aujourd’hui association loi 1901 à but non lucratif, sa cible
est de valider un modèle puis à terme de se transformer en coopérative d’intérêt collectif
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
(SCIC).
Basé sur un modèle économique durable, sur des fondamentaux forts, et avec une approche
décalée, GouvInfo est surtout un terrain d’opportunités pour tous.
Car dans ce début d’ère du digitale, nous sommes persuadés que plus nous maîtriserons le flux
information, plus …
nos entreprises seront compétitives,
nous anticiperons les risques et l’évolution du marché,
nous développerons notre capacité à traiter des sujets complexes en lien avec
l’information.
GouvInfo est aussi une aventure qui se construit collégialement, avec comme objectif de créer
un ensemble d’outils pour vous aider à développer une meilleure gouvernance de
l’information.
L’enquête GouvInfo en est un exemple, un outil de benchmark à la fois simple et accessible,
mis à disposition des organisations qui le souhaitent, pour comparer leur situation par rapport
à celle des autres acteurs du marché.
Nous réalisons aussi les IAI Awards, un concours original qui appuie les initiatives qui visent à
valoriser l’information des entreprises. Et dernier en date, l’IAI Wiki qui offre la possibilité à
tous de définir des sujets d’actualité avec des doubles ou triples vues, avec pour commencer le
Big Data et la gouvernance de l’information.
www.gouvinfo.org
Page 6 of 48
2 Points de vue
2.1 Arnaud Massias – Liebherr Aerospace Toulouse
Chargé depuis près de deux ans de la Gestion de l’Information au sein de Liebherr Aerospace
Toulouse, je me souviens du retour du DSI quatre mois après mon arrivée : « nous savions qu’il
fallait quelqu’un pour gérer l’information de façon transverse, mais nous ne savions pas
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
comment». J’étais venu pour ce challenge : à moi de proposer ma vision non plus en tant que
DSI, poste que j’occupais au préalable, mais en
tant que responsable de la gouvernance
globale de l’information. Parmi mes sources
d’inspiration, la plateforme Gouvinfo et
notamment son premier livre blanc qui ont été
le socle de ce que je mets en place actuellement.
Je collabore d’ailleurs depuis au sein de cette
communauté, notamment sur une méthodologie d’évaluation de la maturité de sa propre
organisation sur la Gestion de l’Information.
Avec près de deux années de recul, j’ai déjà pu acquérir certaines certitudes. La première est
que dans une entreprise de taille significative, ce poste est indispensable. Gérer l’information
en silos parallèles (d’un côté les archives, de l’autre du collaboratif, protéger l’information sans
cohérence globale, etc..), cela n’a ni sens, ni pérennité. Plus l’entreprise attendra, plus dure
sera la mise à niveau. Si je prends mon exemple, la structure toulousaine Liebherr Aerospace
comporte environ 1 200 salariés avec des effectifs qui ont quasiment doublé ces dix dernières
années.
www.gouvinfo.org
Page 7 of 48
Imaginez la masse d’information produite gérée sans gouvernance claire : proprement
intenable de nos jours pour une organisation, ne serait-ce qu’en termes de sécurité.
Deuxième certitude : sans appui de l’exécutif, visibilité importante, projet majeur identifié
comme tel, point de salut. Il est essentiel que l’utilisateur perçoive un changement de culture
et qu’il soit responsabilisé aux nouvelles règles de gouvernance, en insistant sur les points qui
semblent être les plus défaillants. Tous les moyens sont sans doute bons, mais à mon sens rien
ne remplace les présentations orales. J’ai par exemple sensibilisé environ un millier
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Il est clair que le sujet n’est pas fondamental dans la plupart des organisations, mais il est
néanmoins devenu incontournable dans les entreprises de grande taille. On peut bien
évidemment le vendre avec une approche risque (sécurité des données, e-discovery, etc…),
avec une approche opportunités (répondre plus vite, mieux et de façon ciblée pour améliorer
le business) ou de bien d’autres façons.
Mais c’est bien évidemment à l’exécutif d’avoir cette prise de conscience, de mettre en face
une équipe adaptée et de la soutenir en lui donnant une visibilité importante au niveau de
l’entreprise. Et il y a fort à parier que ceux qui ne prendront pas le train en marche resteront à
quai définitivement.
Arnaud Massias
RSSI et Responsable Gouvernance de l’Information de Liebherr Aerospace
www.gouvinfo.org
Page 8 of 48
2.2 Gregory Maubon – Association RA’Pro
La collecte vous permet d’avoir les données « brutes » de votre travail. Charge à vous de
qualifier les sources et de les structurer au mieux pour faciliter leur utilisation ultérieure. Le
traitement va permettre de transformer ces
données en véritable information. C’est un
processus à géométrie variable, dépendant du
comment vous souhaitez valoriser. Le final se
trouve la représentation que peut prendre les
informations pour usage par les utilisateurs.
Que manque-t-il ?
Il manque pourtant un élément important dans ce processus : l’acteur final. Ce qui va plus loin
que l’utilisateur car implique sa capacité à « voir » les informations et à les « comprendre ».
Même si depuis quelques années les techniques d’ « affichage » ont fait de quelques progrès
grâce en particulier à l’utilisation de la cartographie, les professionnels de l’information doivent
faire face à 3 défis de taille :
1. La quantité de données explose : ce n’est pas une nouveauté, c’est même l’essence
du BigData, mais cela impose des choix de filtrage d’information de plus en plus
complexes. Il devient impossible de ne pas tenir compte du profil de l’utilisateur dans
ce filtrage.
2. L’information doit être disponible dans de nombreux contextes : fini le temps où les
informations étaient traitées uniquement par le top management à un rythme défini,
derrière des écrans d’ordinateurs. Aujourd’hui, un chef d’atelier peut avoir besoin de
ces informations dans des conditions industrielles (bruits, lumières, sécurité, etc.) et
en temps réel.
www.gouvinfo.org
Page 9 of 48
3. L’information doit être disponible sur plusieurs appareils : Le producteur de
l’information ne maîtrise plus l’appareil utilisé pour y accéder. Le classique ordinateur
de bureaux perd du terrain car, en lien avec la remarque précédente, le matériel
s’adapte lui-même au contexte. Allons encore plus loin, l’image est-elle le meilleur
moyen de véhiculer de l’information à l’heure des montres connectées et des
bracelets tactiles ?
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.maubon.com
Face à ces contraintes, il convient de prendre en compte l’importance des interfaces utilisées
pour mettre l’information à disposition. Cela passe par une nouvelle phase dans le processus
global qui va en mesurer l’efficacité. L’alimentation de ces nouvelles interfaces sera un
processus critique car, si l’objectif est de simplifier l'accès à l’information, le risque de la
dénaturer est grand. L’efficacité recherchée se change alors en nouvelle source de risques pour
l’entreprise. Seule la compétence des personnes en charge de l'information, formées aux
interfaces, pourra garantir le succès.
Dans notre présentation, nous prenons en compte l’utilisateur final des informations mais nous
le cantonnons à un rôle passif. Il est évidement que cela ne peut pas être le cas. Aujourd’hui la
tendance est clairement à l’autonomisation et les usagers sont les premiers demandeurs. Il faut
www.gouvinfo.org
Page 10 of 48
donc penser dès aujourd‘hui à la mise en place d’interfaces « actives », où l’utilisateur modifiera
lui-même sa visualisation de l’information, sans pour autant être un spécialiste du data
management.
C’est dans cette situation que la réalité augmentée pourra être d’un grand secours. En effet,
cette technologie permet de superposer des informations numériques avec le monde réel. Elle
contextualise donc naturellement les données et permet à l’utilisateur une action directe sur
ces dernières. L’utilisation du « monde réel » est un gage d’efficacité puisqu’il n’y a plus de
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Bref, demain vos utilisateurs vous demanderont d’être acteur de leur utilisation de
l’information, avec leur propre appareil et dans le contexte qu’ils souhaitent ! Cela vous
imposera un choix d’outils pertinents mais aussi un travail méthodologique et complet en
amont.
Car l’information, doit bien sûr être maîtrisée pour ses apports mais, elle doit aussi l’être dans
les risques qu’elle génère. La représentation de l’information, est une source de facilitation et
d’efficacité, ce qui permet de développer un processus, gagner du temps, de l’argent ou une
qualité de service. Mais elle peut aussi être une source de risque car pouvant véhiculer des
erreurs, des informations sensibles, voir personnelles. Savoir avant quelles informations
amener et traiter pour un usage simplifié, permet de se prémunir d’effets de bord désastreux.
Les outils ne sont jamais un problème. Ils restent accessibles rapidement, en fonction des
évolutions technologique. Par contre, intégrer dans le projet une démarche de gouvernance de
l’information, tout comme apporter et valider la bonne méthodologie, va être plus complexe
et pourrait par contre prendre plus de temps de réflexion.
Votre organisation sera-t-elle globale dans la démarche, sera elle réceptive et réactive à ces
évolutions ? Autant se préparer aujourd’hui, non ?
Gregory Maubon
Vice-président RA’Pro (association de promotion de la réalité augmentée)
www.gouvinfo.org
Page 11 of 48
2.3 Christophe Binot – TOTAL
1. Le principal trait du département Parce que, bien qu’il ne soit pas aussi
gouvernance de l’information ?
attractif qu’une BD, il engramme tout le
L’implication, parce que le sujet ne peut
savoir-faire des métiers de Total en matière
avancer sans une énergie constante et une
de durée de conservation des documents,
pugnacité de chaque instant pour tenir des
c’est une pièce essentielle de notre
lignes directrices et faire aboutir les projets.
gouvernance de l’information.
2. La qualité que je préfère pour un travail ?
9. Ce que je voudrais être ?
Enrichissant !
Un neutrino, parce que c’est la seule chose
3. La qualité que je préfère pour une connue dans l’Univers qui peut traverser un
mission ? mur de plomb de cent milliards de kms
Surprenante ! d’épaisseur !
4. Ce que j'apprécie le plus chez mes 10. Le pays où je désirerais vivre ?
collaborateurs ?
La Nouvelle Zélande.
La loyauté.
11. La couleur que je préfère ?
5. Mon principal défaut au travail ?
L’indigo.
L’impatience, parce que les sujets d’ordre
juridique complexe nécessitent du temps et 12. La fleur que j'aime ?
de la réflexion pour être bouclés car ensuite Le lys.
il est difficile de revenir en arrière, on
13. L'oiseau que je préfère ?
voudrait toujours que ça aille plus vite ! Le mainate, parce que s’il est bien entrainé
6. Mon activité professionnelle préférée ? et en forme il va vous mettre une ambiance
Construire une démarche d’entreprise sur incroyable en sifflant, chantant ou parlant.
un sujet donné C’est plus drôle qu’un robot !
14. Mes auteurs favoris en prose ?
7. Mon rêve de bonheur ? Bernard-Marie Koltès, Gérard de Villiers,
N’avoir qu’à penser aux choses pour qu’elles René (Noël Théophile) Girard.
se fassent !
15. Mes héros favoris dans la fiction ?
8. Mon plus grand malheur ? Dark Vador, James Bond, Arsène Lupin.
Que personne chez Total n’ait lu le
référentiel des documents à conserver.
www.gouvinfo.org
Page 12 of 48
16. Mes sujets professionnels préférés ? 24. Personnages historiques que je méprise
La conservation des documents, la sûreté du le plus ?
patrimoine informationnel et la protection Hélas, sur les 5000 dernières années leurs
des données personnelles, parce que ce sont noms mis bout à bout couvrent plusieurs
les thèmes des 3 politiques qui posent les pages.
bases de notre gouvernance de 25. Le fait militaire que j'estime le plus ?
l’information. Little Big Horn
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
17. Mes héroïnes favorites dans la fiction ? 26. La réforme que j'estime le plus ?
Wonder Woman, Lisbeth Salander, Le règlement européen sur la protection des
Madame de Merteuil. données personnelles, Parce qu’il pose des
18. Mes compositeurs préférés? principes importants pour les citoyens en
Jean-Sébastien Bach, Richard Wagner, ces temps d’hyper-connectivité !
Wolfgang Amadeus Mozart, Krzysztof 27. Le don de la nature que je voudrais avoir
Penderecki, Philip Glass, György Ligeti. ?
L’ubiquité !
19. Mes peintres favoris ?
Jérôme Bosch, Salvador Dali, Le Caravage. 28. Comment j'aimerais mourir ?
En cliquant « like » sur Facebook, parce
20. Mes héros dans la vie réelle ?
qu’aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, c’est
Alain Connes, Richard Feynman, Grigori
une manière de dire aux autres qu’on les
Perelman, parce qu’avec leurs apports
aime ou qu’on aime ce qu’ils font !
respectifs il sera peut-être un jour possible
de comprendre l’Univers ? 29. État d'esprit actuel ?
Confiant.
21. Mes héroïnes dans l'histoire ?
Emilie du Châtelet, Hypatie d’Alexandrie, 30. Fautes qui m'inspirent le plus
Ada Lovelace. d'indulgence ?
Celles commises par engagement.
22. Mes gros mots favoris ?
Moule à gaufre, triple buse, paltoquet ! 31. Ma devise ?
Ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien
23. Ce que je déteste par-dessus tout ? fait !
La mauvaise foi !
Christophe Binot
Responsable de la gouvernance de l’information de TOTAL SA
www.gouvinfo.org
Page 13 of 48
2.4 Marc Borry – Police fédérale Belge
Le constat de départ est celui qui est partagé par toutes les organisations : les membres du
personnel sont désormais soumis à une multiplicité d’information, constante dans le temps et
croissante en volume. Or aucune organisation ne
peut prendre le risque d’ignorer ou sous-
estimer une information stratégique, ou
sensible, généralement noyée dans cette
complexité. La gouvernance de l’information a
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
La première relève que nous disposons de filtres qui nous permettent de sélectionner les
informations qui ont du sens pour nous, celles que nous pouvons mettre en relation avec des
connaissances acquises et dont nous pouvons estimer la valeur d’innovation, d’alerte ou de
déterminant de l’action ou de la décision. Les fameux signaux faibles de la veille.
La seconde théorie permet de démontrer que nous disposons d’un nombre limité de ressources
pour traiter les informations. En fonction de la complexité, de l’effort de concentration
nécessaire, l’attention mobilise tout ou partie de ces ressources. La conduite automobile est
un bel exemple de ce type d’allocation des ressources qui, du fait d’un événement particulier
comme un accident ou un ralentissement, peut à tout moment modifier notre attention.
Appliquons à présent ces concepts au niveau de l’organisation … C’est le choix que nous avons
fait au niveau de la police belge en misant sur les « communautés de pratique ». Il s’agit en
effet de nous reposer sur des réseaux de spécialistes dans différents domaines pour gérer
certains flux et jouer le rôle de l’attention.
En effet, ces communautés constituées d’experts maîtrisant les concepts de leur(s) domaine(s)
de connaissance sont plus aptes à identifier dans la masse d’information, celles, pertinentes
qui sont à valoriser au profit de l’organisation.
www.gouvinfo.org
Page 14 of 48
La communauté se consacre, via une structure distribuée s’appuyant sur un réseau de sachants,
à créer de la valeur, les apports de la gouvernance de l’information, à aider ses sachants à mieux
maitriser les informations.
C’est un fonctionnement
complémentaire pertinent.
D’un autre côté, les
communautés nécessitent de
couvrir un grand nombre de
domaines de connaissance,
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
préalablement cartographiés,
et donc de les cartographier.
Ainsi, cela apporte une
ressource importante pour
contribuer à la maturité de la
gouvernance de
l’information.
Nous avons ainsi cartographié pour la police près d’une centaine de domaines de
connaissances, répartis selon les domaines génériques que sont les missions de police, les
phénomènes criminels, l’appui aux missions opérationnelles, la collaboration internationale, les
techniques policières, les stratégies et politiques policières et la gestion.
Marc Borry
Responsable de la formation et du Knowledge Management de la Police Fédérale
Belge
www.gouvinfo.org
Page 15 of 48
2.5 Frédéric Charles – Lyonnaise des eaux
La donnée est essentielle pour le système
d'information. Elle est donc à la fois
indispensable et surtout elle est l’essence
même de ce système. Pour nous en
convaincre, explorons son utilisation par les
entreprises au travers des systèmes
d'information et mettons en évidence le rôle
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Deux approches se sont alors révélées pertinentes pour dépasser cette limite: les systèmes
collaboratifs (l'organisation des salariés de l’entreprise) et les éco-systèmes complexes
(l'organisation des SI) au-delà de l’entreprise.
La première limite a été mise en évidence vers 2009 et un article du cabinet de conseil McKinsey
mettait en exergue la limite de l'automatisation et du pilotage des processus. Le cabinet prônait
le recours aux technologies du web 2.0 reposant sur la participation et la dynamique de
l'organisation, pour aller plus haut en productivité.
C'est la promesse de “ « l'entreprise 2.0 “ »
La seconde ce sont les éco-systèmes complexes, qui cherchent une collaboration entre
systèmes d'information de plusieurs entreprises, qui vont donc s'échanger des données pour
atteindre un nouveau cap de productivité et de création de valeur. Des éco-systèmes qui vont
s’étendre plus loin encore, quand les objets connectés (montres, bracelets, lunettes,...) vont
venir, en masse, créer de nouveaux liens numériques entre les entreprises et leurs clients
utilisant ces objets.
www.gouvinfo.org
Page 16 of 48
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Alors si la donnée devient la marchandise du 21ième siècle, elle va se stocker (entrepôts) mais
surtout circuler (flux versus stock), les systèmes d'information des entreprises vont s’ouvrir
(opendata), et s’échanger (openAPI) ces données, au sein de nouveaux éco-systèmes.
C'est bien sûr à la fois une opportunité comme et une menace, comme l’illustre très bien le
bitcoin, que de nombreux groupes d’influences bancaires ou d'Etats veulent freiner, si ce n'est
interdire comme la Thaïlande l’a décidé il y a un an.
www.gouvinfo.org
Page 17 of 48
Le cas de la musique et le schéma ci-contre, montre l’ampleur de transformation opérée par
les Apple, Spotify, Deezer, Pandora, Google ou Amazon qui se sont concentrés sur l'opportunité
que représentait pour eux l’émergence d’un format numérique. En 2012, la valeur des produits
physiques a été plus que divisée par 2 en 10 ans, et le produit “« musique numérique” »
représentera prochainement plus de 50% de la valeur de l’industrie.
La musique numérique est la marchandise sous la forme attendue par de plus en plus de clients.
Vue de l'infrastructure, écouter une musique n'est qu'une réutilisation de données par un
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
programme d'écoute, ce n'est pas très poétique mais c'est la réalité technique qui s'impose à
toute l’industrie.
Dans ces éco-systèmes complexes, la capacité à collecter des données est donc un élément
aussi important que de donner du sens à ces données, ou de les ouvrir vers ceux qui pourront
www.gouvinfo.org
Page 18 of 48
leur en donner. Ces éco-systèmes ne seront pas limités aux entreprises et impliqueront donc
aussi les collectivités locales.
Pour apprécier ce potentiel avec un acteur français qui exploite la valorisation des données de
transport: Canal TP, filiale de Keolis (dont la SNCF est actionnaire), opère www.navitia.io une
plateforme qui consolide l’ensemble des données transports et les commercialise (ainsi que ses
algorithmes d’optimisation de trajets). Elle emploie plus de 50 personnes et son CA compte
plusieurs millions d’euros avec un potentiel de développement important.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Ce binôme devenant une conscience de la raison d’être de cette information, et permettre ainsi
de décider ce qu’il faut en faire (ou ne pas en faire). Ceci s’exprimant par de nouvelles offres,
ou évolution d’anciennes, qui seront plus adaptées aux besoins métiers.
Frédéric Charles
Responsable de la stratégie et gouvernance du SI de Suez environnement
www.gouvinfo.org
Page 19 of 48
2.6 Christophe Saussereau – Startup digitale
L’information au quotidien.
Toute entreprise de nos jours a accès à Internet. Grâce aux offres actuelles le tout mobile est
devenu un quotidien acquis. Chaque collaborateur a désormais accès à tout type d’information
où qu’il soit et à tout heure. Il peut à la fois faire ses achats en ligne, suivre les actualités,
regarder un film, écouter de la musique, consulter ses Email, compléter son CRM/ERP, faire son
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 20 of 48
L’organisation humaine
La gestion des mégas-données des informations a
sans doute bouleversé l’organisation et les
fonctions dans les entreprises à taille humaine.
De la DRH, DAF, DSI, Direction Marketing et
commercial, juridique, qualité et la Direction
Général –Tout le monde se renvoie l’information jeembee.wordpress.com
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Il est toujours plus facile à télécharger, stocker des données sur son poste de travail. Mais dès
qu’il s’agit de gérer l’information en temps réel afin de mieux la communiquer, c’est tout un
processus qui est parfois laissé de côté, voir ignoré par manque de temps ou de moyen. Idem,
lorsqu’il s’agit de connaître la valeur ou les risques véhiculés par l’information, cela devient très
vite complexe.
Afin de mieux exploiter et échanger cette masse d’information, il faut savoir distinguer les
sources, les caractériser, les choisir pour mieux les analyser et les diffuser en interne.
Plusieurs fonctions existent pour apporter cette maitrise. Mais elles se retrouvent rapidement
noyées par la complexité du sujet.
Comment peut-il être possible de valoriser, contrôler, gérer, ou tout simplement gouverner
l’information avec des moyens limités – ne serait-ce pas un risque, voire une opportunité pour
une PME ?
www.gouvinfo.org
Page 21 of 48
L’optimisation de l’organisation passera forcément par une redéfinition des fonctions et une
meilleure coordination des services. Et ce qui peut paraitre accessible pour de grandes
organisations, le devient beaucoup moins lorsqu’elles sont de taille humaine, tel qu’une PME.
L’ensemble des collaborateurs ont-ils les bonnes
règles, sont-ils bien formés et informés, et
suffisamment coordonnés entre eux afin d’être le plus
efficace?
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Nombreuses petites entreprises n’y sont pas préparées et se retrouvent rapidement dans un
casse-tête à la fois humain et technologique. Les outils d’information ne sont que des aides au
traitement de l’information, seul l’humain est capable de la traiter si les fondamentaux de
l’entreprise ont été bien définis avant.
Plus l’entreprise cherche à se développer et/ou à se diversifier, plus le besoin d’avoir la bonne
information se fera sentir afin de ne pas naviguer dans le brouillard et/ou en eaux troubles.
Telle la conduite d’un navire en mer, une erreur de cap peut devenir périlleux. Il en est de
même de l’information. Une règle non appliquée risque de mettre en danger le navire. Un
équipage en dissonance, ayant de mauvaises informations rendra les manœuvres périlleuses,
et finira par dériver, voir s’échouer sans comprendre ce qui s’est réellement passé.
Savoir analyser, vérifier l’information, la détruire ou la retransmettre par une action, est un
véritable travail d’expert qu’il faut rendre accessible aux décideurs. Les outils peuvent aider,
mais peut-être faudrait-il un peu plus de gouvernance, à tous les niveaux de l’entreprise, afin
de lui permettre de tenir son cap en toute confiance.
Christophe Saussereau
Business development digital Startup et PME
www.gouvinfo.org
Page 22 of 48
3 Mise en œuvre d’une démarche : retour d’expérience
« DFI » est Directeur financier d’une filiale industrielle d’un grand groupe
international : plus de 2000 salariés et des produits complexes et hautement
qualitatifs. L’information, sans être le cœur de métier, est un moyen important
pour les équipes de développer leurs objectifs, mais elle est aussi une source
de risques pour l’entreprise.
« RDE », rattaché à « DFI », est responsable du centre de support fonctionnel des
applications métiers. Avec une équipe de 15 personnes, l’engagement du
service est d’être l’interface entre les métiers et les systèmes d’informations
métiers (SAP, BPM, PLM, Outils collaboratifs, ..). A la base les domaines de
compétences sont très orientés applications, support et données métier ; elles s’enrichissent
progressivement avec des compétences orientées usages de données non structurées (plus
document donc).
Mois
00
Notre entreprise est une organisation historique dont le métier est basé sur la
production et non l’information. Néanmoins, depuis un certain temps, j’avais le
sentiment que nous n’allions pas forcément dans la bonne direction, sans
forcément arriver à déterminer des voies d’évolutions pertinentes. Nous avions
des décalages forts qui, cumulés devenaient de plus en plus aberrants. Pour exemple simple :
les ports USB de nos PC étaient verrouillés mais l’email ou le Bluetooth nous permettaient de
partager n’importe quel fichier !
www.gouvinfo.org
Page 23 of 48
De même, nous mettions en place des règles de sécurité sur nos partages de serveurs de
fichiers tout en ayant des espaces « Sharepoint » potentiellement disponibles sans règles de
gouvernance. Nous mettions à disposition des photos de nos événements de fin d’année avec
un esprit familial sans imaginer que leurs diffusions dans des espaces de non-confiance
pouvaient nous être extrêmement préjudiciables (pour l’image de nos salariés, la nôtre, …)
Ces incohérences se sont cumulées et ont provoquées une étincelle qui m’a fait dire : « la
barrière physique ou technologique est de plus en plus inapplicable aujourd’hui, Il nous faut
construire une barrière morale, éducative qui compléterait intelligemment cette technologique.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Mois
06
Cependant, le sujet étant vaste, la direction a décidé d’avancer prudemment dans une logique
de « on paye pour voir et décider ensuite de la bonne direction ».
www.gouvinfo.org
Page 24 of 48
L’objectif était de comprendre les enjeux (contraintes / opportunités / intérêts)
d’une telle démarche tout en gardant à l’esprit la nécessité de rester très
pragmatique.
Les premières interviews ont montré la détresse des « utilisateurs » en regard
de la situation actuelle et de la nécessité de mettre en place une telle démarche. Nécessité de
faire tomber les silos et de pouvoir collaborer de manière plus efficace. On est passé du mode
« l’information c’est le pouvoir » à un mode « l’information est le vecteur majeur de progrès »
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Le Business case est un véritable challenge. Il faut définir les impératifs du projet, une situation
actuelle, une cible et des scenarios possibles. Les contours seront créés en fonction de cette
cible. La construction de ce Business case impose de monter rapidement en compréhension
d’un côté sur la culture et d’un autre les attentes, puis de focaliser sur les aspects majeurs du
sujets très complexes en soi. Beaucoup de variables à regrouper en scenarii chiffrés de façon
assez synthétique pour permettre à la Direction d’acter leur décision en 20 minutes.
A la clef : l’engagement de la Direction, ou au pire sa sensibilisation !
Mois
12
Cela pouvait certes générer des frustrations, mais il fallait trancher, et notre priorité a été de
faire du « concret ».
www.gouvinfo.org
Page 25 of 48
Un périmètre plus simple offre une lecture plus simple par les gens, montre que l’on avance et
augmente la confiance dans la démarche. Soit, au détriment de la cohérence globale, mais c’est
une décision tactique.
Cela apporte aux gens un rythme d’avancement, et la technique râteau ne peut prendre si la
culture ne s’y prête pas (ce qui et notre cas, car notre mindset (sujet métier principal) est sur
autre chose que l’information). »
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
A ce stade, il nous fallait vendre une démarche et non un projet. Cela a confirmé
la nécessité d’avoir un mentor afin de démêler ensemble, voir les bons repères,
comprendre et utiliser les bons termes, et trouver un fil conducteur solide.
Nous avons ressenti la difficulté de mettre en place un plan de transformation
clair et précis, ainsi que celle d’obtenir les moyens et ressources nécessaires (techniques /
humains).
Mais j’ai eu beaucoup de joie face à l’implication du top management qui a vite compris les
enjeux et la nécessité d’aller de l’avant. Le plan de transformation était une vue sur les années
à venir des projets que nous devions réaliser.
Il a été très utile pour donner une taille, un délai et un prix sur ce qu’il fallait faire. A ce moment,
nous avons commencé à considérer ce projet comme étant réellement une démarche et non
un projet en tant que tel, avec un début et une fin.
Cela a été très révélateur, car effectivement, nous devons faire grandir, progressivement, et les
gens, et les outils.
Mois
24
www.gouvinfo.org
Page 26 of 48
répondant pour pouvoir dresser un portait des risques, ou proposer les meilleurs chemins à
prendre pour nous faire gagner du temps et de l’argent.
La partie centre d’offres, et son évolution, était naturelle : « cela va de soi » ; c’est ainsi
naturellement que la démarche a été confié à RDE qui pilote une entité de support métiers et
donc peut appuyer la démarche.
Je pense que la technique ne doit pas nous sauver ; confier de nouveaux objectifs de
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Mieux comprendre nos utilisateurs, en plus sur un sujet tel que celui-ci, est un sacré enjeu.
La création de l’instance est une obligation pour assoir la légitimité de l’ensemble du projet
et commencer à co-construire les fondamentaux de la démarche de gouvernance de
l’information. A partir de cet acte la partie invisible de l’iceberg va se construire. La
formalisation d’un cadre de référence, document faîtier qui sera l’outil majeur de fédération
des membres de l’instance, fera les ouvertures pour décliner la vue globale de la démarche
vers les 7 familles d’information avec plus de pragmatisme. Le positionnement de la direction
à ce stade est important, elle doit commencer à faire apparaitre une volonté de plus en plus
forte de faire émerger et accélérer la démarche.
Concernant l’instance, nous avons un peu peiné à impliquer des personnes qui
n’étaient pas forcément volontaires et qui n’avaient pas notre niveau
d’avancement. Cela a donc été assez difficile pour elles de s’approprier la
démarche. L’objectif premier était de créer ensemble le document faitier de la
gouvernance de l’information, un outil tactique pour la démarche.
Afin d’accélérer l’appréhension du sujet, cela s’est fait en co-working. Malheureusement cette
méthode n’a pas réussi à prendre, et nous sommes passés en mode classique (rédaction puis
validation).
D’autres points marquants sont ressortis à ce moment, comme la prudence de la direction dans
l’allocation des moyens versus les résultats attendus. Une attente et pression forte à un
moment où nous devions tâtonner, notamment vis-à-vis de nouveaux outils comme Sharepoint
(pour le centre d’offre) que nous avions à disposition et qui devait devenir le socle d’une
première offre orientée collaboratif.
www.gouvinfo.org
Page 27 of 48
Il fallait aussi faire monter en compétences certains membres de mes équipes, et construire
certains fondamentaux comme les processus du centre d’offres.
L’exécutif a aussi eu quelques difficultés à comprendre les rôles et nommer les bonnes
personnes à impliquer (instance, responsable flux Information, contrôle audits).
Puis le sujet a commencé à devenir public, notamment en lançant notre observatoire, sur le
périmètre de l’encadrement.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Cette étape a aussi été le moment où la direction est devenue plus attentive et demandeuse ;
elle le reste aujourd’hui. Nous devions fournir plus de visibilité sur l’avancement, mettre en
œuvre des choses concrètes, commencer à vulgariser les termes pour les rendre accessibles à
tous (malgré la complexité du sujet), renforcer la confiance, …
Mois
42
C’était le terreau propice : plusieurs facettes, un sujet qui les couvre toutes.
De plus ce département avait le budget pour, et surtout son responsable était ouvert.
La décision s’est faite spontanément.
www.gouvinfo.org
Page 28 of 48
Nous avons eu la chance d’avoir notre direction métier cœur qui a exprimé son
envie à être le pilote pour démarrer la démarche en y mettant une priorité et
des moyens. Cette décision de pilote sur cette direction était renforcée par ses
managers qui en ont vu des opportunités de clarifier certains processus et
modes de fonctionnement. Les personnes cherchaient à mieux travailler.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Lors du lancement du pilote, nous avons eu une bonne implication et un intérêt fort des
sachants métiers et des correspondants, même si les disponibilités restent une variable
compliquée à intégrer. L’approche top-down appuyée par la direction a aussi donné du poids et
accentué l’intérêt.
Le pilote commençait par l’information sensible, et donc la classification. Nous avons remarqué
qu’il y avait une très bonne compréhension de cette famille d’informations ; en revanche, les 4
autres familles restaient pour l’instant moins bien comprises.
Le sujet, dans l’ensemble, a été rapidement appréhendé par nos interlocuteurs et il y a eu une
grosse volonté d’expérimentation rapide, ce que j’ai trouvé très valorisant et motivant.
Concernant le centre d’offres, il fallait avancer doucement, et marquer une volonté de ne pas
lâcher les chevaux tout de suite. Ceci de par la difficulté de pouvoir apporter des solutions
globales, de provoquer des demandes auxquelles mon entité ne peut répondre proprement,
et ainsi de générer des frustrations.
www.gouvinfo.org
Page 29 of 48
Bilan
Nous aurions pu aller plus vite. Mais en fait le challenge est surtout de garder
une vivacité constante, une fois que la lune de miel est passé, une fois que les
premiers quick-wins sont passés, il faut que la démarche reste attractive. C’est
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
sur la longueur qu’il faut être bon : rester à taille humaine, et tout prendre avec
subtilité. Ce sont les mêmes enjeux qu’avec la sureté, et la SST.
Au niveau du bilan financier, il n’y a pas de sens à faire un ROI chiffré ; on doit être convaincu
de cette démarche ou pas . Par contre, cela a du sens d’y réfléchir comme on réfléchirait à un
ROI : Quels gains futurs à ce projet (mais pas forcément financiers) ? La réflexion sur ce que
doit rapporter ce projet doit exister. Mais le ROI ne peut se calculer avec des € ; donc, si on est
obligé de le faire, on invente de fait les choses qui nous arrangent…
Cela n’a évidemment pas de sens ; nous étions dans une réflexion stratégique d’évolution à
long terme.
Un travail de longue haleine, nous avons fait le plus dur, mais il reste du chemin.
Les ravitaillements sont nombreux et le parcours idyllique, par conséquent
l’aventure mérite d’être vécue à fond et chaque pas est une victoire.
www.gouvinfo.org
Page 30 of 48
4 Vision des offreurs de solutions
La gouvernance de l’information, dans son sens le plus large, est un des plus grands enjeux de
ce début de siècle. Non pas que cela soit le plus important du moment, mais c’est celui qui
imposera les choix que nous pourrons faire dans une dizaine d’années.
Des choix vitaux. C’est donc un investissement conséquent aujourd’hui pour un risque
énorme demain : la survie d’une entreprise, la légitimité d’une organisation.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Nous cherchons à créer et développer cette vision du flux information. C’est pourquoi nous
avons souhaité provoquer une réflexion collégiale de 7 éditeurs de solutions, et ainsi donner
de la hauteur et de la vision sur ce sujet complexe et passionnant. Le résultat consolidé est
intéressant, car il présente une vue multi -facettes qui porte une direction commune : Il faut
agir vis-à-vis des usages et de la gouvernance de l’information, et le sujet n’est pas un sujet de
silos ; c’est un sujet global, vital pour nos organisations.
Un grand merci à Ardans, IBM, OpenDataSoft, Opentext, Semarchy, Symantec et Vedalis pour
cette belle hauteur de vue.
Les productions qui suivent sont une composition des 7 éditeurs de solutions logicielles qui
nous ont livré les visions de leurs métiers, marchés et clients au travers d’un jeu de questions
réponses. Il s’en dégage à la fois de réelles identités, marquées par des valeurs et compétences
fortes et distinctes, fédérées autour d’une structure fédératrice centrale : la gouvernance de
l’information.
Quel idéal que de pouvoir connaître ses informations, et piloter les règles qui y sont associées,
peu importe que cela touche à la sécurité, la valeur, ou les aspects légaux liés à l’information.
Un moteur de règles informationnelles pourrait devenir indispensable afin de gérer les familles
majeures d’informations. Une sorte de fusion d’un Master Data Management, d’un Records
Management et d’une Governance Risk Compliance.
www.gouvinfo.org
Page 31 of 48
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 32 of 48
Figure 8 : Les enjeux pour les entreprises françaises
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 33 of 48
Figure 9 : Les cauchemars des PDG
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 34 of 48
Figure 10 : Etre leader dans 5 ans
Reconnaissance du savoir. Notre métier est de valoriser les savoirs
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
implicites détenus par les experts. Il s’agit de les identifier, de les structurer et de les organiser
afin de mettre à disposition une « connaissance de confiance ». L’expertise que nous travaillons
est humaine, et propre à l’entreprise : nous sommes en mesure de restituer des glossaires
« métier » avec des hiérarchisations sémantiques à partir d’entretiens avec les experts. Ce
travail est aussi une reconnaissance tant pour celle liée au savoir agrégé au cours d’une carrière,
qu’une preuve de respect pour l’implication quotidienne de l’expert(e) dans son métier. Une
telle dynamique crée une spirale positive ; preuve de la bonne santé de l’organisation.
www.gouvinfo.org
Page 35 of 48
Valoriser l’immatériel. Décloisonner les silos, Capitaliser les connaissances,
Piloter le flux informations : c’est le triptyque assuré par Vedalis. Notre solution de Social KM
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 36 of 48
Vedalis
Didier PLEGAT, Directeur général, co-fondateur
Pitch : « Editeur de logiciel, Pionnier du Social KM, Notre état d’esprit : Le plus grand
atout d’une entreprise est son capital savoir »
Ardans
Alain BERGER, Directeur Général, co-fondateur
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
OpenText
Thierry BRUNET, Responsable du secteur public
Pitch : « OpenText propose une approche globale de l’information en intégrant une
vue modulaire et souple des besoins du marché »
Semarchy
Nicolas FRANCOIS-XAVIER, VP, Product Management
Pitch : « Semarchy aide les entreprises à créer de la valeur de leurs master data
consolidées pour tous les domaines fonctionnels. »
IBM
Christophe BERTIN, Expert MDM et gouvernances
Pitch : « IBM Leader reconnue par de nombreux analystes dans le monde de l'édition
de solutions de gestion de l'information. »
Symantec
Laurent LECROQ, Président France
Pitch : « Expert de la protection des informations, Symantec aide les particuliers,
les entreprises et les états avec ses solutions de sécurité et de gestion de
l’information. »
OpenDataSoft
Jean-Marc LAZARD, Président Directeur Général
Pitch : « OpenDataSoft développe une plate-forme en ligne complète conçue pour
la transformation rapide et économique de données en services innovants. »
www.gouvinfo.org
Page 37 of 48
5 Que faire pour avancer
Parler de gouvernance de l’information est déjà une bonne chose, mais ensuite, par quel bout
commencer, sur qui s’appuyer, quelles sont les compétences nécessaires ?
Beaucoup de ces questions trouveront réponses si vous gardez un regard global et avancez à
petits pas. C’est le meilleur bout que vous pouvez trouver pour dérouler la pelote. Le qui est
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Les compétences, forcément polyvalentes, doivent être d’abord focalisées sur ce « gouverneur
de l’information » qui pourra ensuite les décliner dans votre organisation.
Cette personne devra savoir se créer une légitimité, être charismatique, passionnée et capable
d’embrasser toute la complexité autour de l’information. Peu de personnes sont capables de
s’investir dans cette mission, et encore moins ont la chance d’être épaulées par leur hiérarchie.
Le management est donc essentiel, surtout en tant qu’incubateur pour aider au lancement de
la démarche. Une fois en place le reste viendra petit à petit et dépendra majoritairement de la
ténacité de cette personne clef pour l’entreprise.
www.gouvinfo.org
Page 38 of 48
Pour le reste quelques règles importantes à avoir en tête :
1) Construire des ponts : les experts en place et à venir sont une force de l’organisation ; il
faut les aider à créer des ponts et donner un sens global à leurs travaux ;
qui peuvent porter une démarche de gouvernance de l’information est une priorité
pour le management, car ce sont celles qui les aideront à comprendre le flux
information et le décliner à un niveau stratégique.
Trois simples points qui ne peuvent se réaliser qu’avec un esprit « visionnaire », car même si
aujourd’hui c’est une réalité du terrain, la complexité du sujet reste difficile à appréhender.
L’organisation est un système complexe, qui avance selon une approche opportuniste adaptée
au marché, à ses membres, à sa stratégie.
www.gouvinfo.org
Page 39 of 48
6 Le benchmark GouvInfo
outil simple et accessible de benchmark mis à disposition des organisations qui le souhaitent
pour comparer leurs situations par rapport au marché et secteurs d’activités identiques.
C’est le premier et unique à ce jour ayant une vue aussi globale sur la gouvernance de
l’information, proche des enjeux stratégiques de nos entreprises. Son objectif est d’apporter
une évaluation annuelle, pour donner
une vue temporelle à l’évolution des
organisations, et ainsi fournir des
éléments de décision pour des
populations d’exécutifs. L’accès au
questionnaire se fait de façon
nominative, les réponses restent
anonymes et protégées de tout
démarchage commercial.
La base de l’observatoire GouvInfo
est un questionnaire composé de 8
parties, pour un total de 25 questions.
Cette base est enrichie chaque année
par des options : thématiques ou
répondant à des besoins du marché.
Ainsi, cette édition a commencé
l’hébergement du diagnostic de
maturité (DMFI), outil
d’autoévaluation ou d’audit pour les
entreprises. L’observatoire a aussi été
le socle pour lancer le 1er concours sur
la gouvernance de l’information : les
IAI-Awards.
www.gouvinfo.org
Page 40 of 48
7 Les IAI Awards
7.1 Le concours
Ces IAI Awards, 1er concours sur la valorisation et la gouvernance de l’information, s’emploient
à faire apparaître et récompenser les personnes qui cherchent à développer une meilleure
gouvernance globale de l’information, qu’il s’agisse d’une démarche en interne ou de la mise à
disposition des services, logiciels ou méthodes.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
La remise des trophées s’est réalisée cette année au cours du salon Documation MIS, en
présence de François Bourdoncle, Président de FB&Cie, co-fondateur d’Exalead et co-chef de
file du plan Big Data. Les prix étaient remis selon leurs réponses apportées à 3 familles d’enjeux
pour les organisations publiques ou privées.
www.gouvinfo.org
Page 41 of 48
7.2 Les lauréats 2014-2015
7.3 Le jury
www.gouvinfo.org
Page 42 of 48
7.4 Les trophées
Les trophées étaient pour l’occasion personnalisés, modélisés et imprimés en 3D par GouvInfo
IAI. Symboliques, ils font apparaitre les fondamentaux de GouvInfo, comme le « IAI », la
transparence, ainsi que les 7 familles d’information et les 5 piliers de la gouvernance de
l’information. Le tout se repose sur un pont, représentant la nécessité, pour avoir une vue
globale de l’information, de créer des ponts entre les experts.
Le trophée est remis avec un certificat nominatif, reprenant les enjeux et signé par le conseil
de GouvInfo IAI, ainsi que par le jury.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 43 of 48
8 Nos infographies
Retrouvez ces analyses et plus encore à travers nos infographies qui dressent une image
complète de l’information, de ses usages, de sa gouvernance : www.GouvInfo.org.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 44 of 48
9 Les acteurs de GouvInfo IAI
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Devenez membre de la communauté GouvInfo IAI, et ainsi soyez privilégié pour le concours des
IAI Awards, l’observatoire GouvInfo, les ateliers ILP, conférences, ...
www.gouvinfo.net
www.gouvinfo.org
Page 45 of 48
10 Mentions légales
Propriété intellectuelle :
Par défaut, l’ensemble de ce document relève de la législation internationale sur le droit d’auteur, le droit des
marques et, de façon générale, sur la propriété intellectuelle, en ce qui concerne chacun des éléments de son
contenu (textes, images, dessins, graphiques, photos, …).
Les productions apportées à cet ouvrage et signées par les participants qui en sont les auteurs sont sous licence
Creative commun : Paternité + Pas d’Utilisation Commerciale + Pas de Modification (BY NC ND), vous êtes donc
tenu de les informer ou, dans l’impossibilité, d’informer GouvInfo IAI qui relayera votre message.
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
Les autres contenus sont la propriété exclusive de GouvInfo IAI. La reproduction ou représentation, intégrale ou
partielle, des pages, des données et de toute autre élément constitutif au site hors du cadre personnel, par
quelque procédé ou support que ce soit, est interdite et constitue, sans autorisation expresse et préalable de
GouvInfo IAI, une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de Propriété Intellectuelle.
Les marques présentes, ainsi que les logos sont des marques déposées en France et/ou à l’International sous
différentes déclinaisons. Toute reproduction totale ou partielle de ces marques ou de ces logos, effectuée à partir
des éléments du site sans l’autorisation expresse et préalable de GouvInfo IAI, est donc prohibée, au sens de
l’article L713-2 du Code de la Propriété Intellectuelle. Par exception, certains contenus (textes, images) sont la
propriété de leurs auteurs respectifs. Toute reproduction, représentation, diffusion ou rediffusion, en tout ou
partie, du contenu de ce site sur quelque support ou par tout procédé que ce soit hors du cadre personnel, de
même que toute vente, revente, retransmission ou mise à disposition de tiers de quelque manière que ce soit sont
interdites. Le non-respect de cette interdiction constitue une contrefaçon susceptible d’engager la responsabilité
civile et pénale du contrefacteur.
Responsabilité :
GouvInfo IAI ne garantit pas et ne sera en aucune manière responsable de l’exactitude, l’absence d’erreurs, la
véracité, le caractère actuel, la qualité loyale et marchande, la qualité, la justesse, le caractère non contrefaisant
et la disponibilité des informations contenues dans le présent document. GouvInfo IAI ne peut être tenu
responsable de toute décision prise sur la base d’une information contenue dans ce document, ni de l’utilisation
qui pourrait en être faite par des tiers et se dégage en particulier de toute responsabilité découlant de la
transmission d’informations confidentielles.
Réputation :
Nous souhaitons préciser que les informations citées dans ce document n’engagent que leurs auteurs, à titre
personnel, en aucun cas leurs entreprises ou organisations.
Exclusivité :
Sauf exception écrit, la mise à disposition de ce document, par téléchargement est une exclusivité de GouvInfo
IAI, et ne peut se faire que par l’intermédiaire du site www.gouvInfo.org. Ceci ne s’applique pas aux bénéficiaires
des versions numérotés et nominatives, qui peuvent le diffuser dans leurs entreprises.
Sources et particularités :
La majeure partie des images proviennent de sources libres ou ayant des licences autorisant la diffusion non
commerciale.
www.gouvinfo.org
Page 46 of 48
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
NOTES
Page 47 of 48
La reproduction intégrale ou partielle, de ce document, par quelque procédé ou support que ce soit, est interdite sans autorisation expresse et préalable de 3org.
www.gouvinfo.org
Page 48 of 48
contact@gouvinfo.org
www.gouvinfo.org