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Introduction 

:
L’établissement d’une stratégie de commande de l’onduleur est indispensable pour
que la tension générée soit proche de la forme désirée (en général sinusoïdale) avec
un faible taux d’harmoniques. La stratégie la plus utilisée est la commande par
modulation de largeur d’impulsion (MLI).
La modulation est le processus de variation d’une caractéristique d’une porteuse à
l’aide d’une information. En Electronique de Puissance, cette information est
l’amplitude, la fréquence et la phase d’une tension ou d’un courant.
Une stratégie de modulation consiste a déterminer au mieux les ordres de
commande d'interrupteurs en fonction d'une grandeur de consigne (tension ou
courant) pour l’obtention d’un signal alternatif à injecter dans la charge (monophasée
ou triphasée) afin d'optimiser un certain nombre de critères.
L'exemple le plus courant consiste à optimiser la forme d'onde de sortie (spectre ou
distorsion harmonique) pour un stress minimal des composants (une fréquence de
commutation réduite et un temps relativement long entre deux commutations
successives).
De nombreux critères peuvent également être optimisés : suppression des périodes
de conduction ou de blocage trop courtes, transition des formes d'ondes sinusoïdales
vers des formes d'ondes rectangulaires, réduction du bruit. . .

Objectif du TP :
L’objectif de ce TP est d’écrire un code sous Plecs qui trace le spectre de la méthode
PWM sinus-triangulaire. Pour cela on doit insérer l’équation d’amplitude supprimée
dans le programme donnée.

Technique de modulation MLI sinus-triangle :


La modulation de largeur d’impulsion (en anglo-saxon pulse width modulation)
consiste à adapter une fréquence de commutation supérieure à la fréquence des
grandeurs de sortie et à former chaque alternance d’une tension de sortie d’une
succession de créneaux de largeurs convenables. Cette technique peut être
considérée comme une extension du principe de la commande par découpage ou la
durée des impulsions n’est plus régulière mais choisie de façon à supprimer le
maximum d’harmoniques de rangs faibles difficiles à filtrer.

1.1. Principe de base de MLI

Le principe de base de la modulation de largeur d’impulsion est sur le découpage


d’une pleine onde rectangulaire. Ainsi la tension de sortie de l’onduleur est formée
par une succession de créneaux d’amplitude égale à la tension d’alimentation
(continue) et de largeur variable. La technique la plus répandue pour la reproduction
d’un signal MLI est de comparer un signal triangulaire appelé porteuse de haute
fréquence à un signal de référence appelé modulatrice et qui constitue l’énergie du
signal recueil à la sortie de l’onduleur.

La valeur de la tension de sortie peut être modifiée de 0 à sa valeur maximale en


changeant l'indice de modulation. Cette stratégie nécessite une commande distincte
pour chaque phase de l'onduleur. En triphasé, les trois références sinusoïdales sont

déphasées de à la même fréquence 𝑓.
3

Les signaux de commande de la modulation MLI, sont générés en déterminant les


instants d’ouverture et de fermeture des interrupteurs en temps réel, à l’aide d’une
plaque électronique de commande analogique ou numérique ou parfois une
combinaison des deux. Le problème est que à la sortie de l’onduleur, la tension n’est
pas purement sinusoïdale, donc elle comporte des harmoniques, seules responsables
des parasites ce qui engendre des pertes supplémentaires. Cette commande MLI sert
à remédier à ces problèmes. Ces avantages sont les suivants :

 Variation de la fréquence de la tension de sortie.


 Elimination de certaines harmoniques de tension.

D’autre part les conséquences de ces deux avantages sont :

 Minimisation de la distorsion du courant,


 Faible coût du filtre de sortie.

Figure 1.1. Schéma synoptique de la M.L.I


1.2. Caractéristiques de la modulation

La technique de la MLI se caractérise par deux grandeurs :

Le coefficient de réglage : qui est défini comme étant le rapport de


l’amplitude de l’onde modulante à celle de l’onde porteuse. Il permet de
déterminer l'amplitude du fondamental de l'onde de modulation de largeur
d'impulsion :
Vm
Mr=
Vp
Avec :
V𝑚 : Amplitude de la référence.
Vp : Amplitude de la porteuse.

L’indice de modulation : Il est défini comme étant le rapport de la fréquence


de l'onde porteuse à celle de l'onde modulante :

fp
m=
fm

Avec : m > 1

𝑓𝑝 : Fréquence de modulation de la porteuse

𝑓𝑚 : Fréquence de la référence (modulante)

On choisit généralement les valeurs de « m » supérieur à l’unité afin de déplacer les


harmoniques vers les fréquences élevés.

1.3. Différente technique de modulation en MLI

Le principe de base pour la comparaison des deux ondes est un amplificateur


fonctionnant en comparateur, le chargement d’état du comparateur est obtenu
après chaque intersection des deux ondes, d’où à la sortie on obtient un créneau
d’impulsion de largeur variables pour cela on distingue deux procédés pour
l’obtention des ondes modulés :

 Fonctionnement en boucle ouverte.


 Fonctionnement en boucle fermée.
a. Modulation en boucle ouverte

Le fonctionnement en boucle ouverte est caractérisé par deux types de


modulation :

Modulation naturelle et la modulation régulière (uniforme).

b. Modulation d’échantillonnage naturelle

L’échantillonnage naturel est un processus de sélection naturel des points


échantillonnés. Le temps d’échantillonnage coricide avec le temps d’apparences
des largeurs d’impulsions modulés. L’échantillonnage naturel comporte :
L’échantillonnage naturel à un seul front, figure (1.2) et l’échantillonnage naturel
à deux fronts, figure (1.3).

Dans le premier cas l’impulsion modulée est échantillonnée par un seul coté,
tandis que dans le deuxième cas, l’impulsion modulée par les deux cotés.
L’influence du nombre

L’impulsion concernant L’échantillonnage à doubles fronts, est l’amélioration du


spectre d’harmonique.

Figure 1.2. Technique d'échantillonnage à un seul front


Figure 1.3. Technique d'échantillonnage à un seul front

c. Modulation d’échantillonnage régulier

On appelle ce processus (d’échantillonnage régulier) car ces échantillons ont un


espace de temps régulier ou uniforme. Dans ce mode l’intervalle entre deux
points échantillonnés successif est constant, ainsi que l’amplitude du signal
modulé reste constante dans tout l’intervalle il existe deux types
d’échantillonnage régulier : Echantillonnage régulier symétrique et
échantillonnage régulier asymétrique.

- Echantillonnage régulier symétrique

Dans ce cas, les fronts de commutation sont déterminés par l’intersection de


l’onde porteuse avec l’onde modulatrice, figure (1.4).

Figure 1.4 Echantillonnage régulier symétrique

- Echantillonnage régulier asymétrique

La technique d’échantillonnage régulier asymétrique au même principe que la


technique d’échantillonnage régulier symétrique sauf que l’onde en marge
d’escalier est échantillonnée deux fois par cycle de l’onde porteuse, figure (1.5).
Figure 1.5 Echantillonnage régulier asymétrique

d. Modulation en boucle fermée

On a deux types modulation :

- Modulation aléatoire, figure (1.6).

- Modulation synchronisée, figure (1.7).

Dans le premier cas, elle consiste à commander les interrupteurs avec le signal
résultant à la sortie du détecteur de seuil, tandis que le deuxième cas elle à le
même principe que le premier mais les interrupteurs sont commandés par un
signal de sortie d’une bascule de type (D) commandé par une horloge et montée
en cascade avec le comparateur assurant ainsi une meilleure cohérence des
basculements de commande des interrupteurs.

Figure 1.6 Comparaison aléatoire


Figure 1.7 Comparaison synchronisée

Présentation logiciel Plecs :


Les outils PLECS peuvent être appliqués à de nombreuses disciplines de l'ingénierie
électronique de puissance. Conçu avec une approche descendante à l'esprit, PLECS
facilite la modélisation et la simulation de systèmes complets, y compris les sources
d'alimentation, les convertisseurs de puissance et les charges.

Inclus avec PLECS est une bibliothèque de composants complète, qui couvre
les aspects électriques , ainsi que
les aspects magnétiques , thermiques et mécaniques des systèmes de conversion de
puissance et de leurs commandes . Les circuits électroniques de puissance sont
capturés avec un éditeur de schémas d'une manière familière et intuitive pour les
ingénieurs électriciens. Les composants électroniques de puissance typiques tels que
les semi-conducteurs, les inductances et les condensateurs sont placés sur le schéma
de circuit et simplement connectés en tirant des fils.

 Outils de conception fonctionnelle puissants


En plus de l'interface de modélisation et de la bibliothèque de composants, PLECS fournit
plusieurs outils pour aider à la conception et à l'analyse des systèmes électroniques
de puissance.

Pendant ou après la simulation, les données sont visualisées dans le PLECS


Scope . Inspiré d'un véritable système de mesure et d'instrumentation
d'électronique de puissance, l'oscilloscope permet à un utilisateur d'extraire
les formes d'onde exactes d'intérêt ainsi que d'examiner les données pour le
post-traitement et le reporting.
Les outils d'analyse intégrés sont facilement configurés pour fournir des points
de fonctionnement en régime permanent ou des fonctions de transfert en
boucle ouverte et en boucle fermée. De plus, les matrices d'espace d'état d'un
système peuvent être extraites pour des analyses avancées.
À l'aide de scripts de simulation, l'utilisateur peut modifier les paramètres et
appeler des simulations ou des données de sortie post-traitement et évaluer
les résultats.
Le codeur PLECS disponible séparément peut générer du code C en temps réel
à partir d'un schéma de circuit ou de bloc créé avec PLECS Blockset.

Lors de ce TP, nous allons faire l’étude sur la méthode MLI sinus-triangulaire
échantillonnée naturelle, son spectre analytique est présenté par l’équation suivante
obtenue par développement en série de Fourier :

U ag =V dc ¿

Avec :

V dc : La tension de bus continu

ma :l ' indice de modulation

ω 0 : La fr é quence de la composante fondamentale

θ0 :La phase de la composante fondamentale

ω c : La fr é quence de la porteuse

θc :La phase de la porteuse

m: indice de modulation de la porteuse

n :indice de bande de base

J n (β ):d é signe la fonction de Bessel d ' ordre n du premier type avec l ' argument β

Réalisation sur Plecs :


Un exemple d’un signal unipolaire MLI sinus-triangulaire nous a été donné sous l’outil
logiciel Plecs, cependant l’équation d’amplitude a été supprimée, ainsi nous l’avons
inséré après analyse de l’exemple.
Dans le schéma bloc, on remarque dans un premier temps une comparaison, réalisé
par le bloc comparateur, entre un signal sinusoïdal d’amplitudeV dc∗ma, de fréquence
ω 0, et de phaseθ0 , et un signal triangulaire de tension crêteV dc , de fréquence ω c, de
phaseθ0, et de rapport cyclique 0.5.

Ces deux signaux sont les deux affichés dans le graphe suivant :

Sine Wave
300 Triangular Wave
250

200

150

100

50

-50

-100

-150

-200

-250

-300

-350

-400
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
Par la suite, le résultat de cette comparaison est multiplié par l’amplitude V dc , ce
résultat est en faite le signal PWM désiré :
400
Gain1
350

300

250

200

150

100

50

-50

-100
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05

On voit ainsi un bloc permettant de codé le spectre analytique du signal MLI sinus-
triangulaire :
Dans ce bloc, une sommation d’harmonique est faite sur 10 bandes de bases, et codé
par le programme suivant :

On remarque dans ce code que l’amplitude des harmoniques du spectre du MLI


sinus-triangulaire n’est pas encore inséré.

L’équation d’amplitude :
On doit insérer l’équation suivante :

4∗Vdc π π
x= ∗j n (m * * ma)*sin ((m+n)* )
m 2 2

Vdc : la tension de bus continu

ma : est l’indice de modulation

m : est l’indice de modulation de la porteuse

n : est l’indice de bande de base

J n(β) : désigne la fonction de Bessel d’ordre n du premier type avec l’argument de β

Selon le programme donnée l’amplitude est multipliée par 4∗Vdc alors l’équation a
inséré est :

1 π π
x= ∗j n (m * * ma)*sin ((m+n)* )
m 2 2
Le programme devient :

Après avoir inséré correctement l’équation analytique du signal MLI sinus-


triangulaire, on trace celui-ci ainsi que la courbe obtenue par comparaison du signal
sinusoïdal et celui triangulaire dans le même graphe, on observe le résultat suivant :

400
Gain1
Gain3
350

300

250

200

150

100

50

-50
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
Pour voir le résultat très clairement, un soustracteur a été ajouté pour calculer la
différence entre le signal obtenue analytiquement et celui issu de la comparaison, le
résultat obtenu est représenté par le graphe suivant :

200
Sum1

150

100

50

-50

-100

-150

-200
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05

Interprétation :
En faite, on remarque d’après le résultat obtenu dans les deux courbe précédentes
que les courbes du signal obtenue par comparaison et celui issu de l’équation
analytique est presque les mêmes, on constate ainsi que l’équation analytique établie
peut modéliser le signal MLI sinus-triangulaire, en plus, on remarque qu’il permet
d’identifier facilement les harmoniques du signal, c’est ainsi un avantage de la
modélisation analytique.

Conclusion :
Lors de ce TP on a pu établir une stratégie par modulation de largeur d’impulsion
(MLI) pur que le courant générée soit proche de la forme désirée avec un faible taux
d’harmoniques et en changeant les formes d'ondes sinusoïdales vers des formes
d'ondes rectangulaires.

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