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Q
W UI sin Q 3W
3
Pour déterminer la puissance active, il faut mesurer également la puissance apparente à
travers le voltmètre et l’ampèremètre :
2
S = 3UI = P 2 + Q 2 P = 3UI Q2
Il est tout à fait possible de prendre l’inverse : V J , on aurait eu les signes inversés.
Il faut comprendre que cela n’a pas d’importance, pourvu qu’on prenne soin de donner des signes
contraires aux consommateurs inductifs (par exemple bobine, moteur, atelier etc) par rapport aux
consommateurs capacitifs (condensateurs).
En électrotechnique, c’est souvent la tension (et non le courant) qui est la référence, notamment
en terme d’origine de phase, d’où le choix de la définition du déphasage qui a été choisi dans ce
cours.
Exercice1
Un moteur connecté en étoile, alimenté sous une tension composée de 380 V, délivre une
puissance utile de P=95 kW avec cos=0,8.
1) Sachant que le rendement du moteur est =85%, déterminer le courant simple
absorbé.
2) Le même moteur étant connecté en triangle, sous quelle nouvelle tension composée
devrait-il être alimenté si on doit respecter la même valeur de la tension simple du
moteur (valeur nominale).
3) Dans le cas de la question 2, déterminer les courants simples et composés absorbé par
le moteur. Conclusion.
Solution
1) Le rendement d’un moteur est donné par le rapport entre la puissance utile et la
puissance électrique absorbée, c'est-à-dire la puissance active :
Pu P 95000
P u 111,8kW
P 0,85
On a donc:
P 111,8.103
P 3UI cos I 212,3A
3U cos 3.380.0,8
P 111,8.103
P 3UI cos I 367 A
3U cos 3.220.0,8
Le courant simple, puisque le moteur est en triangle est de :
I 367
J 212A
3 3
On retrouve bien entendu la même valeur du courant simple.
Exercice2
Un réseau triphasé 220/380V 50 Hz alimente un atelier triphasé équilibré en triangle qui
consomme un courant composé I=44,5A avec un facteur de puissance cos de 0,45.
1) Déterminer le courant simple J absorbé par l’atelier et les puissances active et réactive
absorbées P et Q. En déduire l’impédance équivalente complexe R+jX de chaque branche
de l’atelier (la consommation de l’atelier est inductive).
2) La ligne d’alimentation possède pour chaque fil l’impédance suivante :
z c (0,1 j0,15)
S s = 3 U s I Ps 2 + Q s 2 30352VA
q' = 3 x c I ' = 3.0,15.21 198VAR
2 2
V2 2202
Pb 3.RI b 3.R 2 3.3 2 1866 W
2
R X 2
3 15 2
Bobines en étoile
Q b 3.XI b 2 3.X V2 2202
3.15 9331 VAR
R 2
X 2
3 2
15 2
Pa 3UIa cos a 3.380.100.0,8 52654 W
Atelier
Q a 3UIa sin a 3.380.100.0, 6 39491 VAR
Le bilan total :
Pt Pm Pb Pa 55461 W
Q t Q m Q b Q a 49652 VAR
On exprime la puissance apparente globale :
St Pt 2 Q t 2 74440 VA
Et on a d’autre part :
St 74440
St 3UIG IG 113,1A
3U 3.380
Et le facteur de puissance :
Pt 55461
cos G 0, 745
St 74440
2) Etablissons de nouveau le bilan des puissances en imposant un facteur de puissance
de 0,95 et en gardant la même valeur de la puissance active puisque les capacités ne
fournissent que de la puissance réactive:
Pour une consommation inductive ou selfique (Q’ t 0)
P 't Pt 55461W
Q 't Pt tg 't 55461.tg(arc cos 0,95) 18229VAR
La valeur de la capacité à placer est donnée par le bilan des puissances réactives :
Q 't Q t QC QC Q 't Q t 18229 49652 31423VAR
Et puisque les capacités sont en étoile :
Qc 31423
Q c 3V 2 C 31423VAR C 690µF
3V 2202 2.50
2
P 't Pt 55461W
Q 't Pt tg 't 55461.tg(arc cos 0,95) 18229VAR
La valeur de la capacité à placer est donnée par le bilan des puissances réactives :
Q 't Q t QC QC Q 't Q t 18229 49652 67881VAR
Et puisque les capacités sont en étoile :
Qc 67881
Q c 3V 2 C 67881VAR C 4, 46mF
3V 2202 2.50
2
On voit bien que « rendre l’installation capacitive » exige un coût beaucoup plus élevé (le
prix des capacités (à égale qualité) est proportionnel à leur valeur). Ce procédé est donc
inutile puisqu’il suffit de respecter la valeur du facteur de puissance exigée par la société
de distribution.
Dans le deuxième cas, le consommateur fournit du réactif au réseau et ce n’est pas là ce
qu’on attend de lui.
3) Le courant absorbé est le même dans les deux cas puisqu’il s’agit de la même
puissance apparente (seul le déphasage est positif ou négatif), on a donc :
Pt 55461
Pt 3UI 'G cos 'G I 'G 88, 7 A
3U cos 'G 3.380.0,95
On voit bien que le courant global est diminué par rapport au cas où il n y a pas de
capacités de compensation, ce qui est le but recherché.
4) Diagramme vectoriel
En supposant que la tension aux bornes de l’installation n’a pas varié, déterminer la
tension à l’origine de la ligne avant le branchement des condensateurs et après.
Solution
1) On effectue le bilan de puissance:
Avant le branchement des capacités
3 2.50
3
Le courant absorbé dans ces conditions :
P 15155
P 3UI 'cos ' I ' 78A 100A
3U cos ' 3.125.0,9
On voit bien que le courant global diminue grâce à l’apport capacitif des condensateurs.
2) Si les condensateurs sont en triangle, rien ne change pour le courant global mais la
valeur des capacités C à placer est différente, puisque la tension aux bornes de chaque
condensateur n’est plus la tension simple V de la source mais la tension composée U de
la source :
Qc 8118 C
Qc 3U 2 C 8118VAR C 0,55mF Y
3U 3125 2.50
2 2
3
On voit donc qu’il est plus économique de placer les condensateurs en triangle plutôt
qu’en étoile puisqu’on a :
CY 3C
3) Deux méthodes peuvent être envisagées :
La méthode de Boucherot
La méthode du schéma par phase (schéma de l’étoile équivalente)
V V s V Vs V
La méthode de Boucherot
On a, puisque les bobines sont placées en triangle :
U 220
J 110A
Courants simples et composés R 2
X 2
1, 6 2
1, 2 2
I J 3 190,5A
P 3.RJ 2 3.1, 6.1102 58080W
Bobines
Q 3.XJ 3.1, 2.110 43560VAR
2 2
Le courant de ligne a changé à cause des capacités :
S's 62752
S's 3UI ' I' 164, 7A
U 3 220 3
Le bilan de puissance dans ces conditions :
P ' 58080W
Bobines capacités Q ' 23760VAR
p ' 3rc I '2 3.0, 02.164, 7 2 = 1628W
Ligne triphasée
q ' 3x c I ' 3.0, 04.164, 7 3256VAR
2 2
Solution
1) le couplage doit être en étoile pour assurer la tension nominale simple du moteur qui
est de 220V. Si on le mettait en triangle, chaque branche du moteur serait sous la tension
de 380V et on risque de griller le moteur.
2) Le montage à effectuer et les calibres choisis, compte tenu des valeurs des tensions et
courants à injecter dans les wattmètres (380V et 7A) :
On en déduit :
P W1 +W2 2720 960 3680W
Q 3 W1 W2 3 2720 960 3048VAR
La puissance réactive a été prise en valeur absolue mais on sait que le moteur absorbe du
réactif donc selon les conventions on aura :
P 3680W Q 3048VAR
Le courant de ligne peut être obtenu à partir de la puissance apparente :
P2 Q2 36802 30482
S P 2 Q 2 3UI I 7, 26A
3U 380 3
Et le facteur de puissance :
P P 3680
cos 0, 77
S P Q
2 2
3680 3048
2 2
Exercice7
Un alternateur triphasé en étoile de tension simple V=220V alimente un groupe de 3
récepteurs déséquilibrés couplés en étoile ayant les caractéristiques suivantes :
P 1 = 3872 W Q 1 = 0 P 2 =2420 W Q 2 =0 P 3 =2420 W Q 3 =0
On suppose que le fil neutre possède une impédance négligeable.
V1 V 2 V3 V=220V
D’où :
V 2 2202 V 2 2202 V 2 2202
R1 12,5 , R2 =20 , R 3 =20
P1 3872 P2 2420 P3 2420
On en déduit les courants simples et le courant dans le fil neutre:
V1 220
J1 17, 6A
R 1 12,5
j
2
2
V 2 220e 3 j
J 2 11e 3
5,5 j9,53 A
R 2 20
2
j 2
V 3 220e 3
11e 3 5,5 j9, 53 A
j
J 3
R 3 20
I J1 J 2 J 3 6, 6A
n
Le diagramme vectoriel :
V s2 V 2 u n V 2 V s2 u n 220e
3
36, 7 146, 7 j190 V V2 240V
V s3 V 3 u n
2
V 3 V s3 u n 220e j 3 36, 7 146, 7 j190 V V 240V
3
Conclusion
Baisse de tension au niveau du récepteur1 et surtension pour les récepteurs 2 et 3.
On note que, malgré le fait qu’en module les courants sont identiques, le courant dans le
fil neutre est beaucoup plus élevé dans ce cas ( 20, 7A 6, 6A ) parce que le facteur de
puissance de la phase 1 crée un grand déséquilibre.