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Royaume du Maroc

Université Abdelmalek ESSAÂDI


Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales - Tanger -

Les retraitements d’homogénéisation

Réalisé par :

- DIRA Sorayda- AMINE Laila


- BETTIOUI Lamiae - FETOUI Fatima ezzahrae
- El ISMAILI Omayma- DRIOUCH Hind

Encadré par :

- Pr. ZARKI Nabil


Plan
Introduction

Chapitre 1 :Les retraitements obligatoires

I. Les retraitements des amortissements


A. Généralités
B. Comparaison entre les normes IFRS/IAS et les normes
marocaines
C. Comment se fait le traitement des amortissements ?
II. Les retraitements des stocks
A. Généralités
B. L’effet du changement de méthode d’évaluation des stocks
C. Exercice d’application

Chapitre 2 : Les retraitements optionnels

I. Retraitement des écarts de conversion


II. Retraitement de crédit-bail

Chapitre 3 :La consolidation directe et par paliers

Chapitre 4 : La communication financière

Conclusion

1
Cette partie est réalisée par DIRA Sorayda

Introduction

Les comptes consolidés visent à donner une représentation homogène des comptes des
sociétés à consolider (c’est-à-dire des sociétés qui appartiennent au périmètre de
consolidation) et ce en tenant compte des caractéristiques propres à la consolidation et des
objectifs d’information financière propres aux comptes consolidés1.

L’homogénéisation des comptes inévitable et même obligatoire si l’on souhaite donner un


sens économique cohérent aux états financiers consolidés et montrer une image homogène de
la situation et de la performance financière d’un groupe de sociétés (point de vue financière).

Les comptes sociaux doivent être retraités pour qu’ils soient homogènes avec le référentiel du
groupe.

Puisque les comptes consolidés sont obtenus du regroupement des comptes de plusieurs
sociétés, il est indispensable que toutes les sociétés aient des références homogènes en matière
d’évaluation, de présentation de leurs différentes transactions.

Même en présence d’un référentiel de consolidation, les sociétés, pour de raisons fiscales,
établissent leurs états individuels en cherchant à gérer l’impôt.

Le choix d’une modalité d’amortissement, de la durée d’amortissement, de la constitution


d’une provision réglementée, illustre bien les mobiles d’obsession fiscale des entreprises2.

1
Chérif-Jacques ALLALI, Consolidation des comptes, Séminaire du 20 au 22 mai 2010 à l’ISCAE de
Casablanca, page 77.
2
M.Abou El Jaouad, Consolidation des comptes de groupe, page 26.

2
Chapitre 1 : Les retraitements obligatoires

I. Les retraitements des amortissements :


A. Généralités :
Selon le CGNC « L’amortissement est la répartition de la différence entre la valeur d'entrée et
la valeur résiduelle, (ou montant " amortissable " sur la durée d'utilisation de
l’immobilisation.»

Sachant que la durée de vie de l’immobilisationest en fonction de facteurs physiques ou


économiques et la durée d’utilisation propre à l’entreprise inférieure à la durée de vie
(renouvellement systématique, contraintes légales…)

Le début de calcul des amortissements est la date d’acquisition d’immobilisation ou mieux la


date de mise en service à condition qu’il n’y ait pas de dépréciation notable dans l’intervalle,
et on distingue trois principales modalités de calcul de l’amortissement :

1-Amortissement constant ou linéaire ;

2-Amortissement dégressif ou décroissant ;

3-Amortissement dérogatoire ou accéléré au cas où la dépréciation réelle ne coïncide pas


nécessairement avec l’amortissement fiscalement ou réglementairement.

B. Comparaison entre les normes IFRS/IAS et les normes marocaines :


a) Les immobilisations incorporelles :
IAS/IFRS
➢ Amortissement de certaines immobilisations incorporelles
➢ Réévaluation possible
➢ Mode d’amortissement linéaire
AU MAROC
➢ Amortissement obligatoire des immobilisations incorporelles
➢ Réévaluation interdite
➢ Mode d’amortissement linéaire

3
1) Les Frais d’établissement et frais à étaler :
IAS/IFRS
➢ IAS 38 interdit la comptabilisation parmi l’actif des frais à étaler ou des frais
d’établissement
AU MAROC
➢ Les frais à étaler et d’établissement sont comptabilisés à l’actif et amortis sur une durée
maximum de 5ans
2) Les Frais de recherche et développement :
IAS/IFRS
➢ Frais de recherche fondamentale doivent être comptabilisées en charge
➢ Frais de recherche appliquée doivent être comptabilisées en charge
➢ Frais de développement peuvent être immobilisées sous certaines conditions.
➢ Amortissement sur la durée prévisionnelle d’utilisation
AU MAROC
➢ Frais de recherche fondamentale doivent être comptabilisées en charge
➢ Frais de recherche appliquée peuvent être comptabilisées en immobilisation
➢ Frais de développement peuvent être immobilisées sous certaines conditions
➢ Amortissement sur 5 ans maximum
N.B :
IAS 38 prévoit l’activation des frais de développement lorsque les critères suivants sont
vérifiés :
➢ Probabilité de générer des bénéfices
➢ Produit clairement identifié
➢ Possibilité de fabrication démontrée
➢ Intention de vendre le produit
➢ Existence d’un marché potentiel
➢ Au Maroc, la règle générale est la constatation en charge. Cependant, pour les frais de
recherche appliquée et développement, l’activation est possible si :
• Les projets sont individualisés
• D’importantes chances de réussites techniques
• La rentabilité commerciale est démontrée

4
b) Les immobilisations corporelles :
1) La Réévaluation des immobilisations corporelles :
IAS/IFRS
Permise + Non Taxée + Pratiquée
AU MAROC
Permise + Taxée + Pratiquée rarement
➢ Les normes internationales recommandent d’effectuer régulièrement les Réévaluations
de manière que la valeur comptable nette de l’immobilisation soit proche de sa juste
valeur.
➢ Au Maroc, les règles fiscales jouent un rôle pénalisant puisque les réévaluations sont
soumises à l’impôt.
➢ Les réévaluations sont rarement pratiquées au Maroc.
2) Les Amortissement des immobilisations corporelles :
IAS/IFRS
· La durée d’amortissement est la durée de vie économique prévue
· Mode d’amortissement non précisé
· Durée fiscale non applicable
AU MAROC
· La durée d’amortissement est la durée de vie économique prévue
· Mode linéaire ou dégressif
· Durée fiscale fréquemment choisie comme durée d’amortissement
N.B :
- Au Maroc, les méthodes comptables d’amortissement des immobilisations sont dépendantes
de la réglementation fiscale en termes de durée retenue et de rythme d’amortissement

- La durée de vie sur le plan fiscal et comptable est en général plus courte que la durée de vie
réelle des immobilisations
- IFRS 16 (immobilisations corporelles) précise que l’entreprise doit identifier et sélectionner
la méthode D’amortissement qui reflète le rythme selon lequel les avantages économiques liés
à l’actif sont consommés par l’entreprise3.

3
Master ENCG audit fiscal, Principes comptables et normes internationales, page 38.

5
C. Comment se fait le retraitement des amortissements ?
Il peut exister des différences significatives dans les plans d’amortissement adoptésdans
chaque entreprise consolidée dues essentiellement à la différence liée à la base, aumode et à la
durée d’amortissement.
Et par souci d’appliquer des méthodes d’évaluation homogènes ; un retraitement
d’homogénéisation des règles d’amortissement s’avère nécessaire pour l’obtention de résultats
comparables entre les filiales, avoir une harmonisation totale des comptes et garder l’image
fidèle du groupe.
Par exemple, parfois une entreprise peut opter pour une méthode dégressive pourbénéficier
durant le premier exercice du maximum d’économie d’impôt et d’épuiserson potentiel
d’économie d’impôt, cependant le groupe utilise le linéaire pour cemême genre de matériaux,
de ce fait le retraitement aura un effet sur les impôtsdifférés par la création d’une dette ou
créance latente (IDA OU IDP). Les deux exemples suivants seront fairepreuve d’explication
pour enlever les difficultés sur ce retraitement.
Exemple de synthèse des principes comptables et méthodes d’évaluation du groupe SNEP
Société nationale d’électrolyse et de pétrochimie (les amortissements)

6
Exemple 1 : (Selon le CGNC)

Un matériel de transport est acquit le 1/1/N-1 avec une valeur de 200 par la société A membre
du groupe M, ce matériel est amorti sur 4 ans par le mode dégressif, tandis que, le groupe
n’admet que le linéaire, donc il devra être retraité dans les comptes sociaux de la filiale
La correction devra toucher le bilan et le compte de produits et charges :

On a :

Années N-1 N Dotations


Dégressif 75 121.875 46.875
Linéaire 50 100 50

Avec le taux de l’impôt est de 40% pour simplifier :


Les écritures seront de la manière :
Dans le bilan :

31/12/N
Amortissement du MI 6.875
Résultat 6.875
31/12/N-1
Amortissement du MI 15
Réserve 15

31/12/N

Réserve 6

Impôt différé passif 6

7
Dans CPCC : au 31/12/N
31/12/N
Dotations aux amortissements de MI 6.875
Amortissements du MI 6.875
31/12/N
Résultat 6.875
Impôt sur les résultats 6.875

31/12/N

Impôt différé actif 2.75

Résultat 2.75

➢ Explication de l’opération :
Lors de la constitution des amortissements on a opté pour le system dégressif ce qui nous a
aidé à bénéficier de plus d’économie d’impôt, par opposition au système linéaire qui suit un
rythme constant en matière de déduction ; La première année on a eu comme charge de
dotation 70 devant 50 par le linéaire, puis la deuxième année on a eu comme cumule 121.875
contre 150 pour la méthode exiger par le groupe, de ce fait on a recouru au retraitement par la
minimisation des amortissements dégressifs pour les ramener à la valeur admette par le
groupe qui est 150.
Ceux-ci dit, le changement des amortissements dans les comptes a un double impacte sur les
résultats et sur les réserves ; l’augmentation des dotations de 46.875 a50 a engendré une
réduction du bénéfice et par récurrence une diminution de l'imposition, donc plus d’économie
d’impôt. La fraction réduite du résultat est un bénéfice pour le groupe puisque la base
imposable sera moins importante, ce qui implique que l’entreprise mère ou les comptes du
groupe sont enregistrés aura à déclarer cette différence ou ce gain d’impôt comme créance sur
l’état, on parle d’impôt différé actif. Par contre, dans le bilan on a le cumule des
amortissements qui devra être soldé car la dotation était plus importante que celle du groupe,
alors on a à réduire les amortissements, ce qui aura un impact valorisant sur les réserves du
groupe, puisque chaque réduction des amortissements est une augmentation des résultats et
des réserves ; pour cela, nos réserves seront majores de la fraction d’amortissement, ce qui
sera une plus-value, qui est généralement taxable et génère des impôts qu’on comptabilisera
comme des impôts différés passif.

8
En effet, le raisonnement est simplement le suivant ; une majoration des dotations engendre
plus d’économie d’impôt « impôt différé actif. Une régression des amortissements ou des
dotations est une plus-value qui s’ajoute sur les résultats ou sur les réserves, si le résultat est
déjà reparti, ce qui engendre une dette vis à vis de l’état on est devant « impôt différé passif ».
Exemple2:

• La filiale « FIDA » est intégrée globalement au sein du groupe « MAZI ».

• FIDA a acquis le 01/07/N-1 un matériel informatique à 200 000 MAD (HT), elle a
choisi de L’amortir sur 5 ans en mode dégressif, les procédures de consolidation
retiennent la même durée mais en mode linéaire.

➢ L’objectif c’est de conformer la dotation passée par la filiale avec celle de la société
mère (référence) et ce à travers le retraitement d’amortissement qui sert à annuler la
plus-value entre la filiale et la société mère.

Année Amortissement des comptes individuels Amortissement des comptes consolidés Différences
(1) (2) (1)-(2)
Taux dégressif 20%*2=40% Base constante :200 000
Base Dotation (1) Taux constant=20%
N-1 200 000 40 000* 200 000*20%*(6/12) =20 000 20 000
(6mois)
N 120 000 64 000** 200 000*20%=40 000 24 000
*200 000*40%*6/12=40 000
** (200 000-40 000) *40%=64 000
En principe on a ce qui suit : Charge RT RF IMPOT

Ecriture pour le retraitement du Bilan de FIDA au 31/12/N-1


31/12/N-1
Amortissements du matériel informatique 20 000
Résultat « FIDA » 20 000*70% 14 000
Etat impôt différé 20 000*30% 6 000

N.B : L’impôt différé est le décalage entre résultat fiscal mère et le résultat fiscal filiale, c’est
un décalage temporaire.

9
Ecriture pour le retraitement du CPC de FIDA :
31/12/N-1
Résultat 14 000
Impôt sur le résultat 6 000
Dotation aux amortissements des immobilisations 20 000

❖ Retraitements pour la consolidation au titre de l’exercice N :


Pour le Bilan :
Il faut corriger les amortissements cumulés, dont une partie se rapporte aux exercices
précédents, les réserves de la société doivent être modifiées, l’amortissement rattaché à
l’exercice corrige le résultat de la filiale.

31/12/N
Amortissement du matériel informatique 44 000
Réserves « FIDA » 20 000*70% 14 000
Résultat « FIDA » 24 000*70% 16 800
Etat impôts différés 44 000*30% 13 200

Pour le CPC :
Sur le CPC seule la dotation de l’exercice y figure, il convient donc de la corriger.

31/12/N
Résultat « FIDA » 16 800
Impôt sur le résultat 7 200
Dotations aux amortissements des immobilisations 24 000

Exemple 3 :
La société « A » a acquis une immobilisation le 01/01/N-1 pour un montant de 10000. La
durée d’amortissement est de 5 ans.

La durée d’utilité retenue par le groupe (manuel de consolidation groupe) pour ce type
d’immobilisation est de 6 ans.

TAF : Présenter les écritures de retraitement nécessaires pour le bilan et le compte de résultat
au 31/12/N avec un taux d’impôt différé de 30%.

10
CORRECTION :
L’amortissement comptabilisé chez la filiale doit être aligné sur l’amortissement calculé sur la
base des règles de consolidation du groupe

Tableau d’analyse :

N N-1 Variation
Amortissements A 4 000 2 000 2 000
Amortissements Groupe 3 333 1 667 1 667
Ecart 667 333 333
Impact KP Réserves Résultat
Impact Net 233 233

Retraitement Bilan : En KMAD


Libellé Débit Crédit
Amortissements 667
Réserves 234*
Résultat 233**
IDP 200***

*(667*70%)-(333*70%)=234
**333*70%=233
***667*30%=200
Retraitement CPC : En KMAD

Libellé Débit Crédit


Résultat 233
IS 100
Dotations aux amortissements 333

II. Les retraitements des stocks


❖ Cette partie est réalisée par El ismaili Omayma

A. Généralités
La société consolidante fixe les règles et les méthodes qui doivent être adoptées dans les
comptes individuels retraités. Cependant, même en présence d’un référentiel de consolidation,
les sociétés, pour de raisons fiscales, établissent leurs états individuels en cherchant à gérer
l’impôt. Lorsque l’option retenue pour les comptes consolidés est différente de celle qui a été
appliquée dans les comptes individuels, un ajustement des comptes est nécessaire.

11
B. L’effet du changement de méthode d’évaluation des stocks

Pour l’éévaluation des stocks, une seule méthode doit être retenue, la méthode du cout moyen
pondéré (CMUP) ou celle du premier entré- premier sorti (PEPS/ FIFO). L’application,
par une filiale d’une méthode autre que celle suggérée dans le manuel engendre des
divergences en matière d’évaluation des stocks qui doivent être donc retraitées. Cette
retraitement aura certainement un impact sur les impôts ce qui génèrera des impôts différés
pour le groupe.4
Les retraitements modifient en général le montant du résultat de l’exercice et/ou des exercices
antérieurs et entraînent en conséquence un ajustement de la charge d’impôt sur les bénéfices.
Le montant d’impôt exigible ne change pas, la correction de la charge d’impôt se traduit par
une fiscalité différée et latente uniquement :5

→ Un retraitement qui a pour effet d’augmenter le résultat se traduit par la constatation


d’une dette d’impôts différés au niveau du bilan et par un impôt sur le résultat au niveau
du compte de Résultat.

→ Un retraitement qui a pour effet de réduire le résultat se traduit par une créance d’impôts
différés au niveau du bilan et une diminution de l’impôt sur les résultats au niveau du
compte de Résultat.

Les comptes consolidés sont obtenus chaque année, à partir des comptes individuels. Le bilan
consolidé de clôture n’est donc pas établi à partir du bilan consolidé de l’exercice précédent,
en conséquence, à chaque consolidation, il convient de tenir compte des retraitements
effectués au titre des exercices antérieurs. Tout retraitement effectué l’exercice (s) précédent
(s) et ayant modifié le résultat doit être porté en correction des réserves de la société
consolidée.

C. Exercice d’application

La filiale F est intégrée globalement au sein du groupe M, il évalue ses stocks de


marchandises par la méthode de « CMUP », la méthode retenue par le manuel de
consolidation est celle de « FIFO » .
Avec un taux d’IS de : 33.333 ( 1/3% )

4
Chérif-Jacques ALLALI,«Consolidation des comptes », Extrait du cours 2009-2010 de l’UE 214 « Comptabilité et
audit » de l’Intec, P:77
5
M.M.Abou El Jaouad,«Consolidation des comptes de groupe ». P:25.

12
Désignation Valeur des comptes Valeur à retenir en Ecart
individuels de F consolidation (FIFO) (2) -(1)
(CMUP) (2)
(1)
SI en N 3500 dh 4500 dh 1000 dh
SF en N 8500 dh 7000 dh - 1500 dh

1/ Les retraitements du SF

→ Bilan

Résultat 1500

Stock de marchandises 1500

Retraitement de la valeur du SF ( Diminution du SF )

Impôt différé Actif 500


Résultat 500
Prise en compte de l’impôt différé ( 1500 X 1/3% )

→ CPC

Variation de stocks de marchandises 1500

Résultat 1500

Retraitement de la valeur du stock final (Diminution du SF)

Résultat 500
Impôt sur les bénéfices 500
Rattachement d’une économie d’IS à l’augmentation
Des charges

13
Explications :

1ère écriture : Le stock final est ramené de 8500 à 7000 (valeur dans les comptes consolidés).
En conséquence:Stock final etCoût d’achat des marchandises vendues (en contrepartie)
=Résultat.

2ème écriture : La valeur de l’actif a diminué, ce qui a créé un décalage temporaire déductible.
Il faut donc constater un actif d’impôt différé pour éliminer ce décalage temporaire.

2/ Les retraitements du SI

→ Bilan

Résultat 1000

Réserves 1000

Retraitement de la valeur du SI (Augmentation du SI)

Réserves 333.33
Résultat 333.33
Augmentation des réserves (1000 X 1/3%)

→ CPC

Variation de stocks de marchandises 1000

Résultat 1000

Retraitement de la valeur du stock final ( Augmentation du SI )

Résultat 333.33
Impôt sur les bénéfices 333.33
Rattachement d’une économie d’IS à l’augmentation
des charges

14
Explications :

1ère écriture : Il n’est pas possible de retraiter directement la valeur du stock initial car
celui-ci n’existe plus en comptabilité ! Donc, le retraitement ne peut être effectué que
par transfert dans les capitaux propres : dans les comptes individuels, le résultat a
diminué de 3500 alors qu’il aurait dû diminuer de 4500, dans les comptes consolidés.
Il faut donc augmenter le coût d’achat des marchandises vendues :

Stock initial et Coût d’achat des marchandises vendues (en contrepartie)


=Résultat.

2ème écriture : Il faut rattacher une économie d’IS à l’augmentation des charges
déductibles.

15
Chapitre 2 : Les retraitements optionnels :

❖ Cette partie est réalisée par : Bettioui lamiae

1. Le retraitement des écarts de conversion :


A. Le traitement comptable des écarts de conversion6 :
A la clôture de chaque exercice comptable, l’entreprise doit actualiser les créances et les dettes
libellées en devises étrangères. Cette actualisation fait apparaître des écarts de change. Ces écarts
sont soit favorable à l’entreprise soit défavorable. Ces écarts de conversion sont enregistrés en
comptabilité dans des comptes provisoires en attente de régularisation.

a .Les écarts de conversion actif :

À l’actif du bilan, en utilisant les comptes de la rubrique « 370 – Écarts de conversion Actif »

❖ Pour les diminutions des créances, il faut utiliser le compte «3701 – Diminution des
créances circulantes»
❖ Pour les augmentations des dettes, il faut utiliser le compte «3702 – Augmentation de
dettes circulante »
Les pertes de change, enregistrées à l’actif, obligent la constitution d'une provision pour pertes
de change par principe de prudence.

Au niveau de l'écriture comptable, il faut utiliser les comptes suivants:

❖ Compte : 6393 - Dotations aux provisions pour risques et charges financiers


❖ Compte : 1516 - Provisions pour pertes de change

b. Les écarts de conversion passif :

Au passif du bilan, en utilisant les comptes de la rubrique « 470 – Écarts de conversion Passif » :

❖ Pour les augmentations des créances, il faut utiliser le compte «4701 – Augmentation
des créances circulantes».
❖ Pour les diminutions des dettes, il faut utiliser le compte «4702 – Diminution des dettes
circulantes».

6
www.nse-ma.com

16
B .Le retraitement de pré-consolidations des écarts de conversion :
Dans les comptes consolidés, les écarts de conversion des actifs et passifs monétaires libellés
en devises devraient être enregistrés en résultat au cours de la période à laquelle ils se
rapportent.
En conséquence, lorsque cette méthode préférentielle est appliquée les résultats de change
sont enregistrés dans le résultat financier, qu’ils soient latents ou effectifs.7
Il convient donc8 :

1. de virer les écarts de conversion actifs et passifs en résultat financier.

Dans les écritures de pré-consolidation, le retraitement consiste à éliminer les postes « Ecarts
de conversion » qui figurent à l’actif et au passif du bilan et à transférer les valeurs
correspondantes dans le compte de résultat :
❖ L’écart de conversion actif devient une perte de change (charge financière).
❖ L’écart de conversion passif devient un gain de change (produit financier).

2. d’annuler le cas échéant, la provision pour perte de change.

3. de constater les impacts de ces corrections sur les résultats et les réserves.

• Remarque :

Il n’y a pas d’impôt différé, puisqu’il n’y a plus de différence temporaire. Les écarts de
conversion actifs ou passifs devrait être enregistré en résultat au cours de la période à laquelle
ils se rapportent.
En revanche, l’élimination du décalage temporaire a eu une incidence sur le résultat de
l’exercice. Il faut donc neutraliser cette incidence en utilisant en contrepartie le compte de
réserves.

7
Chérif-Jacques ALLALI, Consolidation des comptes, Séminaire du 20 au 22 mai 2010 à l’ISCAE de
Casablanca,page :79
8
Khadija Oubal, cours de comptabilité des groupes, pages 101.

17
Exercice :

La société F doit effectuer des travaux de pré-consolidation et envoyer ses comptes retraités à
la société consolidante M. les données suivantes sont extraites des comptes individuel des
deux derniers exercices :

31/12/N-1 31/12/N
Extrait de l’actif du bilan
Ecarts de conversion –Actif 150 145
Extrait du passif du bilan
Provision pour pertes de change 100 110
Ecart de conversion–Passif 70 60

Au 31 /12 /N les mouvements enregistré ont été les suivants en ce qui concerne la provision
pour perte de change : dotation pour 30 et reprise pour 20.

Travail à faire : Procéder aux retraitements de pré-consolidation de la société B.

Les écritures du bilan :


1ère écriture :

31/12/N
Résultat 85
Ecart de conversion passif 60
Ecart de conversion actif 145

Elimination des écarts de conversion du 31/12/N

▪ Le premier retraitement consiste à éliminer les écarts de conversions qui figurent à l’actif et au
passif et à transférer les valeurs correspondantes dans le CPC :

L’écart de conversion actif devient une perte de change.

L’écart de conversion passif devient un gain de change.

18
2ème écriture :

31/12/N
Provision pour pertes de change 110
Réserves 100
Résultat 10
Elimination de la provision sans objet

▪ La provision pour perte de change doit être éliminé et transférer dans les capitaux propres,
puisque tous les résultats de change sont enregistrés dans le résultat financiers qu’ils soient
latents ou effectifs.
▪ Le montant transféré au crédit du compte « réserves » et toujours égal au solde du compte
« provision pour perte de change » dans les comptes individuels de l’exercice précédent.
3ème écriture :

31/12/N
Réserves 150
Résultat 150
Elimination de l’incidence de l’ECA du 31/12/N-1

▪ L’écart de conversion actif du 31/12/N-1 a déjà été comptabilisée comme une perte de
change dans les écritures de pré-consolidation de N-1, Dans ce cas la différence temporaire
qui existait fin N-1 a déjà été éliminée dans les écritures de pré-consolidation de N-1.
▪ Au 31/12/N, l’écart de conversion actif de l’exercice précédent est devenu imposable. Cette
écriture de pré-consolidation permet d’éliminer le décalage temporaire en augmentant le
résultat comptable.
Comme il n’y a pas d’impôt différé, l’augmentation du résultat ne peut se faire que par
transfert interne dans les capitaux propres.

19
4ème écriture :

31/12/N
Résultat 70
Réserves 70
Elimination de l’incidence de l’ECP du 31/12/N-1

▪ L’écart de conversion passif du 31/12/N-1 a déjà comptabilisé comme un gain de change dans
les écritures de pré-consolidation de N-1,Dans ce cas la différence temporaire qui existait fin N-
1 a déjà été éliminée dans les écritures de pré-consolidation de N-1.
▪ Au 31/12/N, l’écart de conversion passif de l’exercice précédent est devenu déductible. Cette
écriture de pré-consolidation permet d’éliminer le décalage temporaire en diminuant le résultat
comptable.
Comme il n’y a pas d’impôt différé, cette diminution du résultat ne peut se faire que par
transfert dans les capitaux propres.

Les écritures du CPC :

1ère écriture :

31/12/N
Pertes de change 145
Gains de change 60
Résultat 85
Inscriptions des écarts de conversion au compte
de résultat

▪ les écarts de conversion passif ou actif devraient être enregistrés en résultat au cours de la période à
laquelle ils se rapportent.
Ce retraitement permet d’éliminer une différence temporaire qui provient des comptes individuels.
En effet la perte de change a été déduite du résultat fiscal et le gain latent a été imposé. Il n’y a pas
d’imposition différé à comptabiliser.

20
2ème écriture :

31/12/N
Reprise sur provision pour risques et charges financières 20
Résultat 10
DAP pour risques et charges financiers 30
Elimination des dotations et des reprises

▪ La provision pour perte de change est transférée dans les capitaux propres et les charges et
produits financiers sont éliminés.
3ème écriture :

31/12/N
Résultat 150
Pertes de change 150
Ajustement des charges financières

▪ Les charges diminuées puisque l’écart de conversion actif a déjà été enregistré en charge dans
les comptes consolidés de N-1 est devenu une charge effective dans les comptes individuels en
N. donc la charge provenant des comptes individuels est neutralisé.
4ème écriture :

31/12/N
Gains de change 70

Résultat 70
Ajustement des produits financiers

▪ Les produits diminués puisque l’écart de conversion passif est déjà enregistré en produits dans les
comptes consolidés de N-1 est devenue un produit effectif dans les comptes individuels en N. donc
le produit provenant des comptes individuels est neutralisé.

21
A. Retraitement de pré-consolidation du Crédit-bail :
❖ Cette partie est réalisée par : Fetoui Fatima Ezzahra
I. Définition de crédit-bail:9
Le crédit-bail couramment appelé « leasing » est un contrat par lequel une personne, le crédit
bailleur (société de financement, banque...) Achète un bien et le met à la disposition d'une autre
personne, le preneur (locataire), moyennant le paiement d'un loyer. Le locataire n'est donc pas
juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition. Cependant dans une logique de
comptes consolidés, les biens acquis en crédit-bail sont assimilés à des immobilisations.

Sur le plan juridique c’est une location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d’une
option d’achat à un prix fixé à l’avance.

Au terme du contrat, l'entreprise bénéficiaire a généralement le choix entre plusieurs options :


• restituer le bien.
• l'acquérir pour un montant défini lors de la conclusion du contrat.
• renouveler le contrat.

❖ principes :

Le contrat de crédit-bail fait état de l'accord entre une propriétaire de bien d'équipement (le
crédit bailleur) et une entreprise souhaitant louer ce matériel en crédit-bail (preneur).

Par le leasing. Le preneur détient un droit d'usage du bien en location, moyennant le


versement de loyers.

Le client s'engage à payer la société de leasing jusqu'au terme du contrat. Il a la possibilité


d'acheter le matériel, de le restituer, ou de négocier une prolongation du crédit-bail à
l'expiration du contrat initial.

9
https://www.memoireonline.com/09/11/4822/m_Credit-bail-et-financement-des-entreprises4.html

22
II. Les Types de crédit-bail10

❖ Le crédit-bail mobilier : Le contrat concerne du matériel affecté à l'activité de


l'entreprise. Il doit être identifiable et amortissable. Généralement, ce type de contrat
porte par exemple, sur les véhicules de transport, les équipements industriels, les
matériels d'imprimerie, les équipements médicaux, les matériels agricoles etc.
❖ Le crédit-bail immobilier : sert à financer tout bien immobilier, à usage professionnel,
à construire ou existant. Il porte sur des locaux à usage commercial, professionnel ou
industriel. Le fonctionnement est le même que pour le contrat de crédit-bail mobilier.

III. Objectif de la méthode préférentielle 11


Dans les comptes consolidés, l’opération devrait être analysée comme une acquisition
d’immobilisation corporelle financée par le recours à un emprunt.
Le contrat de location-financement (ou de crédit-bail) devrait donc être comptabilisé de la
manière suivante :
✓ Au bilan : inscription d’une immobilisation corporelle et d’un emprunt correspondant ;
✓ Au CPC : enregistrement d’une dotation aux amortissements et d’une charge financière.
IV. Conséquences pour les comptes consolidés
a. Retraitement de pré-consolidation générateur d’une différence temporaire

La méthode préférentielle crée un décalage temporaire puisque les valeurs inscrites à l’actif et au
passif du bilan sont différentes. Le décalage temporaire doit donc être éliminé par la prise en compte
d’un actif ou d’un passif d’impôt différé, selon le cas.

b. Application d’un principe comptable fondamental non retenu dans les comptes individuels
Cette méthode préférentielle introduit un principe comptable fondamental qui n’est pas applicable
dans les comptes individuels : celui de la prédominance de la substance sur l’apparence (appelé
aussi principe de la prédominance de la réalité économique sur l’apparence juridique). L’adoption de
ce principe a pour effet l’inscription dans les comptes consolidés d’éléments qui ne font pas partie
du patrimoine juridiquement de l'entreprise, mais qui ont néanmoins une valeur économique
positive (l’immobilisation corporelle) et négative (l’emprunt correspondant).

10
https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/reglementation/creation-entreprise/aides-creation/credit-bail

Chérif-Jacques ALLALI, Consolidation des comptes, Séminaire du 20 au 22 mai 2010 à l’ISCAE de


11

Casablanca, page 81.

23
c. Méthode préférentielle et image fidèle du « patrimoine »

On peut dire, dans une certaine mesure, le principe de la prédominance de la substance sur
l’apparence est appliqué, les actifs et les passifs consolidés incluent des éléments qui ne font pas
partie du patrimoine. Dans ces conditions, on peut se demander si les dispositions sont bien
adaptées à cette situation : « Les comptes consolidés doivent être réguliers et sincères et donner une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué
par les entreprises comprises dans la consolidation. […] ».

En consolidation, le retraitement du crédit-bail consiste à :

✓ Inscription du matériel à l'actif soit pour la valeur stipulée au contrat, soit pour sa juste valeur
en l'absence d'indication dans le contrat et constatation d'une dette au passif.

✓ Enregistrement de la dotation d'amortissement sur la durée de vie économique.

✓ Annulation de la redevance de crédit-bail : la partie «intérêts» est enregistrée au débit du


compte «charges financières» et la partie «principal» est enregistrée au débit du compte
«dettes financières».

✓ Constatation de la dette fiscale différée.

✓ Application : (redevances de crédit-bail versées à terme échu)

La société GIL fait partie du périmètre de consolidation par intégration globale au sein du groupe
VOG. Les normes à appliquer dans les comptes consolidés prévoient :

- l’amortissement du matériel industriel sur une durée de 10 ans ;

- l’utilisation du mode d’amortissement linéaire ;

- l’inscription à l’actif des biens utilisés en crédit-bail ;

- le calcul des impôts différés au taux de 30%.

Le 1 avril de l’exercice 2018 la société GIL a souscrit un contrat de location-financement pour un


matériel industriel d’une valeur de 10 000 DH. Les principales dispositions du contrat sont les
suivantes :

- durée du contrat : 4 ans ;

- nombre de redevances à payer : 16 ;

24
- redevance trimestrielle payable à terme échu : 720 (HT) ;

- date de paiement de la 1ère redevance : 30/06/2018 ;

- taux effectif trimestriel de ce contrat : proche de 3 % ;

- prix d’acquisition (HT) lors de la levée de l’option d’achat, le 31/03/2022 : 1 530 DH.

➢ Travail à faire :
Présenter les écritures nécessaires de retraitement de cette opération au 31/12/2019.
➢ Corrigé :
1/ l’analyse des redevances versées:
Dans le cadre des travaux de pré-consolidation, chaque redevance versée est analysée comme un
versement trimestriel relatif au remboursement d’une dette théorique d’emprunt de 10 000 DH
au taux effectif trimestriel de 3%.

Trimestre Début Fin

Rang Dette Intérêts S. Amortissement S. Versement Date du


d’emprunt dus intérêts dus Amortissements versement
théorique

1 10 000 300 420 720 30/06/2018


2 9 580 287 433 720 30/09/2018
9 147 274 861 446 1 299 720
3 31/12/2018
8 701 261 459 720
4 31/03/2019
8 242 247 473 720
5 30/06/2019
7 769 233 487 720
6 30/09/2019
7 282 218 959 502 1 921 720
7 31/12/2019

Rq : Par simplification, les valeurs sont arrondies à l’unité la plus proche.


Vérification du taux effectif trimestriel de 3%: 10 000 = 720 x (1 – 1,03-16)/0,03 + 1 530 x 1,03-16

25
2/ Retraitement au 31/12/2018:
• Ecritures du bilan au 31/12/2018 :
1ère écriture : inscription au bilan du matériel et de l’emprunt

1/4/2018

Matériel et outillage 10000


E.A.E.C 10000

Inscription au bilan du matériel pris en CB le 1/4/2018

Commentaire : Dans cette première étape du retraitement consiste à inscrit au bilan le matériel et
l’emprunt pour leur valeur en 1/4/2018.

2ème écriture : constatation de l’amortissement du matériel


31/12/2018
Résultat GIL 750

Amortissement du matériel et outillage 750


Retraitement de la valeur d’actif du matériel pris en CB

Commentaire : Dans cette écriture l’actif va diminuer et en contrepartie le résultat de société


GIL va diminue. Ici un décalage temporaire déductible est créé puisque la valeur comptable de
l’actif diminue.

3ème écriture : constatation des remboursements de l’emprunt


31/12/2018
E.A.E.C 1299

Résultat GIL 1299


Retraitement de la dette d’emprunt sur matériel pris en CB

Commentaire : ici l’emprunt appartinrent au passif ce qui fait le passif diminue et en contrepartie
résultat augmente parce que les redevances éliminées diminue et les charges d’intérêts augmente

26
A cette étape du retraitement, un décalage temporaire imposable est créé puisque la valeur
comptable du passif diminue.

4ère écriture : élimination du décalage temporaire net


31/12/2018

Résultat GIL 164


Impôt différé passif 164
Prise en compte de l’imposition différée

Commentaire : Dans cette écriture en élimine le décalage temporaire imposable créé par l’inscription
à l’actif du matériel pris en CB (principe de rattachement des charges aux produits n’est pas été respecté).
• Ecritures du compte de produit et charge au 31/12/2018 :

1ère écriture : Constatation de la dotation aux amortissements sur matériel CB


31/12/2018
DA sur les immobilisations corporelles 750

Résultat 750

Constatation de la dotation aux amortissements sur


matériel pris en CB

Commentaire : Constatation de la dotation aux amortissements sur matériel crédit-bail.

2ème écriture : Retraitement de la redevance de crédit-bail

31/12/2018
Charges d’intérêts 861

Résultat 1299
Redevance crédit-bail 2160
Retraitement de la redevance de crédit-bail

Commentaire : ici redevance considérée comme une charge financier parce que l’immobilisation
est à l’entreprise.

27
3ème écriture : Rattachement d’une charge d’IS à la diminution des charges résultant du
retraitement du matériel CB
31/12/2018
Impôt sur bénéfice différée 164

Résultat 164
Rattachement d’une charge d’IS à la diminution
des charges financières

Commentaire : Rattachement d’une charge d’IS à la diminution des charges résultant du


retraitement du matériel pris en location-financement. Si l’impôt différée est lié à une opération de
l’exercice dans ce cas l’impôt différée affecter le résultat de l’exercice.

3/ Retraitement au 31/ 12/ 2019 :

• Ecritures du bilan au 31/12/2019:


1/4/2018
Matériel et outillage 10000
E.A.E.C 10000
Inscription au bilan du matériel pris en CB le 1/4/N-1

31/12/2019

Réserves GIL 750


Résultat GIL 1000
Amortissement du matériel et outillage 1750
Retraitement de la valeur d’actif du matériel pris en CB

E.A.E.C 3220
Réserves GIL 1299
Résultat GIL 1921
Retraitement de la dette d’emprunt sur matériel pris en CB

Résultat GIL 164
Réserves GIL 276
Impôt différée passif 440
Prise en compte de l’imposition différée

Commentaires : les même de l’exercice 2018.

28
• Ecritures du compte de produit et charge au 31/12 2019:
1ère écriture : Constatation de la dotation aux amortissements sur matériel CB
31/12/2019
DA sur les immobilisations corporelles 1000

Résultat 1000
Constatation de la dotation aux amortissements sur
matériel pris en CB

Commentaire : Constatation de la dotation aux amortissements sur matériel crédit-bail et ce


dernier affecte le résultat de l’exercice.
2ème écriture : Retraitement de la redevance de crédit-bail
31/12/2019
Charges d’intérêts 959

Résultat 1921
Redevance crédit-bail 2880

Retraitement de la redevance de crédit-bail

Commentaire : ici une charge financier remplace redevance parce que l’immobilisation est à
l’entreprise.

3ème écriture : Rattachement d’une charge d’IS à la diminution des charges résultant du
retraitement du matériel CB
31/12/2019

Impôt sur bénéfice différée 276


Résultat 276
Rattachement d’une charge d’IS à la diminution des charges
financières

Commentaire : Si l’impôt différé est lié à une opération de l’exercice dans ce cas l’impôt différé
affecte le résultat de l’exercice.

29
Chapitre 3 : Méthodes de consolidation direct ou par palier

❖ Cette partie est réalisée par Amine Laila

I. La consolidation par palier12


Dans ce type de consolidation chaque société est consolidée dans la société qui la détient.

Il faut consolider en premier la société qui se trouve le plus loin de la société mère, dans la
chaine des participations et remonter progressivement en établissant à chaque société un sous
ensemble consolidé.

Chaque société et ensuite chaque groupe sont consolidés dans la société juste au-dessus d’eux
dans l’organigramme. Cette société joue le rôle de la société mère.

Dans cette méthode lorsque nous allons établir le tableau de partage des capitaux propres,
nous allons utiliser le pourcentage d’intérêt détenu par la société qui joue le rôle de mère dans
le sous ensemble.

Organigramme 1: consolidation par palier

F1 F2 F3

A B C
F3,C
D
F1,A F2,B,D,E

S,G B,E,D
E
Sous-Groupe D, E
Elaboration personnel

12
Les Methodes et techniques de consolidation groupe IGA Rabat
La consolidaion comptable ESIG
Revue français de comptabilité

30
II. La consolidation directe13
Chaque société est consolidée directement dans les comptes de la société mère.

Elle consiste à consolider les sociétés indépendamment de leur situation dans le groupe.

Le bilan consolidé obtenu doit être le même que celui obtenu si la consolidation était réalisé
par palier.

Cette technique repose sur l’utilisation des pourcentages d’intérêt de la société mère dans les
sociétés à consolidées

1. Etude de cas14

La société M détient 75 % du capital de la société F1. La société F1 détient 80 % de la société


F2. Vous disposez des bilans de la société M et des filiales F1 et F2.

75%
F1

80%

F2

➢ Bilan de M

Actif MT PASSIF MT
Immobilisations 4 650 Capital 3 500
Titres F1 1 500 Réserves 1 020
Actifs circulants 1 200 Résultat 600
Cap propre 5120
Dettes 2 230

7 350 7 350

13
Les Methodes et techniques de consolidation groupe IGA Rabat ET La consolidaion comptable ESIG
Revue français de comptabilité
14
La consolidaion comptable ESIG

31
➢ Bilan de F1

ACTIF MT PASSIF MT
Immobilisations 1 580 Capital 2 000
Titres F1 960 Réserves 660
Actifs circulants 800 Résultat 180
CAP PROPRES 2840
Dettes 500
3 340 3 340

➢ Bilan de F2

ACTIF MT PASSIF MT
Immobilisations 1 360 Capital 1 200
Actifs circulants 600 Réserves 400
Résultat 100
Cap propres 1700
Dettes 260
1960 1960

Consolidation par palier

• Etape 1 : Bilan consolidé F1 - F2


ACTIF F1 F2 C PASSIF F1 F2 C
Immobilisations 1580 1360 2 940 Capital 2000 1200 2 000
TITRES 960 Réserves 660 400 980
Actifs circulants 800 600 1 400 Résultat 180 100 260
Cap propres 2840 1700 3240
Intérêts 710 440 340
minoritaires 500 260 760
Dettes
TOTAL 4 340 TOTAL F1 F2 4 340

32
Les calcule

✓ Réserves : (400+1200) X80%-960=320


✓ RT : 100X80%=80
✓ Intérêt minoritaires : 1700X20%=340
✓ Capitaux propres : 2840+1360-960=3240

➢ Etape 2 : Bilan consolidé du groupe M - F1 - F2

ACTIF M F1 F2 C PASSIF M F1F2 C


Immobil 4650 1580 1360 7 590 Capital 3500 2 000 3 500
isations Réserves 1020 980 1 755
action 1500 960 Résultat 600 260 795
Actifs 1200 800 600 2 600 Cap propres 5120 3240 6050
circulant Intérêts 340 1 150
s minoritaires
Dettes 2230 760 2 990
10 190 10 190
Les calcule

✓ Réserves : 980+2000X75%-1500=735
✓ RT : 260x75%=195%
✓ Intérêt minoritaire : 3240x25%=810
✓ Capitaux propres : 5120+ ((3240x75%)-1500)=6050

Consolidation direct

F1 F2
% de contrôle 75 80
% d’intérêt 75 60
%de minoritaires 25 40

33
ACTIF M F1 F2 C PASSIF M F1 F2 C
Immobili 4650 1580 1360 7 590 Capital 3500 2000 1200 3 500
actions 1500 960 Réserves 1020 660 400 1 755
Actifs 1200 800 600 2 600 Résultat 600 180 100 795
circulants Cap propres 5120 2840 1700 6050
Intérêts minoritaires 2230 710 440 1 150
Dettes 500 260 2 990
10 190 10 190

Les calcule

✓ Reserve F1 : 660+2000x75%-1500=495
✓ Réserve F2 : 400+1200x60%-(960x75%)=240
✓ RT F1 :180x75%=135
✓ RT F2 : 100x60%=60
✓ Intérêt minoritaire : 840x25%=710
✓ Intérêt minoritaire : (1700x40%)-(960x25%)=440
✓ Capitaux propres :
Différence de consolidation de F1=(2840x75%)-1500=630
+5120=6050
Différence de consolidation de F2=(1700x60%)-(960x75%)=300

34
❖ Cette partie est réalisée par :DriouchHind

Chapitre 4 : La communication financière


La communication financière représente aujourd’hui un enjeu important pour l’entreprise que
son capital soit côté en bourse ou non. En effet, Son développement se trouve lié à la création
de valeurs par l’ouverture de son capital auprès d’investisseurs institutionnels ou actionnaires.

1. Définition 15

La communication financière est un élément clé de la transparence du marché et constitue une


condition essentielle pour accroître la confiance des investisseurs, la crédibilité et la qualité
d’une place financière.

Cette dimension de plus en plus stratégique de la communication financière et le besoin


exprimé par les émetteurs de pouvoir fournir une information de qualité malgré la complexité
accrue des contraintes réglementaires

Toute entreprise a des obligations légales en matière d’information financière Il s’agit


principalement des états financiers et comptables que les sociétés doivent déposer au greffe du
Tribunal de commerce :

• comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe);

• rapport de gestion, tableau du résultat des cinq derniers exercices;

• comptes consolidés;

• rapport des commissaires aux comptes.

• augmentation de la notoriété de l’entreprise,

15
CADRE ET PRATIQUES DE COMMUNICATION FINANCIÈRE Édition 2019 réalisé par Bredin
Prat .

35
16
2. La communication financière : pourquoi ?

Pour les sociétés cotées : C'est une obligation pour :

➢ Assurer l’égalité de tous les investisseurs devant l’information et donc l'efficience des
marchés financiers. Il est interdit de privilégier un public d’investisseurs, aussi petit soit-il,
par rapport à un autre. Il est tout aussi interdit et punissable de profiter d'une information
privilégiée en vue de faire du profit ou d’éviter une perte (délit d'initié) ;
➢ Assurer la bonne négociabilité des valeurs mobilières (actions et obligations) émises.
Permet d’assurer une liquidité à ces titres et leur bonne évaluation (valorisation à leur
juste valeur, ni trop, ni trop peu) en fonction des informations communiquées. Cela peut
permettre de prévenir les risques d’attaque financière (prises de participation hostiles).
Cela doit permettre de se prémunir d’une réaction excessive des marchés à une nouvelle
(il faut être prévisible) et donc de réduire la volatilité du titre ;
➢ En cas d’introduction en Bourse, une communication financière efficace peut faire la
différence entre la réussite d’une opération ou son échec. Objectif : attirer le plus grand
nombre d’investisseurs pour « faire monter les enchères » (surtout en volumes) et récolter
pm :les capitaux désirés. En dehors de ces objectifs de base, la communication financière
participe à l'image globale de l'entreprise, à sa notoriété et à sa visibilité. À ce titre, elle
pourra être utilisée par les entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse.

3. La communication financière : pour qui ?

Quelles entreprises ?
Les émetteurs de titres cotés sur les marchés financiers (actions et obligations) : il s'agit d'une
obligation. Dans ce cas, le département de communication financière sera généralement
intégré au département financier de l'entreprise ;toute autre société (privée) peut (mais ne doit
pas) publier ses résultats financiers. Dans ce cas, la communication financière sera souvent
réalisée par le département communication de l'entreprise.

4. La communication financière : de la communication avant tout ?

Il existe une législation précise propre à la diffusion d'informations financières qu’il


conviendra de respecter, tant sur la forme que sur le contenu. La priorité de la communication

L’essentiel de la finance à l’usage des managers Édition 2 réalisé par Pierre Cabane .
16

36
financière est donc le respect de cette obligation légale. Mais ce n’est pas suffisant. La
communication financière fait partie intégrante de la communication « corporate ». Outre les
données financières, la communication comporte en effet des données extracomptables
comme la déclaration de gouvernance d'entreprise, les facteurs de risques, la stratégie à court
et à long terme, les évolutions dans l'organisation (cession, acquisition, changement de
patron...) ainsi que la politique de responsabilité d'entreprise. La communication financière
doit aussi être considérée comme un outil stratégique.

5. Les cibles de la communication financière 17

Il convient de bien identifier les cibles de la communication financière car leurs attentes sont
différentes. Nous considérons que quatre groupes peuvent être distingués.

a. Les actionnaires

La connaissance de ses actionnaires est importante pour l’entreprise. Elle peut provenir de la
remontée des pouvoirs à l’assemblée générale ou d’enquêtes menées par les entreprises et les
établissements financiers. La communication financière doit être adaptée à cette connaissance
: les actionnaires individuels sont surtout demandeurs d’informations au moment de la
publication des résultats et lors des assemblées générales, alors que les investisseurs
institutionnels, capables de faire brutalement varier le cours de l’action, doivent être l’objet
d’une communication régulière et approfondie, par exemple, par l’organisation de road-show
présentant les objectifs de l’entreprise.

b. Les analystes, agences de notation et journalistes

C’est souvent la cible privilégiée de la communication financière. Ils sont systématiquement


conviés par les entreprises à des réunions d’information et d’analyse. Les analystes sellside
émettent des opinions sur les valeurs : renforcer, vendre, sous-pondérer, alléger, etc.

c. Les banquiers

Comme les actionnaires, ils sont très soucieux de la qualité de la communication financière
qui leur est donnée. Ils établissent fréquemment un lien entre cette qualité et celle de la
gestion financière de l’entreprise.

17
La communication Financière Édition 1 Vincent JOYE Pr Joël SAUCIN .

37
d. Les salariés

les salariés sont très attentifs à la communication financière de l’entreprise. Celle-ci doit
veiller à maintenir une cohérence forte entre la communication externe (par exemple,
explosion des bénéfices et hausse sensible du dividende) et la communication interne
(restrictions budgétaires et salariales, par exemple).

6. Les principaux supports de la communication financière18

Une fois identifiés les publics auxquels s’adresse la communication financière, il faut en
définir la forme. Quatre supports principaux peuvent être distingués

a. Le rapport annuel

Pilier de la communication financière, il est destiné à informer l’actionnariat de l’activité et


des résultats de l’entreprise. Il reprend généralement la structure suivante :

• le message du président, rappelant les grands événements de l’année et résumant les


orientations stratégiques de l’entreprise;

• la présentation de l’activité et des produits de la société;

• les résultats par branche, selon un niveau de détail variable;

• l’ensemble des informations financières obligatoires (bilan, tableau de financement,


compte de résultat, propositions d’affectation du résultat, méthodes comptables employées,
certification des comptes par les commissaires aux comptes).

b. Les communiqués périodiques

Ils rythment la vie de l’entreprise au gré des événements : publications trimestrielles du


chiffre d’affaires et du résultat, par exemple. Ce procédé est également utilisé pour signaler
l’obtention de prix et de distinctions, ou la nomination de grands responsables.

c. Les réunions avec les analystes et les investisseurs

Elles prennent différentes formes, mais la plus attendue est la réunion annuelle de
présentation des comptes. Celle-ci constitue «l’examen de communication financière» de la
Direction générale de l’entreprise et elle doit, à ce titre, être préparée avec soin. Donnant lieu

18
CADRE ET PRATIQUES DE COMMUNICATION FINANCIÈRE Édition 2019 réalisé par
Bredin Prat

38
d’abord à une présentation des résultats financiers, puis à un ou plusieurs exposés stratégiques
sur la marche de l’entreprise et, enfin, à une séance de questions-réponses, cette réunion est
un exercice redoutable sur le fond et sur la forme. Sa préparation peut occuper une bonne
partie des services financiers d’une entreprise durant les premiers mois de l’année.

d. La lettre aux actionnaires

Elle permet d’établir une communication régulière et plus personnalisée avec l’actionnaire en
lui présentant simplement l’activité annuelle de l’entreprise : évolution du chiffre d’affaires,
lancements de produits, par exemple.

7. Intérêt d’étudier la communication financière19


Parmi les intérêts de la communication financière on a :
• connaître les spécificités de la communication financière,
• comprendre le rôle d’Internet dans la communication financière,
• savoir quelles sont les informations à transmettre obligatoirement,
• savoir intégrer un plan de com. financière au plan marketing et stratégique.

8. Les avantages d'une bonne communication financière20


Elle sert à construire une bonne image de la société cotée. Mais aussi à prévenir les rumeurs.
Les investisseurs deviennent de plus en plus exigeants Préoccupations éthiques des
épargnants, prise en compte du risque par les bailleurs… les entreprises cotées doivent de plus
en plus intégrer ces éléments dans leur stratégie de communication. Ce qui implique de
nouvelles relations avec l'ensemble des partenaires. Y compris avec les actionnaires,
demandeurs d'une communication financière qui rende lisibles le positionnement de la société
et sa maîtrise des risques, à travers un tableau de bord normalisé permettant les comparaisons.
Ainsi, à quelques jours de l'annonce des résultats annuels 2003.

19
file:///C:/Users/Utilisateur/Desktop/tijari.pdf .

L’essentiel de la finance à l’usage des managers Édition 2 réalisé par Pierre Cabane .
20

39
9. Les contraintes de la communication financière21

La communication financière peut être entravée par un certain nombre de techniques et


manipulations de la part de ses auteurs. Bien entendu, la loi punit ces actes (délit d’entrave,
délit d'initié, etc.).

L’essentiel de la finance à l’usage des managers Édition 2 réalisé par Pierre Cabane .
21

40
Conclusion

Les retraitements d'homogénéisation restent indispensables pour le groupe en vue d'obtenir

l'homogénéité des comptes consolidés et pour tenir compte de la diversité des pratiques

comptables et des méthodes d’évaluation surtout lorsque des sociétés du groupe sont situées à

l'étrange. Même en présence d'un référentiel de consolidation, les sociétés, pour de raisons

fiscales, établissent leurs états individuels en cherchant à gérer l'impôt. D'une manière ou

d'une autre les éléments d’actifs et de passif ainsi que les charges et les produits compris dans

les comptes consolidés doivent donc être évalués selon des méthodes homogènes pour donner

toutes les informations de caractère significatif sur le patrimoine, la situation financière ainsi

que sur le résultat de l'ensemble consolidé.

41
Bibliographie
➢ Chérif-Jacques ALLALI, Consolidation des comptes, Séminaire du 20 au 22 mai 2010
à l’ISCAE de Casablanca.
➢ M.Abou El Jaouad, Consolidation des comptes de groupe.
➢ Youssef EL-HOUSNY, Séminaire :Consolidation des comptes selon les normes
marocaines (Avis N°5 du CNC), Septembre 2017.
➢ Reda LATRACH, La formation préparatoire au CEC 2019, Séance du 06 juillet 2019,
Séminaire de Comptabilité approfondie.
➢ Master ENCG audit fiscal, Principes comptables et normes internationales.
➢ Khadija Oubal, cours de comptabilité des groupes.
➢ CADRE ET PRATIQUES DE COMMUNICATION FINANCIÈRE Édition 2019
réalisé par Bredin Prat .
➢ L’essentiel de la finance à l’usage des managers Édition 2 réalisé par Pierre Cabane .
➢ La communication Financière Édition 1 Vincent JOYE Pr Joël SAUCIN .

Webographie
➢ https:/www.sigmaconso.com/fr/lhomogeneisation-des-comptes-individuels/
➢ https://comptabilité.ooreka.fr/astuce/voir/618549/retraitement-comptable
➢ https://expert-consolidation.com/guide/44-retraitements-obligatoires-optionnels-en-
consolidation/
➢ https://www.memoireonline.com/09/11/4822/m_Credit-bail-et-financement-des-
entreprises4.html
➢ www.nse-ma.com
➢ la consolidation comptable ESIG
➢ Les méthodes et techniques de consolidation IGA Rabat
➢ Revue français de comptabilité
➢ file:///C:/Users/Utilisateur/Desktop/tijari.pdf .

42
Table des matières

Introduction .............................................................................................................................. 2
Chapitre 1 : les retraitements obligatoire 2
I. Les retraitements des amortissements…………………………………………….2
A. Généralité………………………………………………………………………………2
B. Comparaison entre les normes IFRS/IAS et les normes marocaines…………………..3
a) Les immobilisations incorporelles……………………………………………………..3
b) Les immobilisations corporelles……………………………………………………….3
C. Comment se fait le retraitement des amortissements………………………………….5
II. Les retraitements des stocks……………………………………………………..11
A. Généralités……………………………………………………………………………11
B. L’effet du changement de méthode d’évaluation des stocks…………………………11
C. Exercice d’application……………………………………………………..…………11

Chapitre 2 : Les retraitements optionnels…………………………………………….15


I. Le retraitement des écarts de conversion………………………………………..15
A. Le traitement comptable des écarts de conversion……………………………………15
a) Les écarts de conversion actif………………………………………………………...15
b) Les écarts de conversion passif……………………………………………………….15
B. Le retraitement de pré-consolidations des écarts de conversion……………………..16
II. Retraitement de pré-consolidation du Crédit-bail……………………………….20
A. Définition de crédit-bail………………………………………………………………20
B. Les Types de crédit-bail………………………………………………………………21
C. Objectif de la méthode préférentielle…………………………………………………21
D. Conséquences pour les comptes consolidés………………………………………….21

Chapitre 3 : Méthodes de consolidation direct ou par palier ....................................... 29


I. La consolidation par palier ............................................................................... 29
II. La consolidation directe ........................................................................................ 33
Chapitre 4 : La communication financière………………………………..……………38
1. Définition………………………………………………………….……………38
2. La communication financière : pourquoi………………………………...………39
3. La communication financière : pour qui…………………………………………40
4. La communication financière : de la communication avant tout………………..40
5. Les cibles de la communication financière ……………………………………..40
a) Les actionnaires……………………………………………………………………….41
b) Les analystes, agences de notation et journalistes……………………………………41
c) Les banquiers…………………………………………………………………………41
d) Les salariés……………………………………………………………………………41

43
6. Les principaux supports de la communication financière……………………….42
a) Le rapport annuel……………………………………………………………………..42
b) La communication périodique………………………………………………………..42
c) Les réunions avec les analystes et les investisseurs………………………………….42
d) La lettre aux actionnaires……………………………………………………………..43
7. Intérêt d’étudier la communication financière…………………………………...43
8. Les avantages d'une bonne communication financière…………………………..43
9. Les contraintes de la communication financière………………………………...44

Conclusion…….………………………………………………………………………..45
Bebliographie et webographie………………………………….……………………….46

44
Université Abdelmalek ESSAÂDI
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales - Tanger -

LBO/LBI

Réalisé par : DIRA Sorayda

Encadré par : Pr. ZARKI Nabil

Année universitaire 2019/2020

45
Plan :

Introduction

I. Définition et mécanisme de ses opérations


A. Définition
B. Mécanisme
II. Avantages et difficultés de LBO/LBI
A. Avantages
B. Difficultés
Conclusion

Bibliographie

Tables des matières

46
Introduction :
Parmi la panoplie d’opération touchant au capital des entreprises, figurent les opérations à
effet de levier dites LBO/LBI. Apparues au cours des années 70 dans les pays anglo-saxons,
ces opérations dont le principe est le rachat d’entreprise par endettement connaissent un
développement certain du fait d’un environnement économique favorable. Les problématiques
du vieillissement de la population des chefs d’entreprises, des fonds en quête de débouchés et
de cibles, les décisions stratégiques de groupes telles que l’éclatement ou une croissance
externe sont autant de raisons qui expliquent une montée en puissance des LBO/LBI. Par
ailleurs ces opérations permettent d’améliorer les performances des entreprises cibles à divers
niveaux.

Au Maroc la première opération de LBO remonte à 2003, le nombre ne cesse de croitre avec
notamment la création de nouveaux fond LBO. Le développement récent de ces LBO conduit
à s’interroger sur les facteurs qui caractérisent ces opérations, et sur les conditions objectives
qu’elles doivent remplir pour être menées à bonne fin.

Définition et mécanisme de ses opérations


Définition
Un LBO (Leverage Buy Out) peut être défini comme l’achat d’une entreprise saine, financé
partiellement par des emprunts, dans le cadre d’un schéma financier, juridique et fiscal
spécifique où les dirigeants repreneurs sont associés en partenariat avec des investisseurs
financiers spécialisés en vue de réaliser ensemble une plus-value à moyen terme.

Dans le LBI (Leverage Buy-In), l’acheteur vient de l’extérieur dans le capital de la société
alors que dans le LBO, il est issu de celle-ci22.

Le Leverage Buy In (LBI) est l’opération par laquelle une entreprise cible est rachetée par un
fonds de buy out en association avec de nouveaux dirigeants, le plus souvent recrutés pour la
réalisation de l’opération par les gérants du fonds : c’est la reprise d’une société, à priori à fort
potentiel, par une équipe dirigeante qui prend la place de celle existante. L’opération est à
haut risque dans la mesure où les nouveaux dirigeants n’ont pas forcément l’expérience de la
cible : de ce fait, elle repose sur la qualité managériale des repreneurs.

22
LBO guide pratique (pdf) de l’Association Française des Investisseurs en capital (AFIC) www.afic.asso.fr

47
Sous le terme de ces nouvelles techniques d’acquisition et transmission se cachent une
multitude de pratique faisant intervenir des repreneurs externe ou interne, issus de
management de la cible en question ou non. On répertorie ainsi les types suivants :

• Le Leverage Management Buy Out (LMBO)


• Le Buy in Management Buy Out (BIMBO)
• Le MBO et le MBI (Management Buy Out/In)
• Le Buy and Build Up (LBU)
• L’OBO (Owner Buy Out)
Mécanisme de LBO/LBI
Schéma illustratif de LBO
Comme nous l’avons vu, le principal
avantage des techniques de LBO /
LBI est de permettre la prise de
contrôle totale ou majoritaire d’une
cible en limitant sensiblement
l’apport initial des repreneurs.

Pour cela, l’équipe de repreneurs va


crée une société holding dont le
capital social correspondra à l’apport
qu’il peuvent effectuer ou à leur apport plus celui de financiers si ils manquent de moyens
(c’est-à-dire si le seul apport des repreneurs ne permettra pas d’emprunter suffisamment pour
acheter la cible). Cette société holding va avoir trois principaux objectifs : racheter une société
cible, emprunter des fonds pour financer ce rachat et enfin, rembourser cet emprunt en faisant
remonter les bénéfices de la cible.

Grâce à l’emprunt contracté par la holding et grâce à son capital social, les repreneurs peuvent
acquérir 100 % de la société cible : le rachat est effectué. Toute la difficulté réside maintenant
dans le remboursement de l’emprunt. Pour cela, il faut que la rentabilité de la cible soit
supérieure au coût de l’emprunt (d’où un effet de levier positif) ce qui suppose une équipe de
management performante. Pour rembourser son emprunt, la holding va faire remonter
régulièrement les bénéfices et les cash-flows de la cible, et pourra dès lors se désendetter au
fil des ans. L’opération sera réussie lorsque la holding aura remboursé l’emprunt en totalité et
racheté les parts des associés minoritaires : la holding pourra alors fusionner avec la cible
pour ne former qu’une seule et unique entité.

48
Dans certains cas, les fonds propres de la holding sont insuffisants pour pouvoir emprunter le
montant nécessaire au rachat de la cible (le ratio fonds propres / emprunts n’est pas respecté).
Dès lors l’emprunt bancaire classique va être doublé par un autre emprunt plus élaboré
(obligations convertibles, obligations à bons de souscription d’actions,) et mieux rémunéré qui
prend le nom de ” Dette Junior ” ou ” dette mezzanine “. Cet emprunt complémentaire est en
général apporté par des sociétés de capital investissement qui espère par la suite entrer au
capital de la société (conversion des obligations en actions). Dans cette configuration,
l’emprunt bancaire classique prend le nom de ” dette senior ” et il est remboursé en priorité
c’est-à-dire avant la dette junior. Son coût est plus faible que celui de la dette junior car il est
par nature moins risqué. Inversement, le remboursement de la dette mezzanine étant
subordonné à celui de la dette senior, son risque est plus élevé et son coût aussi. Le
mécanisme est identique à la configuration précédente du LBO classique, sauf que la holding
a deux types de dettes (une senior et une junior) au lieu d’une seule et unique dette bancaire.

Avantages et limites de LBO/LBI


Avantages
Permettre à des cadres dirigeants ou à des investisseurs de prendre le contrôle d’une société
cible avec un apport personnel minimum puisque l’acquisition est largement financée par un
emprunt bancaire dont le coût est inférieur au taux de rentabilité attendu de la cible.

La technique du rachat avec effet de levier est particulièrement bien adaptée aux problèmes
de transmission patrimoniale et aux problèmes de stabilité d'actionnariat. Les dirigeants
d’entreprises familiales arrivant à l'âge de la retraite ne trouvent plus forcément un repreneur
au sein de leur famille. Le dirigeant se tourne alors plus facilement vers ses cadres que vers
ses concurrents par exemple, pour transmettre et pérenniser son entreprise.

La consolidation de certains secteurs et l'évolution des portefeuilles d'activités de grands


groupes sont également propices aux LBO avec ou sans les cadres dirigeants.

Si une filiale rentable ne s'intègre pas à la stratégie d'évolution d'un groupe, les dirigeants
peuvent être tout à fait intéressés par un LMBO qui leur permettra de pérenniser la filiale et de
se constituer un patrimoine. A défaut, une cession en LBI à des investisseurs extérieurs peut
être aussi intéressante pour désendetter la maison-mère par exemple ou ajuster l'actionnariat.

49
Difficultés
La difficulté de ces opérations est de réaliser un montage équilibré qui permettent tant à la
cible de faire face à ses investissements pour assurer sa croissance et sa rentabilité (c’est-à-
dire que la cible ne doit pas être étouffée par la remontée excessive de ses bénéfices vers la
société mère), qu’à la Holding de faire face à ses engagement bancaires (nécessité de
remonter des dividendes importants très régulièrement). Il faudra définir de façon très précise
les besoins en amont et aval du montage (holding et cible) pour ne pas étouffer la société
cible, puisque en effet, le succès de l’opération réside essentiellement dans la capacité de la
cible à générer des cash-flows nécessaires et suffisants à la remontée régulière de dividendes
vers la holding. C’est pourquoi dans ce type d’opérations, la cible doit bénéficier d’une bonne
rentabilité, mais surtout d’une bonne visibilité sur ses marchés et d’excellentes perspectives
de croissance si les acquéreurs veulent augmenter leurs chances de réussite.

Conclusion
En tant que (LBO/LBI) des techniques attractives permettant à un nombre croissant
d’entreprises de trouver une réponse performante à leur problématique de transmission tout en
donnant la possibilité à de nombreux dirigeants salariés de devenirs entrepreneurs, donc il est
essentiel lors du choix d’une opération LBO/LBI de prendre en considération Trois facteurs
clés et primordiales qui sont aujourd’hui partiellement en inadéquation et mitigent la
probabilité de succès : le prix des entreprises, le marché de la dette bancaire et les incertitudes
sur les performances. Il convient donc de mener un important travail de préparation et de
négociation tel que l’Intégration des perspectives de développement, et l’anticipation des
difficultés qui vont permettre d'adopter une stratégie gagnant-gagnant au bénéfice des
investisseurs financiers, des dirigeants et de l'entreprise pérennisée, et ce avec l'appui de
conseils spécialisés.

Bibliographie
➢ Alain Choinel, « Introduction à l’ingénierie financière » Revue banque, 2005
➢ SAVADOGO Aïcha, Les opérations de LBO/LBI, 2010/2011

Webographie
➢ http://www.memoireonline.com/03/08/994/m_optimisation-financierefiscale-LBO-
owner-buy-out8.html#toc21
➢ https://actufinance.fr/fusions-acquisitions/Ibo-Ibi-levier.html

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