Sie sind auf Seite 1von 31

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

C.U Relizane . Ahmed Zabana

Institut des Sciences et Technologies

1er Année ST

Travaux Dirigés Maths 1

Dr Djebbar Samir

ssamirdjebbar@yahoo.fr

Année Universitaire 2018/2019


Centre universitaire de Relizane Ahmed Zabana 2018-2019

1er année ST Maths 01

Fiche de TD 1

Exercice 1 : Soient p et q, r trois assertions


Montrer en utilisant la table de vérité que les propositions suivantes sont vraies

1· p ⇐⇒ p 2· (p ∧ q) ⇐⇒ p ∨ q
3· (p ∨ q) ⇐⇒ p ∧ q 4· (p =⇒ q) ⇐⇒ (q =⇒ p)
5· [p ∨ (q ∧ r)] ⇐⇒ [(p ∨ q) ∧ (p ∨ r)].

Exercice 2 : -Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ?


1· cos π2 est positif et ln e = 1.
1
2· Pour tout x ∈ R, sin(−x) = sin x ou x = e−x .
e
3· sin(−π) = sin π =⇒ ln π1 > 0.
4· ∀ x ∈ R, x2 > 0.
5· ∃ x ∈ N, x2 ≤ 0.
6· ∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, x + y + 1 = 0.
Trouver les négations de les propositions précédentes.

Exercice 3 : Comparer les propositions suivantes et dire si elles sont vraies ou fausses
1· ∀ m ∈ N, ∃ n ∈ N, (n + m est un nombre pair).
2· ∃ n ∈ N, ∀ m ∈ N, (n + m est un nombre pair).

Exercice 4 :(Raisonnement direct)


Montrer que si a, b ∈ Q alors a + b ∈ Q

Exercice 5 :(⇒ Raisonnement direct, ⇐ Raisonnement par contraposition )


Soit n ∈ N. Montrer que : n pair ⇐⇒ n2 pair.

Exercice 6 :( Raisonnement par contre-exemple)


Montrer que l’implication suivante est fausse

∀ x ∈ Z, x < 5 =⇒ x2 < 25.

Exercice 7 :( Raisonnement par récurrence)


Montrer que ∀ n ∈ N, 32n − 2n est un multiple de 7.

Exercice 8 :( Raisonnement par l’absurde)


a b
Soient a, b ∈ R+ Montrer que si a = b =⇒ = .
1+b 1+a

1
Centre universitaire de Relizane Ahmed Zabana 2018-2019

1er année ST Maths 01


Fiche de TD 2
Exercice 1 : Soit E un ensemble
Montrer que pour toutes parties A, B de E
1· {E (A  = {E A ∩ {E B
 ∪ B) 2· {E (A ∩ B) = {E A ∪ {E B
3· {E {E A = A 4· A \ B = (A ∪ B) \ B

Exercice 2 : A, B et C trois sous-ensembles de ensemble E . Montrer que


1· B ⊂ C =⇒ (A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)
2· [(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)] ⇐⇒ [(A ∪ B) ⊂ C]

Exercice 3 : I· On définit sur R∗ la relation R par


1 1
∀ x, y ∈ R∗ xRy ⇐⇒ x2 + 2
= y2 + 2
x y
1· Montrer que R est une relation d’équivalence.
2· Déterminer la classe d’équivalence pour tout a de R∗ .
3· En déduire la classe d’équivalence de 2.
II· Soit Φ la Relation définie sur N∗ par : aΦb ⇐⇒ ∃ n ∈ N tel que an = b
- Montrer que Φ est une relation d’ordre dans N∗ . -L’ordre il est total ?

Exercice 4 : Soit f : R −→ R définie par f (x) = 1 − 2x2


√ √
?Déterminer l’image directe de [− 2/2, 2/2] par l’application f
?Déterminer l’image réciproque de [−1, 1] par l’application f

Exercice 5 : Soit g : E → F une application. A, B ⊂ E et M, N ⊂ F montrer que


? M ⊂ N =⇒ g −1 (M ) ⊂ g −1 (N ) ? g −1 (M ∩ N ) = g −1 (M ) ∩ g −1 (N )
? g −1 (M ∪ N ) = g −1 (M ) ∪ g −1 (N ) ? g (A∩ g −1(N )) = g(A) ∩ N
? A ⊂ B =⇒ g(A) ⊂ g(B) ? g −1 {F M = {E g −1 (M )
2x
Exercice 6: Soit f : R −→ R définie par f (x) =
x2 +1
? f est-elle injective ?
? Résoudre dans R : f (x) = 2. f est-elle surjective ?
? Montrer que f (R) = [−1, 1].

Exercice 7: Soient f : E → F et g : F → G deux applications. Montrer que :


? g ◦ f injective =⇒ f injective. ? f injective et g injective =⇒ g ◦ f injective
? g ◦ f surjective =⇒ g surjective. ? f surjective et g surjective =⇒ g ◦ f surjective
? f bijective et g bijective =⇒ g ◦ f est bijective et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 .

2
Centre universitaire de Relizane Ahmed Zabana 2018-2019

1er année ST Maths 01


Fiche de TD 3
Exercice 1 : ? Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes :

√ 2 + 3x
s
q √
f (x) = 3x − x3 , g(x) = ln(x − 2) + ln(x + 2), h(x) = , d(x) = sin x
√ √ 5 − 2x
1 + x − 1 + x2 x2 − 4
? Déterminer, si elle existe, lim et lim 2
x−→0 x x−→2 x − 3x + 2
√ √
1 + xm − 1 − xm
∗ Soient m, n ∈ N∗ . Étudier lim
x−→0 xn
∗ En utilisant la définition de la limite, montrer que lim (3x + 1) = 7.
x−→2

Exercice 2 : Étudier les limites quand x tend vers +∞ des fonctions suivantes :
q √ √ 1
f (x) = x + x − x et g(x) = ln(1 + x2 ) − ln x
2
sin x
Exercice 3 : Soit f la fonction définie sur R par : f (x) = si x 6= 0 et f (0) = 1
|x|
∗ Calculer lim f (x) ∗ f est-elle continue en 0 ? est-elle dérivable en 0 ? justifier.
x−→0
Exercice 4 : Soient a, b deux nombres réels, on définit la fonction f de R dans R par :
 ax + b si x ≤ 0,

f (x) = 1
si x > 0
1+x

1. Donner une condition sur b pour que f soit continue sur R .


2. Déterminer a et b tel que f soit dérivable de sur R, et dans ce cas calculer f 0 (0).

x3 cos x1 si x > 0,



Exercice 5 : Soit f : R −→ R une fonction définie par f (x) =  0 si x = 0,
 3
x sin x1 si x < 0.
? f est-elle continue en x = 0 ?
? Calculer f 0 (x) pour x 6= 0. En déduire l’équation de la droite tangente à f en x = π1 .
? f est-elle dérivable en x = 0 ? ? f est-elle de classe C 1 (R) ?

Exercice 6 : Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité sur R ?


1 1 ex + e−x 1 2
  !
a) f (x) = sin x sin , b) f (x) = ln , c) f (x) = − .
x x 2 1 − x 1 − x2
Exercice 7 : Calculer en utilisant la règle de l’hôpital les limites suivantes:

e2x − 1 1 + cos πx ln(cos 3x)


lim , lim 2 , lim
x−→0 x x−→1 x − 2x + 1 x−→0 ln(cos 2x)

3
Centre universitaire de Relizane Ahmed Zabana 2018-2019

1er année ST Maths 01


Fiche de TD 4
Exercice 1 :
1
1) Résoudre l’équation cos(2x) = pour 0 ≤ x ≤ 2π
2
2) Montrer que l’équation 2 cos2 x + 7 sin x = 5 peut s’écrire sous forme d’une équation
du seconde degré en sin x.

3) Résoudre cette équation pour 0 ≤ x ≤ π.

Exercice 2 : Calculer les nombres suivants :


18π 18π 15π 1 π
         
a) arcsin sin b) arccos sin c) arcsin sin d) sin arcsin e) tan arctan .
5 5 7 3 2
Exercice 3 : 1) Montrer que ∀ x ∈ [−1, 1] on a :
√ √
a) cos (arcsin x) = 1 − x2 b) sin (arccos x) = 1 − x2
π
c) arccos(x) + arccos(−x) = π d) arccos x + arcsin x = .
2
2) Simplifier les expressions suivantes :

a) cos (2 arccos x) b) cos (2 arcsin x) c) sin (2 arccos x)


 π
si x > 0,
2

1



Exercice 4 : Montrer que arctan x + arctan = 
x  π

− si x < 0
2

Exercice 5 : Résoudre les équations suivantes :


4 5
a) arcsin x = arcsin + arcsin b) (arcsin x − 5) arcsin x = −4 c) 5 cosh x − 4 sinh x = 3.
5 13
Exercice 6 :

∗Calculer les limites suivantes :


 
a) 2 cosh2 x − sinh 2x (x → +∞) b) e2x 2 cosh2 x − sinh 2x (x → −∞).
1 1
  
∗Etudier le domaine de définition de la fonction f définie par: f (x) =argch x+
2 x
et simplifier son expression lorsqu’elle a un sens.

4
Fiche de TD 1

Solution de L’exercice 1:
I) En utilisant la table de vérité

p p p p ⇐⇒ p
V F V V
F V F V
De la même manière, on prouve (2) et (3) :

p q p∧q p∧q p q p∨q (p ∧ q) ⇐⇒ (p ∨ q)


V V V F F F F V
V F F V F V V V
F V F V V F V V
F F F V V V V V

p q p∨q p∨q p q p∧q (p ∨ q) ⇐⇒ (p ∧ q)


V V V F F F F V
V F V F F V F V
F V V F V F F V
F F F V V V V V

on prouve (4) comme suit:


La définition mathématique est la suivante : L’assertion (p ∨ q) est notée (p =⇒ q)

p q p q p =⇒ q q =⇒ p (p =⇒ q) ⇐⇒ (q =⇒ p)
V V F F V V V
V F F V F F V
F V V F V V V
F F V V V V V
on prouve (6)
p q r q∧r p ∨ (q ∧ r) p∨q p∨r (p ∨ q) ∧ (p ∨ r) [p ∨ (q ∧ r)] ⇐⇒ [(p ∨ q) ∧ (p ∨ r)]
V V V V V V V V V
V V F F V V V V V
V F V F V V V V V
V F F F V V V V V
F V V V V V V V V
F V F F F V F F V
F F V F F F V F V
F F F F F F F F V

Dr Djebbar Samir 5
Solution de L’exercice 2:
 
1· cos π2 est positif et ln e = 1 est une assertion vraie car cos π
2
≥ 0 et ln e = 1

[(V ∧ V ) ⇐⇒ V ]
1
2· Pour tout x ∈ R, sin(−x) = sin x ou = e−x est une assertion vraie car sin(−x) = − sin x
ex
fonction impaire (Pour tout x ∈ R sin(−x) = sin x fausse, la fonction sin est impaire),
1
= e−x est toujours vraie pour x ∈ R
ex
[(F ∨ V ) ⇐⇒ V ]
 
3· sin(−π) = sin π =⇒ ln 1
π
> 0 est une assertion fausse car (sin(−π) = sin π = 0) est vraie
 
par contre ln 1
π
est négative

[(V =⇒ F ) ⇐⇒ F ]

4· ∀ x ∈ R, x2 > 0 est une assertion fausse car ∃ x = 0, x2 = 02 = 0 > 0 est fausse


5· ∃ x ∈ N, x2 ≤ 0 est une assertion vraie car ∃ x = 0, x2 = 02 = 0 ≤ 0
6· ∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, x + y + 1 = 0 est une assertion vraie
pour tout x ∈ R on peut prendre y = −x − 1 (existe ) . On a x + y + 1 = x − x − 1 + 1 = 0

Solution de L’exercice 3:

1· ∀ m ∈ N, ∃ n ∈ N, (n + m est un nombre pair) est une proposition vraie (car on


peut garantir pour tout m l’existence de n ∈ N tel que m + n est pair, par exemple : On
peut prendre n = m).
2· ∃ n ∈ N, ∀ m ∈ N, (n + m est un nombre pair) est une proposition fausse (ce n’est pas
évident que la somme entre un entier naturel ( n ∈ N ) fixé au départ et tout entier naturel
( m ∈ N ) donne toujours un nombre paire).
Conclusion :
L’ordre des quantificateurs est important (à respecter)

Solution de L’exercice 4:
m
Rappelons que les rationnels Q sont l’ensemble des réels s’écrivant avec m ∈ Z et n ∈ N∗
n
On suppose a, b ∈ Q et on montre a + b ∈ Q
m
a ∈ Q alors il existe m ∈ Z et n ∈ N∗ tel que a =
n 0
m
b ∈ Q alors il existe m0 ∈ Z et n0 ∈ N∗ tel que b = 0
n
Alors
m m0 mn0 + nm0
a+b= + 0 = .
n n nn0

6 Dr Djebbar Samir
Or le numérateur mn0 +nm0 est bien un élément de Z, le dénominateur nn0 est lui un élément
m00
de N . Donc a + b s’écrit bien de la forme a + b = 00 avec m00 ∈ Z et n00 ∈ N∗ .

n
Donc a + b ∈ Q

Solution de L’exercice 5:

Montrons que : ∀n ∈ N, n pair ⇐⇒ n2 pair

(n pair ⇐⇒ n2 pair) ⇐⇒ [ ( n pair =⇒ n2 pair) ∧ (n2 pair =⇒ n pair)]

=⇒ (Le raisonnement direct)

n pair =⇒ ∃ k ∈ N, n = 2k
=⇒ n2 = 4k 2 = 2(2k 2 ) = 2k 0 . (k 0 ∈ N)
=⇒ n2 pair

⇐= (Le raisonnement par contraposée)

(p =⇒ q) ⇐⇒ (q =⇒ p)

Alors : ( n2 pair =⇒ n pair ) ⇐⇒ ( n impair =⇒ n2 impair )

n impair =⇒ ∃ k ∈ N, n = 2k + 1
=⇒ n2 = 4k 2 + 4k + 1 = 2(2k 2 + 2k) + 1
=⇒ n2 = 2k 00 + 1, avec k 00 = 2k 2 + 2k. (k 00 ∈ N)
=⇒ n2 impair

Solution de L’exercice 6:

Méthode 1:
Si x = −6 ∈ Z

−6 < 5 =⇒ 36 < 25 est une proposition fausse

car

(V =⇒ F ) ⇐⇒ F

Méthode 2:
Si x = −6, alors (−6 < 5) ∧ ((−6)2 = 36 ≥ 25)
∃ x ∈ Z, x < 5 ∧ x2 ≥ 25 est une proposition vraie et elle représente la négation de :
∀ x ∈ Z, x < 5 =⇒ x2 < 25 qui est alors une proposition fausse
x = −6 est un contre-exemple.

Dr Djebbar Samir 7
Solution de L’exercice 7:

Montrons que : ∀ n ∈ N, 32n − 2n est un multiple de 7.


Soit p(n) l’assertion ∀ n ∈ N, 32n − 2n est un multiple de 7
Etapes du raisonnement par récurrence :
1· Pour n = 0 32×0 − 20 = 1 − 1 = 0 = 0 × 7, p(0) est vraie
2· On suppose p(n) est vraie c’est à dire

∃ k ∈ Z tel que 32n − 2n = 7k

3· On démontre que p(n + 1) est vraie

∃ L ∈ Z tel que 32(n+1) − 2n+1 = 7L ?

On a :

32(n+1) − 2n+1 = 32n+2 − 2n+1


= 32n × 32 − 2n × 2
= 32n (7 + 2) − 2n × 2
= 32n × 7 + 32n × 2 − 2n × 2
= 32n × 7 + 2(32n − 2n )
= 32n × 7 + 2 × 7k
= 7(32n + 2k) = 7L avec L = 32n + 2k ∈ Z.

Finalement

∀ n ∈ N, 32n − 2n est un multiple de 7.

Solution de L’exercice 8:
a b
Nous raisonnons par l’absurde en supposant que a = b et 6=
1+b 1+a

donc a = b et a(1 + a) 6= b(1 + b)


donc a = b et a − b + a2 − b2 6= 0
donc a = b et (a − b)(1 + a + b) 6= 0

est une contradiction car a = b =⇒ (a − b) = 0 =⇒ (a − b)(1 + a + b) = 0.


a b
Conclusion : Si a = b alors =
1+b 1+a

8 Dr Djebbar Samir
Fiche de TD 2
Solution de L’exercice 1:

1 · Soit x ∈ {E (A ∪ B) ⇐⇒ x 6∈ (A ∪ B) ⇐⇒ x ∈ (A ∪ B)
⇐⇒ x ∈ A ou x ∈ B
⇐⇒ x 6∈ A et x 6∈ B
⇐⇒ x ∈ {E A et x ∈ {E B
⇐⇒ x ∈ {E A ∩ {E B.

2 · Soit x ∈ {E (A ∩ B) ⇐⇒ x 6∈ (A ∩ B) ⇐⇒ x ∈ (A ∩ B)
⇐⇒ x ∈ A et x ∈ B
⇐⇒ x 6∈ A ou x 6∈ B
⇐⇒ x ∈ {E A ou x ∈ {E B
⇐⇒ x ∈ {E A ∪ {E B.
 
3 · Soit x ∈ {E {E A ⇐⇒ x 6∈ {E A
⇐⇒ x ∈ A.

4 · Soit x ∈ A \ B ⇐⇒ x ∈ A et x 6∈ B ⇐⇒ x ∈ A et x ∈ {E B
 
⇐⇒ x ∈ A ∩ {E B
 
⇐⇒ x ∈ A ∩ {E B ∪ ∅
   
⇐⇒ x ∈ A ∩ {E B ∪ B ∩ {E B
⇐⇒ x ∈ (A ∪ B) ∩ {E B
⇐⇒ x ∈ (A ∪ B) \ B.

Solution de L’exercice 2:

1· B ⊂ C =⇒ (A ∩ B) ⊂ (A ∩ C) ?

Hypothèse : B ⊂ C
But : (A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)
∀ x ∈ (A ∩ B) =⇒ x ∈ A ∧ x ∈ B
Comme B ⊂ C =⇒ x ∈ A ∧ x ∈ C
=⇒ x ∈ (A ∩ C)
Donc : B ⊂ C =⇒ (A ∩ B) ⊂ (A ∩ C).

Dr Djebbar Samir 9
2· [(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)] ⇐⇒ [(A ∪ B) ⊂ C] ?

a. [(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)] =⇒ [(A ∪ B) ⊂ C] ?

Hypothèse : (A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)
But : (A ∪ B) ⊂ C
∀ x ∈ (A ∪ B) =⇒ x ∈ A ∨ x ∈ B

Comme (A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C) =⇒ x ∈ C ∨ x ∈ C
=⇒ x ∈ C

Donc : [(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)] =⇒ [(A ∪ B) ⊂ C]

b. [(A ∪ B) ⊂ C] =⇒ [(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)] ?

Hypothèse : (A ∪ B) ⊂ C
But : (A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)
∀ x ∈ A =⇒ x ∈ (A ∪ B) =⇒ x ∈ C, ceci implique que A ⊂ C
∀ x ∈ B =⇒ x ∈ (A ∪ B) =⇒ x ∈ C, ceci implique que B ⊂ C
Donc : [(A ∪ B) ⊂ C] =⇒ [(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)]
Conclusion :
[(A ⊂ C) ∧ (B ⊂ C)] ⇐⇒ [(A ∪ B) ⊂ C]

Solution de L’exercice 3:

1 1
∀ x, y ∈ R∗ xRy ⇐⇒ x2 + 2
= y2 + 2
x y
1) R est une relation d’équivalence :
a) R est réflexive ∀ x ∈ R∗ xRx ?
1 1
xRx ⇐⇒ x2 + 2
= x2 + 2
x x
⇐⇒ 0 = 0.

Alors R est réflexive.


b)R est symétrique : ∀ x, y ∈ R∗ xRy =⇒ yRx ?
1 1
xRy ⇐⇒ x2 + 2
= y2 + 2
x y
1 1
⇐⇒ y 2 + 2 = x2 + 2
y x
=⇒ yRx

10 Dr Djebbar Samir
Alors R est symétrique.
c)R est transitive : ∀ x, y, z ∈ R∗ xRy ∧ yRz =⇒ xRz ?
1 1

x2 + 2 = y 2 + 2
 

xRy


 x


 y 1 1
∧ =⇒ ∧ =⇒ x2 + 2 = z 2 + 2 =⇒ xRz
 
1 1 x z
yRz
 y + 2 =z + 2
 


 2 2
y z

Alors R est transitive.


Conclusion : R est une relation d’équivalence.
2) Classe d’équivalence :
Soit a ∈ R∗ . Cherchons les éléments y de R∗ tels que aRy .
ȧ = {y ∈ R∗ / aRy}
1 1
aRy ⇐⇒ a2 + = y 2
+
a2 y2
1 1
 
⇐⇒ y + 2 − a + 2 = 0
2 2
y a
1 1
⇐⇒ (y 2 − a2 ) + 2 − 2 = 0
y a
a − y2
2
⇐⇒ (y − a ) + 2 2 = 0
2 2
y a
1
!
⇐⇒ (y − a ) 1 − 2 2 = 0
2 2
y a

y 2 − a2 = 0

 y = ±a

y 2 = a2
 (
1

=⇒ =⇒ =⇒ 1
 1− 2 2 =0
 y 2 a2 = 1  y=±
y a a
1 1
 
Donc ȧ = a, −a, , −
a a
1 1
 
2) 2̇ = 2, −2, , −
2 2
II aΦb ⇐⇒ ∃ n ∈ N tel que an = b
(1) Montrer que Φ est une relation d’ordre dans N∗
a) Φ est-elle réflexive ?
Φ est réflexive ⇐⇒ ∀ a ∈ N∗ , aΦa ?
∀ a ∈ N∗ =⇒ ∃ n = 1 ∈ N tel que : a1 = a =⇒ aΦa =⇒ Φ est réflexive

Dr Djebbar Samir 11
b) Φ est-elle antisymétrique ?
Φ est antisymétrique ⇐⇒ ∀ a, b ∈ N∗ , aΦb et bΦa =⇒ a = b ?

soient a, b ∈ N∗ , si aΦb et bΦa =⇒ ∃ n1 ∈ N tel que : an1 = b


et ∃ n2 ∈ N tel que : bn2 = a =⇒ (bn2 )n1 = an1 = b
=⇒ n1 n2 = 1 =⇒ n1 = n2 = 1
=⇒ a = b =⇒ Φ est antisymétrique.

c) Φ est-elle transitive?
Φ est transitive ⇐⇒ ∀ a, b, c ∈ N∗ , aΦb et bΦc =⇒ aΦc

soient a, b, c ∈ N∗ ,
aΦb et bΦc =⇒ ∃ n1 ∈ N tel que : an1 = b
et ∃ n2 ∈ N tel que : bn2 = c =⇒ (an1 )n2 = c
∃ n = n1 n2 ∈ N tel que : an = c
=⇒ aΦc
=⇒ Φ est transitive

(2) Cet ordre est-il total ?


L’ordre n’est pas total car pour les deux entiers {2, 3} on a ni 2Φ3 ni 3Φ2 .

Solution de L’exercice 4:
Rappel :

Soit

f : E −→ F
x −→ 1 − 2x2

12 Dr Djebbar Samir
h √ √ i
1) L’image directe de − 2
2
, 2
2
par f :
√ √ #! ( " √ √ #)
2 2 2 2
"
f − , = f (x) / x ∈ − ,
2 2 2 2
√ √ )
2 2
(
= f (x) / − ≤x≤
2 2
= [0, 1].

√ √
x ∈ [− 2/2, 2/2] ⇐⇒ 0 ≤ x2 ≤ 2/4
⇐⇒ 0 ≤ 2x2 ≤ 1
⇐⇒ −1 ≤ −2x2 ≤ 0
⇐⇒ 0 ≤ 1 − 2x2 ≤ 1.
 √ √ 
Ainsi f [− 2/2, 2/2] = [0, 1].

2) L’image réciproque de [−1, 1] par f :

f −1 ([−1, 1]) = {x ∈ R / f (x) ∈ [−1, 1]}


n o
= x ∈ R / (1 − 2x2 ) ∈ [−1, 1]
= [−1, 1].

f (x) ∈ [−1, 1] ⇐⇒ −1 ≤ 1 − 2x2 ≤ 1


⇐⇒ −2 ≤ −2x2 ≤ 0
⇐⇒ 0 ≤ 2x2 ≤ 2
⇐⇒ 0 ≤ x2 ≤ 1
⇐⇒ −1 ≤ x ≤ 1.

Ainsi f −1 ([−1, 1]) = [−1, 1].


√ √
Remarque. On obtiendrait 0 ≤ x2 = |x| ≤ 1 ( ne pas faire l’erreur d’écrire x2 = x !!!
car x n’est pas nécessairement positif ! ).

Dr Djebbar Samir 13
Solution de L’exercice 5:

M, N ⊂ F
1· M ⊂ N =⇒ g −1 (M ) ⊂ g −1 (N ) ?
Hypothèse : M ⊂ N
But : g −1 (M ) ⊂ g −1 (N )

∀ x ∈ g −1 (M ) =⇒ g(x) ∈ M
comme M ⊂ N =⇒ g(x) ∈ N
=⇒ x ∈ g −1 (N )

Donc : M ⊂ N =⇒ g −1 (M ) ⊂ g −1 (N )

2) g −1 (M ∩ N ) = g −1 (M ) ∩ g −1 (N ) ?

x ∈ g −1 (M ∩ N ) ⇐⇒ g(x) ∈ M ∩ N
⇐⇒ g(x) ∈ M ∧ g(x) ∈ N
⇐⇒ x ∈ g −1 (M ) ∧ x ∈ g −1 (N )
⇐⇒ x ∈ g −1 (M ) ∩ g −1 (N )

Donc : g −1 (M ∩ N ) = g −1 (M ) ∩ g −1 (N )

3) g −1 (M A ∪ N ) = g −1 (M ) ∪ g −1 (N ) ?

x ∈ g −1 (M ∪ N ) ⇐⇒ g(x) ∈ M ∪ N
⇐⇒ g(x) ∈ M ∨ g(x) ∈ N
⇐⇒ x ∈ g −1 (M ) ∨ x ∈ g −1 (N )
⇐⇒ x ∈ g −1 (M ) ∪ g −1 (N )

Donc : g −1 (M ∪ N ) = g −1 (M ) ∪ g −1 (N )
4) g (A ∩ g −1 (N )) = g(A) ∩ N ?
 
Soit y ∈ g A ∩ g −1 (N ) ⇐⇒ ∃ x ∈ A ∩ g −1 (N ) / y = g(x)
 
⇐⇒ ∃ x ∈ A ∧ x ∈ g −1 (N ) / y = g(x)
⇐⇒ (∃ x ∈ A ∧ g(x) ∈ N ) / y = g(x)
⇐⇒ (∃ x ∈ A / y = g(x)) et (g(x) ∈ N / y = g(x))
⇐⇒ y ∈ g(A) et y ∈ N
⇐⇒ y ∈ g(A) ∩ N

Donc : g (A ∩ g −1 (N )) = g(A) ∩ N

14 Dr Djebbar Samir
 
5) g −1 {F M = {E g −1 (M ) ?
Soit x ∈ E, alors
 
x ∈ g −1 {F M ⇐⇒ g(x) ∈ {F M
⇐⇒ (g(x) ∈ F ) ∧ (g(x) ∈
/ M)
 
⇐⇒ (x ∈ E) ∧ x ∈
/ g −1 (M )
⇐⇒ x ∈ {E g −1 (M )
 
ce qui montre que g −1 {F M = {E g −1 (M ).

6) A ⊂ B =⇒ g(A) ⊂ g(B) ?
Hypothèse : A ⊂ B
But : g (A) ⊂ g (B)

y ∈ g(A) =⇒ ∃ x ∈ A / y = g(x)
=⇒ ∃ x ∈ A ⊂ B / y = g(x)
=⇒ ∃ x ∈ B / y = g(x)
=⇒ y ∈ g(B)

Donc : A ⊂ B =⇒ g(A) ⊂ g(B)

Solution de L’exercice 6:
Rappel :
Soit f : E −→ F une application.

. f est bijective si elle est injective et surjective

> > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > >>

Dr Djebbar Samir 15
1) Soient x1 , x2 ∈ R si
2x1 2x2
f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ = 2
+1x21 x2 + 1
=⇒ 2x2 (x1 + 1) = 2x1 (x22 + 1)
2

=⇒ 2x2 x21 + 2x2 − 2x1 x22 − 2x1 = 0


=⇒ 2x2 x1 (x1 − x2 ) + 2(x2 − x1 ) = 0
=⇒ (x1 − x2 )(x1 x2 − 1) = 0
=⇒ x1 = x2 ∨ x x1 = 1}
| 2 {z

f n’est pas injective car ( parmi plusieurs choix ! )


1 1 4 1
 
∃ 2, ∈ R : f = f (2) = et 2 6= .
2 2 5 2
. f (x) = 2 devient 2x = 2(x2 + 1) soit x2 − x + 1 = 0 qui n’a pas de solutions réelles.
. f n’est pas surjective car y = 2 n’a pas d’antécédent.
.Pour montrer que f (R) = [−1, 1] on peut utiliser l’une des méthodes suivantes :
∗ on étudie la fonction et on note que le maximum absolu est 1 et que le minimum absolu
est −1

D’où f (R) = [−1, 1].


∗ y = f (x) est équivalente à l’équation yx2 − 2x + y = 0. Cette équation a des solutions x
si et seulement si 4 − 4y 2 ≥ 0 ssi y ∈ [−1, 1]. On a alors prouvé que f (R) = [−1, 1] .

Solution de L’exercice 7:
Rappelons que g ◦ f : E −→ G.
(1) On suppose que g ◦ f est injective et montrons que f est injective
Soient x1 , x2 ∈ E, alors

f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ g (f (x1 )) = g (f (x2 )) car g est une application


=⇒ (g ◦ f ) (x1 ) = (g ◦ f ) (x2 )
=⇒ x1 = x2 car g ◦ f est injective

16 Dr Djebbar Samir
donc : ∀ x1 , x2 ∈ E, f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ x1 = x2

ce qui montre que f est injective.


(2) On suppose que g ◦ f est surjective et montrons que g est surjective
Soit z ∈ G, alors

g ◦ f surjective =⇒ ∃ x ∈ E, (g ◦ f ) (x) = z (z possède un antécédent x dans E par g ◦ f )


=⇒ ∃ x ∈ E, g (f (x)) = z
=⇒ ∃ y = f (x) ∈ F, g(y) = z (z possède un antécédent y dans F par g )

donc : ∀ z ∈ G, ∃ y ∈ F ; z = g(y)

ce qui montre que g est surjective.


(3) Supposons f et g injectives et montrons que g ◦ f est injective.
Soient x1 , x2 ∈ E, alors :

(g ◦ f ) (x1 ) = (g ◦ f ) (x2 ) =⇒ g (f (x1 )) = g (f (x1 ))


=⇒ f (x1 ) = f (x2 ) car g injective
=⇒ x1 = x2 car f injective

ce qui montre que g ◦ f est injective.

Dr Djebbar Samir 17
Fiche de TD 3

Solution de L’exercice 1:
1) f est définie si, et seulement si,

3x − x3 ≥ 0 ⇐⇒ x(3 − x2 ) ≥ 0
√  √ 
⇐⇒ x 3 − x 3+x ≥0
i √ i h √ i
⇐⇒ x ∈ −∞, − 3 ∪ 0, 3 ,

donc
i √ i h √ i
Df = −∞, − 3 ∪ 0, 3 .

2) g est définie si, et seulement si,

x > 2,



x − 2 > 0 et x + 2 > 0 ⇐⇒ et ⇐⇒ x > 2,
x > −2

donc

Dg = ]2, +∞[.

3) h est définie si, et seulement si,


2 + 3x
≥ 0 et 5 − 2x 6= 0 ⇐⇒ (2 + 3x ≥ 0 et 5 − 2x > 0) ou (2 + 3x ≤ et 5 − 2x < 0)
5 − 2x
2 5 2 5
   
⇐⇒ x ≥ − et x < ou x ≤ − et x >
3  2 3 2
2 5

⇐⇒ x ∈ − ,
3 2
donc
2 5
 
Dh = − , .
3 2

18 Dr Djebbar Samir
4) d est définie si, et seulement
√ √ si,
sin x ≥ 0 (x ≥ 0) ⇐⇒ 2kπ ≤ x ≤ π + 2kπ (x ≥ 0, k = 0, 1, 2..),
donc

4k 2 π 2 ≤ x ≤ π 2 (1 + 2k)2 , k ∈ N

et

Dd = {x ∈ R : 4k 2 π 2 ≤ x ≤ π 2 (1 + 2k)2 , k ∈ N}.
• Généralement pour calculer des limites faisant intervenir des sommes racines carrées, il
est utile de faire intervenir “l’expression conjuguées":
√ √ √ √
√ √ ( a − b)( a + b) a−b
a− b= √ √ =√ √ .
a+ b a+ b

Les racines au numérateur ont “disparu" en utilisant l’identité (x − y)(x + y) = x2 − y 2 .

√ √
1 + x − 1 + x2 0
∗ lim = forme indéterminée
x−→0 x 0

√ √ √ √  √ √ 
1 + x − 1 + x2 1 + x − 1 + x2 1 + x + 1 + x2
lim = lim √ √ 
x−→0 x x−→0 x 1 + x + 1 + x2
1 + x − (1 + x2 )
= lim √ √ 
x−→0 x 1 + x + 1 + x2
x(1 − x)
= lim √ √ 
x−→0 x 1 + x + 1 + x2
1−x
= lim √ √
x−→0 1 + x + 1 + x2
1
= .
2

x2 − 4 0
∗ lim = forme indéterminée
x−→2 x − 3x + 2
2 0

x2 − 4 (x − 2)(x + 2)
lim = lim
x−→2 x2 − 3x + 2 x−→2 (x − 2)(x − 1)
x+2
= lim = 4.
x−→2 x − 1

Dr Djebbar Samir 19
∗ On pose
√ √
1 + x m − 1 − xm
f (x) =
√ xn √ √ √
( 1 + x − 1 − xm )( 1 + xm + 1 − xm )
m
= √ √
xn ( 1 + xm + 1 − xm )
1 + xm − (1 − xm )
= √ √
xn ( 1 + xm + 1 − xm )
2xm
= √ √
xn ( 1 + xm + 1 − xm )
2xm−n
= √ √
1 + x m + 1 − xm

Et nous avons
2
lim √ √ = 1.
x→01+ + 1 − xm
xm
Donc l’étude de la limite de f en 0 est la même que celle de la fonction x 7→ xm−n .
Distinguons plusieurs pour la limite de f en 0.
• Si m > n alors xm−n et f (x) tend vers 0.
• Si m = n alors xm−n et f (x) vers 1.
1 1
• Si m < n alors xm−n = = avec k = n − m un exposant positif. Si k est pair
xn−m xk
alors les limites à droite et à gauche de x1k sont +∞. Pour k impair la limite à droite
vaut +∞ et la limite à gauche vaut −∞. Conclusion pour k = n − m > 0 pair, la
limite de f en 0 vaut +∞ et pour k = n − m > 0 impair f n’a pas de limite en 0 car
les limites à droite et à gauche ne sont pas égales.
∗ Démontrons par la définition de la limite : lim (3x + 1) = 7.
x−→2
D’une manière générale, on a:
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀ x ∈ Df , |x − x0 | < α =⇒ |f (x) − l| < ε
Alors :
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀x ∈ R, |x − 2| < α =⇒ |f (x) − 7| < ε
|f (x) − 7| < ε ⇐⇒ |(3x + 1) − 7| < ε
⇐⇒ |3x − 6| < ε
⇐⇒ |3(x − 2)| < ε
ε
⇐⇒ |x − 2| <
3
Donc
∀ ε > 0, ∃ α > 0, ∀x ∈ R, |x − 2| < α =⇒ |f (x) − 7| < ε
ε
Tel que α = .
3

20 Dr Djebbar Samir
Solution de L’exercice 2:
q √ √ √
q √ √ q
√ √  x+ x+ x x+ x−x
f (x) = x + x − x = x+ x− x q √ √ =q √ √
x+ x+ x x+ x+ x
√ 1
x 1 1 1
=q √ √ = q √ √ = √ = −→
2
1
s s
x+ x+ x x+ x x x+ x 1+ √ +1 x−→+∞
√ +√ +1 x
x x x

1
lim g(x) = lim ln(1 + x2 ) − ln x
x−→+∞ 2 √
x−→+∞

1 + x2
!
= lim ln
x−→+∞ x
1
 s 
x + 1
x2
= lim ln 
 

x−→+∞ 
 x 

s 
1
= lim ln  2 + 1 = 0
x−→+∞ x

Solution de L’exercice 3:
Soit f la fonction définie sur R par :
sin x

si x 6= 0,


f (x) = |x|
 1

si x = 0.

1. On a
sin x
lim f (x) = lim =1 ( on a utilisé une limite connue )
>
x−→0
>
x−→0
x
sin x
 
lim f (x) = lim − = −1
<
x−→0
<
x−→0
x

Donc la limite n’existe pas .


2. On a lim f (x) n’existe pas, ce qui signifie que la fonction n’est pas continue en 0
x−→0
f n’est pas dérivable en 0, puisqu’elle n’est pas continue en ce point, car toute fonction
dérivable est continue ce qui est équivalent à dire que toute fonction discontinue en un point
ne peut être dérivable en ce point .

Dr Djebbar Samir 21
Solution de L’exercice 4:
1) Si x 6= 0 alors f est continue
∗Etude de la continuité au point x = 0 :
f (0) = b.

f continue au point x = 0 ⇐⇒ lim f (x) = lim f (x) = f (0).


> <
x−→0 x−→0

lim f (x) = lim (ax + b) = b


< <
x−→0 x−→0
1
 
lim f (x) = lim =1
>
x−→0
>
x−→0
1+x

f continue en x = 0 =⇒ b = 1

Donc f est continue sur R si b = 1


2) Si x 6= 0 alors f est dérivable
∗Etude de la dérivabilité au point x = 0 :
f (x) − f (0)
La fonction est dérivable en x = 0 si et seulment si lim a une limite finie.
x−→0 x−0
f (x) − f (0) f (x) − f (0)
f dérivable au point x = 0 ⇐⇒ lim = lim = f 0 (0).
>
x−→0
x−0 <
x−→0
x − 0

Dans ce cas f 0 (0) = −1.

22 Dr Djebbar Samir
Solution de L’exercice 5:
1. La fonction est clairement cntinue pour x 6= 0. Pour x = 0
1
lim f (x) = lim x3 cos = 0, ( on a utilisé le théorème d0 encadrement )
>
x−→0
>
x−→0
x
1
lim f (x) = lim x3 sin = 0, ( on a utilisé le théorème d0 encadrement )
<
x−→0
<
x−→0
x
donc lim f (x) = f (0) : f est continue en 0.
x−→0
2. Pour x 6= 0 la fonction est clairement dérivable et on a
1 1


 3x2 cos + x sin si x > 0,
x x



f 0 (x) =
 3x2 sin 1 − x cos 1

si x < 0.



x x
1
La droite tangente à f en x = x0 a équation y = f 0 (x0 )(x − x0 ) + f (x0 ) donc pour x0 =
π
3 2
on a y = − 2 x + 3 .
π π
f (x) − f (0)
3. La fonction est dérivable en x = 0 si et seulment si la limite lim a une limite
x−→0 x−0
finie.
On a
f (x) − f (0) x3 cos x1 − 0
lim = lim =0
>
x−→0
x−0 >
x−→0
x−0
f (x) − f (0) x3 sin x1 − 0
lim = lim =0
<
x−→0
x − 0 <
x−→0
x − 0
f (x) − f (0)
Donc lim = 0 : f est dérivable en 0 et on a
x−→0 x−0
1 1

3x2 cos + x sin si x > 0,






 x x



f (x) =
0
0, si x = 0




1 1


3x2 sin
− x cos si x < 0.




x x
4. f 0 est clairement continue pour x 6= 0. Pour x = 0 on a
1 1
 
lim f 0 (x) = lim 3x2 cos + x sin = 0,
>
x−→0
>
x−→0
x x
1 1
 
lim f (x) = lim 3x sin − x cos
0 2
=0
<
x−→0
<
x−→0
x x
alors lim f 0 (x) = f 0 (0), donc f 0 est continue en 0. Par conséquent f est de classe C 1 (R).
x−→0

Dr Djebbar Samir 23
Solution de L’exercice 6:
1
 
a)f : R∗ −→ R et f (x) = sin x sin
x
La fonction f est définie et continue sur R∗ . Etudions la situation
  en 0
1 1
 
lim f (x) = lim sin x sin = 0 car lim sin x = 0 et sin ≤ 1 (c-à-d bornée )

x−→0 x−→0 x x−→0 x
Donc le prolongement par continuité définie par f˜ : R −→ R tel que

sin x sin 1
  
si x 6= 0

f˜(x) = x
0

si x = 0.

1 ex + e−x
!
b) f : R −→ R et f (x) = ln

x 2
La fonction f est définie et continue sur R∗ . Etudions la situation en 0

ex + e−x
e0 + e−0
! !
ln− ln
1 ex + e−x 2 2
!
lim f (x) = lim ln = lim
x−→0 x−→0 x 2 x−→0 x−0
ex − e−x
−x 0
−0
e +e
x
ex − e−x
! !
0
e −e 2
= 0 = 0 car : ln = = .
e + e−0 2 ex + e−x ex + e−x
2
Donc le prolongement par continuité définie par f˜ : R −→ R tel que

1 ex + e−x
 !
ln si x 6= 0


f˜(x) =  x 2
0

si x = 0.

c) f : R \ {−1, 1} −→ R.
1 2 1+x−2 −1 + x −1
f (x) = − = = = .
1−x 1−x 2 (1 − x)(1 + x) (1 − x)(1 + x) (1 + x)

Donc f a pour limite − 12 quand x tend vers 1. Et donc en posant f (1) = − 12 , nous définissons
une fonction continue sur R\{−1}. En −1 la fonction f n’est pas prolongeable par continuité
car lim ± f (x) = ∓∞ .
x−→(−1)
Donc f n’admet pas un prolemngement par continuité sur R.

24 Dr Djebbar Samir
Solution de L’exercice 7:
Rappel :

1) Soient f (x) = e2x − 1 et g(x) = x, alors f 0 (x) = 2e2x et g 0 (x) = 1


e2x − 1 0 f 0 (x) 2e2x
lim = , lim = lim =2
x−→0 x 0 x−→0 g 0 (x) x−→0 1

Donc
e2x − 1
lim = 2.
x−→0 x
2) Soient f (x) = 1+cos πx et g(x) = x2 −2x+1, alors f 0 (x) = −π sin πx, f 00 (x) = −π 2 cos πx
et g 0 (x) = 2x − 2, g 00 (x) = 2
1 + cos πx 0 f 0 (x) −π sin πx 0
lim = , lim = lim = ,
x−→1 x − 2x + 1
2 0 x−→1 g (x)
0 x−→1 2x − 2 0
f (x)
00
−π cos πx
2
π 2
lim 00 = lim =
x−→1 g (x) x−→1 2 2
Donc
1 + cos πx π2
lim = .
x−→1 x2 − 2x + 1 2
3 sin 3x 2 sin 2x
3) Soient f (x) = ln(cos 3x) et g(x) = ln(cos 2x), alors f 0 (x) = − et g 0 (x) = −
cos 3x cos 2x
ln(cos 3x) 0 f 0 (x) 3 sin 3x cos 2x
lim = , lim = lim ×
x−→0 ln(cos 2x) 0 x−→0 g (x)
0 2 x−→0 cos 3x sin 2x
3 cos 2x sin 3x 2x 3
 
= lim × × ×
2 x−→0 cos 3x 3x sin 2x 2
9 ln(cos 3x)
= = lim
4 x−→0 ln(cos 2x)

Dr Djebbar Samir 25
Fiche de TD 4

Solution de L’exercice 1:
π 5π π 5π
1) cos(2x) = 12 =⇒ 2x = + 2kπ ou 2x = + 2kπ, k ∈ Z =⇒ x = + kπ ou x = + kπ.
3 3 6 6
π 7π 5π 11π
En total on a quatre solutions , , et .
6 6 6 6
2) Comme cos2 x + sin2 x = 1 l’équation 2 cos2 x + 7 sin x = 5 peut s’écrire comme
2 sin2 x − 7 sin x + 3 = 0 qui est une équation du second degré.

3) En factorisant l’équation (2 sin x − 1)(sin x − 3) = 0 alors sin x = 0.5 et les solutions


π 5π
sont et .
6 6
Solution de L’exercice 2:
a) On sait que

arcsin(sin x) = x

si et seulement si x appartient à l’intervalle [−π/2, π/2]. On cherche donc un x dans cet


intervalle, tel que
18π
sin x = sin .
5
Or
18π 20π − 2π 2π
= = 4π − .
5 5 5

Comme − appartient à [−π/2, π/2], on aura donc
5
18π 2π
 
arcsin sin =− .
5 5
b) On peut utiliser la formule
π
arcsin x + arccos x =
2
On a alors
18π π 18π
   
arccos sin = − arcsin sin
5 2 5
et d’après a)
18π π 2π 9π
   
arccos sin = − − = .
5 2 5 10
On constate bien que ce résultat appartient à l’intervalle [0, π].

26 Dr Djebbar Samir
c) On procède comme dans a)
15π 14π + π π
= = 2π + ,
7 7 7
donc
15π π
 
arcsin sin = .
7 7
1
d) Le nombre étant compris entre -1 et 1, on a
3
1 1
 
sin arcsin =
3 3
π
e) le nombre étant réel, on a
2
π π
 
tan arctan = .
2 2

Solution de L’exercice 3:

a) ∀ x ∈ [−1, 1] sin(arccos x) = 1 − x2 √
∀ x ∈ [−1, 1] sin2 (arccos x) = 1 − cos2 (arccos x) = 1 − x2 donc sin(arccos x)√= ± 1 − x2 .
Mais comme arccos(x) ∈ [0, π] alors sin(arccos x) ≥ 0 donc sin(arccos x) = 1 − x2 .

b)∀ x ∈ [−1, 1] cos(arcsin x) = 1 − x2 √
∀ x ∈ [−1, 1] cos2 (arcsin x) = 1 − sin2 (arcsin x) = 1 − x2 donc cos(arcsin x) = ± √1 − x2 .
Mais comme arcsin(x) ∈ [−π/2, π/2] alors cos(arcsin x) ≥ 0 donc cos(arcsin x) = 1 − x2 .

c) ∀ x ∈ [−1, 1] on a : 0 ≤ arccos x ≤ π donc −π ≤ − arccos x ≤ 0 alors 0 ≤ π−arccos x ≤ π.


Rappelons que cos(π − θ) = − cos(θ) donc cos(π − arccos x) = − cos(arccos x) = −x.
Il résulte que arccos(−x) = π − arccos x autrement arccos x + arccos(−x) = π .
Rappel :

−1 1
arccos0 (x) = √ et arcsin 0
(x) = √ ∀ x ∈ ]−1, 1[.
1 − x2 1 − x2

d) Soit f la fonction définie sur [−1, 1] par f (x) = arcsin x + arccos x alors f 0 (x) = 0
π
pour x ∈] − 1, 1[ donc f est une fonction constante sur [−1, 1] Or f (0) = donc pour tout
2
π
x ∈ [−1, 1], f (x) = .
2

Dr Djebbar Samir 27
Rappel :

cos(2θ) = 2 cos2 θ − 1 = 1 − 2 sin2 θ et sin(2θ) = 2 sin θ cos θ

Solution de L’exercice 4:
1
Soit g(x) = arctan x + arctan , la fonction est définie sur R∗ .
x
1 − 1
On a g 0 (x) = +   = 0 donc g est constante sur chacun des ses intervalle de
x 2

1 + x2 1 + 1 2
x
définition.

g(x) = c1 sur ] − ∞, 0[ et g(x) = c2 sur ]0, +∞[. En calculant g(1) et g(−1) on obtient
π π
c1 = − et c2 = + .
2 2
π π
g(x) = g(1) = , ∀ x > 0 et g(x) = g(−1) = − , ∀ x < 0.
2 2

Solution de L’exercice 5:
4 5
a) arcsin x = arcsin + arcsin
5 13
4 5
 
=⇒ sin (arcsin x) = sin arcsin + arcsin
5 13 
4 5 4 5
      
=⇒ x = sin arcsin · cos arcsin + cos arcsin · sin arcsin
5 13 5 13
4 5 15 4
s   s  
=⇒ x = × 1 − sin2 arcsin + × 1 − sin2 arcsin
5 13 3 5
s s
4 5 2 15 4 2
   
=⇒ x = × 1 − + × 1−
5 13 3 5
4 12 5 3 48 3 63
=⇒ x = × + × = + = ∈ [−1, 1]
5 13 13 5 65 13 65

28 Dr Djebbar Samir
b) L’équation (arcsin x − 5) arcsin x = −4,
équivaut au système
U = arcsin x


U 2 − 5U + 4 = 0

L’équation du second degré a deux racines U1 = 1 et U2 = 4. Mais arcsin x étant com-


pris entre −π/2 et π/2, l’équation arcsin x = 4 n’a pas de solution. Par contre l’équation
arcsin x = 1 a une solution x = sin 1, qui est la seule solution de l’équation initiale.

c) 5 cosh x − 4 sinh x = 3

ex + e−x ex − e−x
! !
=⇒ 5 −4 =3
2 2
5 5
=⇒ ex + e−x − 2ex + 2e−x = 3
2 2
1 x 9 −x
=⇒ e + e = 3 =⇒ ex + 9e−x = 6
2 2
=⇒ e2x + 9 = 6ex =⇒ e2x − 6ex + 9 = 0.....(∗)

Posons t = ex , (∗) devient : t2 − 6t + 9 = 0.


4 = 0, t = 3 =⇒ x = ln(3).

Solution de L’exercice 6:

a) En écrivant la fonction à l’aide des exponentielles, on obtient


!2
ex + e−x e2x − e−2x
2 cosh x − sinh 2x = 2
2
− = 1 + e−2x ,
2 2
et ceci tend vers 1 lorsque x tend vers +∞.

b) Alors
 
e2x 2 cosh2 x − sinh 2x = e2x + 1,
et ceci tend vers 1 lorsque x tend vers −∞.
? La fonction f est définie si
1 1
 
x+ ≥1
2 x
Cette inéquation s’écrit
1
x+ ≥ 2,
x

Dr Djebbar Samir 29
ou encore
(x − 1)2
≥ 0.
x
Le domaine de définition est donc ]0, +∞[. En utilisant l’expression de argch sous forme de
logarithme,
 s 
1 1 1 1 1 1
      2
argch x+ = ln  x + + x+ − 1
2 x 2 x 4 x
 s 
1 1 1 1
   2
= ln  x + + x−
2 4

x x
1 1 1 1
   
= ln x+ + x − .
2 x 2 x
1
Si x ≥ 1, le nombre x − est positif ainsi que ln x, et
x
1 1
  
argch x+ = ln x = |ln x| .
2 x
1
Si 0 < x ≤ 1, le nombre x − est négatif ainsi que ln x, et
x
1 1 1
  
argch x+ = ln = − ln x = |ln x| ,
2 x x
donc, pour tout x > 0
1 1
  
argch x+ = |ln x| .
2 x

30 Dr Djebbar Samir

Das könnte Ihnen auch gefallen