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14 • Les traitements 14.

2 Transformation structurale
par transformation d’origine thermique

Le faisceau d’électrons, piloté automatiquement en densité énergétique, balaie la


surface à traiter, soit de manière continue, soit de manière ponctuelle. Il est ainsi
possible d’adapter la profondeur de traitement à des pièces de forme complexe et
de traiter en une seule fois des surfaces de 10 à 20 cm2, et même plus si l’on
déplace la pièce par rapport au canon. Les épaisseurs traitées sont comprises entre
0,1 et 2 mm, du même ordre de grandeur que dans le cas du traitement par laser.
Il en résulte que le faisceau d’électrons est parfaitement adapté au traitement
superficiel de séries de petites pièces de haute valeur ajoutée : cames d’embrayage

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automatique, culbuteurs et vis de réglage de culbuteurs, petits engrenages. La
figure 14.14 montre quelques exemples de pièces traitées par ce procédé.

Figure 14.14 – Exemples de pièces bien adaptées


au traitement superficiel par faisceau d’électrons.

14.2.4 Aspects métallurgiques du durcissement superficiel


Tous les procédés précédemment décrits sont caractérisés par un cycle thermique
avec chauffage rapide, maintien de courte durée à la température d’austénitisation
et refroidissement énergique, soit par aspersion d’eau, soit par conduction ther-
mique dans le substrat. Le comportement du métal au cours de tels cycles est nota-
blement différent de celui qui caractérise le traitement thermique classique.
En effet, dès que les vitesses de chauffage augmentent, les températures de début
et de fin de transformation α → γ, la mise en solution des carbures, l’homogénéi-
sation de l’austénite et le grossissement du grain de l’austénite sont affectés. Ces
phénomènes sont fortement influencés par la nature, la forme et les dimensions
des carbures présents dans la structure initiale du substrat.
La figure 14.15 montre à titre d’exemple l’influence de la structure initiale de l’acier
50CrMo4 sur son comportement à l’austénitisation en fonction de la vitesse de
chauffage. Il apparaît clairement que pour des conditions de chauffage données, le
décalage de Ac1 et Ac3 vers les hautes températures est d’autant plus important que
les carbures, à l’état initial, sont plus gros et plus globulaires, avec une composition
plus proche de l’état d’équilibre. Pour la martensite non revenue et la bainite, par
contre, ou à la rigueur la martensite revenue à 500 °C, Ac1 reste bas, même pour
les grandes vitesses de chauffage.

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