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3-A-7 Charges sur le trottoir

Ces charges appliquées soit sur les trottoirs soit sur les pistes cyclables, ne sont pas frappées par la
majoration dynamique. Elles se divisent en 2 types :
- Charges locales.
- Charges générales.

3-A-7.1 Charges locales


On les utilise dans les calculs d’éléments du tablier se trouvant sous le trottoir tels que l’hourdis, les
longerons, les entretoises etc. La charge locale se compose de 2 sous systèmes :
a) Charge uniforme : (St)
S t  4.50 KN / m² (20)
Les effets de St peuvent être cumulés avec ceux des systèmes A, B et M (Fig. 42).

Fig. 41 Exemple de surcharges de trottoir


combinées avec le système Bc

b) Roue isolée : (rt)


Dans les trottoirs franchissables qui ne sont pas protégés de la chaussée par une poutre maîtresse
ou une barrière lourde, on peut utiliser comme charge de trottoir une roue isolée de poids égal à
60 KN et dont la surface d’impact est (0.25 x 0.25) m².
rt  60 KN (21)
Les effets de rt ne sont pas cumulés avec ceux des systèmes A, B et M (Fig. 42).

Fig. 42 La roue rt n’est pas cumulée avec les autres charges

N.B : Les trottoirs équipés de bordures, glissières de sécurité ou barrières légères sont considérées
comme franchissables.

3-A-7.2 Charges générales


a) Quand il s’agit de calculer les poutres ou fermes maîtresses, on applique sur le trottoir ou la
piste cyclable une charge uniforme.
S t  1.50 KN / m² (22)
- En largeur, le trottoir est chargé en sa totalité. On peut charger soit un seul soit deux trottoirs
et ce pour réaliser l’effet le plus défavorable (Fig. 43).
- En longueur, les zones chargées sont choisies de la manière la plus contraignante comme celle
du système A(l).

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Fig. 43 Modes de chargement du trottoir

b) Dans les ponts réservés à la circulation des piétons (passerelles), et des cycles, on utilise dans
les calculs une charge a(l) uniformément répartie.
150
a (l )  2  KN / m² (23)
l  50
Où l est la longueur chargée.
- En largeur, la zone chargée est choisie de manière à produire l’effet le plus défavorable.
- En longueur, l est choisie de la même manière adoptée dans le système A(l).

3-A-8 Charges sur le garde corps


La charge horizontale sur le garde corps due à la main courante, sa valeur q par mètre linéaire est
donnée par la relation
0.5 1  b 
q  Sup  KN / ml  (24)
 2.50
Où b est la largeur du trottoir en mètres.
Lorsqu'il s'agit d'un garde-corps de service, la poussée q est supposée égale à
q  1 KN / ml (25)

Fig. 45 Charges sur le garde corps

La charge verticale p sur le garde corps due à la main courante est donnée par mètre linéaire
p  1 KN / ml (26)
Les effets des charges q et p ne sont pas cumulables avec les surcharges du trottoir.

3-A-9 L’effet de choc


Il est du au trafic routier, ferroviaire ou de navigation. Les parties du ponts susceptibles au chocs sont
les piles ou le tablier.

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

3-A-9.1 Choc des véhicules contre les piles


Les piles doivent être calculées pour résister a un effort statique concentré agissant horizontalement à
1,25 m au-dessus du niveau de la chaussée, et égal à :
dans le sens de déplacement du véhicules : Fx  1000 KN 
 (27)
dans le sens perpendiculaire au déplacement du véhicules : Fy  500 KN 

La surface d’impact est égale à 25 cm x 25 cm.

Fig. 46 Choc de véhicule sur la pile


3-A-9.2 Choc des véhicules contre les tabliers
Les charges d'impact sur les tabliers de pont sont données par
sur les autoroutes : F  500 KN 
 (28)
sur les voies urbaines : F  250 KN 
La surface d’impact est égale à 25 cm x 25 cm.

Fig. 47 Choc de véhicule sur le tablier

3-A-9.3 Choc des véhicules ferroviaires sur piles


Le CCTP précise les forces statiques équivalentes, sur la surface ou le point d’impact, à appliquer en
fonction de la distance entre l’appui et l’axe de la voie.

3-A-9.4 Choc des bateaux contre les piles


La conception et le dimensionnement des piles de ponts implantées dans les zones accessibles aux
bateaux, doivent obligatoirement tenir compte des chocs de bateaux. Selon les caractéristiques des
voies navigables (grand gabarit ou petit gabarit).
Les valeurs des chocs sont à préciser par le CCTP. A défaut, et en l’absence de protection ( Duc
d’Albe), le choc éventuel est assimile a l’action d’une force horizontale appliquée au niveau des plus
hautes eaux navigables (PHEN) . Cette force est soit parallèle au sens du courant (choc frontal), soit
perpendiculaire à celui-ci (choc latéral). Les valeurs représentatives à introduire sont les suivantes :
 pour le choc frontal :
pour les grands gabarits : Fx  10000 KN 
 (29)
pour les petits gabarits : Fx  1200 KN 
 pour le choc latéral :

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

pour les grands gabarits : Fy  2000 KN 


 (30)
pour les petits gabarits : Fy  240 KN 

Vue l’importance des forces d’impact, le tablier n’est pas supposé résister au choc des bateaux.

3-A-10 Franchissement du trottoir ou de la bande cyclable


Si une barrière de sécurité est prévue, il n'est pas nécessaire de prendre en considération des charges
de roue ou de véhicule au-delà de cette protection.
Sur les parties non protégées du tablier, on place une charge accidentelle correspondant à un camion
Bc ou une file de roues si l’espace ne le permet pas. Leur emplacement doit produire l'effet le plus
défavorable.
Il n'y a pas lieu de considérer la présence simultanée d'aucune autre charge variable sur le tablier.

Fig. 48 Exemple de franchissement d’un trottoir par un camion Bc

3-A-11 Forces d'impact sur les bordures de trottoirs


L'action due a l'impact d'un véhicule sur les bordures comme une force latérale agissant à une hauteur
de 0,05 m sous le niveau supérieur de la bordure. Sa valeur est
Q  100 KN (31)
Cette force agit sur une longueur de 0,5 m, elle est transmise par les bordures aux éléments
structuraux qui les supportent par un angle horizontal de diffusion égal à 45°.
Par ailleurs, lorsqu'elle est défavorable, il convient de tenir compte d'une charge verticale de trafic
agissant simultanément avec la force d'impact et égale à
P  100 KN (32)

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Fig. 49 Forces d’impact de véhicule sur un trottoir

3-A-12 Forces d'impact sur les dispositifs de retenue des véhicules


Ces dispositifs sont appelés souvent barrières de sécurité. A défaut d’indications du CCTP sur les
forces agissant sur ces dispositifs, on utilisera une force horizontale
Q  500 KN (33)
Cette force horizontale, agissant transversalement, est appliquée sur une longueur du dispositif égale
à 0.5 m et une hauteur h par rapport à la chaussée ou le trottoir calculée par

h  0.1
h  inf  d (34)
 1m
Où hd est la hauteur du dispositif exprimé en mètres.
Cette charge d’impacte n’est pas à combiner avec toute autre charge variable.

Fig. 50 Forces d’impact de véhicule sur une barrière de sécurité

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Fig. 51 Exemple d’une barrière de sécurité qui a empêché


la chute d’un camion transportant un produit radioactif

3-B CHARGES HORS TRAFIC


3-B-1 Actions Thermiques
3-B-1.1 Variations uniformes de température
La variation linéaire du tablier de pont est calculée en utilisant l’écart entre la température extrême
(minimale ou maximale) et la température de référence Tref pour laquelle l’ouvrage a été construit. Le
tableau 6 donne les températures extrêmes observées en Algérie selon 3 zones :

Zone Désignation Tmin (C°) Tmax (C°)


I Algérie du Nord (climat tempéré) -15 35
II le proche et moyen Sud -20 45
III l’extrême Sud -30 50

Tab. 5 Températures extrêmes en Algérie

La température de référence est généralement comprise entre +10° et +25°.

NB : Une part de cette variation de température est journalière, dans ce cas la détermination des
sollicitations (efforts horizontaux sur les piles et culées) dues à ces variations rapides doit être
effectuée avec le module de déformation instantanée des matériaux (béton, néoprène,…) et de sol.

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Fig. 52 Phénomène de dilatation thermique du tablier

En utilisant la figure 55, l’allongement  l du tablier est donné par la relation


 l   . l0 .  T (35)
Où  est le coefficient de dilatation thermique.
Béton armé :   9.9  10 6 C  1 
 (36)
Acier :   11.7  10 6 C  1 
l 0 est la longueur initiale du tablier à la température de référence.
 T est l’écart entre la température extrême (Tmax ou Tmin) et la température de référence Tref .
Dilatation :  T  Tmax  Tref  T  0 
(37)
Raccourcissement :  T  Tmin  Tref  T  0 
Dans les ponts, l’effet de température est pris en considération dans les cas de vérifications
suivantes :
- Joints de chaussée.
- Appareils d’appuis.
- Poutres maîtresses lorsqu’elles sont solidaires aux piles et culées.
- Flexion des piles due au déplacement longitudinal du tablier.

3-B-1.2 Gradient thermique


Il est admis une variation linéaire de température sur la hauteur de la section. Le module d’élasticité à
considérer pour le béton est le module instantané.
Le gradient est positif si la température de la fibre supérieure du tablier est plus grande que celle de la
fibre inférieure.
Les valeurs numériques à prendre en compte pour le gradient thermique vertical ; appliqué au tablier,
sont données dans le tableau 6 ci après.

Tab. 6 Gradients thermiques du tablier

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Fig. 54 Phénomène de gradient thermique du tablier type 3 en phase de construction

En ce qui concerne les piles, Il y a lieu de prendre en compte les effets d'un gradient linéaire de
température entre surfaces opposées des piles. En l'absence d'exigences particulières il convient de
considérer une valeur caractéristique du gradient linéaire dans le cas des piles en béton, qu'elles
soient creuses ou pleines.
 T  T face  T face opposée  10 C (38)

Dans les piles creuses, il y a lieu de considérer, une différence de température entre les faces interne
et externe d'une paroi
 T  Text  Tint  15 C (39)

Fig. 55 Le gradient thermique dans une pile

Dans le cas général, lorsqu'il y a lieu de considérer des différences de températures entre différents
éléments structuraux d'un même ouvrage, il est propose une valeur caractéristique
 T  T2  T1  15 C (40)
Ceci concerne, en particulier, les ponts a câbles puisque des différences de température existent
effectivement, par exemple entre le tablier et la suspension.

3-B-2 Actions dues au vent


Les efforts engendrés sont introduits dans les calculs comme des pressions horizontales statiques
appliquées aux surfaces frappées. Leur intensité vaut
en service : p H  2 KN / m² 
 (41)
en construction : p H  1.25 KN / m² 

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Pour le calcul des efforts liés au vent, la surface latérale soumise à la pression du vent est fonction de
la géométrie de l’ouvrage. Conformément à la figure 56, le tableau 7 donne les différentes épaisseurs
du tablier exposées au vent.

Tab. 7 Epaisseur du tablier à prendre en compte pour la pression du vent

Fig. 56 Différentes configurations de l’épaisseur du tablier vis-à-vis du vent


Lorsque le pont comporte des piles hautes et minces en élévation, il y a lieu de prendre en compte un
vent oblique développant des pressions verticales. Leur intensité est
en service : p v  1 KN / m² 
 (42)
en construction : pv  0.65 KN / m² 
La surface frappée dans ce cas correspond à la projection horizontale du tablier.
Remarques :
- Il convient de prendre en compte, s’il y a lieu, les aires d’un écran anti-bruit (mais non de deux)
par tablier.
- On doit faire une analyse dynamique spécifique dès que la portée de l’ouvrage dépasse 40 m (figure
57).

Fig. 57 Effondrement du pont de Tacoma, USA en 1940, sous l’effet dynamique du vent

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

3-B-3 Actions dues à l’eau


Les actions dues a l'eau se manifestent de multiples manières. Les phénomènes les plus couramment
rencontrés sont:
- la pression hydrostatique;
- la poussée hydrodynamique du courant;
- l'action abrasive du courant envers les futs des piles;
- l'affouillement générale des rivières et local autour des piles de ponts (figure 59).

Fig. 59 L’affouillement d’une fondation est la cause principale de l’effondrement


d’une partie du viaduc taversant la rivière Ness en Ecosse (1989)

La prise en compte de la pression hydrostatique ne pose généralement aucun problème. L'action


abrasive du courant est un phénomène physique assez rare dont on se prémunit à l'aide de
dispositions constructives appropriées, telles que la forme hydrodynamique de la pile (fig. 60).

Fig. 60 Formes hydrodynamiques d’une pile

Par sa vitesse, l'eau développe une action hydrodynamique sur les obstacles qu'elle rencontre.
L'intensité de cette action est généralement faible, voire négligeable, et n'intervient pas dans les
calculs de stabilité des appuis de ponts, sauf :
- dans le cas de certains batardeaux ;
- lorsque le mouvement de l'eau est du à la crue.
Pour l'action hydrodynamique d'un courant, on admet, à titre de simplification, que le diagramme des
vitesses de l'eau est triangulaire entre le lit et la surface libre (Fig. 61). La force horizontale exercée
par des courants sur la surface verticale d'un objet immerge peut être déterminée par l'expression
suivante:
Fwa  k   wa  bh  v wa
2
(43)

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Avec :
vwa : vitesse moyenne de l'eau, prise en moyenne sur la profondeur, en m/s;
ρwa : masse volumique de l'eau en kg/m3 ;
h : profondeur de l'eau, n'incluant pas, le cas échéant, la surprofondeur locale due a l'affouillement en
mètres;
b : largeur ou diamètre de la pile en mètres;
k : coefficient de forme ;
k = 0,72 pour une pile de section transversale horizontale
carrée ou rectangulaire,
k = 0,35 pour une pile de section
transversale horizontale circulaire.

Fig. 61 Force hydrodynamique sur une pile

3-B-4 Incendie
Les effets d'un incendie se traduisent par une élévation de température à prendre en compte. Cette
action s'accompagne de modification des caractéristiques mécaniques des matériaux. Le CCTP
précise la durée de la résistance au feu.

3-B-5 Séisme
Le séisme est considéré comme une action accidentelle. Il y a lieu de se référer a cet égard, à la
règlementation parasismique en vigueur (RPOA 2008). Le tablier, les piles et les culées recevront
chacun deux forces d’inerties ; horizontale et verticale, dues à l’action sismique.
La force d’inertie Fa tend à déplacer le pont dans le sens contraire au séisme (fig. 62). Elle s’écrit

Fa  M   (44)
Avec : M : masse de la structure
γ : accélération du mouvement du sol,

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CHAPITRE 4: Programme de Charges C

Fig. 62 Effet du séisme sur une structure

Fig. 63 Echappement longitudinal d’un pont sous l’effet d’un séisme


horizontal dirigé le long du pont

Fig. 64 Flambement d’une pile sous Fig. 65 Endommagement de piles par cisaillement sous
l’effet d’un séisme vertical l’effet d’un séisme horizontal dirigé latéralement

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