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Institut Supérieur des Études Technologiques de Djerba

Formation pré-qualifiante en TIC

Pratique Windows:
Les systèmes d’exploitation

Slah MHAYA
Systèmes d'exploitations

 angl. « Operating System (OS) »


 Qu'est-ce que c'est?
« Programme assurant la gestion de l'ordinateur et de ses
périphériques »
 A quoi ca sert?
 à simplifier la vie des utilisateurs et des programmeurs
 à gérer les ressources de la machine d'une manière
efficace

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Abstraction

 Cacher la complexité des machines pour


l'utilisateur afin d'utiliser la machine sans savoir ce
qui est derrière

 Abstraction du terme « Machine » selon Coy:


 machine réelle = Unité centrale + périphériques
 machine abstraite = machine réelle + système
d'exploitation
 machine utilisable = machine abstraite + application

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Exigences à un Système
d'exploitation
Généralités
Satisfaire les utilisateurs et les programmeurs
Gérer 2D, 3D, vidéo, audio, réseau, CD, DVD, clé USB, ...
Plusieurs utilisateurs (itinérants) --> multi-utilisateurs
être extensible

De plus en plus gros et complexe :


Efficace, évolutif, maintenable

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Exigences de l'utilisateur

« Faut que ça marche ! »


(comme j'en ai envie ...)

= Machine utilisable (machine étendu)

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Exigences du programmeur

Simplifier l'accès aux ressources de la machine :


Mémoire, processeur, périphériques, fichiers, programmes,
réseaux, communication interne
Modèle de programmation simple et unifié

Efficacité dans tous les cas

= Machine étendue

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Quelques définitions

 Processus
 Traitement par lots
 Systèmes Multi-tache
 Systèmes Multi-utilisateurs
 Systèmes Multi-processeurs
 Systèmes temps réel
 Systèmes distribués

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Définitions: Processus

Déf.:

Un processus est un programme lors de l'éxécution

(aspect dynamique d'un programme)

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Définitions:Traitement par lots (Batch
processing)
 Un utilisateurs donne plusieurs commandes
(« Jobs ») dans une queue d'éxécution de
programmes
 Entièrement séquentielle
 p.ex. pour faire plusieurs calculs pendant la nuit

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Définitions:
Systèmes Multi-tache (Multitasking)
 Assurer l'éxécution de plusieurs programmes en
meme temps (c-à-d. plusieurs processus)

 Chaque processus a besoin du processeur


 situation concurrente
 solution: « scheduling »

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Définitions:
Systèmes Multi-processeurs
 système avec plusieurs processeurs
 parallèle
 vrai multi-tache
 doit assurer qu'il y a l'éxecution d'autant de processus
que processeurs en meme temps
 contrairement: système avec un seul processeur
 quasi-parallèle
 arreter et reprendre les différentes processus
 Gestion avec le « scheduler » (ordonnancement des
processus)

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Définitions:
Systèmes Multi-utilisateurs (« time-
sharing »)
 permettre a différentes personnes de travailler
avec un ordinateur en même temps
 connexion par
 via le terminal de l'ordinateur lui-même
 à distance (telnet, ssh, ftp, ...)
 donner l'impression à chaque utilisateur qu'il est
seul
 exige une gestion des droits
 de fichiers (pour éviter la destruction des fichiers etc.)
 de processus
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Définitions:
Multi-utilisateurs
 Login

 Type:
 Administrateur (« root »)
 Groupes
 Utilisateurs

 pour gérer les droits

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Définitions:
Systèmes Temps réels
 Sert pour le pilotage et le contrôle des
déroulements externes (p.ex. centrale électrique)

 doit garantir des temps de réactions données pour


des signaux extérieur urgents

 plusieurs systèmes d'exploitations n'y arrivent pas


car l'interruption de certaines activités met le
système dans un état instable

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Définitions:
Systèmes distribués
 doit permettre l'éxecution d'un seul programme
sur plusieurs machines

 distribuer les processus et les remettre ensemble

 pour gros calculs, p.ex. inversion de grandes


matrices

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Historique (avant les Systèmes
d'Exploitations)
1945 - 55 : tubes et interrupteurs
Pas de système d'exploitation

1955 - 65 : transistors, cartes perforées


Traitement par lots

1965 - 80 : circuits intégrés, disques


Multiprogrammation, temps-partagé, entrées/sorties
Unix, version BSD, AT&T, interface POSIX

1980 -- : ordinateurs personnels (PC)


Interface graphique (concept crée vers 1960, Stanford)
Réseaux et systèmes distribués

--> Système d'exploitation nécéssaire

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Systèmes d'exploitations

 CP/M (depuis 1974), Digital Research


 UNIX (depuis 1969-1979), premier par AT&T
 MS-DOS (depuis 1981), Microsoft
 MacOS (depuis 1984), Apple
 Windows (depuis 1991), Microsoft
 Linux (depuis 1992), OpenSource

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Systèmes d'exploitations

 CP/M (depuis 1974), Digital Research


 Gestion de disque dur, mais pas d'arborescence
 Pas de graphisme
 Exemple:
 CPU 8088, 2 MHz
 64 KO de RAM
 5 MO de disque dur

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Systèmes d'exploitations

 UNIX (depuis 1969-1979), AT&T


 a servi de modèle pour MS-DOS, Windows, ..
 Multi-tâche et Multi-utilisateurs
 accès simultané aux fichiers, péripheriques, mémoire,
processeurs, ..
 Protection mémoire : aucun programme ne peut faire
planter le système
 systèmes de fichiers hiérarchique
 GUI X-Window

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Systèmes d'exploitations

 MS-DOS (depuis 1981), Microsoft


 MacOS (depuis 1984), Apple
 premier GUI

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Systèmes d'exploitation Windows
 Windows 3.11
 pas de multitâche, pas de multi-utilisateurs
 Windows 95
 multi-tâche
 premier système 32 bit
 Windows 98
 Internet integré dans le GUI
 Plug & Play
 parallèlement Windows NT
 système d'exploitation réseaux multi-utilisateur
 Windows 2000, et après Windows XP
 jumellage entre système d'exploitations réseaux et « stand-alone »

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Systèmes d'exploitations

 Linux (depuis 1992), OpenSource


 finlandais Linus Thorwald
 Licence GPL (General Public Licence) – OpenSource
 Multi-tâche et Multi-utilisateurs
 Distributions
 Red Hat
 Fedore
 S.u.S.e
 Debian
 Mandrake..

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Principaux composants
 Le SE est essentiellement composé :
 d’un gestionnaire des processus (ordonnanceur)
 gestionnaire de la mémoire vive
 simulateur d’une grande mémoire vive (« swapper »)
 système de fichier
 droit d’accés
 sauvegarde
 classement (répertoires, fichiers, recherches logiques)
 Le tout est gérer par un chef d’orchestre appelé noyau
(« kernel ») et qui gère aussi
 les périphériques
 interruptions systèmes
 etc.
 en gros, tout ce qui se passe dans la machine…
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L’interface graphique
 L’interface graphique d’un SE est la partie visible
 C’est ce que l’utilisateur voit.
 Bien « comprendre » la machinerie que se cache dernière
l’interface permet de mieux l’utiliser
 L’interface est un environnement de travail graphique
permettant d'effectuer les diverses tâches dévolues à un micro-
ordinateur
 Et ce, de la manière la plus conviviale possible
 Un grand nombre de principes (souris, fenêtre, icônes, menu,
menu déroulant, etc.) n’ont pas changé depuis longtemps…

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Et pour nous ?

 Dans notre cas, nous allons regarder et étudier


Windows XP
 Pourquoi ?
 Alors très répandu
 Facile d’emploie mais pas des plus efficace
 GNU/Linux, en général, plus efficace mais plus compliqué
 Mac OS X, les 2 mais plus cher et beaucoup moins
répandue

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Windows
icône de raccourci
(1)
icône de dossier fenêtre

menu démarrer 26/118 barre des tâches


Exemple fenêtre : le poste de travail
agrandissement/réduction
barre des menus
mise en barre des tâches fermeture

icône sélectionnée

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Raccourcies clavier
 Son contenu dépend de l'application utilisée
(Windows, Word, ...).
 Les éléments standards :
 Menu Fichier
 Nouveau Ctrl+N nouveau fichier / dossier
 Ouvrir Ctrl+O ouvrir un fichier
 Fermer
 Enregistrer Ctrl+S enregistrer un document
 Enregistrer sous... enregistrer ailleurs
 Quitter Ctrl+Q quitter l'application en cours
 Menu Edition
 Annuler Ctrl+Z annule la dernière opération
 Couper Ctrl+X supprime et mémorise
 Copier Ctrl+C copie et mémorise
 Coller Ctrl+V insère l'élément mémorisé
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Presse papier (ou copier/coller)
 Zone commune à toutes les applications fonctionnant sous
Windows et même à Windows lui même (fichier dans
l’explorateur etc.)
 Emplacement des éléments copiés

Presse papier

Document word Document excel

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Presse papier (ou copier/coller)

Presse papier

Document word Document excel

copier

30/118
Presse papier (ou copier/coller)

Presse papier

Document word Document excel

coller

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Bouton droit de la souris

 Il ouvre un menu
déroulant (menu
contextuel) qui dépend
de l'objet pointé par la
souris.
 Exemple d’un disque :

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Boîte de dialogue
 Elles permettent de spécifier les paramètres de l'action en
cours. Elles apparaissent généralement quand on choisit
une option d'un menu dont le nom se termine par des
pointillés.
 Exemple (menu Démarrer option Rechercher... ) :

bouton par défaut


(appui sur Entrée)
zone de saisie

menu déroulant

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Les menus sous Windows (1)
 Le menu « Fichier » permet de créer des nouveaux
« projets » (fichiers), de les mettre sur le disque dur, de les
reprendre du disque
 Il permet d’autres opérations générales, comme quitter
l’application

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Les menus sous Windows (2)
 Le menu édition permet de copier, coller, supprimer des
données de la zone de travail
 Ces copies peuvent avoir lieu entre applications
 On peut aussi « annuler » la ou les dernières manipulations
effectuées

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Les processus et leurs
ordonnencement
 Un processus est un programme en cours d’exécution. C’est-à-dire, un programme
à l’état actif. Un processus regroupe
 un programme exécutable
 sa zone de données
 son compteur ordinal (où est-ce que l’on en ai dans la suite d’instruction du
programme ?)
 ainsi que toutes autres informations nécessaire à l’exécution du programme
(pile d’exécution, fichiers ouverts, etc.)
 Un seul processus est exécuté à la fois sur un processeur (donc si 2 processeurs, 2
processus en même temps…).
 Comme le processeur commute entre les différents processus, on a une impression
de parallélisme. Le compteur ordinal permet de garder en mémoire la prochaine
instruction à exécuter.
 2 processus peuvent être associés au même programme

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Cycle de vie d’un processus
 Chaque processus peut se trouver dans un des états suivants :
 Nouveau ; le processus est en cours de création
 Élu ; le processus est en cours d’exécution sur le processeur
 Éligible (ou prêt) ; le processus attend d’être sélectionné
 En attente (ou bloqué) ; le processus attend qu’un évènement extérieur
se produise
 Terminé ; le processus a fini son exécution

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Ordonnanceur (1)
 Le SE comporte donc un ordonnanceur « scheduller » qui a pour but
de sélectionner les processus élus
 Cet ordonnanceur comporte donc ;
 une file d’attente des processus
 table des processus contenant des informations sur leur état
(compteur ordinal, registres UC utilisés, priorité du processus,
information sur la mémoire et les E/S utilisées)
 Le rôle majeur de l’ordonnancement est de maximiser l’utilisation des
ressources. Un bon algorithme d’ordonnancement doit être capable
de :
 assurer que chaque processus reçoit sa part du temps processeur
 utiliser le temps processeur à 100% (au maximum)
 minimiser le temps de réponse des processus interactifs
 maximiser le nombre de travaux effectués dans un intervalle de
temps.
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Ordonnanceur (2)

 Pour s’assurer qu’un processus ne prendra pas tout le temps CPU,


chaque ordinateur dispose d’une horloge qui génère des interruptions.
A chaque interruption de l’horloge le noyau reprend la main et décide
si le processus doit continuer ou donner la main (ordonnancement
avec réquisition ou préemptive)
 Elle s’oppose à la stratégie qui consiste à laisser finir la tâche
 L’ordonnancement avec réquisition pose le problème de
l’actualisation des données. Supposons un processus P1 en train de
mettre à jour des données. Ce processus est interrompu en cours de
tâche. Le processus p2 est élu. Ce dernier va lire les données
précédentes qui sont cependant dans un état instable. Des
mécanismes de synchronisation sont alors nécessaires.
 Voyons maintenant différentes méthodes d’ordonnancement

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Exemples de méthodes d’ordonnancement

 « Premier arrivé, premier servi » : le plus simple, un processus rentre


dans la file d’attente, et attend que ces prédécesseurs aient tous été
exécuté
 Exemple : Processus Temps de cycle
P1 24
P2 3
P3 3

 Temps d’attente moyen = (0 + 24 + 27)/3 = 17ms


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Méthodes d’ordonnancement
 « Le plus court d’abord » : à chaque fois, le processus ayant un
temps de cycle le plus court (temps d’exécution) est traité en premier
 Exemple :

 Le temps moyen d’attente est cette fois de (0 + 3 + 6)/3 = 2ms. Cet


algorithme est optimal, mais cependant il est difficile (impossible
même) de pouvoir estimer le temps d’exécution d’un programme

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Méthodes d’ordonnancement
 Le tourniquet :
 Méthode la plus courante
 On définit une petite tranche de temps appelée quantum ; chaque
processus est donc autorisé à s’exécuter pendant ce quantum puis
doit laisser la main à un autre qui s’exécutera un quantum.

 Le principal problème de ce modèle est de fixer la taille du


quantum de temps. Il faut donc trouver un juste équilibre afin
d’obtenir à la fois un temps d’attente convenable et une perte de
temps processeur raisonnable

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Méthodes d’ordonnancement
Premier arrivé premier servi

Le plus court d’abord

Priorités

Tourniquet
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Moralité
 Ce qu’il faut retenir :
 Un processus au plus par processeur en même temps
 Chaque processus est créé, exécuté puis meurt
 Un ordonnanceur permet de faire exécuter plusieurs processus
« en même temps » (point du vue humain)

 Parfois, cela sature (beaucoup de « gros » processus) il faut donc


attendre que l’ordonnanceur redonne la main au processus désiré

 Expérience : sous Windows XP, on peut taper « ctrl-alt-suppr » afin


d’afficher l’ordonnanceur, les performances

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Exemple sous Windows (1)

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Exemple sous Windows (2)

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Exemple sous Windows (3)

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Fichiers et système
 Fichiers :
 Ensembles d’informations rangées séquentiellement (une
séquence d’octets)
 Le fichier est la plus petite unité « logique » d’information
accessible à l’utilisateur en mémoire secondaire.
 Système de fichiers :
 Méthode d’organisation des données persistantes sur un
médium durable (disque dur, cédérom, clef USB…)
 Il offre à l’utilisateur une vision abstraite de ses données.
 Fonctionnalité d’un système de fichiers :
 Correspondance entre fichiers et dispositifs physiques
(placement des données sur les disques, le cédérom etc.)
 Organisation interne et externe des fichiers
 Gestion des requêtes pour l’accès aux fichiers
 Protection des fichiers 48/118
Arborescences (1)
 Les fichiers sont regroupés dans des collections nommées
répertoires (fichiers particuliers)
 Les répertoires sont organisés en arborescence
 Il existe un répertoire racine. Chaque répertoire peut
contenir :
 D’autres répertoires
 Des fichiers
 Ceci permet d’avoir une adresse unique (chemin complet)
pour retrouver ses fichiers :
 sous Windows → c:\home\Fred\Cours\L3\cours3.ppt
 sous Unix/Linux → /home/Fred/Cours/L3/cours3.ppt

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Arborescences (2)

Répertoire racine

Sous-répertoires Fichiers
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Exemple d’un disque dur
C: Mes documents TC1A essai.doc
essai2.doc
TC1B ...
TC1C ...
TC1D ...
MSOffice Excel excel.exe
...
Winword winword.exe
....
...
Windows Font ...
System ...
Temp ...
...
autoexec.bat
command.com
...
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Répertoires
 Conteneur de fichiers
 Organisé en arborescence :
 une seule hiérarchie de répertoire et de fichiers
 Si chargement d’un nouveau volume (disque, clef etc.) alors connexion de
l’arborescence sur le nouveau volume de l’arborescence existante
 Exception : sous Windows, chaque volume a sa propre arborescence (a:\
disquette, c:\ disque dur, d:\, e:\ les cd/dvd-rom ou les clef etc.) excepté si l’on
« part » de « bureau de travail ».
 Mais les SE offrent aussi la possibilité de partager des fichiers :
 pour rendre l’accès plus facile, on a des liens vers des fichiers ou des
répertoires
 Possibilité de partager une partie de l’arborescence à d’autres machines via le
réseau (partage réseaux sous XP)

 Protection des répertoires : nom du propriétaire, droit d’accès

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Noms et types d’un fichier
 Pour permettre à l’utilisateur de distinguer les fichiers, le système
permet d’associer un nom à chaque fichier. Les noms de fichiers
comportent des extensions qui donne une idée de leur fonction.
 Deux types de fichiers peuvent être présents dans un système :
 fichiers de donnés : contiennent uniquement des donnés (textes,
images, sons etc. . .)
 fichiers binaires de code : permettent de stocker des programmes
dans un langage directement compréhensible par le processeur.
 Du point de vue du système un fichier se caractérise par différents
attributs, par exemple :
 sa taille, son type, son propriétaire, les droits d’accès
 dates : création, dernier accès, dernière modification
 etc. . .

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Opérations
 Le système de fichiers doit permettre de faire les opérations
suivantes sur chaque fichier :
 créer, supprimer, ouvrir, fermer un fichier
 lire, écrire dans un fichier
 modifier la position courante dans le fichier
 lire les attributs, fixer les attributs du fichier
 renommer le fichier
 Le système de fichiers doit permettre de faire les opérations
suivantes sur un répertoire :
 créer/supprimer un répertoire
 ouvrir le répertoire pour y lire les noms des fichiers et répertoires qu’il
contient,
 fermer le répertoire
 lire un nom de fichier ou répertoire
 renommer le répertoire
 lier un nom de fichier ou de répertoire à l’intérieur du répertoire
 d´élier un nom de fichier ou de répertoire du répertoire
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Types de documents (1)
 selon l’application :
 bureautique
 multimédia
 internet
 pour l’archivage :
 formats d’archives
 pour la diffusion :
 par courrier électronique
 sur un site web
 indépendamment du système d’exploitation.

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Types de fichiers de Windows

Documents Dossiers

Applications Raccourcis

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Document, dossier, unité (1)
 Un document se range dans un dossier

 Un dossier se range dans un autre dossier

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Document, dossier, unité (2)
 Un dossier se range dans une unité

 On peut aussi ranger directement un document dans une


unité

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Les Unités

Une unité représente généralement un support physique.

Clé USB
Disque dur

Lecteur de CD-ROM

Unité réseau V:, W:


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Hiérarchie des fichiers (bis)

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Raccourcis
 Un raccourci est un fichier qui contient la localisation
d’un document ou d’une application
 On parle aussi de lien
 Le raccourci possède les mêmes propriétés que
l’original
 Redondance (pratique)
 Limitation de la place occupée (économique)
est une localisation de

Application Raccourci

Signe distinctif
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Identifiant d’un fichier

C: \ Windows \ Temp \ readme.txt

Extension

Windows

Temp
readme.txt
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Synthèse

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Formats des documents

 Il existe différents formats de documents

Son Non-déterminé Word Web

 Les icônes associées permettent de les distinguer


 Le format est directement lié au contenu du
document

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Format et applications

 Il est possible de disposer de plusieurs applications


permettant de traiter un format

Word
Document

OpenOffice
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Différents types
 Bureautique :
 Les .txt sont des fichiers textes.
 Les .doc sont crées par le traitement de texte Microsoft Word.
 Les .xls sont crées par le tableur Microsoft Excel.
 Les .ppt sont crées par Microsoft PowerPoint.
 Multimédia
 Les .pdf sont lisibles par Adobe Reader.
 Les .bmp, .gif, .jpg, ... sont des fichiers d’images.
 Les .mov, .avi, .mpg, ... sont des vidéos.
 Les .wav, .aif, .mp3 ... sont des fichiers de sons.
 Diffusion
 Les .htm, .xml ... sont les fichiers diffusés par les serveurs Web.

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Fichiers textes (rappel)
 ASCII (American Standard Code for Information Interchange) Jeu de
caractères anglo-saxon (sans accents)

 Complété avec l’ISO 8859-1 (aussi appelé ISO Latin 1) qui comporte
en plus le jeu de caractères accentués de l’Europe de l’ouest.

 Unicode (standard ISO/IEC 10646) Tous les caractères (sur 32 bits,


encodage le plus fréquent UTF-8)

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Document sur le web
 HTML (4.01) :
 HyperText Markup Language 1999
 Ce sont les pages web les plus fréquentes
 XHTML (1.1) :
 Extensible HyperText Markup Language 2000
 Améliore le format HTML ; pas encore très utilisé
 CSS (2) :
 Cascading Style Sheets 1998
 Permet d’améliorer la présentation des pages web HTML
 XSL 1.0 :
 Extensible Stylesheet Language 2000
 XML (1.1) :
 Extensible Markup Language 2004
 Permet d’échanger des données de manière standardisée. Très
utilise pour les données sur 68/118
le web
Format pdf
 Pour des documents non éditables (pour la visualisation ou
l’impression)

 Remplace le postscript (Adobe)

 Logiciel gratuit (non open source) pour visualiser et imprimer : Adobe


Reader

 Spécification “ouverte” de Adobe.

 Standards ISO PDF/X-1a:2003 et PDF/X-3:2003 (uniquement pour


sous-ensemble du PDF)

 Support natif sous Mac OS X

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Multimédia (1)
 Format d’un CD/DVD :
 CD : norme ISO 9660
 DVD : norme UDF (Universal Disk Format, standard ISO 13346)
 Durée de vie d’un cédérom : environ 25 ans.
 Archives (compressées ou non) :
 .tar : Tape ARchive format defined by POSIX 1003.1-2001
specification.
 .gz : IETF RFC 1952 - GZIP file format specification version 4.3
 .zip : Spécification “ouverte” de PKWARE (non standardisé)
 Images :
 PNG (ISO 15948) : compression sans perte
 JPEG (ISO 10918) : compression avec perte (meilleure
compression possible)
 JPEG-2000 (ISO/IEC 15444) : compression avec ou sans perte

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Multimédia (2)

 Video (standards ISO/IEC) ; Différents CODEC


(COmpression/DECompression) :
 MPEG-1 (1991) qualité VHS
 MPEG-2 (1994) qualité DVD
 MPEG-4 (1998) Basé sur le format de fichier d’Apple
QuickTime. Meilleure compression (équivalent au “DivX”)
 Audio
 MP3 = MPEG-1 layer III
 AAC (Advanced Audio Coding) = ajouté au MPEG-2 (repris
dans MPEG-4)

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Codage simple d’une image

 On veut coder une image


sur 64 bits (8*8)
 Chaque pixel correspond à 1
bit
 On associe les états du bit à
Blanc ou Noir

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Codage simple d’une image

 Le code binaire de cette


image :
00000000
00000000
00100100
00000000
00000000
01000010
00111100
00000000
 Il faut 64 bits pour la stocker
séquentiellement ces bits dans
un fichier 73/118
Codage simple d’une image
 Si on veut une image plus « belle », on augmente la définition
 Exemple : 800 x 600 = 480 000 bits pour la stocker en mémoire
 Si on veut une image en couleurs ?
 Au lieu de coder chaque point sur 1 bit, on se donne plus de
place.
 Exemple: 32 bits = millions de couleurs
 Code RGB par exemple sur le web: 00 00 00
 Les chiffres codent « combien » pour le rouge, le vert et le
bleu.
 Exemple: FFFFFF = Blanc, 000000 = Noir

 Conclusion: pour stocker une image 800x600 en couleurs 16 bits,


il faut à peu près 1Mo
 Remarque: Ceci est un format d’image possible, mais on utilise
d’autres formats, compressés, pour que le stockage soit Plus optimisé
(jpeg, png, …) 74/118
Compression, archivage
 La compression consiste à regrouper un ensemble de
fichiers et à réduire leur taille le plus possible afin de faciliter
leur transfert.

 Le fichier contenant l'ensemble des autres fichiers


compressés est généralement appelé fichier archive.

 Le format d'archives zip est le plus répandu sous Windows


(autre format : rar, ou .tar.gz plus performant que zip…)

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Compression, archivage
 Simplifie le transfert (ou l’envoi par courriel.) : un seul fichier
plutôt que plusieurs
 Réduit la quantité de données à transférer, à sauvegarder (on
peut en mettre plus sur sa clé USB, ou en attache d’un courriel.)
 Il existe de nombreuses applications qui permettent de réaliser
cette opération :
 WinZip ou Winrar
 PowerArchiver
 7-zip (gratuit)
 …

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Mise en œuvre des fichiers
 Un fichier est stocké en mémoire secondaire (disque) sous la forme
d’une suite de blocs

 Le bloc représente l’unité minimale d’information manipulée par le


système de fichier en mémoire secondaire.

 Sa taille varie selon les machines et les systèmes, elle doit être
suffisamment grande afin de minimiser le nombre d’accès en mémoire
secondaire (qui est beaucoup plus lente que la mémoire principale), et
suffisamment petite pour éviter le ralentissement par le chargement
de données inutiles.

 Sur les systèmes actuelles la taille d’un bloc est de l’ordre d’un kilo-
octets.

77/118
Gestion de l’espace disque
 Le choix de la taille d’un bloc a des répercussions sur :

 la vitesse de transfert : plus la taille d’un bloc est importante, plus le transfert
est rapide ; car moins il y a de blocs dans un fichier, moins il y a de temps perdu
à charger les blocs (délais de recherche de blocs et rotation du disque)

 le taux de remplissage du disque : plus la taille d’un bloc est importante, plus il
y a de gaspillage d’espace disque à cause des petits fichiers dont la taille est
inférieur à la taille d’un bloc.

 Ainsi si par exemple la taille moyenne d’un fichier est de 1 Ko, en allouant 32Ko
à un bloc, on perd 31/32 soit 97% de l’espace du disque !

78/118
Fiabilité du système
 Le système de fichiers doit pouvoir réagir correctement en
cas de problèmes qui peuvent survenir en mémoire
secondaire :
 panne de courant (donc perte du cache)
 disques endommagés (blocs endommagés)
 etc. . .
 solution : des listes de blocs endommagé existent et des
blocs sont dédiés à la cohérence du système de fichier.

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Fiabilité (2)
 Il y a donc une « carte » pour l’accès aux blocs des répertoires et
des fichiers.
 La suppression d’un répertoire/fichier implique la suppression de
données dans ces blocs : par exemple les données du fichiers
restent et l’on peut donc y accéder plus tard avec des logiciels
spéciaux (police scientifique ou sur le net)
 Seule écraser octet par octet les données permet de réellement
les supprimer (la « vider corbeille » de Windows ne les supprime
pas )
 Les blocs sont donc non-contiguës car les systèmes n’utilisent pas
tout de suite les anciens blocs :
 soit le système récupère les blocs automatiquement (Linux/Unix,
Mac OS)
 soit il faut défragmenter (re-ordonner les blocs) sous Windows

80/118
Mémoire virtuelle

 Le principe de la mémoire virtuelle consiste à considérer un


espace d’adressage virtuel (donnée de la mémoire aux
données des processus) supérieur à la taille de la mémoire
physique, sachant que dans cette espace d’adressage, et
grâce au mécanisme de va-et-vient sur le disque (le swap),
seule une partie de la mémoire virtuelle est physiquement
présente en mémoire principale à un instant donné.

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Propriétés (clic droit) d’un disque

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Propriétés systèmes d’un disque

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Permissions

 A partir d’un ordinateur plusieurs utilisateurs peuvent


accéder à plusieurs fichiers
 Les permissions constituent un système de régulation
permettant de limiter le type d’accès autorisé :
 pour un fichier
 pour chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs

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Accès élémentaires

 Lire : Autorise l'affichage des données du fichier.


 Écrire : Autorise la modification des données du fichier.
 Exécuter : Autorise l'exécution du fichier, s'il s'agit d'un fichier de
programme.
 Supprimer : Autorise la suppression du fichier.
 Changer des permissions : Autorise la modification des
permissions d'un fichier.
 Prendre possession : Autorise l'appropriation du fichier.

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Groupes

 L’administrateur est un utilisateur particulier qui a tous les


droits
 Il organise les utilisateurs en groupes
 Un utilisateur peut appartenir à plusieurs groupes
 Il existe un groupe particulier, administrateurs, qui hérite
des attributions de l’administrateur

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Propriétés (clic droit) d’un fichier

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Exemple Groupe (1)

Le groupe Administrateurs
dispose du Contrôle total
sur le document permission.txt

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Exemple Groupe (2)

L'utilisateur azim
ne dispose que du droit de
Lecture sur le document
permission.txt

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L’explorateur Windows (1)

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Défragmenteur

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Information système

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Exemple MS-DOS

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