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BREVET

Blanc

HISTOIRE - GEOGRAPHIE
EMC
Thèmes en histoire

-Dans un premier temps, vous allez étudier les deux grandes guerres mondiales.

-Le second thème développé concerne l’évolution du monde après 1945 et les enjeux liés à la
création de l’Union Européenne.

Enfin, le troisième chapitre présente les évolutions de la Ve République.

Thèmes en géographie

Le programme traite des dynamiques territoriales de la France, de l’intérêt de l’aménagement


du territoire et du lien entre notre pays et l’Union Européenne. 

Thèmes en EMC

Il y a 4 chapitres :

 La sensibilité ;
 Le droit et la règle ;
 Le jugement ;
 L’engagement.

HISTOIRE : PARTIE I

Première guerre
La Première mondiale
guerre  :
mondiale
À la fin de 1918, l'Entente sort vainqueur d'un long conflit. Mais peut-on
vraiment parler de victoire ? L'Europe tout entière est affaiblie. La guerre a
coûté très cher, le traumatisme causé par cette première guerre « industrielle »
est sans précédent. L'Europe est en crise.

I. La guerre a ruiné l'Europe

1. Les pertes humaines


• La guerre a fait, en Europe, plus de 8,5 millions de morts et 6 millions
d'invalides ; 8 millions d'enfants sont orphelins. En France, 10 % de la
population active masculine ont été tués ou sont portés disparus ; 3,6 millions
de soldats français ont été blessés : un million d'entre eux restent invalides. La
population, affaiblie par les privations, subit de surcroît les assauts d'une
épidémie de grippe espagnole (ainsi appelée en France, parce que la censure
militaire ne parlait que de l'épidémie qui sévissait en Espagne…), en 1918. La
grippe espagnole, véritable pandémie, probablement originaire de Chine, fait
le tour du monde en deux années, touche un milliard de personnes et fait de
20 à 50 millions de morts dans le monde, selon les estimations les plus
raisonnables. La guerre, enfin, a entraîné un déficit de naissances, les hommes
étant au front.

• Certaines populations doivent abandonner, non sans mal, leur région


d'origine : 1 million d'Allemands quittent la Pologne, les pays Baltes et l'Alsace-
Lorraine pour se réfugier sur le territoire réduit de l'Allemagne.

Le bilan désastreux de la Première Guerre mondiale

2. Les conséquences économiques


• Dans certaines régions, qui ont servi de champs de bataille, comme la
Picardie ou la Champagne, tout est à reconstruire : les maisons, les ponts, les
routes et les usines sont en ruine. Or l'Europe s'est terriblement appauvrie
pendant la guerre : pour acheter du matériel de guerre et se ravitailler, les
États se sont endettés. Ils doivent maintenant rembourser leurs emprunts et
verser des pensions aux mutilés, aux veuves et aux orphelins.

• La reconstruction de l'Europe dépend en partie des États-Unis, qui sont les


grands bénéficiaires de la guerre. Les Américains prêtent de l'argent au monde
entier, le dollar devient la monnaie la plus utilisée dans le commerce
international.
II. Des sociétés profondément bouleversées

1. La crise politique


• La Première Guerre mondiale a vu la disparition de quatre empires et la
naissance de dix nouveaux États. La démocratie semble triompher en
Allemagne, en Pologne ou encore en Yougoslavie. Elle reste pourtant très
fragile, étant menacée à gauche par les plus extrémistes, qui suivent l'exemple
de la Russie révolutionnaire, et à droite par des ligues nationalistes qui
réclament un régime autoritaire (à l'instar de l'Italie).

• Par ailleurs, des revendications émergent au sein des colonies : elles ont
fourni leur quota de soldats et attendent des métropoles une certaine
reconnaissance. C'est le cas en Inde, par exemple.

2. La crise sociale


• Certains banquiers et surtout de gros industriels ont profité de la guerre pour
s'enrichir. À l'inverse, la hausse des prix pénalise salariés et retraités. On
dénonce les « profiteurs de guerre ». Les femmes qui, pendant la guerre, ont
travaillé dans les usines et élevé seules leurs enfants demandent plus de liberté
et le respect de leurs droits. Tous ces éléments modifient les mentalités
européennes.

III. Le choc de la guerre

1. Les combattants marqués à vie


• L'horreur des combats, la peur du soldat dans les tranchées sont décrites
dans des livres publiés pendant ou après la guerre, comme Le Feu d'Henri
Barbusse, qui obtient le prix Goncourt en 1916. En 1918, Barbusse fonde le
mouvement pacifiste Clarté pour que les peuples fraternisent et que cette
guerre barbare soit la dernière.

• La plupart des anciens soldats essaient cependant d'oublier, de profiter de la


vie dans les tout nouveaux cinémas ou les boîtes de nuit des Années folles.

2. Le renouveau artistique


• Le mouvement dada rejette toute autorité et dénonce l'absurdité d'une
société qui a permis la guerre. Tristan Tzara, chef de file du mouvement, écrit
en 1918 dans son manifeste : « Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de
l'organisation sociale, démoraliser partout et jeter la main du ciel en enfer, les
yeux de l'enfer au ciel…  ». Ce mouvement donne naissance au surréalisme, qui
critique les valeurs établies et refuse les contraintes du monde réel. Ce qui
compte, c'est la liberté.

• Le bilan de la Première Guerre mondiale montre ainsi une Europe affaiblie,


où les anciens repères ont disparu. Dans certains pays, cette perte de repères
favorisera la naissance de régimes autoritaires qui veulent retrouver, coûte que
coûte, leur puissance perdue.

L’évolution du monde après 1945 et les enjeux liés à la création de


l’Union Européenne.

▶ 1. En 1945, l’Europe sort en ruine de la guerre mondiale. Dans un contexte de


guerre froide naissante, elle est aussi divisée. Six pays de l’Ouest décident d’unir
leurs forces. Comment y parviennent-ils ?

Les premiers enjeux des Européens sont la reconstruction d’une part, la


reconquête de la première place économique mondiale d’autre part. Ils veulent
aussi favoriser la réconciliation entre leurs peuples et l’établissement d’une paix
durable. Mais le principal objectif de la communauté des six est de se protéger
de l’URSS par laquelle ils se sentent menacés. Soutenus par les États-Unis et
leur plan Marshall, ils pensent que le retour rapide à la prospérité économique
détournera leurs citoyens de l’idéal communiste.

La construction européenne se fait en deux étapes majeures : d’abord une


Communauté économique européenne (la CEE) de 1957 à 1995 ; puis une
Union européenne (UE) de 1995 à nos jours.

Testée dans le cadre de la Communauté économique du Charbon et de l’Acier


(1951), la CEE est fondée par le traité de Rome (1957). L’exécutif s’installe à
Bruxelles, la Cour de justice à Luxembourg ; en 1979 naît le Parlement européen
qui s’établit à Strasbourg. L’élargissement est progressif : de six en 1957, la
CEE passe à neuf (1973), dix (1981) puis douze (1986).

Par le traité de Maastricht (1992), la communauté renforce ses liens et passe à


quinze États (1995). Elle se dote d’une Constitution (traité de Lisbonne, 2007) et
d’une monnaie (l’euro, 2002). La Banque européenne installe son siège à
Francfort. L’Europe continue de s’élargir. Dix pays (d’Europe de l’Est et de la
Méditerranée) la rejoignent en 2004. Aujourd’hui, l’UE compte vingt-huit États,
mais la crise qu’elle traverse depuis 2008 la fragilise. Pour la première fois, un
pays (le Royaume-Uni) décide de la quitter (Brexit, 2019).

Pour ses cinquante ans (2007), l’Europe pouvait se flatter d’un bon bilan : elle
avait atteint les objectifs qu’elle s’était fixés en 1957. Mais le contexte a changé,
les difficultés s’accumulent et elle doit faire face, désormais, à de nombreuses
critiques.

Les évolutions de la Vème république

Les innovations institutionnelles de la Ve République visent principalement à


inverser le rapport de forces entre les pouvoirs qui était, sous la IVe République,
favorable au Parlement.

L'organisation des pouvoirs publics sous la IVe République était jugée, par les
rédacteurs de la Constitution de 1958, trop favorable au Parlement, au détriment
de l'exécutif, et considérée comme source d'instabilité gouvernementale.

La Constitution de 1958 introduit quatre innovations institutionnelles :

 le renforcement du pouvoir exécutif. Sous la Ve République, le


président de la République acquiert une autonomie par rapport aux
assemblées. Il n’est plus désigné par elles uniquement, mais dans un
premier temps par un collège composé des parlementaires et des élus
locaux (un peu plus de 80 000 grands électeurs). Puis, après la révision
constitutionnelle de 1962, il est élu directement par le peuple. Il devient
ainsi un arbitre, au-dessus des partis politiques, et dispose de compétences
propres, dispensées du contreseing du Premier ministre. Le
gouvernement, quant à lui, est désigné par le chef de l’État et l’usage le
dispense de l’investiture systématique des députés. Ses compétences sont
renforcées, il partage avec le Parlement l’initiative des lois et maîtrise
désormais l’ordre du jour parlementaire. Cependant, la révision
constitutionnelle du 23 juillet 2008 a depuis instauré un "ordre du jour
partagé" entre le Gouvernement et le Parlement :
 la "rationalisation" du parlementarisme. Des procédures limitant et
encadrant les pouvoirs du Parlement ont été mises en place (ex :
renversement du Gouvernement rendu plus difficile, limitation du
domaine d’intervention de la loi, procédures permettant au Gouvernement
de faire prévaloir ses vues pour l’adoption des textes législatifs et du
budget). Les assemblées sont tenues de soumettre leur règlement au
Conseil constitutionnel avant leur mise en application ;

 la création du Conseil constitutionnel est devenu à partir de 1971 une


véritable juridiction compétente pour vérifier la conformité des lois aux
principes constitutionnels

 la possibilité, pour le président de la République, de consulter directement


le peuple par référendum pour l’adoption de certaines lois, la ratification
des traités internationaux et l’approbation des révisions de la Constitution.

GEOGRAPHIE : PARTIE II

Les aires urbaines dans une France mondialisée


1. La répartition de la population évolue car il ya des migration
intérieures : on quitte le nord est, ancienne région industrielle, et le
centre de la France pour s’installer dans les métropoles et dans les
régions du sud et de l’ouest. Ces espaces sont attractifs car ils offrent
des emplois et un cadre de vie agréable. On parle d’héliotropisme
(ensoleillement) et métropolisation(concentration des hommes et des
activités dans les grandes villes.
Les espaces productifs
La France est une puissance industrielle (7ème rang mondial) même si la
part de son industrie recule dans l’emploi(14%) et le PIB (16% contre
22% en 2000). L’industrie française doit se transformer pour rester
compétitive (délocalisation, reconvertion…).

L’industrie lourde et le textile déclinent ; alors que d’autres secteurs


comme la pharmacie, l’aéronautique, l’automobile ou l’énergie s’incère
dans la mondialisation.

L’opposition entre un est industriel et un ouest agricole s’atténue :


l’industrie s’étend aussi s’étend aussi à l’ouest grâce à la politique de
décentralisation menée par l’état dans les années 60, mais aussi grâce
au développement des industries de hautes technologies.

Les technopoles se développent près des grandes villes (universités,


main d’œuvres locales, réseaux de transports). Les pôles de
compétitivités montrent aussi cette métropolisation des activités
industrielles. Les industries sont aussi localisées sur les littoraux alors
que les régions d’industries anciennes connaissent une crise plus ou
moins forte. (ex : Lorraine et Nord-Pas-De-Calais).

Les espaces agricoles


La région bordelaise encourage et développe le tourisme du vin :
comme dans le village et le vignoble de Saint- Emilion qui reçoive plus
d’un million de touristes par an ou avec la construction à Bordeaux de la
cité du vin attire aussi de nombreux touristes.

Les agriculteurs français ont modernisés leurs activités (mécanisation,


irrigation, engrais, spécialisation des productions…) en raison de la
mondialisation de la PAC (politique agricole commune de l’Union
européenne). Ces mutations permettent d’augmenter la productivité
(produire plus à moindre coût).

Certaines régions comme le bassin parisien la Champagne ou la


Picardie concentrent la grande culture céréalière, les régions
méditerranéennes sont spécialisé dans la production fruits, légumes,
fleurs et vin et la Bretagne dans l’élevage hors-sol de volailles et de
porcs. Les régions de moyennes montagnes et la Normandie sont
spécialisés dans l’élevage et la production laitière.

La France est la première puissance agricole de l’Union européenne et


elle s’appuie sur une puissante industrie agroalimentaire, le premier
secteur industriel français. Mais les agriculteurs ne représentent plus que
3 %de la population active.

L’exigence du respect du développement durable et de la traçabilité des


produits est de plus en plus importante.

La France est une puissance touristique mondiale, notamment grâce à la


richesse de son patrimoine culturel et à l’attractivité de ses équipements
commerciaux. Elle bénéficie de nombreux atouts touristiques : station
balnéaire, station de sport d’hiver tourisme culturel, tourisme vert dans
les espaces ruraux.

Les métropoles sont des espaces privilégiés des activités des services.
Elles ne sont pas forcements visibles dans les paysages urbains (très
visibles par contre dans les centres d’affaires.)

Les emplois supérieurs sont concentrés dans l’agglomération parisienne


et les métropoles régionales. Les activités de services représentes 80%
de la richesse nationale. La France est le quatrième exportateur mondial
de services. (transports, télécommunication, commerces)

EMC :

Le gouvernement de la France est une république, la France est une


nation. Les citoyens partagent une langue, une histoire et des valeurs.
La loi est la même pour tous et les citoyens disposent des mêmes
droits : la république est indivisible. Elle est aussi laïque depuis 1905 (loi
sur la séparation de l’église et de l’état) : les libertés de culte (religion) et
de conscience sont garantis.

La France est une république démographique qui garantie les libertés.


Le pouvoir appartient au peuple souverain qui l’exerce par le suffrage
universel.
La république garantie aussi l’égalité dans la société : en 1881-1882,
Jules Ferry a rendu l’école gratuite et obligatoire. En 1945, la sécurité
sociale a été crée et elle permet l’accès de tous au soin.

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