Contrôles

Cours d’hydrologie Année 2012-2013 Zoubeida Bargaoui, Département Génie Civil ENIT
ENIT Test d’Hydrologie Octobre 2013 Classe 2ième GHE

Durée 1h30
Documents autorisés (c'est-à-dire 1 feuille de notes manuscrites)
Barème : 2+ 3+ 4+8 + 3
1) Dans l’atmosphère standard de combien décroît la température quand on
s’élève de 100m ?
Réponse :
T(z)=T0 - z (6)
T0 température ambiante à la surface (z=0) ; Z>0 vers le haut ; 5 < < 8 °C/km ; on prend =
6.5 en atmosphère standard.
La température décroît de 0.6 °C par 100 m
2) La méthode aérodynamique de calcul de l’évaporation d’un plan d’eau
calcule le transfert de vapeur d’eau de la surface évaporante vers les couches
supérieures de l’atmosphère grâce à la turbulence de l’air, par l’équation :
E = -  Kv h/z
Préciser ce que sont : E, h, z, Kv et leurs unités
Réponse :
 Masse volumique (gcm-3)
E évaporation (gcm-2s-1)
h humidité spécifique (g/g)
z niveau d’altitude (cm)
Kv Diffusivité turbulente de la vapeur d’eau (cm²/s)
Vérification: (gcm-3)* (cm²s-1)* (gg-1)* (cm)-1=(gcm-2s-1)
3) Soit le tableau suivant des variables climatiques moyennes mensuelles en une
station.
Tmoy mensuelle °C Rg (cal/cm²/mois) D/g ETP Walker mm Precipitation mm Rn Angstrom cal/cm²/mois
11 6534 1,3 50,1 64 2177,6
11,5 7630 1,34 59,3 53 2304,5
13 11709 1,46 94,5 45 4756,4
15,5 13894 1,68 118,7 39 6718,0
19 17405 2,03 159,4 23 8099,3
23 18841 2,51 184,8 11 9578,6
25,5 19843 2,85 201,9 2 10278,4
26,5 17644 3 182,1 7 8099,0
25 13739 2,78 138,9 34 5612,1
20,5 10614 2,2 99,9 59 3041,7
16,5 7548 1,78 65,9 55 2971,1
12,5 6136 1,42 48,9 60 1897,0
a) Soit la formule de Walker à l’échelle mensuelle pour estimer l’ETP d’un mois
donné.
ETP= 0.8*(D/g) / (1+D/g)*(Rg/L)*10
avec ETP en mm/mois et Rg en cal/cm²/mois
Montrer que l’ETP = 201.9 mm pour la ligne du tableau correspondant à
Température de l’air= 25.5 °C
Réponse :
ETP= 0.8*(D/g) / (1+D/g)*(Rg/L)*10
A la température t=25.5 °C, D/g=2.85 ; Rg = 19843 (cal cm-2 mois-1)
118
La chaleur latente de vaporisation L= 594.9 - 0.51 t (calg-1) où t température de l’air °C ;

d’où L= 581.9 (calg-1) ; Rg/L= 34.1
ETPWalker=201.9 (mm mois-1).
b) Montrer qu’en prenant les conditions :- température de l’air 25°C - ciel clair ;
-albédo=0.23 ; - émissivité du sol= 0.95 et pression partielle de la vapeur d’eau
= 20.784 mb que le rayonnement net en ondes longues calculé par la formule
d’Angstrom (1916) pour la même ligne du tableau est = 5418.5 cal/cm²/mois et
que le rayonnement solaire net (en considérant les rayonnements incident et
réfléchi) = 5612.1 cal/cm²/mois
Réponse :
Pour la température de l’air Ta =25°C et une pression partielle de la vapeur d’eau e= 20.784
mb, et Rg=13739 (cal/cm²/mois) (voir ligne du tableau)
la formule d’Angstrom (1916) avec émissivité de la surface =0.95, a1=0.194, b1=0.236,
c= 0.069 ; = 0.826 10-10 calcm-2min-1°K-4
En utilisant dans la formule Ta =273+25.5= 298.5 (°K)
Le rayonnement net en ondes longues est
Lnc  Ta4 (a1 + b1 10-c e)*24*60*30  (cal/cm²/mois)
Le rayonnement net est égal à la somme algébrique du rayonnement global, du rayonnement

réfléchi et du rayonnement net ondes longues
Rn= Rg *(1-albédo) - Lnc  (cal/cm²/mois)
Avec les valeurs Rg = 19843; albédo=0.23 ; Lnc on trouve Rn=5612.1 (cal/cm²/mois)
_____________
Pour la température de l’air Ta =25.5 °C et une pression partielle de la vapeur d’eau e= 20.784
mb, et Rg=19843 (cal cm-2 mois-1) (voir ligne du tableau) on trouve Lnc 
(cal/cm²/mois) et Rn= 10278.8 (cal/cm²/mois)
4) Un bac d’évaporation a enregistré 7 mm d’évaporation en une journée. Quelle

est la valeur réelle de l’évaporation atmosphérique ce jour-là ?
Réponse :
Il faut multiplier la valeur observée par un coefficient de correction compris entre 0.6 et 0.8.
On prend la valeur admise par le Ministère de l’Agriculture (Tunisie) égale à 0.75. D’où
7*0.75=5.25 mm
119
ENIT Test d’Hydrologie Avril 2013 Classe 2ième GC1 et GC3 Durée 1h30
Question 1 (6 points)
Les localisations des stations pluviométriques de Gabes, Matmata, Jerba, Medenine, Foum Tataouine,
Zarzis, Ben Gardane, Remada, Dehibat appartenant à la région Sud Est de la Tunisie (limitée par des
hachures et la Méditerranée) dans la subdivision de la DGRE sont présentées sur la carte.
- tracer les polygones de Thiessen issus de ce réseau d’observation
Réponse : les 9 polygones sont reportés sur la carte. Leurs limites sont les médiatrices entre postes
deux à deux.
- Quel est le poids attribué à la station Dehibat dans le calcul de la moyenne de la pluie sur
cette région? (1 cm= 10 km sur la carte) ; la surface de la région est d’environ 20000 km²
Réponse : le polygone de Dehibat couvre 27 carreaux soit 2700 km². Le poids est 100* 2700 / 20000=
13.5 %
Quel est le climat de la station météorologique de Tozeur (tableau 1) selon le diagramme
d’Emberger (voir Fig. 1)? Justifier votre réponse.
Tableau 1 : Statistiques climatiques à Tozeur
Mois Tmin (°C) Tmax (°C) P mensuelle (mm)
statistiques de la période températures minimales températures maximales pluie mensuelle moyenne
1961-1990 à Tozeur moyennes mensuelles moyennes mensuelles
Janvier 6,3 16,7 13
Février 8,2 19,4 9
120
Mars 11 22,3 11
Avril 13,8 26,4 8
Mai 18 31,2 11
Juin 22,3 36,3 2
Juillet 24,8 39,1 0
Août 25,1 38,9 2
Septembre 22,2 34,4 13
Octobre 17 28,2 10
Novembre 11,1 21,7 10
Décembre 6,8 17,2 12
Réponse :
Ip = 1000 P / [{(M+m)/2}(M-m)]
P= somme des pluies mensuelles = 101 mm
M= 39.1 °C = 312.1 K; m=6.3°C = 279.3 K ; M-m=32.8 ; (M+m)/2=295.7
Ip=1000 *101 / (295.7 *32.8) = 10.4
Le point de coordonnées (6.3 ; 10) est situé dans le climat saharien.
Pour la loi Gumbel de paramètres (a, u), on rappelle l’expression des deux premiers moments :
• E(X)= u + 0,57722 a
• Var(X) = ² a² /6
En supposant qu’un échantillon de 26 observations d’intensités maximales observées en 5 minutes
présente les statistiques du tableau 2, (a) estimer les paramètres de la loi Gumbel et les quantiles de
fréquence 0,5 et 0,9 et (b) calculer le pourcentage d’erreur sur l’estimation de chaque quantile. Est-ce
que cette hypothèse de la loi Gumbel est a priori adéquate ?
Tableau 2 Statistiques de l’échantillon d’intensités
Statistique médiane centile 0.9 moyenne variance
I mm/h (5 min) 63,4 93,4 75,2 2610,6
Réponse :
(a) : Les paramètres peuvent être estimés par la méthode des moments en utilisant
l’information du tableau 2 . Le système d’équations à résoudre est :
75.2= u + 0,57722 a
2610.6 = ² a² /6
Ce qui donne a²= 6*2610.6/ ² = 1588.7 et a= 39.86 d’où u=75.2 – 0.57722 * 39.86=
52.19 ;
(b) le quantile de fréquence F se calcule en inversant F(x)=e-e-(x-52.19)/39.86 ; Pour F=0.5
(médiane) X0.5=52.19 +39.6*(-ln(-ln(0.5)))= 66.7;
Pour F=0.9 on a : X0.9=52.19 +39.6*(-ln(-ln(0.9)))= 141.3
( c) le pourcentage d’erreur sur la médiane est de - 5% (=63.4-66.7)/63.4) et -33% pour le centile
0.9. D’où une grande incertitude pour ce quantile . La loi de Gumbel n’est pas adéquate.
121
Indices pluviométriques d'Emberger
240
220
200 Humide
180
160
Valeur de l'indice
140
Subhumide
120
Tempéré
100
80
semi-aride
60
40
Aride
20
Saharien
0
-10 -5 0 5 10 15 20
Moyenne des minimas du mois le plus froid (°C)

Fig. 1
122
ENIT Test d’Hydrologie Avril 2013 Classe 2ième GC2 Durée 1h30
Les localisations des stations pluviométriques de Gabes, Matmata, Jerba, Medenine, Foum
Tataouine, Zarzis, Ben Gardane, Remada, Dehibat appartenant à la région Sud Est de la
Tunisie dans la subdivision de la DGRE est reportée sur la carte. Il est demandé de :
- tracer le polygone d’influence de la station de Medenine
Réponse : le polygone d’influence est délimité par les médiatrices entre la station Médenine et
les stations voisines : Zarzis, Foum Tataouine, Matmata, Jerba.
- estimer la surface du polygone (1 cm= 10 km sur la carte)

Réponse : le polygone recouvre 21.5 carreaux soit 21,5 *100 = 2150 km².
- compte tenu de cette surface, calculer le coefficient d’abattement de la pluie
journalière décennale (période de retour 10 ans) en utilisant la formule du ministère de
l’agriculture français pour laquelle K= [(1+ (0.08 S0.33)/( t p)0.5)]-1 avec S en km² , t
durée de la pluie en heures et p la probabilité au dépassement.
Réponse : t=24h ; p=0.1 ; S=2150 ; K= [(1+ (0.08 *21500.33)/( 24* 0.1)0.5)]-1 = 0.61
- qu’est ce qu’on doit considérer comme pluie maximale journalière moyenne décennale
sur le polygone sachant que la pluie maximale journalière décennale est estimée à 50
mm pour la station de Medenine ?
Réponse : on doit considérer 0.61*50 = 30 mm
123
Placer sur le diagramme d’Emberger la station météorologique de Jerba et préciser son climat.
Mois Tmin (°C) Tmax (°C) P mensuelle (mm)
statistiques de la période températures minimales températures maximales pluie mensuelle moyenne
1961-1990 moyennes mensuelles moyennes mensuelles
Janvier 8,9 15,9 28
Février 9,2 17,5 21
Mars 11 19,5 20
Avril 13,4 22 13
Mai 16,4 25,5 5
Juin 19,7 28,6 1
Juillet 21,9 31,9 0
Août 22,9 32,3 2
Septembre 21,6 29,9 21
Octobre 18,2 26 54
Novembre 13,7 21,3 33
Décembre 10,2 17,1 36
Réponse :
Ip = 1000 P / [{(M+m)/2}(M-m)]
P= somme des pluies mensuelles = 234 mm
M= 32.3 °C = 305.3 K; m=8.9°C = 281.9 K ; M-m=23.4 ; (M+m)/2=296.6
Ip=1000 *234 / (296.6 *23.4) = 34
Le point de coordonnées (8.9 ; 34) est situé dans la zone aride.
Pour Tataouine, pour une température moyenne de 13°C en mars, un vent de 25 km/h, une
humidité relative de 77%, une nébulosité du ciel= 3 (dans une échelle de 0 à 9), calculer le
rayonnement net journalier en cal/cm²/jour en utilisant la formule d’Angström, sachant que le
rayonnement global est de 377,7 cal/cm²/jour: Il s’agit d’une surface d’albédo=0.23 et
d’émissivité= 0.97. A 13°C, la pression saturante est es=11.13 mm de mercure et D/g=2.2
240
220
200 Humide
180
160
Valeur de l'indice
140
Subhumide
120
Tempéré
100
80
semi-aride
60
40
Aride
20
Saharien
0
-10 -5 0 5 10 15 20
124
ENIT Test d’Hydrologie Novembre 2012 Classe 2ième GHE
Durée 1h30 Documents autorisés (pas de P.C ; documents personnels)
_____________________________
Au choix : question 1a ou 1b
Question 1a (3 points)
En utilisant la Loi de Stephan Boltzmann, calculer le pouvoir émissif du soleil considéré
comme un corps noir.
Réponse :
127903 cal/cm²/min
Question 1b (3 points)
Un bac d’évaporation installé à proximité d’une retenue a donné une lecture de l’évaporation
pour un jour = 3.5 mm. La surface du plan d’eau du barrage était ce jour-là : 544,84 hectares.
Quelle est l’estimation du volume d’eau perdu par évaporation (en m3)? (1 hectare= 10000
m²)
Réponse :
Avec un coefficient bac = 0.75, on obtient 143020 m3
______________________
Calculer le rayonnement solaire net (cal/cm²/jour) pour les conditions météorologiques
suivantes :
Température de l’air : 24,6 °C
Humidité de l’air : 66 %
Rayonnement solaire incident : 593 cal/cm²/jour
Ciel clair
Et pour deux surfaces :

- une surface d’albédo 0.23 et une émissivité de la surface : 0.97 (terre ferme)
- une surface d’albédo 0.05 et une émissivité de la surface : 0.05 (plan d’eau)
Réponse :
Pour t=24.6 °C es=22.9 mmhg = 30 mb
e= 15 mmHg=19.94 mb
Ln selon Angstrom = 9.508 cal/cm²/jour pour plan d’eau
Ln selon Angstrom = 184 cal/cm²/jour pour Terre ferme
L=582.3 cal/g
Formule d’Angstrom
Rn=553 cal/cm²/jour pour plan d’eau
Rn= 271 cal/cm²/jour pour Terre ferme
Formule de Brunt
Ln= 189 cal/cm²/jour
Rn=374 cal/cm²/jour pour plan d’eau
Rn= 267 cal/cm²/jour pour Terre ferme
125
Pour les conditions de l’exercice précédent, le plan d’eau a une température de 24°C.
Calculer le rapport de Bowen et en déduire le flux d’évaporation en mm/jour (prendre
g=0.61).
Réponse :
Pour t=24 °C es= 29.2 mb
=-0.037
E= 9.87 mm/j pour plan d’eau et E=4.84 mm/j pour terre ferme
126
ENIT Examen d’Hydrologie Mai 2012 Classes 2ième GC et 2ième GH

On vous donne la série des pluies annuelles enregistrées à la station TAMERA dans la région
de Sejnane, Tunisie, reportées en Fig 1 en commençant par l’année hydrologique 1950-51.
Cette série contient des valeurs manquantes. Il y a 26 observations effectives entre 1950-51 et
1983-84.
P annuelle (mm) à Tamera depuis 1950-51
1800
1600
1400
1200
Pluie (mm)
1000
800
600
400
200
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
années depuis 1950-51
Figure 1
On a reporté dans le tableau 1 les valeurs observées classées par ordre croissant et leur
fréquence empirique F attribuée avec la formule de Hazen (F=(rang-0.5)/N où N est la teille
d’échantillon et N le rang dans le classement).
Le tableau 1 reporte pour chaque fréquence la valeur associée u de la variable Normale
centrée réduite et le logarithme Népérien de la pluie. Le tableau 2 reporte les statistiques de
l’échantillon.
Tableau 1 série classée
127
année (début) p annuelle log (pluie) rang F u

1973 625,7 6,439 1 0,019 -2,070
1960 700,9 6,552 2 0,058 -1,574
1983 710,9 6,567 3 0,096 -1,304
1979 838 6,731 4 0,135 -1,105
1981 901,5 6,804 5 0,173 -0,942
1954 906,9 6,810 6 0,212 -0,801
1966 908 6,811 7 0,250 -0,674
1971 913,2 6,817 8 0,288 -0,558
1963 933,7 6,839 9 0,327 -0,448
1964 995,5 6,903 10 0,365 -0,344
1961 1064,4 6,970 11 0,404 -0,243
1959 1074,6 6,980 12 0,442 -0,145
1974 1086,2 6,990 13 0,481 -0,048
1965 1093,4 6,997 14 0,519 0,048
1951 1117,5 7,019 15 0,558 0,145
1950 1118,4 7,020 16 0,596 0,243
1972 1141,9 7,040 17 0,635 0,344
1975 1164,2 7,060 18 0,673 0,448
1953 1283,6 7,157 19 0,712 0,558
1969 1303,9 7,173 20 0,750 0,674
1955 1309,7 7,178 21 0,788 0,801
1957 1320,6 7,186 22 0,827 0,942
1958 1330 7,193 23 0,865 1,105
1962 1430,6 7,266 24 0,904 1,304
1970 1441,7 7,274 25 0,942 1,574
1952 1553,2 7,348 26 0,981 2,070
Tableau 2 Statistiques de l’échantillon
N 26
moyenne 1087,2
ecart-type 240,7
Cs -0,031
CV 0,221
On demande :
a) de reporter les points observés sur le papier Gauss et de commenter l’allure du nuage
de points (6 points)
Réponse : on reporte sur le papier Gauss en abscisse les fréquences multipliées par 100 et
en ordonnée le logarithme du débit
b) d’estimer les paramètres (s et  de la loi log- Normale à deux paramètres par la
méthode des moments en utilisant la moyenne de l’échantillon, l’écart- type de
l’échantillon et son coefficient de variation CV. (5 points)
Réponse : on écrit le système d’équation des moments avec m=0 ; les deux premières
équations suffisent.
E(X)= s exp (²)
2(X)=Var(X)= s² exp (²) [exp(²)-1]
Le quotient Var(X)0.5/E(X) = CV d’où
CV= (s e²/2 [e²-1]0.5) / (s e²)=0.221
0.221= e-²/2 [e²-1]0.5
(0.221)²= e-² [e²-1]= 1 - e-²
(0.221)²- 1 = - e-²
128
1- (0.221)² = e-²
-²
1 - 0,04899842 = 0,95100158 = e
Log(1 - 0,04899842)= - 0,05023956 = -²
D’où ²= 0,05023956 et = 0.224

²
et comme E(X)= s e on a : s= 1087.2 * e-² =1087.2 * 0,95100158 ; s= 1033,97
une autre façon de résoudre est d’écrire:
0.221= e-²/2 [e²-1]0.5
²
A= e
0.221= (1/A) 0.5 [A-1]0.5
0.221= [1-1/A]0.5
(0.221)²= [1-1/A]
1/A = 1-(0.221)² d’où A= 1,0515 et = 0.224
c) De tracer la droite d’ajustement pour la loi à deux paramètres en précisant quels sont
les deux ponts utilisés pour faire le tracé et de faire un commentaire sur l’adéquation
visuelle avec l’échantillon (4 points)
Réponse :
La variable réduite de Gauss est u=[{log((x-m)/s)}/] ; d’où x= m+seu
pour F=0.5 on sait que u=0 d’où x0.5= s= 1033.97= 1034 mm
pour F=0.975, u=1.96 d’où x0.975= se0.224*1.96= 1286.5 mm
d’autres valeurs de F, u et X correspondant sont dans le tableau suivant :
F u x2par
0,98 2,054 1288,0
0,25 -0,674 1093,6
0,99 2,326 1290,9
0,05 -1,645 1045,6
0,95 1,645 1279,3
0,975 1,960 1286,5
0,9 1,282 1265,1
La droite d’ajustement et l’échantillon sont reportés dans la figure suivante avec u en

abscisse et log(P) en ordonnée ; il y a une bonne adéquation visuelle entre l’échantillon et
la droite.
129
loi log-Normale ajustée (s=1034; =0,224)
7,6
7,4
7,2
log de la pluie
7
log (pluie)
log(x L-N) 2param
6,8
6,6
6,4
6,2
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000 2,500
variable réduite de Gauss
d) d’estimer les paramètres (m, s et  de la loi log- Normale à trois paramètres par la
méthode des moments en utilisant la moyenne de l’échantillon, l’écart- type de
l’échantillon et le coefficient d’asymétrie de l’échantillon Cs. (3 points)
Réponse :
On reprend le système d’équations
E(X)= m + s exp (²)
2(X)=Var(X)= s² exp (²) [exp(²)-1]
3(X) = s3 [exp (9/2²) - 3 exp (5/2²)+ 2 exp (3/2²)]
Il n’est pas nécessaire de calculer 3éch (sa valeur= -378509,2)
Avec Cs=3(X) /(2(X)3/2)= [e9/2² - 3 e5/2²+ 2 e3/2²]/( e² [e²-1])3/2 =
Et Cs de l’échantillon = -0.031
On résout l’équation
[e9/2² - 3 e5/2²+ 2 e3/2²]/( e² [e²-1])3/2 = -0.031
[e9/2² - 3 e5/2²+ 2 e3/2²]/e3/2² / [e²-1] 3/2 = -0.031
[e3² - 3 e²+ 2] / [e²-1] 3/2 =g()= -0.031
sigma sigma² g()

0,1 0,01 0,3017591
0,2 0,04 0,61429476
0,3 0,09 0,94953491
0,4 0,16 1,32191441
0,5 0,25 1,75018966
0,01 0,0001 0,03000175
0,001 0,000001 0,00300026
0,0001 0,00000001 0,00066613
C’est difficile d’estimer  à cause de l’insensibilité de g(). On peut prendre =0,01.

Var(X)= s² exp (²) [exp(²)-1] qui est égalisé à (240.7)²
130
On a ainsi : s² = (240.7)²/ (exp (²) [exp(²)-1] ) d’où pour =0,01

s= 240.7/ (exp (²)* [exp(²)-1] )0,5) =24068,19
et avec E(X)= m + s exp (²) , en prenant la moyenne de l’échantillon on trouve

m=1087.2 - 24068,1948*exp(0.01²) d’où m= -1325,78
e) de tracer la droite d’ajustement et de faire un commentaire sur l’adéquation visuelle

avec l’échantillon (1 point)
Réponse :
log(x L-N)
u x L-N3Par 3param
-2,070 616,549643 6,42413884
-1,574 715,207633 6,5725729
-1,304 771,2039 6,6479528
-1,105 813,340539 6,70114989
-0,942 848,441762 6,74340145
-0,801 879,311323 6,77913901
-0,674 907,406325 6,81059034
-0,558 933,598822 6,83904682
-0,448 958,465683 6,86533376
-0,344 982,420374 6,8900193
-0,243 1005,78099 6,91351963
-0,145 1028,80932 6,93615742
-0,048 1051,7357 6,95819713
0,048 1074,77687 6,97986836
0,145 1098,15084 7,00138299
0,243 1122,09148 7,02294962
0,344 1146,86567 7,044788
0,448 1172,7961 7,067146
0,558 1200,29557 7,09032312
0,674 1229,9233 7,11470708
0,801 1262,48543 7,14083762
0,942 1299,23357 7,16952981
1,105 1342,3079 7,20214572
1,304 1395,92025 7,24130915
1,574 1470,59244 7,29342062
2,070 1612,63034 7,38562188
131
ajustement à 3 paramètres
7,6
7,4
7,2
7
log(x)
log (pluie)
log(x L-N) 3param
6,8
6,6
6,4
6,2
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000 2,500
u
f) De comparer les deux résultats pour les pluies de F=0.25, F=0.75 et F=0.95. (1 point)
Réponse :
Le tableau reporte pour les trois valeurs de F, la valeur correspondante de u et les valeurs
de x selon le jeu de paramètres et u. La figure compare les estimations. Il n’y a pas de
différence systématique dans un sens ou dans l’autre (la méthode avec trois paramètres
sous-estime pour F=0.25 et F=0.75 et surestime pour F=0.95 par rapport à la méthode
avec deux paramètres).
F u X 2par X 3 par
0,250 -0,674 888,9 907,4
0,750 0,674 1202,7 1229,9
0,950 1,645 1494,9 1490,4
132
Comparaison des ajustements
7,6
7,4
7,2
7
log (pluie)
log(x)
log(x L-N) 2param

log(x L-N) 3param
6,8
6,6
6,4
6,2
-2,500 -2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000 2,500
u
On rappelle que la densité d’une loi log-Normale est :

f(x) = (2π)-0.5 (x-m) exp[-0.5[{log((x-m)/s)}/]² ]
et que les moments statistiques de la population sont :

E(X)= m + s exp (²)
2(X)=Var(X)= s² exp (²) [exp(²)-1]
3(X) = s3 [exp (9/2²) - 3 exp (5/2²)+ 2 exp (3/2²)]
On rappelle aussi les définitions :
- coefficient de variation : (écart-type rapporté la moyenne)

- coefficient d’asymétrie : (3(X) /2(X)3/2)
133
ENIT Examen d’Hydrologie Mai 2012 Classes 2ième GC

Enseignants: Z. Bargaoui ; R. Chrif ; H. Dakhlaoui
Exercice I (14 points)

a) (sur trois points)
- Calculer l’indice d’Emberger pour le site suivant pour lequel les informations sont
reportées en tableau 1 par mois avec Tmin : température minimale moyenne du mois ; Tmax :
température maximale moyenne du mois ; Tm température moyenne du mois ; Epiche est
l’évaporation moyenne observée sous abri avec l’appareil Piche (total pour le mois) et où la
nébulosité est donnée en fraction de l’unité
Réponse : pour calculer ‘indice on utilise Tm et Tmax en °K (en ajoutant +273 à la

valur donnée en °C)
Ip = 1000 P / [{(M+m)/2}(M-m)]
Tmax °C 35,1
Tm °C 3,1
P mm 528,6
Ip 57
résultat semi-aride
240
220
200 Humide
180
160
Valeur de l'indice
140
Subhumide
120
Tempéré
100
80
semi-aride
60
40
Aride
20
Saharien
0
-10 -5 0 5 10 15 20
- Reporter sur le diagramme d’Emberger cette station et déduire l’étage climatique

dans lequel elle se situe.
Réponse : pour le couple (3.1 ; 57) on est dans le semi-aride
134
Tableau 1 : Données
durée Rs
d’insolation (cal/ cm²/
Tmin Tmax Humidité Précipitation Epiche (heures / j du
Mois (°C) (°C) Tm (°C) relative (%) (mm/mois) mm/mois mois) mois) nébulosité
Septembre 18,1 33,4 25,75 52 11,2 248,3 242,6 444,8 0,31
Octobre 15,1 28 21,55 61 55,8 153,9 187,5 312,6 0,43
Novembre 9,2 18,5 13,85 75 73,7 63,2 145,9 222,7 0,50
Décembre 3,3 12,7 8 75 78,4 62,5 146,1 196,7 0,47
Janvier 3,1 13,2 8,15 78 54 55,6 150,4 210,9 0,49
Février 3,7 13,1 8,4 77 40,1 52 134,2 260,5 0,53
Mars 7,7 17,8 12,75 73 87,4 98,2 142,2 313,7 0,59
Avril 4,9 17,3 11,1 73 41,6 77,7 198,9 439,4 0,47
Mai 7,3 22,3 14,8 63 22,9 151,3 271,9 550,6 0,35
Juin 13,4 30,5 21,95 59 21,8 185,5 287,6 591,9 0,31
Juillet 16,8 35,1 25,95 47 0,3 232,3 364,9 662,3 0,14
Août 18,4 34,6 26,5 50 41,4 250,1 346,1 608,9 0,13
b) (sur cinq points)

Montrer que le rayonnement net au sol pour le mois de juillet est de 332.2 cal/cm²/jour. Pour
faire le calcul on prendra une valeur d’albédo= 0.23 et une émissivité égale à 0.976.
Réponse :
- Il faut d’abord calculer la pression partielle de la vapeur d’eau : e=Humidité relative * es où
es est la pression partielle à saturation ; l’humidité relative est 0.47 en juillet
Pour évaluer es on utilise la formule de Rankine qui donne es en mm de mercure
es =0,75*EXP( 54,721-6788/(273+t)-5,0016*LN(273+t) ) où t est a température ambiante.
Pour juillet on prend : 25.95 °C ; ce qui conduit à es =24.9 mmHg qui correspond à es =32.8
mb d’où e= 0.47*32.8= 15.4 mb
- le rayonnement net en ondes longues par ciel clair en utilisant la formule d’Angström est
Lnc=*0,826*10-10*(273+t) 4*(0,194+0,236*10 (-0,069*e)) où est l’émissivité du sol
Lnc=0.976*0.826*10-10*(273+25.95) 4*(0,194+0,236*10 (-0,069*15.4)) =0.138 cal/cm²/min
- le rayonnement net en ondes longues par ciel couvert s’obtient comme :

Ln= Lnc* (1-0,75*m) où m est la nébulosité
avec m=0.14 on obtient : Ln=0.124 cal/cm²/min soit 177.9 cal/cm²/jour
avec m=0.1 (valeur recommandée aux étudiants suite à un problème de photocopie de la
dernière colonne du tableau 1) on obtient : Ln=0.128 cal/cm²/min = 183.9 cal/cm²/jour (la
perte de rayonnement augmente par ciel clair)
- le rayonnement net au sol est la somme algébrique du rayonnement reçu, réfléchi et net en
ondes longues avec une valeur d’albédo= 0.23 et un rayonnement incident Rs=662.3
cal/cm²/jour on trouve
avec m=0.14 on a : Rn= 662.3 (1-0.23)- 177.9 = 332.1 cal/cm²/jour
avec m=0.1 on a : Rn= 662.3 (1-0.23)- 183.9 = 326.1 cal/cm²/jour
c) (sur trois points) Un calcul similaire pour les autres mois conduit aux résultats du tableau
2 pour le rayonnement net mensuel
135
Tableau 2 : estimation du rayonnement net mensuel
Rn Rn
Mois cal/cm²/mois mm/mois
Septembre 5802,3 98,8
Octobre 3526,8 59,8
Novembre 1711,7 28,9
Décembre 866,1 14,6
Janvier 1324,7 22,3
Février 2440,4 41,3
Mars 4273,6 72,1
Avril 6462,6 109,3
Mai 8693,9 147,8
Juin 9321,0 159,0
Juillet 10298,8 175,9
Août 9059,6 152,3
Montrer que l’évapotranspiration réelle interannuelle estimée en utilisant l’équation de

Budyko est égale à : 475 mm/an.
On rappelle que l’équation de Budyko adopte l’indice x=Rn/P où P est la précipitation totale
annuelle et Rn le rayonnement net annuel.
Réponse : On commence par calcul l’indice x ; pour cela on calcule le total de rayonnement
net annuel exprimé en mm (somme des valeurs du tableau 2, dernière colonne) ainsi que la
pluie totale annuelle (somme des valeurs de la 6ième colonne du tableau 1) ; on obtient
Rnannuel =1082,1 mm
Pannuel= 528,6 mm
x=Rnannuel/Pannuel =2,047
on calcule la valeur de  = (x *(TANH(1/x)) *(1 - COSH(x) + SINH(x))0,5

 = 0,899
L’évapotranspiration moyenne interannuelle est :
Em= f Pannuel = 0,899 * 528,6 = 475 mm
d) (sur trois points) En déduire la lame écoulée annuelle en mm/an et montrer que le volume
d’apport annuel est 20.3 millions de m3 pour un site contrôlant un bassin de 380 km² situé à
proximité du site d’observation météorologique.
Réponse :
On fait l’hypothèse qu’en moyenne sur une longue période de temps la lame écoulée
représente la différence entre les précipitations et l’évapotranspiration réelle
D’où Le= 528,6 -475 = 53.6 mm
Pour transformer cette quantité en apport on suppose que tout le bassin contribue à
l’écoulement et on la multiplie par la surface du bassin qui est : 380 km²
Apport=53.6*380*1000= 20349398,3 m3 soit 20.3 millions de m3.
Exercice II (6 points)
136
A partir d’une série d’intensités maximales observées sur une durée de référence de 30
minutes, l’analyse statistique a abouti à retenir la loi des valeurs extrêmes généralisées (loi
GEV) dont l’équation de la distribution cumulative est la suivante:
F(x)exp[1+ (x- /] pour ≠ 0

F(x)exp[exp[ - (x- /]] pour = 0
avec et  les paramètres de la loi estimés à partir d’un échantillon d’observation. Pour
=0, la loi GEV est une loi Gumbel.
- montrer que X(F)= -  -1(1-(-log(F))-) pour ≠ 0

Réponse :
F(x)exp[1+ (x- /]
Log (F(x) 1+ (x- /
- Log (F(x) 1+ (x- /
[- Log(F(x)/ 1+ (x- /
 (x- /  1 - [- Log(F(x)/

 (x-   1 -[- Log(F(x)/ ]
(x-  / 1 -[- Log(F(x)/ ]
x / 1 -[- Log(F(x)/ ]
- Estimer l’intensité de période de retour 50 ans pour un échantillon de 17 observations

en une station pluviographique et dont le traitement a conduit à et

Réponse : X(F)= -  -1(1-(-log(F))-) pour ≠ 0
T F Xmm/h
50 0,98 182,6

- Estimer la période de retour d’un total de 110 mm/h en 30 minutes observé à la
même station.
Réponse : F(x)exp[1+ (x- /] et T=1/(1-F)
Xmm/h 110
F 0,82
T ans 5,42
137
Contrôle des connaissances- module d’Hydrologie. Avril 2012 Durée : 1h30 ; Documents
autorisés
Question 1 (GC2) (10 points)
La figure 1 reporte l’hydrogramme de la crue de mars 1973 (du 27 mars au 1er avril 1973). Il
s’agit d’une crue exceptionnelle qui a provoqué d’importantes inondations et près de 100
morts de pertes humaines. La zone inondée a représenté 470 km² de Sidi Salem à la mer. La
Fig. 1 reporte les hydrogrammes de crue à différentes stations sur le cours d’eau de la
Medjerda (Ghardimaou, Jendouba, Bou Salem) et sur le cours d’eau du Mellègue. Les
lâchures sont celles du barrage Mellègue qui se trouve à l’aval de la station Mellègue K13.
En utilisant la méthode des trapèzes, estimer graphiquement le volume d’apport à Bou Salem
(débit maximum =3180 m3/s ) durant les six jours qu’aura duré cette crue. Présenter les
résultats sous forme de tableau avec les apports par tranches de 12 heures.
Réponse :
On commence par repérer les axes correspondant à la station de Bousalem ; ces axes sont
clairement indiqués sur le graphique. (débits à BouSalem, temps à BouSalem)
Puis on identifie la graduation pour un pas de temps de 12h sachant que l’axe du temps est
gradué par 24h.
On identifie ensuite la valeur du débit tous les 12 heures sur l’axe des ébits (9 mm
correspondent à 500 m3/s). On a le moyen de vérifier si on s’est trompé puisque le débit
maximum a été donné dans l’énoncé.
Il est utile d’identifier aussi le temps d’occurrence du débit maximum pour évaluer le volume
avec plus de précision ;
Une fois définis les couples (temps, débits) on calcule le volume partiel par la méthode des
trapèzes : volume partiel entre ti et ti+1 = 0.5*(ti+1-ti) *(Qi+Qi+1)
Ainsi, on obtient le tableau suivant :
t( heure) Q (en mm sur l'axe) Q m3/s Volume partiel (m3/s*heure) Volume partiel (Mm3)
0 0 0 4333 16
12 13 722 12667 46
24 25 1389 21000 76
36 38 2111 30667 110
48 54 3000 18500 67
54 57 3167 17833 64
60 50 2778 29333 106
72 38 2111 22667 82
84 30 1667 16333 59
96 19 1056 10667 38
108 13 722 7667 28
120 10 556 4667 17
132 4 222 1333 5
144 0 0 0 0
volume m3/s*h 197666,6667

volume (Mm3) 711,6 712
9 mm représentent 500 m3/s
D’après ce tableau la crue a apporté environ 712 millions de m3 en six jours.

Question 2 (GC2 et GC3) (10 points)
138
Pour une station hydrométrique six jaugeages ont donné les résultats suivants (tableau 1)
avec : S section mouillée ; Rh : rayon hydraulique ; Vmoy : vitesse moyenne dans la section ;
débit : débit jaugé au moulinet à partir du champ de vitesse. La pente du lit à l’endroit de la
station est 0.1 m/km.
Tableau 1
cote à
3
l’échelle m S m² Rh (m) V moy m/s débit m /s
3,35 65,5 7,84 1,41 92,5
3,54 38,3 4,42 0,82 31,2
3,58 88,5 10,82 1,92 170,1
3,65 42,5 4,94 0,91 38,5
3,71 53,4 6,31 1,15 61,2
3,95 37,9 4,37 0,81 30,6
- Calculer la valeur du coefficient de Manning pour chaque jaugeage

Réponse :
n =(Rh(2/3)*I0,5)/Vmoy
- Calculer la valeur du coefficient de Manning Strickler

Réponse :
K=1/n
cote m S m² Rh V moy m/s débit m3/s n K
3,35 65,5 7,84 1,41 92,5 0,028 35,8
3,54 38,3 4,42 0,82 31,2 0,033 30,3
3,58 88,5 10,82 1,92 170,1 0,025 39,3
3,65 42,5 4,94 0,91 38,5 0,032 31,3
3,71 53,4 6,31 1,15 61,2 0,030 33,6
3,95 37,9 4,37 0,81 30,6 0,033 30,2
- A quel type de rivière cela correspond-il (Rivière à berges étroites très végétalisées ; Rivière
de plaine, sans végétation arbustive, Lit majeur en prairie, Lit majeur en vigne ou taillis) ?
Réponse :
K est compris entre 30 et 40. La médiane est 32. La moyenne est : 33.4 ; Les valeurs admises
de K sont trop faibles pour les cas suivants :
Rivière à berges étroites très végétalisées 10<K<15
Lit majeur en prairie 20<K<30
Lit majeur en vigne ou taillis 10<K<15
la valeur admise pour

« Rivière de plaine, large, végétation peu dense » K=30 correspond à 2 jaugeages sur 6 et un
autre jaugeage a une valeur très proche.
la valeur admise pour « Rivière de plaine, sans végétation arbustive » correspond à
35<K<40 correspond à deux jaugeages.
Ainsi le type de rivière correspondrait tantôt à « Rivière de plaine, sans végétation arbustive »
tantôt à « Rivière de plaine, large, végétation peu dense ».
Question 3 (GC3) (10 points)

- A- A partir du profil de vitesse sur une verticale donné en figure 2 et en Tableau 2
(z=0 pour la surface du plan d’eau), calculer le débit par unité de largeur en cm²/s et la
vitesse moyenne sur la verticale. Donner la profondeur de la vitesse moyenne.
- B- (voir page suivante)
139
Tableau 2
z cm v cm/s
0 25
5 30
10 33
12,5 32,2
15 31
16 28,5
17 25
18 0
Réponse : On calcule l’aire sous la courbe v(z) entre deux profondeurs données puis on
somme. Cette somme correspondant au débit par unité de largeur : 524.5 cm²/s. La vitesse
moyenne est obtenue en divisant cette valeur par la profondeur sur cette verticale (18 cm), ce
qui donne 29.1 cm/s. On identifie d’après le graphique la profondeur à laquelle la vitesse est
égale à 29.1. C’est entre z=15 cm (où v=31) et z=16 cm (où v=28.5) ; on calcule la
profondeur par interpolation linéaire.
On a : la différence (31-28.5) correspond à 1 cm ; la différence (31-29.1) correspond à (31-
29.1)/ (31-28.5)=0.74 cm ; la profondeur pour 29.1 cm/s est 15+0.7= 15.7 cm
z cm v cm/s z cm aire cm²/s

0 25 0 137,5
5 30 -5 157,5
10 33 -10 81,5
12,5 32,2 -12,5 79
15 31 -15 29,75
16 28,5 -16 26,75
17 25 -17 12,5
18 0 -18 0
débit linéaire 524,5 cm²/s
vitesse moy
graph 29,1 cm/s
Fig 1 Hydrogrammes de crue
140
Profil de vitesse sur une verticale
0
0 5 10 15 20 25 30 35
-2
-4
-6
-8
profondeur cm
-10
-12
-14
-16
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-20
vitesse cm/s
Fig 2; Profil de vitesse
141
142
ENIT Avril 2012 Département GC

Test Module : Hydrologie 2ième année GC 1 et GC4
Durée de l’épreuve : 1 h 30 Documents : Autorisés
Enseignants : Zoubeida Bargaoui
_______________________________________________________
On vous donne la fiche d’un annuaire hydrologique de la Tunisie (station Joumine Arima).
- donner le débit caractéristique de crue
Réponse :
Il s’agit de la station hydrométrique Arima, superficie du bassin 448 km², annuaire des débits
moyens journaliers de 1974-75. Le débit caractéristique de crue est celui dépassé 10 jours
pendant l’année. C’est 17 m3/s.
Les 10 débits moyens journaliers les plus forts sont :
N° date Débit
1 8/11/1974 256
2 18/2/1975 191
3 5/2/1975 170
4 9/11/1974 168
5 17/2/1975 100
6 14/12/1975 67.7
7 7/11/1974 27.1
8 19/2/1975 25.6
9 6/2/1975 22.7
10 25/3/1975 17
- donner le débit caractéristique d’étiage de 10 jours (DC10)

Réponse :
Il s’agit du débit qui n’est pas dépassé 10 jours par an. Les 10 débits les plus faibles se situent
du 22 au 31 août 1975. Le DC10 est 0.0004 m3/s c'est-à-dire 0.4 l/s.
- identifier la crue maximale de l’année (jour de début, jour de fin, débit maximum journalier
en m3/s).
Réponse :
La crue la plus importante par son volume d’apport et son débit maximum journalier (DMJ)
est celle du 7 au 10 novembre 1974 avec un débit maximum journalier=256 m3/s. Dans
l’annuaire on note que la « crue maximale observée » par son débit instantanée est en
novembre 1974 (345 m3/s)
- calculer le volume écoulé lors de cette crue en m3
Réponse :
Le volume écoulé calculé par la méthode des trapèzes est donné comme la somme des
volumes partiels = 39696912 m3
date DMJ m3/s Vol Part. m3

6 1,11 1218672
7 27,1 12229920
8 256 18316800
9 168 7931520
10 15,6 1101600
11 9,9 771984
143
- calculer la lame écoulée pour cette crue en mm.

Réponse :
La lame écoulée est le volume rapporté à la surface du bassin qui est 448 km².
= (39696912/448/1000000)*1000= 88.6 mm
(remettre la fiche avec votre nom)

La série des débits maximaux annuels X (m3/s) en cette station est donnée dans le tableau 1
Tableau 1 : données
année Qmax Log (Qmax)
1968-69 26,6 3,28
1965-66 130 4,87
1971-72 222 5,40
1975-76 254 5,54
1973-74 260 5,56
1966-67 273 5,61
1967-68 273 5,61
1963-64 322 5,77
1974-75 345 5,84
1970-71 403 6,00
1964-65 419 6,04
1969-70 423 6,05
1972-73 500 6,21
Ces débits ont une moyenne = 296.2 m3/s et un écart-type= 128.2 m3/s ;
La loi log Normale à deux paramètres (en prenant le paramètre m=0) a été ajustée à cet
échantillon par la méthode des moments. On trouve : =0.455 ; s=241.9
- reporter les valeurs des logarithmes de débit sur le papier de Gauss en utilisant la
formule de Cunnane : (rang-0.4)/(taille d’échantillon +0.2)
Réponse : le tableau reporte les valeurs classées et la fréquence empirique correspondante
Qmax Log (Qmax) rang F Cunnane

26,6 3,28 1 0,045
130 4,87 2 0,121
222 5,40 3 0,197
254 5,54 4 0,273
260 5,56 5 0,348
273 5,61 6 0,424
273 5,61 7 0,500
322 5,77 8 0,576
345 5,84 9 0,652
403 6,00 10 0,727
419 6,04 11 0,803
423 6,05 12 0,879
500 6,21 13 0,955
- exprimer un quantile x en fonction de la variable normale centrée réduite u
correspondante
Réponse :
Pour la loi Galton la variable centrée réduite de Gauss U s’exprime comme
U= {log((x-m)/s)}/
avec m=0 il vient : U= {log(x/s)}/
X= s exp(u)
144
- tracer la droite d’ajustement en utilisant les valeurs des paramètres ajustés de loi log
Normale (m=0 ; =0.45 ; s=241.9)
Réponse : Pour trouver la droite il nous faut deux points ; par exemple pour u=0 ; F=0.5 et
x0. 5 = s = 241.9 m3/s.
Pour F=0.95 on a u=1.645 et X0.95= s exp(u) 241.9 exp(1.645*0.45)= m3/s.
Le tableau donne d’autres points obtenus par un calcul similaire
F u X
0,98 2,054 609,6
0,95 1,645 507,1
0,9 1,282 430,6
- estimer graphiquement le débit cinquantennal (remettre le graphique avec votre nom) ;

on vous donne pour rappel quelques valeurs de la probabilité au dépassement donnée F et
les valeurs correspondantes de la variable normale centrée réduite u.
F u
0,98 2,054
0,95 1,645
0,9 1,282
Réponse : avec les calculs précédents, on doit trouver 609 m3/s.
T F U X
50 0,98 2,054 609,6
145
U= -{log((x-m)/s)}/
X= s exp(-u)
ENIT Session d’examen Mai 2011 Département GC
Module : Hydrologie 2ième année GC Durée de l’épreuve : 1 h 30 Documents : Autorisés
Enseignants : Zoubeida Bargaoui, Hamouda Dakhlaoui
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Durant un essai à l’infiltromètre on a dû verser les quantités d’eau indiquées en tableau 3
durant les intervalles de temps successifs pour maintenir le niveau d’eau constant dans le
cylindre intérieur. On vous indique que le diamètre du cylindre intérieur est 30 cm.
- Donner sur un tableau la courbe de la capacité d’infiltration pour ce sol (en mm/h)
Tableau 3 données sur l’essai d’infiltration

durée intervalle mn volume ajouté en litresl
2 0,15
3 0,15
4 0,11
6 0,1
8 0,09
14 0,09
Question 2 (15 points : 8 + 7)

Partie I (8 points)
On a enregistré la pluie suivante par intervalle de temps (Tableau 1) sur un sol silteux argileux
limoneux en jachère (c'est-à-dire qu’il n’a pas été cultivé pour cette saison). (Remarque :
Jachère peu être traduit par fallow en anglais)
La courbe de la capacité d’infiltration f pour ce sol est donnée en tableau 2 en fonction du
temps. A titre indicatif, il s’agit d’une fonction f(t)=43 exp (-0.032 t) où t en minutes et f en
mm/h. Mais il n’est pas nécessaire d’utiliser cette équation pour la résolution du problème.
Tableau 1 données sur la pluie

Intervalle
min I mm/h
0à5 150
5 à 10 80
10 à 15 0
146
15 à 20 30
20 à 25 19
Tableau 2 données sur la capacité d’infiltration (t=0 c’est le début de la pluie)

t min f(t) mm/h
0 43
5 36,6
10 31,2
15 26,6
17 25,0
20 22,7
25 19,3
30 16,5
35 14,0
40 12,0
50 8,7
- Calculer la pluie nette de cet événement par intervalle de temps de 5 minutes (en détaillant
vos calculs dans un tableau). On vous demande de commencer par calculer une valeur
moyenne de f sur chaque intervalle en prenant la moyenne des valeurs obtenues en début et
fin d’intervalle. (4 points).
- Calculer le coefficient de ruissellement résultant (1 point)
- Compte tenu de cette valeur de pluie nette, calculer la valeur équivalente du paramètre CN.
Commenter par rapport à la valeur de CN pour jachère au tableau de CN dont vous disposez.
(2 points).
- Calculer le volume écoulé en m3 sachant qu’il s’agit d’un bassin de 7.3 hectares (1 point) qui
alimente un bassin de stockage.
Partie II (7 points)
On suppose que l’hydrogramme unitaire triangulaire isocèle (hydrogramme de Dooge)
convient pour ce bassin. D’après les caractéristiques du bassin, en appliquant les équations
empiriques on trouve un temps de pointe = 0.5 heures et une durée de la pluie unitaire égale à
5 minutes.
- Pour 1 mm de pluie nette en 5 minutes, quel est le débit de pointe (en mm/h) de cet
hydrogramme unitaire ? (2 points).
147
- Donner le débit unitaire à t=15 minutes après le début de l’intervalle, et à t=45 minutes
(2 points).
- En appliquant les propriétés de l’hydrogramme unitaire, calculer le débit résultant à

t=20 minutes après le début de la pluie nette, en l’exprimant en m3/s. (3 points)
148

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Durant un essai à l’infiltromètre on a dû verser les quantités d’eau indiquées en tableau 3
durant les intervalles de temps successifs pour maintenir le niveau d’eau constant dans le
cylindre intérieur. On vous indique que le diamètre du cylindre intérieur est 30 cm.
- Donner sur un tableau la courbe de la capacité d’infiltration pour ce sol (en mm/h)
Tableau 3 données sur l’essai d’infiltration

durée intervalle mn volume ajouté en litresl
2 0,15
3 0,15
4 0,11
6 0,1
8 0,09
14 0,09
Réponse :
Le volume est traduit en cm3 puis on divise par la section (égale à 3.14 30² /4 = 706.5 cm²)
pour trouver la lame puis on divise par la durée de l’intervalle de temps en minutes tout en
multipliant par 60 pour avoir la capacité en mm/h.
durée inervalle
(min) volume versé ( litres)l vol cm3 lame mm capacité mm/h
2 0,15 150 2,12 63,7
3 0,15 150 2,12 42,5
4 0,11 110 1,56 23,4
6 0,1 100 1,42 14,2
8 0,09 90 1,27 9,6
14 0,09 90 1,27 5,5
Question 2 (15 points : 8 + 7)

Partie I (8 points)
On a enregistré la pluie suivante par intervalle de temps (Tableau 1) sur un sol silteux argileux
limoneux en jachère (c'est-à-dire qu’il n’a pas été cultivé pour cette saison). (Remarque :
Jachère peu être traduit par fallow en anglais)
La courbe de la capacité d’infiltration f pour ce sol est donnée en tableau 2 en fonction du
temps. Elle s’exprime par f(t)=43 exp (-0.032 t) où t en minutes et f en mm/h.
149
Tableau 1 données sur la pluie

Intervalle
min I mm/h
0à5 150
5 à 10 80
10 à 15 0
15 à 20 30
20 à 25 19
Tableau 2 données sur la capacité d’infiltration (t=0 c’est le début de la pluie)

t min f(t) mm/h
0 43
5 36,6
10 31,2
15 26,6
17 25,0
20 22,7
25 19,3
30 16,5
35 14,0
40 12,0
50 8,7
- Calculer la pluie nette de cet événement par intervalle de temps de 5 minutes (en
détaillant vos calculs dans un tableau) (4 points)
Réponse : on commence par calculer une valeur moyenne de f par intervalle (f=f1+f2)/2
Puis pour chaque intervalle on soustrait (I-f) en mm/h. puis on calcule le total en mm par
intervalle : (I-f)*5/60 puis on somme. Finalement il y a 3 intervalles de pluie nette. Le
total fait 13.4 mm.
f moyen
intervalle I mm/h
t min f (t)mm/h 5min mm/h 5min Pluie 5min I-f mm/h I-f mm
0 43 39,8 150 12,5 110,2 9,2
5 36,6 33,9 80 6,7 46,1 3,8
10 31,2 28,9 0 0 0,0 0,0
15 26,6 25,8 30 2,5 4,2 0,4
17 25,0 23,8 19 1,6 0 0,0
20 22,7
25 19,3 23,3 somme mm 13,4
30 16,5 Kr 0,58
35 14,0 S hectares 7,3
3
40 12,0 Vm 976,148084
50 8,7
- Calculer le coefficient de ruissellement résultant (1 point)

Réponse : la pluie totale est la somme des (I*5/60) = 23.3 mm. Le Kr=13.4/23.3=0.58
150
- Compte tenu de cette valeur de pluie nette, calculer la valeur équivalente du paramètre
CN. Commenter par rapport à la valeur de CN pour jachère au tableau de CN dont vous
disposez. (2 points).
Réponse :
On a l’équation
Pn /(P-Ia) = (P-Ia) / (Smax + (P-Ia)) Mis en forme : Police :12 pt, Couleur
de police : Bleu, Français (France)
Qui doit vérifier:
13.4 = (23-Ia)² / (Smax + (23-Ia)) Mis en forme : Police :12 pt, Couleur
de police : Bleu, Français (France)
avec Ia =  Smax
Mis en forme : Police :12 pt, Couleur
Smax = 254 [(100/CN) –1] de police : Bleu
la valeur CN=95.5 est solution. de police : Bleu
Cette valeur est un peu plus grande que la valeur CN=94 donnée dans l’abaque en cours de police : Bleu
- Calculer le volume écoulé en m3 sachant qu’il s’agit d’un bassin de 7.3 hectares (1 point) Mis en forme : Police :12 pt, Couleur
de police : Bleu
qui alimente un bassin de stockage. Mis en forme : Police :12 pt, Couleur
de police : Bleu, Portugais (Brésil)
Réponse : C’est le produit de la pluie nette par la surface du bassin : 13.4/1000*7.3*
10000= 976 m3entrant dans le bassin de rétention
Partie II (7 points)
On suppose que l’hydrogramme unitaire triangulaire isocèle (hydrogramme de Dooge)

convient pour ce bassin. D’après les caractéristiques du bassin, en appliquant les équations
empiriques on trouve un temps de pointe = 0.5 heures et une durée de la pluie unitaire égale à
5 minutes.
- Pour 1 mm de pluie nette en 5 minutes, quel est le débit de pointe (en mm/h) de cet
hydrogramme unitaire ? (2 points).
Réponse : on a l’équation 1=0.5*tp.hp d’où hp=2/tp =2/0.5= 4 mm/h
Correspondant à =4(mm/h)*7.3(hectares)*10000/1000/3600= 0.08 m3/s/mm de pluie nette
- Donner le débit unitaire à t=15 minutes après le début de l’intervalle, et à t=45 minutes
(2 points).
Réponse : l’hydrogramme unitaire est triangulaire avec un temps de pointe tp=0.5 heures
et un débit de pointe hp=4 mm/h.
Pour la montée (partie croissante) h(t)=hp*t/tp ; pour t= tp /2 ; h(t)= hp /2
Pour la partie décroissante (décrue) h(t)=hp- (t-tp)hp/tp ;
On vérifie bien que pour t= tp ; h(t)= hp et pour t=2tp ; h(t)=0 ; pour t=1.5 tp h(t)= 0.5hp
5 minutes représentent t=5/60= 0.0833 heures.
151
A t=15 minutes (partie croissante) t=3*0.0833= 0.249=0.25 et h(t)= =4*0.25/0.5= 2

mm/h =0.04 m3/s;
A t=45 min (décrue); t=0.75 h; h(t)= 4- (0.75-0.5)*4/0.5= 2 mm/h = 0.04 m3/s;
Remarque: c’est le même débit pour t=15 minutes et t=45 minutes puisque le triangle est
isocèle avec un pic à 30 minutes. Il suffisait de calculer pour une seule valeur.
- En appliquant les propriétés de l’hydrogramme unitaire, calculer le débit résultant à
t=20 minutes après le début de la pluie nette, en l’exprimant en m3/s. (3 points)
Réponse : les tranches de pluie nette sont de 5 minutes chacune
:
Première
tranche 9,2 mm
Deuxième
tranche 3,8 mm
Troisième
tranche 0,0 mm
Quatrième
tranche 0,4 mm
On applique l’intégrale de convolution : on somme en décalant les effets.

Le débit résultant est:
Q(t)= 9.2 * h(t=20 minutes)+ 3.8 * h(t=15 minutes) + 0* h(t= 10 minutes) + 0,4 * h(t= 5
minutes) ;
t=20 minutes= 0.32 heures
h(t)= =4*t (heures)/0.5
On est toujours sur la courbe croissante du triangle.
h(t=5 minutes) =4*0.08/0.5= 0.64 mm/h
h(t=20 minutes) =4*0.08*4 /0.5= 2.56 mm/h
h(t=15 minutes) =1.92 mm/h (déjà calculé)
Soit :
Q(t)=9.2 * 2.56+ 3.8 * 1.92 +0,4 * 0.64 = 31.1 mm/h
En multipliant par la surface du bassin on trouve Q(t) =31.1*7.3*104/1000/60= 37.8 m3/s

_______________________________________________________
D’après la carte topographique au 1/ 50000, un bassin versant du Sahel tunisien situé entre les
latitudes 40 Gr 07 et 40 Gr 36 Nord et les longitudes 8 Gr 56 et 9 Gr 02 de longitude Est a une
superficie de 268 km², et la longueur du cours d’eau principal est de 47 km ; son périmètre
est de 109 km ; l’altitude moyenne est estimée à 178 m et les altitudes encadrant 5% et 95%
de la superficie sont H5= 28 m et H95= 400 m. Le bassin est occupé par la forêt en amont et
par des oliviers dans sa grande partie aval. D’après le sol, le potentiel de ruissellement est
modérément élevé correspondant à une valeur moyenne de l’indice CN= 80.
on rappelle que 1 mile  1,6 km
152
a) calculer l’indice de pente global en m/km

b) calculer la dénivelée spécifique
c) donner la classe de relief;
Réponse:
Surface (km²) 268

Périmètre (km) 109
Longueur cours principal (km) 47
H5% 28
H95 % 400
Dénivelée (m) 372
Kc 1,86
P/2 54,5
Delta 1898,25
L (km) 49,0
l (km) 5,5
S=L*l (vérification) 268
Ds (m) 124
Dénivelée (m) 372
classe de relief Assez Fort
Ig m/m 0,00759
d) Est-ce que les données de ce bassin (superficie, longueur du bassin) cadrent avec les
données d’autres bassins ?
Réponse:
Non la formule 1,4*A0,568 prédit une longueur du cours d’eau principal de 19,7 km contre 47
km en réalité.
e) estimer le temps de concentration en choisissant les formules empiriques selon les

données disponibles
Réponse:
tc Passini h tc Ventura h tc Kerby h tc Johnstone h
28,8 23,9 39,3 11,0
La formule de Kirpich ne peut pas être appliquée, car on ne connaît pas l’altitude maximale
du bassin ; La formule de Kerby demande une estimation de la rugosité du bassin. Pour
n=0,01 on obtient tc=39,3 h et pour n=0,1 on a tc=115h. On retient n=0.01. La valeur
moyenne des quatre estimations est : 25,8 heures).
La moyenne des estimations selon Passini et Ventura (tc= 26,3 heures).
f) estimer une durée pour la pluie unitaire
Réponse:
La pluie unitaire est estimée par 0,133 tc soit 3h
tc moyen V, P 26,3
tc moyen V, P, K, J 25,7
153
t unitaire V, P 3,5
t unitaire V, P, K, J 3,4
g) estimer le temps de base de l’hydrogramme unitaire triangle isocèle

Réponse:
On prend la formule de O’Kelly et Dooge; cela donne 26,9 heures. L’écoulement unitaire
dure environ une journée (27 h) pour une pluie de durée unitaire 3h.
h) donner le débit maximum unitaire suite à une pluie unitaire nette de 1 mm

Réponse:
i) Pour une pluie moyenne sur le bassin de 20 mm tombée en une journée, estimer la
pluie nette avec la méthode du CN.
j) estimer le débit maximum en utilisant l’hydrogramme unitaire triangle isocèle.
Réponse:
hp hp*Pn
Pluie Pn Smax mm/h mm/h hp m3/s
20,0 4,8 63,5 0,074 0,356 10,3
k) Estimer le temps de réponse du bassin

Réponse:
On peut prendre
tp = tnette /2 +tlag; tlag=0.6 Tc.
tp V, P 17,6
tp V, P, K, J 17,2
trep V, P 15,8
trep V, P, K, J 15,4
l) Tracer l’hydrogramme résultant

Réponse:
C’est un triangle avec une pointe à tp, une base à tb et un max à hp.
Sur une terre argileuse sableuse, on donne la courbe de la capacité d’infiltration obtenue après
un essai à l’infiltromètre alors que le sol est initialement sec puis lorsque le sol est
initialement humide. On suppose qu’une pluie arrive sur ce sol ; son hyétogramme est donné
dans le tableau.
Intensité
moyenne en 5 Ca mm/h
Temps minutes (mm/h) t sec Ca mm/h hum
0 à 5 min 150 10 60 21
5 à 10 min 250 15 25 20
10 à 15 min 120 20 18 18
154
15 à 20 min 50 25 11 17
20 à 25 min 20 30 8 16
25 min à 30
min 10 35 7 15
40 6 14
45 5,5 13
50 5 12,5
75 5 12
Pour chaque cas (sol initialement sec et sol initialement humide)

a) Donner la pluie nette pour chaque intervalle de temps
b) Donner le coefficient de ruissellement résultant et commenter
Réponse:
Il y a deux méthodes :
1- On peut calculer une intensité moyenne sur l’intervalle 0-10 minutes puis calculer la
pluie nette sur cet intervalle ou bien
2- extrapoler la capacité d’infiltration jusqu’à zéro et en déduire une valeur pour t=0 et
t=5 min.
Méthode 1
Temps I moy I-C sec I-C hum
0 à 10 min 200 23 30
10 à 15 min 120 8 8
15 à 20 min 50 3 3
20 à 25 min 20 1 0
25 à 30 min 10 0
Somme mm 50 35 41
Kr 0,69 0,82
Méthode 2
Temps en Taux d’infiltration mm/h Taux d’infiltration Temps Intensité

minutes – Sol initialement sec mm/h – Sol moyenne en
initialement humide 5 minutes
(mm/h)
10 60 21 0 à 5 min 150
15 25 20 5 à 10 min 250
20 18 18 10 à 15 min 120
25 11 17 115 à 20 min 50
30 8 16 20 à 25 min 20
35 7 15 25 min à 30 min 10
40 6 14
45 5.5 13
155
50 5 12.5
75 5 12
t I(t) Aire I-C sec Aire I-C hum

0 150 3 11
5 250 15 19
10 120 6 8
15 50 2 3
20 20 0 0
25 10
Somme 50 27 41
Kr 0,54 0,82
Commentaires :
Kr est plus fort en sol initialement humide
Le résultat sur Kr est plus stable pour le sol initialement humide
156
Formation Continue à distance Avril 2009

Examen Durée 2h Documents autorisés
a) Quelle est l’institution qui s’occupe du réseau climatologique en Tunisie ?

Réponse : Institut de la météorologie
Le rayonnement global en une station du réseau climatologique de la Tunisie pour une
journée est égal à 251.6 cal/cm².
b) Sachant que la température moyenne de l’air = 10.2 °C, exprimer le rayonnement global en
mm d’eau.
Réponse : Il faut calculer la chaleur latente de vaporisation L à la température 10.2 °C et
calculer le rapport G/L ; puis considérer que 1g d’eau est équivalent 1 cm3.
L= 594.9 - 0.51 t = 594.9 - 0.51 * 10.2 =589,7 cal/g
G/L= 251.6 / 589,7*10=4,3 mm/j
L’humidité relative moyenne de l’air = 80 % et la pression de vapeur saturante à 10.2 °C est
égale à 9,25 mmHg.
c) Quelle est la pression de vapeur de l’air ambiant (en mb) ?

Réponse :es=9,25/0,76= 12,2 mb d’où e=0,8*12,2=9,7 mb
d) Calculer en cal/cm²/j le bilan des rayonnements atmosphérique et terrestre sachant que le
degré de couverture nuageuse est 7/8 ce jour-là.
Réponse : formule de Brunt avec m=7/8 ; Ta=10,2 +273 ; e=9,7 ; cela donne : 218.8 cal/cm²/j
e) Ecrire l’expression de la formule de Penman pour l’estimation de l’ETP. Quelles sont les
observations et/ou les informations qui manquent pour estimer l’ETP de cette journée ?
Réponse : ce qui manque c’est l’observation du vent
On rappelle la formule de Brunt : Ta4 (0.56 – 0.08 e0.5) (1- 0.09 m) , l’expression de la
chaleur latente de vaporisation L = 594.9 - 0.51 t et que  =0.826 10-10 cal/cm²/min/°K4
On donne une carte des isohyètes de la Tunisie.

a) Dans la zone quadrillée, estimer en mm la pluie reçue. Le quadrillage vous permet
d’évaluer les surfaces, l’échelle est reportée en bas de figure.
b) estimer la pluie reçue en millions de m3
Réponse :
Isohyète 1 Isohyète 2 moyenne nbre carreaux km² produit

300 400 350 7 6300 2205000
400 500 450 18 16200 7290000
500 750 625 7,5 6750 4218750
750 1000 875 1,5 1350 1181250
1000 1250 1125 1,5 1350 1518750
somme 31950 16413750
Vol Mm3 Vol mm

16413,75 514
157
Pour le tableau suivant représentant la date, la pluie moyenne journalière (mm) sur un bassin
versant de 418 km², l’ETP journalière calculée (mm) et le débit moyen journalier observé
(m3/s).
(a) calculer la pluie totale de l’événement pluvieux (mm)
Réponse : c’est la somme des pluies : 121 mm
(b) calculer le volume écoulé en millions de m3
Réponse : c’est la somme des débits multipliés par 3600*24 ; cela donne 364.255*3600*24=
31.5 Mm3
(c) calculer la lame écoulée en mm
Réponse : c’est le volume précédent rapporté à la surface du bassin qui est 418 km²; soit 75.3
mm
(d) en déduire le coefficient d’écoulement
Réponse : c’est la lame rapportée à la pluie ; soit 75.3/ 121 = 0.62
20/10/1970 0 1,7 0,609

21/10/1970 10,1 1,7 0,266
22/10/1970 65 1,7 134
23/10/1970 0,5 1,7 54,4
24/10/1970 0 1,7 7,1
25/10/1970 16,7 1,7 44,5
26/10/1970 28 1,7 109
27/10/1970 0 1,7 6,64
28/10/1970 0,7 1,7 4,26
29/10/1970 0 1,7 3,48
158
Test d’hydrologie 2ièmeGC ENIT- mars 2009. Durée 1h30- Documents non autorisés
a) En combien de régions est subdivisée la Tunisie dans l’annuaire pluviométriques et

selon quelle base est effectuée cette subdivision ?
réponse : bassins sont numérotés de 3 à 9 selon la ligne de partage des eaux des grands
bassins versants hydrographiques
b) Citer une liste de quatre cartes et/ou tableaux qu’on peut trouver dans l’annuaire
pluviométrique ?
c) Selon ce que vous avez pu constater à la lecture des annuaires, combien de stations
pluviométriques couvrent la Tunisie ? (Donner la réponse sous la forme d’une plage de
valeurs)
Pour une journée d’un mois de juillet, le rayonnement solaire incident est estimé à 628.3
cal/cm²/jour. La température moyenne de l’air est 29,3 °C, l’humidité moyenne est
53%et la tension de vapeur est estimée à 23,3 mb. Le ciel est clair avec une nébulosité
égale à 0.7.
Calculer selon la valeur de l’albédo (a) couvert végétal avec a=0.23 ou (b) sol nu avec
a=0.10 la valeur du rayonnement net disponible à la surface. On rappelle la formule de
Brunt :  Ta4 (0.56 – 0.08 e0.5) (1- 0.09 m) où e est en mb et  =0.826 10-10
cal/cm²/min/°K4 . Commenter.
On donne une carte extraite de l’annuaire pluviométrique de Tunisie pour les bassins
côtiers du Sud-Est pour l’année 1987-88.
c) Tracer les polygones de Thiessen en considérant le réseau des stations
Gabes, Matmata (gouvernorat de Gabes), Jerba, Zarzis, Ben Guerdane (Gouvernorat de
Médenine), Foum Tataouine et Remada (Gouvernorat de Tataouine)
d) Les observations de pluies annuelles en ces stations sont reportées en tableau.
Estimer la pluie moyenne reçue en mm puis en Millions de m3 pour 1987-88. Le
quadrillage vous permet d’évaluer les surfaces en km².
Station Pluie 1987-88 (mm) Pluie moyenne

interannuelle
Foum Tataouine 93.1 142.5
Remada 59.6 88.1
Medenine 207.5 153.3
Jerba 223.9 221.1
Zarzis 286.3 269.6
Ben Guerdane 370.6 177.1
Gabes 125 186.1
Matmata 69.7 218.9
e) Donner la pluie moyenne interannuelle sur la même région.
f) Tracer l’isohyète moyenne interannuelle 150 mm. Commenter.
159
Test d’hydrologie 2ièmeGC2 ENIT- Février 2009. Durée 1h30- Documents non autorisés
a) Donner le nom du Bureau et de la Direction Générale qui éditent l’annuaire

pluviométrique de la Tunisie.
b) A quel ministère appartiennent ces structures ?
c) Au niveau d’un gouvernorat, quelle est l’institution qui s’occupe de l’observation
hydrologique ?
a) Qu’est ce que l’année hydrologique en Tunisie ?

b) Dans l’annuaire pluviométrique comment peut-on reconnaître qu’une observation est
manquante ?
c) Que propose l’annuaire dans ce cas?
b) Quelle est l’institution qui s’occupe du réseau climatologique en Tunisie ?

Le rayonnement global en une station du réseau climatologique de la Tunisie pour une
journée est égal à 251.6 cal/cm².
b) Sachant que la température moyenne de l’air = 10.2 °C, exprimer le rayonnement

global en mm d’eau.
L’humidité relative moyenne de l’air = 80 % et la pression de vapeur saturante à 10.2

°C est égale à 9,25 mmHg.
c) Quelle est la pression de vapeur de l’air ambiant (en mb) ?
d) Calculer en cal/cm² le bilan des rayonnements atmosphérique et terrestre sachant que

le degré de couverture nuageuse est 7/8 ce jour-là.
e) Ecrire l’expression de la formule de Penman pour l’estimation de l’ETP. Quelles sont

les observations et/ou les informations qui manquent pour estimer l’ETP de cette
journée ?
On rappelle la formule de Brunt : Ta4 (0.56 – 0.08 e0.5) (1- 0.09 m) , l’expression de la
chaleur latente de vaporisation L = 594.9 - 0.51 t et que  =0.826 10-10 cal/cm²/min/°K4

g) Dans la zone quadrillée, estimer en mm la pluie reçue. Le quadrillage vous
permet d’évaluer les surfaces, l’échelle est reportée en bas de figure.
h) estimer la pluie reçue en millions de m3
160
Test d’hydrologie 2ièmeGC4- Février 2009. Durée 1h30- Documents non autorisés
Donner une liste de trois principales institutions (Instituts, Directions générales et/ou
Offices) qui s’occupent de l’observation des variables du cycle hydrologique en Tunisie
et préciser quelles sont ces variables.
Comment est subdivisée la Tunisie dans l’annuaire pluviométrique annuel ? Rappeler
les données et les traitements de ces données que l’on peut trouver dans cet annuaire.
On donne l’information suivante concernant les observations en une station du réseau
climatologique de la Tunisie.
- a) Ecrire l’équation du rayonnement net.
- b) Estimer en calories par cm² la valeur du rayonnement net pour la journée spécifiée
- c) Transformer la valeur obtenue en l’exprimant en mm. (on prendra 1g ~ cm3)
Caractéristiques de la journée :
le rayonnement global est : 251.6 cal/cm²
la nébulosité est égale à : 7 / 8
l’humidité relative moyenne : 80 %
la température moyenne de l’air : 10.2 °C
la pression de vapeur saturante à 10.2 °C égale à 9,25 mmHg
en adoptant une albédo égale à 0.1
On rappelle la formule de Brunt : Ta4 (0.56 – 0.08 e0.5) (1- 0.09 m) et l’expression de la
chaleur latente de vaporisation L = 594.9 - 0.51 t
a) Rappeler ce qu’est une isohyète.
b) Tracer l’isohyète 450 mm sachant (en précisant les points utilisés) que les totaux
observés sont en tableau
c) Donner en millions de m3 la pluie reçue par la zone recevant plus de 500 mm au
Cap Bon (Nord Est et Nord Est de Tunis)
Station Bizerte (Biz) Béja (BEJ) Tabarka (TAB) Jendouba
(JEN)
Pluie mm 562.4 526.9 1059.1 413.1
Station Tunis Zaghouan Kef Siliana (SIL)
(ZAG)
Pluie mm 522.1 481.1 472 451.6
Station Makthar Nabeul (NAB) Sousse
(MAK)
Pluie mm 432.6 442.5 586.3
161
Contrôles des connaissances (2006- 2007)
Test d’hydrologie 2ièmeGC- Durée 1h30- Documents permis

Pour établir le bilan hydrique dans une région
essentiellement occupée par des cultures annuelles (blé,
orge), le service de la Production végétale d’un
Commissariat Régional de Développement Agricole se
propose d’installer des équipements de mesure du cycle
hydrologique.
(1) rappeler l’équation du bilan hydrique
(2) Donner une liste des informations que ce service
peut acquérir auprès de l’Institut National de la
Météorologie pour établir ce bilan hydrique
(3) donner une liste d’appareillages, pouvant
compléter l’évaluation du bilan hydrique.
(4) Donner les termes du cycle qu’on ne peut estimer
que par calcul même après avoir installé ces
appareillages
(5) A quelle valeur peut-on estimer l’albédo de ces
surfaces cultivées lorsqu’elles prennent la couleur
verte ?
Dans la figure 1, on a représenté les résultats des
observations du réseau hydrométrique concernant la
quantification du module spécifique en rapport avec la
superficie du bassin contrôlé.
(1) Que représente un point sur cette figure ?
(2) Commenter la figure en rappelant la signification
de la variable « débit spécifique » .
162
(3) Peut-on proposer une courbe de tendance pour ce

nuage de points? Si oui, quelle forme analytique
serait adéquate à votre avis?
(4) De façon opérationnelle, à quoi peut servir
l’élaboration d’une telle courbe ?
Figure 1
module spécifique (m3/s) en fonction de la superficie (km²) (bassins DGRE, Tunisie)
1
1 10 100 1000 10000 100000
0,1
0,01
0,001
0,0001
Pour le réseau de pluviomètres de la figure 2, il vous est
demandé de tracer l’isohyète 30 mm en adoptant une
interpolation linéaire.
Figure 2
163
Emplacement des pluviomètres et valeurs des pluies journalières observées
130
120 41.1
110
100 32.3
Coordonnées Y (Km)
90
40.6
80
70
60 21.7
50
28.5
40
30
0 50 100 150 200 250
Coordonnées X (km)
L’ETP journalière observée d’après un appareil Piche est
reportée pour un site dans la région de Sfax en même
temps que celle provenant d’un bac d’évaporation (fig 2).
- a) rappelez la particularité de chacun des appareils de
mesure
- b) en liaison avec a), commentez les différences
constatées dans les enregistrements et exprimées par
la courbe de tendance en figure 1
Figure 1
164
ETP bac en fonction de l'ETP Piche en un site
10
9
y = 1,0798x + 0,1981
8 R2 = 0,6178
6
bac mm/j
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Piche mm/jour
Une forêt de sapins consomme 470 mm d’eau /an. Dans un

territoire de 300 km² occupé par le sapin, la pluie annuelle
est estimée à 850 mm. Les écoulements de surface sont
estimés à 15% de la pluviométrie.
Ecrire ces informations dans l’équation du bilan hydrique
pour ce territoire en notant quels sont les termes du bilan
qui restent inconnus.
Calculer à l’échelle mensuelle, le rayonnement réfléchi par

un plan d’eau sachant que le rayonnement solaire reçu
représente 514,4 mm/mois et que la température moyenne
mensuelle est de 30,2 °C . Le résultat doit être exprimé en
cal/cm²/mois.
D’après la relation intensité-durée ajustée sur la figure 2,
estimer l’intensité de pluie à prendre en compte pour
165
l’estimation des débits d’un bassin dont le temps de

concentration est estimé à 50 minutes ?
Figure 2
Relation Intensité de pluie- durée pour une fréquence F=0,8 en une station
durée (min)
1 10 100 1000
100
intensité mm/h
10
y = 102,76x-0,5544
R2 = 0,9874
Le réseau pluviométrique suivant (5 postes d’observations)
est utilisé pour estimer les ressources en eau du bassin
versant (800 km²) qui contient ces stations.
- Tracer les polygônes de Thiessen
- Selon vous, quelle est la station qui aura le plus de
poids pour l’estimation de la pluie moyenne (il n’est
pas demandé de quantifier ce poids)
- On veut estimer la pluie précisément au point de
coordonnées géographiques (100, 70). Donnez deux
méthodes pour faire cette estimation.
166
130
120 41.1
110
100 32.3
Coordonnées Y (Km)
90
40.6
80
70
60 21.7
50
28.5
40
30
0 50 100 150 200 250
Coordonnées X (km)
167
Contrôle des connaissances- Formation Continue- Cours

d’Hydrologie ; Durée 1h30, Documents permis
Une forêt de chênes et de hêtres consomme 540 mm/an.
Dans un territoire de 300 km² occupé par le chêne et le
hêtre, la pluie annuelle est estimée à 950 mm. Les
écoulements de surface sont estimés à 15% de la
pluviométrie annuelle. Ecrire ces informations dans
l’équation du bilan hydrique de ce territoire en notant
quels sont les termes du bilan qui restent inconnus.
La figure 1 reproduit le module annuel estimé dans des
stations hydrométriques en Tunisie. Deux courbes de
tendance sont proposées. Laquelle suggérez-vous d’utiliser
pour l’estimation d’un bassin non jaugé et pourquoi ?
Selon votre choix, le module d’un bassin non jaugé de 150
km², serait de quelle ampleur ?
Figure 1
Module annuel d'après le réseau de stations hydrométriques
70
y = 0,4158e0,0002x
60 module m3/s R2 = 0,3672
Polynomial (module m3/s)
Exponentiel (module m3/s)
50
Module m3/s
40
30
y = 5E-08x 2 + 0,0003x + 0,9524
R2 = 0,8921
20
10
0
1 10 100 1000 10000 100000
Superficie contrôlée km²
La relation intensité-durée pour une fréquence F=0,8 est
ajustée pour une station en figure 2.
168
- quels sont alors les coefficients de Montana (I=atb) ?

Pour le calcul de l’assainissement des eaux pluviales d’un
bassin, on a trouvé que le temps de concentration était
estimé à 45 minutes.
- quelle intensité maximale correspond à une pluie de
durée égale à 45 minutes ?
- Rappelez sa période de retour.
Figure 2
Relation Intensité de pluie- durée pour une fréquence F=0,8 en une station
durée (min)
1 10 100 1000
100
intensité mm/h
10
y = 102,76x-0,5544
R2 = 0,9874
Question 4 ( 6 points)
Un bassin versant admet un Curve number estimé à 60. Ce
bassin connaît une urbanisation. On estime maintenant à
85 la valeur du Curve Number. Quel changement du
coefficient de ruissellement (exprimé en % de changement)
entraînerait ce changement d’occupation du sol pour les
pluies suivantes ? Commentez.
Période de retour Pluie mm
10 ans 35
50 ans 70
100 ans 110
169
Solution Contrôle des connaissances- Formation Continue

équation de bilan d’eau pour le sol :

P – E – R = dS/dt
P=950mm
E=540 mm
R= 0.15*950= 142.5 mm
dS/dt = 267.5 mm qui comprend la variation de stock y

compris due à la percolation.
Il s’agit de 80 Mm3.
P E R dS/dt unités
950 540 142,5 267,5 mm
285 162 42,75 80,25 Mm3
Soit x= durée de la pluie en minutes et I l’intensité moyenne
sur la durée x (en mm/h).
La courbe y=5*10-8x²+3*10-4x+0,954 pour laquelle le

coefficient de détermination est le plus important (R²=0.89
contre R²=0.36 ) est préférable.
Pour x=150, le calcul donne y = 1.000125.
Le module estimé pour un bassin non jaugé de 150 km² est

égal 1m3/s.
Soit un apport annuel de 31,5 Mm3.
170
La forme I=atb combinée avec l’équation d’ajustement

I=102.76 t-0.5544 donne a=102.76 b=-0.5544 ; Pour t=45
minutes, on obtient I=102.76*45-0.5544
I=12.45 mm/h.
T=(1-F)-1 et F=0.8. D’où T=5 ans.
Question 4 ( 6 points)
Pour chaque période de retour et chaque valeur de CN on
calcule :
- le paramètre de stockage
Smax = 254* (100/CN –1)
CN Smax mm
60 169,3
85 44,8
- La pluie nette :
Pn=P² / (P+Smax)
- le Coefficient de ruissellement
Kr=Pn/P
Le pourcentage de changement est calculé par: 100*(KrCN=60 -

KrCN=85 )/ KrCN=60.
CN=60 T P Pn Kr
10 35 6,00 0,171
50 70 20,47 0,292
100 110 43,32 0,394
171
CN=85 T P Pn Kr % changement
10 35 15,35 0,438 156
50 70 42,67 0,610 108
100 110 78,15 0,710 80
172

Pour le réseau pluviométrique de la figure 1(où les numéros
des postes et leurs emplacements sont indiqués), tracer les
polygones de Thiessen. D’après votre tracé, à quelle aire
d’influence appartient le point de coordonnées (200,60) ?
Le tableau 1 donne les coordonnées des postes (en km) ainsi
que les observations (en mm)
Tableau 1
station x(km) y(km) z(mm)
1 27 90 47,6
2 57 125 41,1
3 137 104 32,3
4 215 65 21,7
5 128 52 28,5
6 60 115 38
Quelle est l’estimation au point (200, 60) par la méthode de
Thiessen ?
Configuration spatiale du réseau pluviométrique
140
120
6
3
100
coordonnées en latitude (km)
80
60
5
40
20
0
0 50 100 150 200 250
coordonnées en llongitude (km)
Figure 1
173
Les observations conduisent à une décroissance exponentielle

du coefficient r de corrélation entre postes. L’équation de la
décroissance de r en fonction de la distance r(d) est portée en
figure 2 (courbe de tendance).
On veut maintenant estimer la pluie au point de coordonnées
(200, 60) par la méthode de l’inverse des distances. En
choisissant les poids tels que leur somme est égale à l’unité,
donner les équations qui régissent ce calcul.
En prenant  égal au coefficient de la décroissance
exponentielle pour r(d), estimer la pluie au point (200,60) par
l’inverse de la distance.
coefficients de corrélation deux à deux en fonction de la disyance entre postes
0,9
rij
Exponentiel (rij)
0,8
0,7
y = 1,1251e -0,0253x
0,6 R2 = 0,8402
corrélation
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
distance km
Figure 2
Réponse
174
station x(km) y(km) z(mm)

1 27 90 47,6
2 57 125 41,1
3 137 104 32,3
4 215 65 21,7
5 128 52 28,5
6 60 115 38
M0 200 60
beta (donnée) 0,03

dI,M0 exp(-beta di) lamdai Pi lamdai Pi
175,6 0,01 0,01 47,6 0,54
157,1 0,02 0,02 41,1 0,75
76,8 0,14 0,14 32,3 4,48
15,8 0,67 0,65 21,7 14,11
72,4 0,16 0,16 28,5 4,42
150,4 0,02 0,02 38 0,82
1,03 1,00 P estimé 0 25,1
alpha 0,97
Comme attendu, le poste le plus proche a le poids le plus
important (0,65).
Question 2 (Dix points)

Pour le site indiqué sur le fond topographique au 1/50000
(Figure 3) tracer la ligne de crête.
175
Test d’hydrologie 2ièmeGC- Durée 1h00-

Documents permis
Pour le réseau pluviométrique de la figure 1, interpoler

linéairement les points de passage des isohyètes 25 mm et 35
mm et les tracer. Estimer à l’aide de ce tracé, la pluie moyenne
sur ce territoire.
130
120 41.1
110
100 32.3
Coordonnées Y (Km)
90
40.6
80
70
60 21.7
50
28.5
40
30
0 50 100 150 200 250
Coordonnées X (km)
Figure 1
On considérant un bassin versant occupé à M=80% par une

forêt de chênes et à 20% par un sol nu. Il n’y a pas d’horizon
perméable dans le sous-sol.
Pour un jour i donné, alors que le stock initial du sol Wi était

de 60 mm, il a plu 85 mm et il n’ a pas plu le lendemain
176
(tableau 1) . L’événement pluvieux a conduit à un

ruissellement de 10 mm/j le jour i.
- On estime l’ETP pour le mois considéré à 3 mm/j en
moyenne. Le coefficient cultural pour le chêne est estimé
à 0.90. L’ETR d’un sol nu dans cette région dépend du
stock actuel et d’un stock critique:
- si le stock est supérieur à une valeur critique Wc,
ETR=ETP
- si le stock est inférieur à Wc, ETR = ETP (W/Wc)
Soit la valeur critique Wc=70 mm
Donner l’équation du bilan hydrique. Calculer tous les termes

du bilan. Donner le stock à la in du jour I et à la fin du jour j.
Tableau 1
jour W mm P mm ETP mm Rs mm
i 60 85 3 10
i+1 0 3 0
177
Examen- 2ième année GC- Cours d’Hydrologie ; Durée

1h30, Documents personnels permis ; Mai 2007
Citer 3 objectifs pour le recalibrage d’un cours d’eau et 3
inconvénients dus à la réalisation de ces recalibrages
L’exercice traite de la méthode d’estimation de la pluie
nette proposée par le SCS et reposant sur l’estimation du
paramètre Curve number CN.
a- Exprimer le coefficient de ruissellement en fonction
de CN.
b- Un bassin versant admet un Curve number CN
estimé à 60. Ce bassin connaît une urbanisation
portant à 85 la valeur de CN. Pour une pluviométrie
de 35 mm/jour, donner les valeurs que l’on peut
attendre pour le coefficient de ruissellement avant et
après urbanisation. Commenter.
Question 3 (11 points) : 2 + 2 + 2+ 1 +1 + 1 + 2

Les bassins versants des oueds Youssef (appelé aussi oued
Abidis) et Dine (appelé aussi oued Korba) s’écoulant dans
la région de Korba en considérant leur exutoire à la mer
Méditerranée (figure 1) ont les caractéristiques physiques
reportées en tableau 1.
Tableau 1. Caractéristiques physiques
Bassin Superficie Pente du Longueur Valeurs
versant km² cours du cours admises
d’eau d’eau pour
principal principal K=1/n
km
Youssef 50.5 0.008 12.1 20 à 25
Dine 82 0.0016 29 20 à 25
178
a- commencer par vérifier si ces informations se

recoupent avec celles recensées pour un grand
nombre de bassins versants dans le monde et
reportées par Eagleson dans son ouvrage
b- Estimer par la formule de Johnstone le temps de
concentration pour l’oued Youssef (1 mile = 1.6 km et
un pied = 0.33 m)
c- Pour le bassin de l’oued Youssef, en considérant
l’hypothèse d’un hydrogramme unitaire selon le
modèle standardisé G, estimer la durée qui doit être
considérée pour la pluie unitaire (en heures).
d- Estimer alors le temps de pointe et le temps de base en
heures et le débit de pointe (en m3/s) résultant d’une
pluie (nette) unitaire de 1 mm.
e- Estimer le débit de pointe spécifique pour les deux
bassins versants en vous aidant des résultats du
tableau 2. (ce n’est pas le même modèle d’hydrogramme
unitaire pour les deux bassins)
Tableau 2 Caractéristiques de l’Hydrogramme unitaire

Bassin de Durée de la temps de temps de base débit de
l’oued pluie nette (h) pointe (h) (h) pointe
pour 1 mm
de pluie
nette (m3/s)
Youssef
Dine 2.8 6.4 - 3.6
f- Comment pouvez-vous expliquer ces résultats ?
g- Pour l’événement exceptionnel des 29 et 30 septembre

1986, les isohyètes 100 mm et 50 mm ont concerné le
bassin (Figure 2). D’après 3 pluviographes installés au
Cap-Bon, cet événement a connu des intensités
maximales comprises entre 60 mm/h et 100 mm/h en
179
15 minutes et la pluie a duré environ 3 h. D’après les

observations du réseau hydrométrique du Cap-Bon,
on a estimé le coefficient de ruissellement des bassins
de la région entre 25 et 60%.
En considérant les coefficients de rugosité du tableau 1

pour l’oued Dine et en sachant que d’après un relevé
topographique, la section mouillée était de 90.5 m² et le
périmètre mouillé estimé à 32.7m, calculer par la formule
de Manning Strikler, la vitesse moyenne dans la section et
le débit de cet événement.
__________________________________________________
Réponse
3 objectifs pour le recalibrage d’un cours d’eau :

- lutte contre les inondations des riverains
- diminuer l’emprise du cours d’eau
- diminuer les nuisances (moustiques, dépôts de sédiments
etc)
3 inconvénients :
- diminution de la biodiversité
- report des inondations à l’aval
- non durabilité : le cours d’eau reprend son cours du fait
de sa dynamique propre
le coefficient de ruissellement Kr= Pn /P où Pn pluie nette et
P pluie brute
D’après la méthode du SCS Pn= en fonction de CN.
Pn = (P- Smax)2 / (P+(1- )Smax)
On prend  =0,2
180
Forme simplifiée (un seul paramètre) on prend  =0

Pn = P2 / (P+Smax)
Smax = 254 (100/CN –1)

Pn = [P-254  (100/CN –1)]2 / [P + 254 (1- ) (100/CN –1)]
Kr= Pn /P =
[1-254  P-1 (100/CN –1)]2 / [1 + 254 P-1 (1- ) (100/CN –1)]
Forme simplifiée
Pn = P2 / [P+{254 (100/CN –1)}]
Kr= Pn /P = P / [P+{254 (100/CN –1)}] =
Kr=1/ [1+{254 (100/CN –1)}P-1]
Kr augmente de façon non linéaire avec CN.
CN Smax mm
60 169,3
85 44,8
Pn mm Kr
CN=60 6,00 0,17
CN=85 15,35 0,44
Commentaire: avec l’imperméabilisation due à l’urbanisation,

le CN augmente d’où le Kr augmente.
Question 3 (11 points) : 2 + 2 + 2+ 1 +1 + 1 + 2

a- On vérifie que les couples (superficie en miles² ,
longueur du cour d’eau principal en miles) se trouvent
bien dans le nuage de points de la figure reportée par
Eagleson (reproduite en chapitre Bassin versant)
181
Long (km) Long(miles) Surface (km²) Surface (mil²)

12,1 7,5 50,5 19,5
29 18,0 82 31,7
b- formule de Johnstone pour le temps de concentration

pour l’oued Youssef
182
pente = 0.008 = 8 m/km
Pente(m/km) Pente(pieds/miles)
8,00 42,240
L= 7.5 miles S = 42.24 pieds/mile

d’où tc= 5 (18/ 42 0.5)0.5 = 5.4 h
c - la durée qui doit être considérée pour la pluie unitaire

(en heures) = tc/3 = 5.4/3 = 1.8 h
d-
tp= 1.8 / 2 + 0.6 * 5.4 = 4.1 h

tnette 1,8
t lag 3,2
t pointe 4,1
- le débit de pointe hp=A(km²) * 106 * 1(mm) * 10-3 /(tp

(h)* 3600) = (103/ 3600) A (km²) / (tp (h) ) = 0.28 A (km²) /
(tp (h) ) = 0.28 * 50.5 / 4.1 = 3.4 m3/s/mm de pluie nette
e-
Oued Superficie Débit unitaire Débit unitaire
3
du BV m /s/mm spécifique
m3/s/mm/km²
Youssef 50.5 3.4 =3.4/ 50.5 = 0.067
183
Dine 82 3.6 =3.6 / 82= 0,044
Le débit spécifique diminue quand la surface augmente

(voir chapitre BV
g-
Sm m² 90,5
Pm 32,7
Rh m 2,7675841
Q Man-St m3/s 320,2
K 20
I 0,008
184
section mouillé (m²) 90,5
Périmètre mouillé (m) 32,7
Rh (m) 2,77
1/n 20
V m/s 1,6
Q m3/s 143,2
n 0,05
section mouillé (m²) 90,5
Périmètre mouillé (m) 32,7
Rh (m) 2,77
1/n 22,5
V m/s 1,8
Q m3/s 161,1
n 0,044
185
Contrôle 3ième Hydrométéométéorologie – Janvier 2008
Question 1
Il s’agit de 3 stations hydrométriques sur la rivière Nile, dans sa partie Amont
qu’on appelle Blue Nile. Les stations sont : El Deim, Mongala et Khartoum
(Figure 1).
On donne les courbes d’étalonnage (rating curves) : Hauteur (stage) – débit
(discharge) pour chaque site (Fig 2a, 2b, 2c).
a) interpréter chaque graphique
b) Convertir les limnigrammes suivants (Fig 3a, 2b, 2c)
Question 2
La courbe de capacité d’infiltration obtenue à l’infiltromètre pour un sol sablo-
limoneux donne
Tableau 1. Courbe de la capacité d’infiltration
t(heure) f(t) mm/h
0 54
0,25 45
0,5 38
0,75 32
1 28
1,25 25
1,5 23
2 21
3 21
(a) Selon la théorie de Horton, quelle est la valeur du paramètre
« coefficient de conductivité hydraulique à saturation » pour ce sol ?
(b) Exprimer le volume infiltré au bout de 1h d’une précipitation d’intensité
inférieure 20 mm/h.
(c) Calculer cette valeur
(d) Pour une averse dont le hyétogramme est donné en tableau 2, quelle est
la période de pluie pouvant entraîner une pluie nette ? A combien est-
elle évaluée (graphiquement)
Tableau 2. Hyétogramme
Temps (de 15 minutes en I (t) mm/h
15 min)
0 - 15 10
15 - 30 27
30 - 45 45
45 - 60 18
186
Figure 2a
ENIT- Examen de rattrapage « Hydrologie » ; Formation continue ;
Décembre 2007
Durée 1h 30 minutes- Barême : 5.5 – 5.5 - 9
Question 1. Ajouter une légende pour les cases 1 à 5 de la photo

suivante (il s’agit de l’appareillage nécessaire à un jaugeage)
1 2
4
Figure 1. Photo
187
b
a d
c g
e
h
f
Question 2.
Ajouter la légende pour les huit cases (a à h) du schéma de la Fig 2 et

écrire l’équation du bilan hydrique pour cette colonne. Donner une
liste d’appareillages pour estimer ces quantités.
Question 3
Les résultats suivants ont été obtenus pour un bassin versant de 384
hectares contrôlé par un lac collinaire.
- A) rappeler l’instrumentation nécessaire pour estimer les apports
d’eaux pluviales au lac (2,5 points)
- B) A partir des observations (tableau 1) réalisées pour la période
1992-1996, on demande d’estimer Smax et le curve number CN
pour l’événement du 24/8/95 et celui du 24/5/92. Interpréter.
D’après le résultat, est-ce que CN varie beaucoup dans ce
bassin ? (2,5 points)
- C) on porte les valeurs de LN(Smax) en fonction de la pluie
totale (Fig 3a), de l’intensité max (Fig 3b) et du rapport Imax/P
188
(Fig 3c). Que pensez-vous de ces figures ? Laquelle utiliseriez-

vous pour prédire Smax puis CN pour un événement donné ?
Retrouver le résultat de calcul du tableau 2 pour une pluie
hypothétique de 80 mm et de 60 mm/h en 5 minutes. (4 points)
Tableau 1. Données
Evènement Imax (5min) Pluie totale Volume P nette (mm)
(mm/h) (mm) écoulé (m 3 )
20/05/1992 216 106 33059 8,6
24/05/1992 36 36 1509 0,4
14/09/1993 84 26 10657 2,8
31/07/1994 168 35,5 20843 5,4
18/09/1994 36 5 3400 0,9
08/01/1995 10 12 1275 0,3
24/06/1995 102 11,5 5074 1,3
24/08/1995 108 12,5 41940 10,9
04/09/1995 324 39,5 67200 17,5
16/09/1995 60 7,5 2380 0,6
15/08/1996 115 39,5 1340 0,3
09/09/1996 72 13,7 15030 3,9
05/08/1997 102 27 39680 10,3
18/08/1997 72 10,5 6400 1,7
21/09/1997 120 17,5 26560 6,9
Tableau 2
P 80
Imax 5min 120
Imax/P 1,50
Smax calculé 7,9
CN calculé 97,0
Pn 72,8
Coef écoul 0,91
189
Fig 3a Smax en fonction de P
5000
4500 15/08/1996
4000
24/05/1992
3500
3000
Smax
2500
2000
1500 20/05/1992
1000
500
0
0 20 40 60 80 100 120
P mm
Fig 3b. Smax en fonction de Imax
5000
4500
4000
3500
3000
Smax
2500
2000
1500
1000
500
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Imax (5min) mm/h
Fig 3c. LN(Smax) en fonction de la violence de la pluie exprimée par Imax (5min)/ P
6
Ln(Smax)
3
y = 0,0358x 2 - 0,9113x + 8,2854
R2 = 0,5975
2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Imax/P (mm/h/ mm)
190

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Cours d’hydrologie Année 2012-2013 Zoubeida Bargaoui, Département Génie Civil ENIT

ENIT Test d’Hydrologie Octobre 2013 Classe 2ième GHE

La chaleur latente de vaporisation L= 594.9 - 0.51 t (calg-1) où t température de l’air °C ;

Le rayonnement net est égal à la somme algébrique du rayonnement global, du rayonnement

4) Un bac d’évaporation a enregistré 7 mm d’évaporation en une journée. Quelle

Indices pluviométriques d'Emberger

Moyenne des minimas du mois le plus froid (°C)

- estimer la surface du polygone (1 cm= 10 km sur la carte)

Moyenne des minimas du mois le plus froid (°C)

ENIT Test d’Hydrologie Novembre 2012 Classe 2ième GHE

Durée 1h30 Documents autorisés (pas de P.C ; documents personnels)

Et pour deux surfaces :

ENIT Examen d’Hydrologie Mai 2012 Classes 2ième GC et 2ième GH

Tableau 1 série classée

année (début) p annuelle log (pluie) rang F u

Tableau 2 Statistiques de l’échantillon

D’où ²= 0,05023956 et = 0.224

La droite d’ajustement et l’échantillon sont reportés dans la figure suivante avec u en

loi log-Normale ajustée (s=1034; =0,224)

[e3² - 3 e²+ 2] / [e²-1] 3/2 =g()= -0.031

sigma sigma² g()

C’est difficile d’estimer  à cause de l’insensibilité de g(). On peut prendre =0,01.

On a ainsi : s² = (240.7)²/ (exp (²) [exp(²)-1] ) d’où pour =0,01

et avec E(X)= m + s exp (²) , en prenant la moyenne de l’échantillon on trouve

e) de tracer la droite d’ajustement et de faire un commentaire sur l’adéquation visuelle

Comparaison des ajustements

log(x L-N) 2param

On rappelle que la densité d’une loi log-Normale est :

et que les moments statistiques de la population sont :

On rappelle aussi les définitions :

- coefficient de variation : (écart-type rapporté la moyenne)

ENIT Examen d’Hydrologie Mai 2012 Classes 2ième GC

Exercice I (14 points)

Réponse : pour calculer ‘indice on utilise Tm et Tmax en °K (en ajoutant +273 à la

Indices pluviométriques d'Emberger

Moyenne des minimas du mois le plus froid (°C)

- Reporter sur le diagramme d’Emberger cette station et déduire l’étage climatique

b) (sur cinq points)

- le rayonnement net en ondes longues par ciel couvert s’obtient comme :

Tableau 2 : estimation du rayonnement net mensuel

Montrer que l’évapotranspiration réelle interannuelle estimée en utilisant l’équation de

on calcule la valeur de  = (x *(TANH(1/x)) *(1 - COSH(x) + SINH(x))0,5

F(x)exp[1+ (x- /] pour ≠ 0

- montrer que X(F)= -  -1(1-(-log(F))-) pour ≠ 0

[- Log(F(x)/ 1+ (x- /

 (x- /  1 - [- Log(F(x)/

x / 1 -[- Log(F(x)/ ]

- Estimer l’intensité de période de retour 50 ans pour un échantillon de 17 observations

volume m3/s*h 197666,6667

D’après ce tableau la crue a apporté environ 712 millions de m3 en six jours.

- Calculer la valeur du coefficient de Manning pour chaque jaugeage

- Calculer la valeur du coefficient de Manning Strickler

la valeur admise pour

Question 3 (GC3) (10 points)

z cm v cm/s z cm aire cm²/s

Fig 1 Hydrogrammes de crue

Profil de vitesse sur une verticale

Fig 2; Profil de vitesse

ENIT Avril 2012 Département GC

- donner le débit caractéristique d’étiage de 10 jours (DC10)

date DMJ m3/s Vol Part. m3

- calculer la lame écoulée pour cette crue en mm.

Question 2 (10 points)

Qmax Log (Qmax) rang F Cunnane

on calcule la valeur de  = (x (TANH(1/x)) (1 - COSH(x) + SINH(x))0,5

A t=15 minutes (partie croissante) t=30.0833= 0.249=0.25 et h(t)= =40.25/0.5= 2

La courbe y=510-8x²+310-4x+0,954 pour laquelle le