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Sommaire 3
2 Prisme 11
2.1 Trajet des rayons lumineux dans un prisme . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 Formules du prisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 Cas des petits angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2 Etude de la déviation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.1 Variation de D en fonction de i (A et n constants) . . . . . . 13
2.2.2 Variation de D en fonction de n (A et i constants) . . . . . . 14
2.2.3 Variation de D en fonction de A (n et i constants) . . . . . . 15
3
4 SOMMAIRE
3.1 Formation de l’image d’un objet ponctuel réel par un système optique
stigmatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.2 Formation de l’image d’un objet ponctuel virtuel par un système
optique stigmatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.3 Grandissement longitudinal d’un segment lumineux AB . . . . . . . 19
3.4 Grandissement transversal d’un segment lumineux AB . . . . . . . . 20
3.5 Formation d’une image avec un miroir plan . . . . . . . . . . . . . . 21
3.6 Formation d’une image avec un miroir plan. L’image est inversée
(gauche/droite) mais pas renversée (haut/bas) . . . . . . . . . . . . . 21
5
Liste des tableaux
7
Chapitre 1
Contents
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Les Phénomènes lumineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Les types de milieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.1 Milieu transparent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.2 Milieu opaque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 Les Sources lumineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.1 Les Sources primaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.2 Les Sources secondaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5 Approximation de l’optique géométrique . . . . . . . . . 3
1.5.1 Faisceaux lumineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5.2 Indice de réfraction (indice d’un milieu) . . . . . . . . . . 4
1.5.3 Milieu isotrope et homogène . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5.4 Propagation rectiligne de la lumière . . . . . . . . . . . . 5
1.5.5 Principe d’indépendance des rayons lumineux . . . . . . . 5
1.5.6 Principe du retour inverse de la lumière . . . . . . . . . . 5
1.6 Lois de Snell-Descartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6.1 Réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6.2 Réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6.3 Cas particuliers des Lois de réfraction . . . . . . . . . . . 7
1.1 Introduction
L’optique géométrique consiste à décrire la lumière par des rayons lumineux. Cette
approche date de l’Antiquitée et la notion de rayon lumineux a été introduite par
Euclide au quatrième siècle avant notre ère. Un rayon lumineux n’a pas de réalité
physique. Il représente la direction de propagation d’un faisceau de lumière. Cette
modélisation de la propagation de la lumière permet d’expliquer, entre autres, com-
ment la lumière est déviée par des verres correcteurs qui apparurent dès le treizième
1
2 1. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA LUMIÈRE
siècle. Mais elle ne permet pas de rendre compte de tous les phénomènes lumineux,
comme la diffraction découverte en 1665 par Grimaldi. De manière générale, les
limites de l’optique géométrique sont atteintes lorsque la lumière rencontre un ob-
stacle de ”petite” taille. Il faut alors décrire la lumière comme une onde pour rendre
compte correctement des résultats expérimentaux.
La nature ”ondulatoire” de la lumière fut mise en évidence au dix-neuvième
siècle avec l’expérience de fentes des Young. Dans certains cas, le modèle ondula-
toire ne décrit pas correctement les expériences et il faut faire appel à la l’optique
quantique apparue au vingtième siècle. En résumé, il existe trois modèles pour
décrire la lumière:
1. l’optique géométrique que nous allons étudier partiellement dans ce cours,
2. l’optique ondulatoire où la lumière est décrite comme une onde électromagnétique
(ce modèle fait appel à la théorie de l’électricité et du magnétisme décrite par
les équations de Maxwell),
3. l’optique quantique qui est une théorie à la frontière entre la mécanique quan-
tique et l’optique dans laquelle la lumière est décrite par des particules (sans
masse) appelées photons.
Le choix du modèle dépend de la situation expérimental étudiée. Notons encore
que Newton considérait la lumière comme un flux de particules alors que d’autres,
comme par exemple Fresnel, la décrivait comme une onde (bien avant la découverte
des ondes électromagnétiques). La dualité entre ces deux modèles est appelée la
dualité onde-corpuscule.
divergent si les rayons qui le constituent, semblent provenir d’un même point.
Le tableau 1.1 ci-après regroupe quelques indices de réfraction des milieux les
plus courants. Ces mesures sont réalisées à l’aide d’un réfractomètre.
1.6.1 Réflexion
Lorsqu’un rayon arrive à l’interface entre deux milieux isotropes et homogènes
différents il donne naissance à un rayon réfléchi et à un rayon transmis (réfracté).
Lois de la réflexion
1. Le rayon incident, le rayon réfléchi et la normale à la surface sont dans le plan
d’incidence. On définit alors l’angle de réflexion i01 (Figure 1.5).
2. Le rayon réfléchi est symétrique du rayon incident par rapport à la normale :
i1 = i01 (1.2)
1.6.2 Réfraction
La réfraction est la déviation de la lumière lorsqu’elle traverse l’interface entre
deux milieux transparents d’indices optiques différents (dioptre) (Figure 1.6). Par
exemple la surface entre l’air et l’eau.
1.6. LOIS DE SNELL-DESCARTES 7
Lois de la réfraction
1. Le rayon incident, le rayon réfracté et la normale à la surface sont dans le
même plan (plan d’incidence).
Il en résulte que sin i2 < sin i1 ; les angles i1 et i2 étant compris entre 0 et π/2,
soit i2 < i1 car la fonction sin est croissante sur [0; π/2]. Le rayon réfracté se
rapproche donc de la normale.
Un rayon incident normal à la surface, pour lequel i1 = 0◦ , entre sans déviation
(i2 = 0◦ ).
Lorsque i1 croı̂t, i2 croı̂t aussi tout en restant inférieur à i1 .
8 1. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA LUMIÈRE
Prisme
Contents
2.1 Trajet des rayons lumineux dans un prisme . . . . . . . 11
2.1.1 Formules du prisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 Cas des petits angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2 Etude de la déviation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.1 Variation de D en fonction de i (A et n constants) . . . . 13
2.2.2 Variation de D en fonction de n (A et i constants) . . . . 14
2.2.3 Variation de D en fonction de A (n et i constants) . . . . 15
11
12 2. PRISME
Soit :
A = r + r0 (2.3)
L’angle de déviation, est par définition l’angle que forme la direction du rayon
incident SI avec le rayon émergent I’R; c’est l’angle D sur la Figure 2.1. Cette
déviation est donc la somme de deux déviations successives qui ont lieu dans le
même sens, l’une à l’entrée, l’autre à la sortie du prisme. Dans le triangle IKI’ on
a:
(π − D) + (i − r) + (i0 − r0 ) = π
En arrangent et en appliquant (2.3) on déduit:
D = i + i0 − A (2.4)
Les relations (2.1), (2.2), (2.3) et (2.4) sont les formules du prisme.
Remarque:
En I’, l’angle r0 doit être inférieur à l’angle limite pour que le rayon se réfracte.
i = nr
2.2. ETUDE DE LA DÉVIATION 13
nr0 = i0
et sachant que A = r + r0 , il vient :
D = i + i0 − A
D = nr + nr0 − A
D = n(r + r0 ) − A
D = nA − A
Ce qui implique,
D = (n − 1)A (2.5)
Propriétés : A l’approximation des petits angles, la déviation D est indépendante
de l’angle d’incidence i.
De (2.9) on a:
dD di0 cos(i) cos(r0 )
=1+ =1− (2.10)
di di cos(i0 ) cos(r)
Expression qu’on peut aussi mettre sous la forme:
s
dD 1 − sin2 (i) n2 − sin2 (i0 )
=1−
di 1 − sin2 (i0 ) n2 − sin2 (i)
14 2. PRISME
ce qui entraine d’après (2.1) et (2.2) que r = r0 = rm et d’après (2.3) que A = 2rm .
De (2.4) nous avons D = 2im − A = Dm soit enfin im = Dm2+A et rm = A2
Au minimum de déviation nous avons alors:
Dm + A A
sin = n sin (2.11)
2 2
0 = dr + dr0 (2.14)
dD = di0 (2.15)
en multipliant (2.12) par cos(r0 ) et (2.13) par cos(r), leur somme donne:
Soit enfin
dD sin(A)
= (2.16)
dn cos(i0 ) cos(r)
L’expression (2.16) montre que la déviation croı̂t avec l’indice de réfraction n.
Pour les radiations du spectre visible, on montre alors que la radiation de l’ultra
violet est la plus déviée.
On a r0 < i0 , par conséquent cos r0 > cos i0 , et puisque n > 1; on déduit que D
est croissante par rapport à A. D est nul lorsque A est nul, cela implique que la
déviation se fait toujours vers la base du prisme.
Chapitre 3
Contents
3.1 Généralités sur les systèmes optiques . . . . . . . . . . . 17
3.1.1 Système optique centré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.1.2 Stigmatisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.1.3 Relation de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.1.4 Grandissement longitudinal . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1.5 Aplanétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2 Le Miroir plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.1 Stigmatisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.2 Aplanétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.2 Stigmatisme
Considérons un point source A envoyant des rayons lumineux sur un système op-
tique. On dira que A est un objet ponctuel réel. Le système est stigmatique si les
rayons émergeant ou leurs prolongements se coupent tous en un même point. Deux
cas de la Figure 3.1 se présentent :
17
18 3. LES SYSTÈMES OPTIQUES & LE MIROIR PLAN
1. Les rayons émergeants convergent en un point A’. Ce point lumineux peut être
enregistré sur une plaque photosensible sans nécessiter de système optique
annexe. On dit qu’il s’agit d’une image réelle.
Figure 3.1: Formation de l’image d’un objet ponctuel réel par un système optique
stigmatique
Figure 3.2: Formation de l’image d’un objet ponctuel virtuel par un système optique
stigmatique
f (A, A’) = 0
Pour schématiser le fait qu’un système optique (SO) conjugue un objet A et une
image A’ on écrit
(SO)
A −→ A’
A’B’
γl =
AB
3.1.5 Aplanétisme
Un système optique est le plus souvent destiné à donner d’un objet étendu une
image la plus nette possible que l’on peut recueillir sur un capteur généralement
plan et perpendiculaire à l’axe optique. Aussi, il est souhaitable que l’image d’un
objet plan soit également plane.
Aplanétisme
Un système optique est aplanétique s’il donne de tout objet lumineux situé dans
un plan perpendiculaire à l’axe optique une image plane également perpendiculaire
à l’axe optique.
Le système optique présentant un axe de révolution, on peut étudier le système
dans un plan contenant l’axe optique. Dans ce cas il suffit que l’image d’un segment
droit soit un segment droit pour parler d’aplanétisme. Cependant le segment image
20 3. LES SYSTÈMES OPTIQUES & LE MIROIR PLAN
n’a pas nécessairement la même taille que le segment objet. On définit alors le
grandissement transversal γt (voir Figure 3.4):
A’B’
γt =
AB
Si γt > 1, l’image est droite et agrandie.
3.2.1 Stigmatisme
Considérons un point source A envoyant des rayons lumineux sur un miroir plan
(voir Figure 3.5). Une simple construction des rayons réfléchis montre que tous
les rayons émergeants semblent provenir d’un point A’, image virtuelle de A. De la
même manière, si l’on inverse le sens de la lumière, on constate que l’image d’un
objet virtuel placé en A’ est une image réelle placée en A. En résumé nous avons
Miroir plan
Objet réel −−−−−−−→ Image virtuelle
3.2. LE MIROIR PLAN 21
Miroir plan
Objet virtuel −−−−−−−→ Image réelle
On voit donc sur ces deux exemples que le miroir est un système qui donne d’un
point objet lumineux un point image que l’on peut, soit capturer directement sur
un écran (image réelle), soit capturer à l’aide d’un système optique (oeil, appareil
photo, etc.). Le miroir plan est donc rigoureusement stigmatique. La relation de
conjugaison qui lie la position de l’objet A à celle de l’image associée A’ s’écrit
AH = HA’ (3.1)
3.2.2 Aplanétisme
Figure 3.6: Formation d’une image avec un miroir plan. L’image est inversée
(gauche/droite) mais pas renversée (haut/bas)
22 3. LES SYSTÈMES OPTIQUES & LE MIROIR PLAN
La symétrie orthogonale étant une isométrie, l’image que donne un miroir plan
conserve ses dimensions. Il n’y a donc aucune déformation. Plus précisément, pour
un objet AB perpendiculaire à l’axe optique, on a
A’B’
γt = =1
AB
et pour un objet AB sur l’axe optique,
A’B’
γl = = −1
AB
Dans le cas du miroir, on a γl = −1 ce qui traduit l’inversion gauche-droite.
Chapitre 4
Contents
4.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.1 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.2 Notion de foyers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.1.3 Plans focaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2 Formation des images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.1 Construction des rayons lumineux . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.2 Formules de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.2.3 Projection d’une image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.2.4 Lentilles accolées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.1 Généralités
4.1.1 Description
Une lentille mince est formée par l’association de deux dioptres sphériques de grand
rayon de courbure par rapport à l’épaisseur de la lentille.
23
24 4. LES LENTILLES MINCES
Aberrations géométriques
Approximation de Gauss
Les défauts des lentilles s’observent surtout quand les rayons sont très inclinés par
rapport à l’axe optique ou très éloignés de l’axe optique. L’approximation de Gauss
ou l’approximation paraxiale consiste à se limiter aux rayons peu inclinés et peu
éloignés de l’axe optique. Dans ce cadre, on admettra que:
4.1. GÉNÉRALITÉS 25
1. Les lentilles sont stigmatiques : l’image d’un point est un point. C’est ce qui
permet la formation des images.
Aberrations chromatiques
L’indice variant avec la longueur d’onde (phénomène de dispersion), la lumière rouge
n’aura pas le même comportement que la lumière bleue. Ainsi, en lumière poly-
chromatique, l’image que donne une lentille sera irisée. On parle alors d’aberrations
chromatiques. On lutte contre ce défaut en ajoutant des lentilles qui permettent de
compenser la dispersion chromatique (voir Figure 4.4).
Foyer image
Par définition, l’image d’un point à l’infini sur l’axe est le foyer image F 0 . Dans le
cas d’une lentille convergente, le foyer image est réel alors qu’il a le statut d’image
virtuelle pour une lentille divergente.
On définit la distance focale image
4
f 0 = OF 0
Foyer objet
Par définition, un objet lumineux placé au foyer objet F aura pour image un point
à l’infini sur l’axe.
Dans le cas d’une lentille convergente, le foyer objet est réel alors qu’il a le statut
d’objet virtuel pour une lentille divergente.
On montre que dans le cas des lentilles minces dont les milieux extrêmes sont
identiques, on a
f = OF = −OF 0 = −f 0 (4.1)
Cette relation est évidente pour les lentilles symétriques (principe du retour
inverse de la lumière); dans ce cas O est le centre de symétrie de la lentille. Elle est
valable pour les lentilles asymétriques parce que l’on se place dans l’approximation
des lentilles infiniment minces. Pour une lentille convergente, f 0 > 0; pour une
lentille divergente f 0 < 0.
On définit la vergence V d’une lentille par
4 n0 1
V = 0
= 0 si n0 = 1. (4.2)
f f
l’image de B; on sait alors que l’image est A’B’ avec A’ situé sur l’axe optique
tel que A’B’ est perpendiculaire à l’axe optique.
Avant toute chose il faut placer l’objet. Si l’objet AB est réel, il est forcément
à gauche de la lentille et les rayons sont issus de chaque point de l’objet. Si
l’objet est virtuel, il se situe à droite de la lentille et les rayons objets se
dirigent vers l’objet mais sont réfractés avant d’atteindre l’objet.
Pour trouver l’image d’un point il faut choisir des rayons dont on connait le
comportement.
Une fois les rayons tracés on détermine si l’image est réelle ou virtuelle. Si les
rayons issus de B se coupent effectivement en B’, alors B’ est une image réelle.
On peut la capturer sur un écran. Si les rayons issus de B divergent après
réfraction en semblant provenir de B’, alors B’ est une image virtuelle visible
à l’oeil nu mais que l’on ne peut pas capturer directement sur un écran.
4.2. FORMATION DES IMAGES 29
A0 B 0 OA0 FO F 0 A0
γ= = = = 0
AB OA FA FO
On pose f 0 = OF 0 et f = OF . Les formules du grandissement permettent
d’obtenir la relation de conjugaison avec origine aux foyers (dite formule de Newton)
:
F 0 A0 .F A = f f 0 Relation de Newton (4.3)
On peut aussi préférer une relation qui exprime les positions de l’image et de
l’objet par rapport au centre. Partant de la relation précédente on peut écrire
x2 − Dx + f 0 D = 0
équation qui a deux solutions réelles à condition que le discriminant soit positif :
∆ = D2 − 4f 0 D ≥ 0 ⇒ D ≥ 4f 0
γ− γ+ = 1
Veq = V1 + V2 (4.5)
TD 1 : Notions fondamentales
sur la lumière
Exercice 1
1. La vitesse de la lumière dans le plastique est de 2, 0×108 m/s. Quel est l’indice
de réfraction de ce plastique ?
3. Un rayon lumineux dans l’air tombe sur la surface d’un liquide; il fait un
angle i = 56◦ avec le plan horizontal. La déviation entre le rayon incident et
le rayon réfracté est i0 = 13, 5◦ .
Exercice 2
Un fin pinceau lumineux arrive sur un dioptre plan séparant l’eau de l’air. On
donne neau = 1, 33. On représente les rayons observés sur la figure ci-dessous
35
36 4. LES LENTILLES MINCES
Exercice 3
L’un des rayons d’un faisceau de lumière se propageant dans l’air pénètre dans un
diamant d’indice de réfraction 2, 43.
Exercice 4
Le rayon d’un faisceau de lumière monochromatique issu d’un laser est dirigé sur
une lame de verre. Pour cette lumière, l’indice du verre est 1, 47.
3. Quelle est la valeur β’ de β telle que les rayons lumineux, après réflexion totale
sur la face BC, émergent du prisme perpendiculairement à la face AC ?
Exercice 2
Un prisme d’angle au sommet A = 30◦ et de section droite ABC, est abordé,
pérpendiculairement à sa face AB, par un rayon lumineux monochromatique. Le
prisme baigne dans l’air.
37
TD 3 : Les systèmes optiques &
Le Miroir plan
Exercice 1
Un homme mesurant H = 1, 80 m se place debout, à 1, 00 m devant un miroir plan,
ses yeux sont situés à une distance h = 1, 70 m du sol. L’homme se regarde dans
un miroir plan vertical.
2. À quelle distance minimale du sol doit se trouver le haut du miroir afin que
l’homme voie le haut de sa tête ?
Exercice 2
Deux miroirs M1 et M2 sont disposés perpendiculairement l’un à l’autre, et un objet
ponctuel A est situé de façon à être vu simultanément dans ces 2 miroirs.
39
40 4. LES LENTILLES MINCES
Exercice 1
Un objet AB de taille 1, 0 cm est placé 5, 0 cm avant le centre optique O d’une
lentille convergente, de distance focale f 0 = 2, 0 cm (AB est perpendiculaire à l’axe
optique).
Exercice 2
Une lentille convergente de 10δ donne d’un objet une image de 1cm de hauteur à
12cm à droite de la lentille.
41