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C -T Convertir Transmettre Cours C-2.

1 Machine synchrone

C-2.1 TSI1 TSI2


La conversion électromécanique X
Cours d’énergie Période
La machine synchrone triphasée 1 2 3 4 5
Cycle 5 : Convertir - Transmettre Durée : 2 semaines X
1 Introduction
Dans l’architecture fonctionnelle d’un système pluri technologique, les convertisseurs électromécaniques (ici
la machine synchrone) assurent la fonction technique « CONVERTIR » de la chaîne d’énergie.

Exigences :
- Vmax = 80 km.h-1
- 2 sens de marche
- Récupération d’énergie au
freinage en marche avant
- Autonomie 100 km
- 0 à 45 km.h-1 en 6s

Une machine synchrone (MS) est un convertisseur électromécanique réversible, elle peut fonctionner soit en
génératrice (alternateur), soit en moteur.
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation de l’arbre de sortie
est égale à la vitesse de rotation du champ tournant.

Machine synchrone

Puissance Puissance
électrique mécanique
Pélec = U .I Pméc = Cm .m

Ex : marche avant en phase accélération Ex : marche avant en phase décélération

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Domaines d’application :

Petites puissances, (de 1 W à 100 W environ)


- Entraînement de programmateurs horaires, ventilateurs sur micro-ordinateurs, enregistrement et
reproduction audio-vidéo, modélisme (auto, trains et engins volants).
- Instrumentation médicale, micro mécanismes automobile.
Moyennes puissances, (de 100 W à 100 kW environ)
- Machines d’usinage numérique (UGV), commande de mécanismes (aéronautique, espace…).
- Alternateur automobile classique (1 à 3 kW), entraînement direct du tambour des lave linge
modernes…
- Motorisation de véhicules électriques ou hybrides (VAE, scooter, Prius)
Fortes puissances, (de 100 kW à 1,5 GW environ)
- Motorisation ferroviaire (TGV atlantique à rotor bobiné 800KW, 1100kg / PSE à rotor aimants : 722kW,
720kg, 4570tr/min maxi), entrainement d’hélices de bateaux de croisières
- Alternateur de centrale nucléaire (1300 MW, 1500 tr.min-1), hydraulique (480 MW, 107 tr.min-1).

2 Constitution
Pour obtenir un tel fonctionnement, un champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants, soit par
un circuit d’excitation. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au rotor, ce qui
impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique entre le rotor et le champ tournant
statorique.
Le stator est généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis, tel que les forces
électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient sinusoïdales où trapézoïdales. Les
stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine asynchrone.

L'induit porté par le stator


Il est constitué d’un, deux ou trois enroulements (machine
monophasée, biphasée ou triphasée) parcourus par des courants
alternatifs.

L'inducteur porté par le rotor.


Il est constitué d'électroaimants parcourus par un courant continu
ou d'aimants permanents. On le désigne aussi « roue polaire ».

Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de générer le champ d’induction rotorique :
• les rotors bobinés à pôles lisses,
• les rotors bobinés à pôles saillants ainsi que
• les rotors à aimants.

Rotor à pôles saillants :

Pour des vitesses périphériques réduites. Ce sont les


alternateurs de vitesse < 1500 tr/min, produisant
l’énergie à 50 Hz dans les centrales hydrauliques, et
dans les éoliennes.

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Rotor à pôles lisses :

Cette construction assure une grande robustesse


mécanique. Elle est adoptée pour les alternateurs de
fortes puissances dont la fréquence de rotation est élevée
(3000 et 1500 tr/min), associé aux turbines à vapeur
(centrales thermiques et nucléaires).

L’enroulement rotorique est bobiné et alimenté au travers de 2 bagues :

Rotor bobiné + bagues + balais

Rotor à aimants permanents (sans balais → Brushless) :

Léger et sans maintenance, utilisé notamment dans les véhicules et en


robotique où le rapport couple/poids est dimensionnant.

Symbole :

Ue

Moteur synchrone triphasé


Stator : Induit Rotor : Inducteur
(roue polaire)

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3 Principe de fonctionnement
Pour une machine synchrone triphasée, l’induit est constitué de trois groupes de conducteurs logés dans les
encoches du stator, et décalés de 120° les uns par rapport aux autres.
Ils sont parcourus par trois courants qui forment un système triphasé. La force magnétomotrice totale crée
un champ tournant.

3.1 Vitesse de synchronisme


Résoudre :
Proposer une méthode de résolution permettant la détermination des courants, des tensions, des puissances échangées, des
énergies transmises ou stockées.
Comme le rappelle son nom, la machine synchrone n’a pas de
glissement, la vitesse ns est directement liée à la fréquence f de
l’alimentation et au nombre de paires de pôles p.
𝒇
𝒏𝒔 =
𝒑
avec ns : vitesse de synchronisme en tr/s
f : fréquence de la tension d'alimentation en Hz
p : nombre de paires de pôles (nombre de pôles / 2)
Cette vitesse s'exprime aussi :
• en tr/min et se note alors 𝑁𝑠 = 60. 𝑛𝑠
𝜔
• en rad/s et se note alors 𝛺𝑠 = 2𝜋. 𝑛𝑠 (ou )
𝑝

3.2 Modèle électrique statique équivalent par phase en fonctionnement moteur


V est la tension simple et I le courant pour chacun des enroulements
Ce modèle est réduit à un circuit r, L, E série.
- r est la résistance d’un enroulement
- L est l’inductance* (on pose également X = Lω
réactance) de l’enroulement.
- E est la fem développée par la rotation du rotor
aux bornes d'un enroulement. Elle est
directement proportionnelle à la vitesse et au flux
Φ sous un pôle qui dépend de l’excitation
magnétique fournie par l’inducteur tournant.

* Il s’agit d’une inductance qui tient compte du couplage magnétique entre les trois enroulements et le rotor.
Elle est valable seulement en régime établi et pour les machines à pôles lisses, d’où une des principales
limite du modèle…

En fonctionnement générateur, le modèle reste le même, seul le signe du courant sera inversé et donc les
tensions Ux et Ur.
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3.3 Diagrammes de Fresnel
RESOUDRE :
Construire graphiquement les lois de l’électricité à partir des vecteurs de Fresnel
Déterminer les caractéristiques mécaniques de l’actionneur
Déterminer le point de fonctionnement

Le courant I est placé à l’origine des angles par commodité et la valeur efficace de V est imposée par
l’alimentation.
- φ est le déphasage entre la tension V et le courant I.
- La fem E dépend du niveau d’excitation et sa valeur efficace intervient sur l’angle φ.

𝑽 = 𝑬 + 𝑹. 𝑰 + 𝒋. 𝑳. 𝝎. 𝑰

La résistance sera souvent négligée, ce qui donne le diagramme suivant en fonctionnement moteur :

V jLω𝑰
L’angle électrique ψ (psi) entre la fem E et le courant I dans
E l’enroulement, est essentiel pour l’expression du couple de
φ la machine et son contrôle.
ψ

3.4 Equations caractéristiques

Electrique (loi des mailles) 𝑉 = 𝐸 + 𝑅. 𝐼 + 𝑗. 𝐿. 𝜔. 𝐼


𝑑𝛷
Magnétique (𝐸 = −
𝑑𝑡
→ 𝐸 = −𝑗𝜔𝛷) E = 𝑝𝛷𝛺𝑠 = 𝑲𝒆 𝛺𝑠 (si 𝜱 constant)
𝑑𝛺𝑠
Mécanique (théorème du moment 𝐽. = 𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑝 − 𝐶𝑟
𝑑𝑡
dynamique sur l'axe de rotation)
𝐶𝑢

Electromécanique : 𝑃𝑒𝑚 = 𝐶𝑒𝑚 . 𝛺𝑠 = 3. 𝐸. 𝐼. cos 𝜓

𝑷𝒆𝒎 𝟑.𝑬.𝑰.𝐜𝐨𝐬 𝝍
On montre ainsi que le couple électromagnétique est de la forme : 𝑪𝒆𝒎 = 𝜴𝒔
= 𝜴𝒔

A excitation variable, cas des machines à roue polaire bobinées, l’expression du couple est comparable à
celui d’une MCC avec inducteur bobiné, mais dépendant de l’angle ψ :

Couple électromagnétique 𝐶𝑒𝑚 = (𝐾𝑐 . 𝛷). 𝐼. 𝑐𝑜𝑠 𝜓

Lorsque l'excitation est constante, notamment pour les machines à aimants permanents, on intègre le flux
dans constante de couple (𝐾𝑐 = 3𝑝𝛷) → 𝑪𝒆𝒎 = 𝑲𝒄 . 𝑰. 𝒄𝒐𝒔 𝝍
On retrouve une expression de couple comparable à celui d’une MCC mais dépendant de l’angle ψ.

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Dans le cas le plus général, le contrôle de la machine synchrone peut se faire en agissant sur 3 paramètres
- L’excitation en agissant sur la valeur du flux Φ sous un pôle (sauf si la machine est à aimants
permanents).
- Le courant I dans les phases lorsque la machine est associée à un convertisseur de puissance avec
contrôle de courant.
- L’angle ψ (réglé alors à 0) lorsque la position du rotor est contrôlée par capteur, et l’alimentation en
courant coordonnée à l’information de ce capteur (pilotage des interrupteurs d’un onduleur). Il s’agit
alors d’un autopilotage.
L’angle ψ est complémentaire de l’angle
V jLω𝑰 géométrique θ entre l’axe du champ polaire
E (H2) et celui du champ tournant (H1) puisque
la fem E est en avance de π/2 sur (-H2). Ainsi
φ sinθ = cosψ.
ψ
I Le couple électromagnétique est également
de la forme :
𝑪𝒆𝒎 = 𝑲𝒄 . 𝜱. 𝑰. 𝒔𝒊𝒏 𝜽
θ

L'intérêt de cette écriture est que l’angle θ représente l’état de charge de la machine (-90°<θ<90° sinon il y
a décrochage) :
• θ=0 lorsque la machine est à vide
• θ>0 si la machine est motrice,
• θ<0 si la machine est génératrice.

4 Bilan de puissance
Les pertes de la machine synchrone triphasée sont :
- les pertes joules au stator 𝑃𝐽𝑆 = 3. 𝑅. 𝐼² (R résistance d’un enroulement statorique et I courant
dans un enroulement)
- Des pertes collectives Pp = Pm + Pf (Frottements mécaniques et pertes fer fonction essentiellement
de la vitesse de rotation).

La puissance électrique est donnée en régime triphasé équilibré par :


- 𝑃𝑎 = √3. 𝑈1 . 𝐼. 𝑐𝑜𝑠 𝜑 avec 𝑈1 et I grandeurs efficaces en ligne.

Le bilan ci-dessous représente le fonctionnement moteur.


Il est aussi valable pour le fonctionnement générateur, le flux d’énergie est ainsi inversé.

Stator rotor

Puissance Puissance
Puissance absorbée électromagnétique utile
𝑃𝑎 = √3𝑈1 𝐼𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝑷𝒆𝒎 = 𝑪𝒆𝒎 . 𝜴𝒔 𝑷𝒖 = 𝑪𝒖 . 𝜴
= 𝟑𝑬𝑰𝒄𝒐𝒔(𝝍)

Pertes joules Pp : pertes 𝑷𝒖


mécaniques + 𝜼=
stator 𝑷𝒂
pertes fer
𝑷𝒋𝒔 = 𝟑. 𝑹. 𝑰²
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