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1 Machine synchrone
Exigences :
- Vmax = 80 km.h-1
- 2 sens de marche
- Récupération d’énergie au
freinage en marche avant
- Autonomie 100 km
- 0 à 45 km.h-1 en 6s
Une machine synchrone (MS) est un convertisseur électromécanique réversible, elle peut fonctionner soit en
génératrice (alternateur), soit en moteur.
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation de l’arbre de sortie
est égale à la vitesse de rotation du champ tournant.
Machine synchrone
Puissance Puissance
électrique mécanique
Pélec = U .I Pméc = Cm .m
2 Constitution
Pour obtenir un tel fonctionnement, un champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants, soit par
un circuit d’excitation. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au rotor, ce qui
impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique entre le rotor et le champ tournant
statorique.
Le stator est généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis, tel que les forces
électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient sinusoïdales où trapézoïdales. Les
stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine asynchrone.
Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de générer le champ d’induction rotorique :
• les rotors bobinés à pôles lisses,
• les rotors bobinés à pôles saillants ainsi que
• les rotors à aimants.
Symbole :
Ue
* Il s’agit d’une inductance qui tient compte du couplage magnétique entre les trois enroulements et le rotor.
Elle est valable seulement en régime établi et pour les machines à pôles lisses, d’où une des principales
limite du modèle…
En fonctionnement générateur, le modèle reste le même, seul le signe du courant sera inversé et donc les
tensions Ux et Ur.
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C -T Convertir Transmettre Cours C-2.1 Machine synchrone
3.3 Diagrammes de Fresnel
RESOUDRE :
Construire graphiquement les lois de l’électricité à partir des vecteurs de Fresnel
Déterminer les caractéristiques mécaniques de l’actionneur
Déterminer le point de fonctionnement
Le courant I est placé à l’origine des angles par commodité et la valeur efficace de V est imposée par
l’alimentation.
- φ est le déphasage entre la tension V et le courant I.
- La fem E dépend du niveau d’excitation et sa valeur efficace intervient sur l’angle φ.
𝑽 = 𝑬 + 𝑹. 𝑰 + 𝒋. 𝑳. 𝝎. 𝑰
La résistance sera souvent négligée, ce qui donne le diagramme suivant en fonctionnement moteur :
V jLω𝑰
L’angle électrique ψ (psi) entre la fem E et le courant I dans
E l’enroulement, est essentiel pour l’expression du couple de
φ la machine et son contrôle.
ψ
𝑷𝒆𝒎 𝟑.𝑬.𝑰.𝐜𝐨𝐬 𝝍
On montre ainsi que le couple électromagnétique est de la forme : 𝑪𝒆𝒎 = 𝜴𝒔
= 𝜴𝒔
A excitation variable, cas des machines à roue polaire bobinées, l’expression du couple est comparable à
celui d’une MCC avec inducteur bobiné, mais dépendant de l’angle ψ :
Lorsque l'excitation est constante, notamment pour les machines à aimants permanents, on intègre le flux
dans constante de couple (𝐾𝑐 = 3𝑝𝛷) → 𝑪𝒆𝒎 = 𝑲𝒄 . 𝑰. 𝒄𝒐𝒔 𝝍
On retrouve une expression de couple comparable à celui d’une MCC mais dépendant de l’angle ψ.
L'intérêt de cette écriture est que l’angle θ représente l’état de charge de la machine (-90°<θ<90° sinon il y
a décrochage) :
• θ=0 lorsque la machine est à vide
• θ>0 si la machine est motrice,
• θ<0 si la machine est génératrice.
4 Bilan de puissance
Les pertes de la machine synchrone triphasée sont :
- les pertes joules au stator 𝑃𝐽𝑆 = 3. 𝑅. 𝐼² (R résistance d’un enroulement statorique et I courant
dans un enroulement)
- Des pertes collectives Pp = Pm + Pf (Frottements mécaniques et pertes fer fonction essentiellement
de la vitesse de rotation).
Stator rotor
Puissance Puissance
Puissance absorbée électromagnétique utile
𝑃𝑎 = √3𝑈1 𝐼𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝑷𝒆𝒎 = 𝑪𝒆𝒎 . 𝜴𝒔 𝑷𝒖 = 𝑪𝒖 . 𝜴
= 𝟑𝑬𝑰𝒄𝒐𝒔(𝝍)