Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
I. Limam – N. Bellakhal
SOMMAIRE
PARTIE A
PARTIE B
ASSIDUITE :
L'assiduité et le port de blouse en T.P. sont obligatoires. Chaque absence non justifiée dans
les 24 heures qui suivent conduira à la note "zéro" au compte rendu correspondant à la séance
manquée.
Avant de venir à la séance de T.P., chaque étudiant doit préparer, sérieusement la partie
théorique se rapportant à la manipulation qu'il va effectuer et ce à l'aide du polycopié de T.P., du
cours, des T.D. et de tout document en sa possession. Il sera fait un contrôle de cette préparation
soit par une interrogation écrite ou orale.
Pendant la manipulation, l'étudiant notera les résultats obtenus directement sur le compte-
rendu.
En fin de séance la feuille de compte-rendu doit être présentée à l'enseignant en même temps
que les produits chimiques préparés et les résultats expérimentaux prouvant que l’expérience a bien
eu lieu et a été étudiée.
I- PRESENTATION DU MATERIEL :
I-1- La verrerie
Les objets représentés en figures I.1 et I.2 se trouvent sur la liste de matériel de la plus part
des laboratoires de chimie
Fig I.1
On a regroupé dans la figure I.2 la verrerie rodée : la présence de rodages aux extrémités des
objets permet de les emboîter les uns dans les autres tout en assurant l'étanchéité du montage. Les
joints rodés mâles doivent être légèrement graissés dans leur partie supérieure avec une graisse
siliconée appropriée, sous peine de ne pouvoir être démontés après la manipulation.
Le nettoyage des rodages s'effectue toujours en premier lieu avec un papier imbibé de
chlorure de méthylène (CH2Cl2) qui élimine facilement la graisse.
Pour introduire des liquides par une partie rodée, utiliser un entonnoir. Pour les solides,
utiliser un cornet de papier.
A- PARTIE THEORIQUE
INTRODUCTION :
Le traitement des eaux polluées par des composés inorganiques permet certes de contribuer
à la préservation de l'environnement. Les principaux polluants inorganiques sont les métaux lourds,
les nitrates et les sulfates.
Dans ce qui suit, nous rappelons les méthodes classiques de traitement et présentons quelques
méthodes plus récentes de traitement, notamment des eaux polluées par les métaux lourds. Les
normes admissibles pour ces polluants sont rappelées en annexe 1 et issues du décret 89.3 de janvier
1989.
AJUSTEMENT DU PH – PRECIPITATIONS
INTRODUCTION
Les trois premières manipulations correspondent au traitement des déchets tel qu'il est
pratiqué dans l'industrie. La dernière manipulation permet d'étudier l'influence des pluies acides sur
les déchets mis en décharge sans précaution particulière.
Rappels:
Rm : L’eau de chaux est une solution saturée d’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2) produite en
mélangeant de la chaux aérienne à de l’eau. La chaux aérienne se dissout (faiblement) dans l’eau
et le filtrat obtenu constitue l’eau de chaux. Elle se trouble en présence de dioxyde de carbone
(CO2) qu'elle met en évidence. Le précipité blanc ainsi formé est du carbonate de calcium
(CaCO3).La La réaction est la suivante :
Prendre le petit bidon jaune disponible sur la paillasse et contenant une solution de
( K+ + MnO4- ) et ( Cu2+ + SO42- ). Pour traiter cette solution oxydante, nous allons utiliser de
la poudre de zinc
Notons que le pH doit être acide afin d’éviter l'apparition de produits non souhaités. Pour
accélérer la réaction nous allons ajouter un catalyseur, ici les ions nitrate.
1.2. OBSERVATIONS:
1.3 INTERPRETATION:
Quel est le nom scientifique de la solution de soude ? Quelle est sa formule chimique?
2.2 OBSERVATIONS:
3. FILTRATION:
3.2 OBSERVATIONS:
Les gâteaux de filtration peuvent ( et doivent) être stockés dans des décharges spécialisées.
Même enterrés ces déchets seront soumis à l'action des eaux de pluies (lessivage). La situation est
même aggravée quand les eaux de pluie sont acides, ce qui est malheureusement assez fréquent
aujourd'hui.
Nous allons simuler l'action de ces pluies acides sur les gâteaux stockés en décharge en
faisant percoler une solution acide à travers le gâteau.
Remarque: En général les pluies acides sont moins acides que la solution utilisée. Nous utilisons
celle-ci pour accentuer les résultats.
A la fin de l'opération placer les gâteaux de filtration dans la poubelle et vider les fioles à vide dans
le bidon futé approprié. Lequel ?
4.2 OBSERVATIONS:
4.3 INTERPRETATIONS:
D'autres traitements permettent d'éliminer les ions métalliques des eaux à purifier. Ainsi la
précipitation permet de passer d'ions métalliques aqueux, difficilement isolables, à des précipités
d'hydroxydes métalliques (cf. expérience 2), donc solides et facilement séparables par décantation
et par filtration (cf. expérience 3). Ce procédé est couramment utilisé dans les stations de traitement
d'eau.
Si les déchets chimiques solides (p.e. déchets de TP, certaines boues de stations d'épuration,
cendres d'incinérateurs ...) sont placés sans précaution dans une décharge, l'eau de pluie peut
provoquer une dissolution partielle de certains composés et entraîner ceux-ci vers la nappe
phréatique. On appelle ce phénomène la lixiviation (cf. expérience 4).
(Voir en annexe à titre indicatif les effets écotoxicologiques du sulfate de cuivre et du sulfate de
zinc)
Pour éviter ce problème on procède à des tests de lixiviation sur les déchets afin de
déterminer si ceux-ci doivent être stabilisés (enrobage à l'aide de matières inertes). Si leur
composition le justifie, ils sont ensuite stockés dans des décharges spéciales dites "décharges
contrôlées". Celles-ci sont situées sur des sites géologiques particuliers où une couche imperméable
du sous-sol permet de protéger les nappes phréatiques. Elles sont par ailleurs équipées d'un système
de captage des eaux de ruissellement.
Période létale: laps de temps durant lequel les poissons sous essai subissent des lésions telles que le
fait de les remettre dans l'eau fraîche ne les empêchera plus de mourir.
La dose létale est d'autant plus faible que la période d'exposition est longue.
Les effets à très long terme d'exposition à des concentrations très faibles sont encore mal connus.
Lorsque sulfate de cuivre et sulfate de zinc sont mélangés, leurs effets toxiques sont
multipliés plusieurs fois !!!
Cela doit vous faire réfléchir sur les effets écotoxicologiques du lixiviat
obtenu dans la partie n° 4 de ce T.P.!!!
( source: Les eaux industrielles résiduaires. Meinck, Stooff et Kohlschütter. Masson éditeur)
Introduction
La gestion des déchets est devenue, avec une production en perpétuelle croissance des
Déchets Non Dangereux (DND), un enjeu sociétal et environnemental du XXIème siècle. Malgré la
volonté des pouvoirs publics d’augmenter la valorisation des déchets recyclables et de diminuer les
quantités de déchets dirigées vers les Installations de Stockage de Déchet Non Dangereux (ISDND)
et incinérateurs, les ISDND restent un maillon important de la gestion globale des déchets.
Dans le but de ne pas laisser aux générations futures des ouvrages non stabilisés et présentant des
risques pour l'environnement, la stabilisation contrôlée des massifs de déchets est devenue un enjeu
technologique économique et politique. L'objectif est désormais d'accélérer les processus de
dégradation afin de stabiliser les massifs de déchets et de favoriser l'expression du potentiel polluant
tant que les dispositifs de confinement et de récupération des effluents sont pleinement
opérationnels.
Suite à la mise en évidence de l’importance de l’augmentation de la teneur en eau sur la
dégradation des déchets, un nouveau mode de gestion des Installations de Stockage de Déchets
(ISD) a été mis en place : le concept d’ISDND bioactives dites « bioréacteurs ». La technique la
plus couramment utilisée pour augmenter la teneur en eau est la recirculation, dans le massif de
déchets, du lixiviat récupéré en fond de casier. Grâce à cette méthode de gestion, la vitesse de
stabilisation du massif de déchets et la vitesse de production de biogaz, notamment du méthane,
sont accélérées. De plus, le biogaz ainsi généré peut être valorisé en électricité et/ou en chaleur, ce
qui permet, en plus de la production d'une énergie renouvelable, de limiter les émissions de gaz à
effet de serre (CH4, CO2, …).
Dans les ISDND, les quantités de lixiviats générés sont généralement insuffisantes pour
alimenter les systèmes de recirculation. Afin d’optimiser la gestion des ISD, il est donc - 14
nécessaire de trouver de nouvelles méthodes pour augmenter la teneur en eau. L’utilisation de
différentes qualités d’effluents (élevages, agroalimentaires, etc) pourrait, en plus d’être une solution
au manque de lixiviat nécessaire à la mise en place des techniques de recirculation, permettre
d’augmenter la cinétique et la production de biogaz.
Dans le cadre de ces T.P. on se propose d’étudier la biodégradation anaérobie des DND ainsi
qu’un polluant pris comme modèle.
Ces bouteilles une fois remplies avec les déchets et les 680 ml de solution tampon ont un
ciel gazeux suffisamment spacieux (329 ml) et le volume de la phase liquide est suffisamment
important pour minimiser l'influence des prélèvements. Elles seront placées dans une pièce
thermostatée à 35°C ± 2°C.
b. Le déchet reconstitué
Il a été décidé de travailler avec un déchet reconstitué car l’utilisation d’un déchet réel, en
raison de son hétérogénéité n'aurait pas permis, à l'échelle de l'étude, de fournir des résultats
reproductibles et interprétables. En effet, l'objectif de ces travaux étant de réaliser une étude sur la
Le déchet utilisé dans les expériences est un déchet reconstitué à partir des données
moyennes nationale de l'Ademe (Ademe, 1999) pour les OM par la MODECOMTM. Chaque
catégorie de déchets est collectée sous une forme propre puis broyée (Ø>1cm). Les masses de
chaque catégorie et sous catégories de déchets sont calculées à partir des données de l'Ademe en %
de la masse humide (cf. Tableau 1).
d. La solution tampon
Il a été décidé de tamponner le milieu réactionnel afin d'accélérer le processus global de
dégradation dans les bouteilles et d’obtenir des résultats significatifs en une période relativement
courte. En effet, la chute de pH relative à la production d'AGV et d'acide acétique peut ralentir voir
inhiber la phase de méthanogenèse.
i. Choix de la solution tampon
Afin de tamponner le milieu dans la gamme de pH optimale pour la méthanogenèse : 6 à 9,
l’utilisation d’une solution d’ions bicarbonates apporte un pouvoir tampon autour de 8,38 (couple
- -
acide : H2CO3/HCO3 , pKa1= 6,35; base : HCO3 /CO32-, pKa2=10,4) est une bonne solution. Le
choix du sel à utiliser pour préparer la solution de bicarbonate a été fait à partir de données
bibliographiques des concentrations inhibitrices pour la méthanogenèse. C'est le bicarbonate de
sodium qui a été retenu. Dans le cas où la quantité à apporter serait supérieure à la limite basse
d'inhibition, ce dernier serait combiné avec un ou plusieurs autres sels afin de ne pas atteindre les
limites d'inhibition pour chaque composé.
ii. Calculs
En se basant sur des expériences menées auparavant, il faut apporter 0,14 mol.l-1 d'espèces
carbonatées.
L'étalonnage du µGC est réalisé régulièrement avec trois mélanges de gaz : un mélange de
5% NH3 et de 95% N2 (Linde Gas SA), un mélange de 38% CO2, 2% H2, 0,5% H2S, 6,5% N2, 3%
N2O, 50% CH4 (Air products) et un mélange de 95% N2 et de 5% H2 (Linde Gas SA).
b. Calcul de production
Le calcul de la production de biogaz a été automatisé par un logiciel de traitement des
données (LGPE) développé sous Excel en Visual Basic. L'ensemble des données collectées lors des
suivis des pilotes est entré dans le logiciel qui les stocke et permet de les exploiter. Dans la suite de
cette section, seuls les calculs de production de biogaz sont détaillés. Tout d'abord, afin de connaitre
le volume du ciel gazeux des bouteilles, il faut tenir compte des prélèvements de lixiviats et de la
transformation des composés solides en AGV et en biogaz.
RAPPEL THEORIQUE
1- Historique :
Historiquement, on attribue la découverte de la chromatographie en phase gazeuse
(CPG) à Archer John Porter MARTIN et Richard Laurence Millington SYNGE, qui publient
dès 1941 la théorie de la chromatographie de partage. Ils reçoivent en 1950 le prix Nobel de
chimie pour cette découverte. Cette technique combine à la fois le principe de la distillation
par la vaporisation des molécules et l'affinité pour une macromolécule déposée ou greffée
sur un support, le tout dans un courant de gaz inerte (ex Hélium).
2 - Le processus chromatographique
A l'instant initial, l'échantillon est introduit en tête de colonne. Dans le cas le plus
fréquent, celui d'un échantillon liquide volatil. Cette introduction prend la forme d'une
injection au moyen d'une microseringue à travers une pastille de caoutchouc appelée septum
dans une petite chambre située en amont de la colonne sur le circuit des gaz, appelée
injecteur, chambre portée à une température appropriée à la volatilité de l'échantillon.
Les constituants du mélange injecté seraient entraînés à la même vitesse, celle du gaz
porteur, et parviendraient tous ensemble à l'autre extrémité de la colonne, s'ils n'étaient
freinés de façons différentes par l'interaction de leurs molécules avec celles de la phase
stationnaire
Sur ce chromatogramme, l'abscisse des sommets des pics, le temps de rétention, permet de
caractériser qualitativement les constituants du mélange. L'ordonnée des sommets ou la
surface comprise entre la ligne de base el le pic permet de mesurer la quantité de chaque
soluté séparé dans l’échantillon.
3 - Appareillage :
3.3 Détecteurs :
• Détecteur à capture d'électron (ECD)
C'est un détecteur sélectif, décrit dés 1960 par Lovelock (figure 3). Sans cesse
perfectionné depuis, il est d'une très grande sensibilité pour les composés électronégatifs,
notamment les dérivés halogénés, nitrés, cyanés, etc.
I = I0 exp[-kc]
-
N2 ß
→ N2 + + e -
- -
M+e → M
-
M + N2 + → M + N2
MANIPULATION
1 – Objectif
2 – Instruments