Sie sind auf Seite 1von 25

République Algérienne Démocratique Et Populaire

Université abbès Laghrour-Khenchela


Faculté des Sciences et Technologies
Départementdes Sciencesde la Matière
N d’ordre : .... /2021
MEMOIRE
Pour L’obtention De Diplôme De Master Physique
Option: Physique Des Matériaux

Les Matériaux Métalliques

Présenté par:

Belkhiri Loukmen
Friteh Samir
Sous la direction de:
Dr.Asma Malki
Soutenu:/ 2021
Devant le jury:
Président : A. Malki ……… Université de Khenchela
Rapporteur : …………… …………. Université de Khenchela
Examinateurs : ……………. …………… Université de Khenchela

Année Universitaire: 2020/2021

I
SOMMAIRE

Introduction ……………………………………………….……………………………1
CHAPITRE I COMPOSITION ET STRUCTURE
I.1 Structure des métaux………………………..……….……………………………..…………..2
I.1.1Liaison covalente……………………….……………..………………………………………2
I.1.2 Liaison ionique………………………………….……………………………………………2
I.1.3 Liaison métallique……………………………………….…………………………..……….2
I.1.4 Liaison de Van der Waals…………………………………………………..………………..3

I.2 Distance interatomique…………………………………………………………………………4


1.3 Réseau cristallin………………………………………………….……………………………...5
CHAPITRE II ALLIAGE FERREUX
Introduction……………………………………………………………………………………….……6
II.1 Le Fer……………………………………………………………………………………………….6
II.1.1 Propriétés physico-chimiques du fer………………………………………………………..6

II.2 Aciers au carbone………………………………………………………………………………..7


II.2.1 procédé industriel de fabrication de l'acier………………………………………………..7

II.3 Les Fonte……………………………………..……………………………………………………7


II.3.1 L'élaboration de la fonte……………………………………………………………………8

II.4 Diagramme D’equilibre Fer Carbone………………………………………………………9


II.4.1 La ferrite α………………………………..………………………………………………..10
II.4.2 L’austénite γ …………………………….………………..……………………………….10
II.4.3 La cémentite (Carbone de fer Fe3C)……………………….…..………………..………10
II.4.4 La perlite………………………………………..………………………………………….10

II.5 Diagramme stable-diagramme metastable…………………………...………………….11


II.6 Les applications industrielles des Métaux ferreux…………………………………....11

II
SOMMAIRE

CHAPITRE III ALLIAGE NON FERREUX


Introduction……………………………………………………………………..……………………12
III.1 L’Aluminium ………………………………………………………………….………………..12
III.1.1 Procédé De Fabrication D’aluminium……………………………………...……………..13
III.1.2 Propriétés physico-chimiques de aluminium......................................................................14
III.1.3 Le diagramme d'aluminium………………………………..……………………...…..……14
III.1.4 Applications…………………………………………………………………………………15

III.2 Le Magnésium………………………………………………………………………………….15
III.2.1 Propriétés physico-chimiques du magnesium……………………………………………15
III.2.2 L’utilisation du magnesium……………………………………………………………….16
III.2.3 Applications………………………………………………………………………………..16

III.3 Le Cuivre ………………………………………………………………………………………..17


III.3.1 Propriétés physico-chimiques du Cuivre………………………………………………...17
III.3.2 Le Laiton……………………………………………………………………..……………..17
III.3.3 Le bronze……………………………………..………………………………..……………18
III.2.3 Applications………………………….……………………………………………………..18

III.4 Le nickel………………………………………………………………………………………….18
III.4.1 Propriétés physico-chimiques du nickel ………………………………………………...19
III.4.2 Applications………………………….……………………………………………………..19

Références……………………………………………………………………………………………...20

III
LISTE DES FIGURES

CHAPITRE I COMPOSITION ET STRUCTURE


Figure I.1. Quatre types de liaisons.................................................................................................3
FigureI.2 Définition du repère cristallographique et caractéristiques des mailles des
sept systèmes cristallins primitifs et des quatorze réseaux de
Bravais……………………………………………………….……………………………...……………5
CHAPITRE II ALLIAGE FERREUX
Figure II.1 – Diagramme Fe-C…………………………………………………….……………..9
Figure II.2- Diagramme metastable Fe3-C………………………………………………..…10

CHAPITRE III ALLIAGE NON FERREUX


Figure III.1 Diagramme Al – Si…………………………………………………..…………….14

LISTE DES TABLEAUX


CHAPITRE III ALLIAGE NON FERREUX
Tableau III.1 international Aluminum Institute.....................................................................12
Tableau III.2 – Domaine d’utilisation du magnésium........................................................16

IV
Introduction

Le petit Larousse nous enseigne que la préhistoire s’étend sur presque tout le quaternaire
jusqu’au début de l’âge des métaux. De la métallurgie, Rousseau dit qu’elle fut, avec
l’agriculture, la cause de la civilisation et de la perte du genre humain. Plus spécifique, Diderot
écrit dans l’Encyclopédie : « Métallurgie, c’est ainsi que l’on nomme la partie de la chimie qui
s’occupe du traitement des métaux et des moyens de les séparer des substances avec lesquelles
ils sont mêlés et combinés au sein de la terre, afin de leur donner l’état de pureté qui leur est
nécessaire pour pouvoir servir aux différents usages de la vie ». Du métal, plusieurs dictionnaires
donnent pour définition « corps simple doué d’un éclat particulier, appelé éclat métallique,
conduisant bien la chaleur et l’électricité et qui possède en outre la propriété de donner, en se
composant avec l’oxygène, un oxyde basique ».

Pendant longtemps, le développement de la métallurgie a eu pour objectif l’extraction de minerai


et l’élaboration d’alliages en vue d’applications précises. À titre d’illustration, rappelons que
l’imprimerie n’a pas été inventée par Gutenberg. Mais que celui-ci, issu d’une famille d’orfèvres,
a élaboré l’alliage plomb-antimoine-étain, qui permit la réalisation pratique de la composition
par caractères mobiles.

les matériaux métalliques, faisant intervenir une liaison métallique : matériaux durs, rigides et
déformables plastiquement. Ce sont des métaux ou des alliages métalliques : fer, acier,
aluminium, cuivre, bronze, fonte, etc.

Dans cette recherche Nous étudions les Matériaux métalliques Et quelques propriétés qui y sont
liées

1
chapitre I Composition Et Structure

I. Structure des métaux

Les solides, quels qu’ils soient, sont formés d’atomes liés entre eux par des forces sur
lesquelles nous reviendrons. Rappelons d’abord que les atomes sont constitués d’un noyau
central chargé positivement, autour duquel gravitent des électrons négatifs. Ces derniers
sont organisés en différentes couches en général complètes à 8 électrons sauf la dernière. Nous
noterons que l’état le plus stable est atteint lorsque cette dernière couche contient, elle
aussi, 8 électrons.

I.1.1 Liaison covalente

a liaison covalente est caractérisée par la mise en commun entre atomes d’un ou de
plusieurs électrons de façon à compléter leur couche extérieure à 8 électrons.Par exemple
(figure 1.1), l’atome de chlore possède 7 électrons sur sa couche exté-rieure : la mise en
commun d’un électron de chaque atome entraîne une liaison covalente entre deux atomes.
Autre exemple, le germanium possédant 4 électrons périphérique combine avec 4 autres
atomes de germanium : chacun mettra en commun un electron périphérique de façon à compléter
toutes les couches extérieures à 8.Ces liaisons covalentes sont fortes et directionnelles

I.1.2 Liaison ionique

Les atomes liés par des liaisons ioniques perdent ou gagnent un ou plusieurs electron
spériphériques pour compléter leur couche extérieure à 8. Ils deviennent ainsi des
ionspositifs ou négatifs ; la liaison résulte de l’attraction entre les ions de charges opposées.Par
exemple, dans le cas du fluorure de lithium LiF, l’atome de lithium perd son electron
périphérique qui vient compléter la couche externe du fluor (figure 1.1).Cette liaison ionique
est encore une liaison forte. C’est le cas de nombreux composéstels que les oxydes
métalliques, comme Al2O3, MgO, CaO, etc

1.1.3 Liaison métallique

La liaison métallique (figure 1.1) se caractérise par la mise en commun des électrons de
liaison qui sont répartis dans l’ensemble du réseau d’ions. Ainsi, les métaux sont constitués

2
chapitre I Composition Et Structure

d’ions occupant des positions déterminées, formant un réseau et baignant dans un« nuage
électronique ».La position des ions résulte des forces d’attraction et de répulsion
électrostatiques quis’exercent entre ces ions positifs et le nuage électronique délocalisé.Il s’agit
d’une liaison moyennement forte. On comprendra ce pendant que, compte tenude la «
flexibilité » du nuage électronique, qui peut se déplacer à l’intérieur de la structure,cette dernière
est assez souple. En effet, s’il manque localement un ou plusieurs ions, la structure sera préservée,
le nuage électronique s’adaptant pour maintenir les liaisons desautres ions. Nous verrons que cette
propriété est à la base du comportement des maté-riaux métalliques

I.1.4 Liaison de Van der Waals

Dans beaucoup de molécules à liaisons covalentes, le centre des charges positives n’est pas
confondu avec celui des charges négatives ; il y a déformation des orbites externes.Cela donne
lieu à la formation de dipôles (figure 1.1). La liaison de Van der Waals est due à l’attraction
de ces molécules polarisées.C’est, au contraire des précédentes, une liaison de faible intensité. Ce
sont ces liaisons faibles qui, par exemple, relient entre elles les macromolécules par reticulation.

Figure 1.1 – Quatre types de liaisons.

3
chapitre I Composition Et Structure

I.2 Distance interatomique

On peut attribuer à un atome un volume d’encombrement correspondant à une sphère de rayon


atomiquea. Ce volume n’est pas rigide, car les liaisons que l’atome constitue avec ses voisins
immédiats peuvent entraîner une interpénétration limitée des nuages électroni-ques. La
distance d entre deux atomes identiques voisins ne descend jamais au-dessous d’une limite
de l’ordre de d=1,2 a. Inversement, les forces d’interaction deviennent négligeables lorsque la
distance d entre les deux atomes considérés devient supérieure à trois à quatre fois leur diamètre
2a ans un solide amorphe, aucun des plus proches voisins d’un atome Dans un solide amorphe,
aucun des plus proches voisins d’un atome donné n’est strictement à la même distance d de celui-
ci.

1.3 Réseau cristallin

C’est un ensemble tridimensionnel de points imaginaires, les nœuds,disposés de manière


périodique dans les trois directions de l’espace Il peut être généré par répétition, un nombre entier
de fois, de trois vecteurs de base qui définissent une maille élémentaire du réseau d’origine arbi-
traire. Les nœuds du réseau sont donc tous les points de l’espace de coor-données entières dans la
base choisie Les nœuds s’ordonnenten rangées et en plans réticulaires. Un nombre infini de
possibilités existe pour le choix de la maille élémentaire et de ses trois vecteurs de base
(longueurs a, b, c, angles α β, γ).

4
chapitre I Composition Et Structure

figure 1.2 Définition du repère cristallographique et caractéristiques des mailles des sept systèmes
cristallins primitifs et des quatorze réseaux de Bravais.

5
chapitre II Métaux ferreux

Introduction

Les alliages à base de fer, à de rares exceptions près, contiennent tous du carbone
comme élément d’alliage et en proportions diverses. Ainsi, les aciers titrent moins de2 %
de carbone ; les fontes, au contraire, contiennent plus de 2 % de carbone. Dans ces deux
cas peuvent être ajoutés d’autres éléments d’alliage en quantités très diverses,sous réserve que
l’élément fer reste le plus important.

II.1 Le Fer

Le fer est l'élément chimique de numéro atomique 26, de symbole Fe. Le corps simple est le
métal et le matériau ferromagnétique le plus courant dans la vie quotidienne, le plus souvent sous
forme d'alliages divers.

Le minerai de fer est une roche contenant du fer, généralement sous la forme d'oxydes, comme
l'hématite. (Fe2O3)

II.1.1Propriétés physico-chimiques du fer

Point de fusion : θf=1538 °C

Masse volumique : ρ= 7 870 kg/m3

Conductivité thermique : λ= 30 à 75 W · m– 1K– 1

Résistivité électrique : ρ= 0,104 μΩ·m

- Jusqu'à 906° C: fer αde structure CC

- 906° C 1401° C: Fer γ de structure CFC

- 1401° C 1536° C fer δ de structure CC

- Jusqu'à 768° C (point de curie), le fer est ferromagnétique, au delà de 768° C il pert son
magnétisme il est paramagnétique d’où jusqu'à 768° C phase β

6
chapitre II Métaux ferreux

II.2 Aciers au carbone

Les aciers au carbone (non alliés) contiennent entre 0,06 et 2,11 % de carbone (en deçà de0,06 %
de carbone, le métal est considéré comme étant du fer). Par ailleurs, sur le marché, on trouve
rarement des aciers à teneur en carbone supérieure à 1,7 %

II.2.1 procédé industriel de fabrication de l'acier

Le premier procédé industriel de fabrication de l'acier date de 1856 ; il est dû à l'Anglais Henry
Bessemer (1813-1898). La fonte en fusion est versée dans une cornue de métal (convertisseur)
garnie d'un revêtement réfractaire. L'air insufflé sous pression par des orifices ménagés à la base
de l'appareil provoque la combustion du carbone et des impuretés. La réaction des fontes
phosphoreuses avec le revêtement acide utilisé par Bessemer limite toutefois l'emploi du
convertisseur aux fontes très pures. Le brevet pris par les Anglais Sidney Thomas (1850-1885) et
Percy Gilchrist (1851-1935), en 1877, sur un revêtement basique lève cette difficulté et marque
le début d'une véritable production de masse.

II.3 Les Fonte

Une fonte, qu’elle soit produite dans une usine sidérurgique pour être transformée en
acier ou qu’elle soit élaborée dans une fonderie, afin de couler des pièces dans
desmoules, peut se définir comme un alliage à base de fer et de carbone, dont la
teneuren carbone est suffisante pour que la fusion et la solidification se produisent dans
un intervalle de température nettement plus bas que le point de fusion du fer et relativement
étroit, soit généralement entre 1 100 et 1 350 °C. On a vu qu’au-delà d’environ 2 % de
carbone, la solidification impliquait la formation directe (vers 1 150 °C) d’un agrégat
cristallin dit « eutectique » qui a une importance capitale pour toutes les fontes dont il
constitue une partie essentielle de la structure.

Une solidification eutectique, se produisant par exemple à 1 150 °C pour une teneur de4,3 % de
carbone dans un alliage fer-carbone, permet de couler la fonte avec les plus grandes
facilités et d’obtenir des pièces sans défauts. Ceci explique l’importance industrielle des fontes

7
chapitre II Métaux ferreux

de composition quasi eutectique, même si leur résistance mécanique nominale n’est pas des
plus élevées.

II.3.1 L'élaboration de la fonte

L'élaboration de la fonte se fait dans le haut-Fourneau, la charge introduite dans le gueulard se


compose deminerai de fer, de coke métallurgique et d'un fondant. Sous l'action de leur propre
poids, ils descendent peu à peu en se réchauffant jusqu'à la fusion. Le métal fondu composé de la
fonte et du laitier s’écoule dans le creuset. Par suite d'une différence sensible entre les masses
spécifiques de la fonte et du laitier; ce dernier s'accumule à la surface de la fonte, il est évacué à
travers le trou de coulée du laitier situéplus haut que celui de la fonte. Plus de 80% de la production
totale est composée de la fonte blanche d'affinage, essentiellement employée pour la fabrication
de l'acier (le fer est àl'état de Cémentite (Fe3C). La fonte de moulage grise est employée pour
l'obtention des coulées façonnées.Les alliages ferro-métalliques et la fonte de moulage constituent
près de 20%.Les alliages contiennent beaucoup de silicium et de manganèse.

II.4 Diagramme D’equilibre Fer Carbone

Un diagramme de phases (ou diagramme d’équilibre) permet de résumer les


constitutionsd’équilibre d’un système d’alliage. Un diagramme de phases permet de prédire, pour
un mélange donné, la constitution des phases en présence, en équilibre les un es avec les
autres.Deux facteurs physiques ont une influence sur la nature et la composition des phases
présentes : la température qui joue un rôle particulièrement important lors de la couléeet dans les
modifications des propriétés mécaniques des alliages dentaires, et la pressionqui est habituellement
négligée car elle n’a d’influence qu’à des niveaux extrêmement élevés.

Une phase est un domaine du matériau dont les propriétés physiques et chimiques sont uniformes.
Cette région ou cet ensemble de régions sont caractérisés par une structure et par un arrangement
atomique identiques.

8
chapitre II Métaux ferreux

II.4.1 La ferrite α

Solution solide d’insertion de carbone dans le Fer α, à structure cubique centrée.Elle est
relativement tendre (HB≈80), peu tenace (R≈300 MPa), mais très ductile (A≈35%).

II.4.2 L’austénite γ

Solution solide d’insertion d’atome de carbone dans le Ferγ, à structure cubique à face centrée, la
quantité de carbone atteint ≈2%C à 1145°C. Il est stable qu’àhaute température. L’austénite est
très ductile

II.4.3 La cémentite (Carbone de fer Fe3C)

La cémentite est un composé chimiquement défini . Sa décomposition égale à 6,67% en


masse de carbone, en état métastable. La cémentite se présente sous forme de lamelles ou
de globules dans la perlite ou d’aiguilles dans les fontes blanche. Elle est très dure et très fragile

II.4.4 La perlite

Agrégat eutectoïde ayant une structure de lamelles alternées de ferrite et de


cémentite. Ce constituant contient 0.8%C, La perlite est dure (HB≈200), résistante (Rm≈850
MPa) et assez ductile (A%≈10) figure 2.1

Figure II.1 – Diagramme Fe-C

9
chapitre II Métaux ferreux

II.5 Diagramme stable-diagramme metastable

L’étude dans les conditions d’équilibre des alliages Fe-C, montre qu’ils subissent deux types
d’évolution:

 La première produit une phase riche en carbone de formule Fe3C appelé carbone
de fer ou cémentite. Le diagramme correspondant est dit métastable ou à cémentite.
 La deuxième forme une phase riche en carbone qui reste à l’état de graphite purCgr, qui a
une miscibilité nulle avec le fer. Le diagramme correspondant est dit stable ou à graphite.
Son obtention exige la décomposition du carbone Fe3C en refroidissant avec une vitesse
très lente et en ajoutant un catalyseur à grande pouvoir de graphitisation tel que le
silicium Figure 2.2

Figure 2.2- Diagramme metastable Fe3-C

10
chapitre II Métaux ferreux

Le diagramme Fer-carbone contienttrois réactions isothermes caractérisées par des paliers:

Eutectique à 1147°C: il marque la température minimale d’existence du liquid.

Eutectoïde à 723°C: Il marque la fin de la transformation au chauffage de la perlite en


austénite. Au-dessus de 723°C, la perlite n’existe plus

Péritectique à 1487°C, mais d’importance négligeable de point de vue industrielle

Réaction eutectoϊde:

γ(0.08%) 723 C 𝑎 (0.02 o⁄0C) + Fe3c(0.67%𝑐)


Réaction eutectique:
Liquide(4.3%C) 1147C γ(0.08%) + Fe3c(0.67%c)
Réaction péritectique
Liquide(0.5%C) + Ferrite 𝜎 (0.1%C) 1487C γ(0.16%C)

II.7 Les applications industrielles des Métaux ferreux


Le Fer C'est de très loin le métal le plus utilisé : il représente 95 % de la production mondiale de
métaux ferreux. Très présent au Brésil et en Australie, il peut-être transformé en acier ou même en
médicament contre l'anémie. Le fer a été déterminant dans la révolution industrielle en tant que
matériau de base pour la fabrication des machines. Du pins au navire pétrolier, en passant par la
voiture ou le bâtiment, le fer a des applications quasi illimitées. Aujourd'hui, les usages les plus
courants du fer sont la fabrication de métal, d'instruments, de machines ou encore de véhicules de
transport.

Les utilisations de l'acier Utilisations principalement domestiques : fabrication de couverts,


réfrigérateurs, cuisinières, machines à laver le linge et la vaisselle, fours traditionnels et à micro-
ondes Résistance très forte à la corrosion. Utilisé dans les installations électriques domestiques

grâce à sa haute résistance à l'eau et aux produits de nettoyage. Le secteur automobile utilise l'acier
pour la construction de wagons, de rames de métro.

11
chapitre III Métaux non ferreux

Introduction
Les Métaux non ferreux sont reconnus par de nombreuses industries pour leurs avantages
incontestables. Les alliages non ferreux étant beaucoup plus légers que les ferreux, ils sont
principalement utilisés dans des configurations où une grande résistance est nécessaire mais où le
poids est un critère essentiel (par exemple, l'industrie aérospatiale). Comme leur nom l'indique,
ils ne contiennent pas de fer, ce qui garantit une plus grande résistance à la rouille et à la
corrosion. En fin, les métaux non ferreux ne sont pas magnétiques et s’imposent donc comme le
meilleur choix pour l'électronique et les installations électriques.

III.1 L’Aluminium

L’aluminium a connu un développement spectaculaire depuis sa naissance en 1854


symbolisée par la présentation à l’Académie des Sciences, par le chimiste français Sainte-
Claire Deville, d’un petit lingot réalisé par voie chimique. Mais le véritable débutdu
développement industriel de l’aluminium et ses alliages se produit en 1886
avecl’invention du procédé d’électrolyse de l’aluminium par Paul Héroult en France et Charles
Martin Hall aux États-Unis. L’aluminium est aujourd’hui le premier métal non ferreux ;en
tonnage, il a supplanté l’étain dans les années 1920, le plomb dans les années 1940,le zinc puis le
cuivre dans les années 1950 (tableau 3.1)

Année en kT
1950 1 500
1960 4 500
1970 10 000
1980 16 700
1990 19 400
2000 22 000
2005 23 500
Tableau III.1 international Aluminum Institute

12
chapitre III Métaux non ferreux

III.1.1Procédé De Fabrication D’aluminium

L’aluminium est extrait d’un minerai, appelé bauxite. Facilement reconnaissable à sa couleur
rouge, la bauxite a été découverte dans le village des Baux-de-Provence, dans les Bouches-du-
Rhône. C’est un minerai qui contient 40 à 60 % d’oxyde d’aluminium (ou alumine).

 Etape 1 : de la bauxite à l’alumine


On utilise un procédé chimique, appelé procédé Bayer, pour extraire de la bauxite une
poudre blanche, appelée alumine ou oxyde d'aluminium.
 On broie la bauxite et on ajoute de la soude.
 On laisse décanter afin d’éliminer les impuretés (appelées les« boues rouges »),
et on récupère uniquement le mélange soude + alumine.
 On utilise une opération chimique pour séparer l’alumine de la soude. On obtient
alors de l’alumine hydratée.
 On calcine cette alumine hydratée à 1300° pour finalement obtenir une poudre
blanche fine comme de la farine : l’alumine
 Etape 2 : de l’alumine à l’aluminium
Pour transformer l’alumine en aluminium, on utilise la technique de l’électrolyse,
découverte par Paul Héroult en 1889. On donne ensuite à l'aluminium la forme que l’on
souhaite : lingot, fil, plaque, billette…Le métal est enfin retravaillé pour devenir
l’aluminium tel qu’on le connaît : du papier alu de votre cuisine à l’aéronautique
 Dans une cuve composée d'une anode (charge +) et d'une anode (charge -), on
mélange l'alumine avec un solvant, le cryolite, chauffée à 960° puis on fait
circuler un courant électrique entre l’anode et la cathode.
 Grâce à cette électricité, l’oxygène se sépare de l’aluminium. L’aluminium
liquide va venir se déposer dans le fond de la cuve
 On récupère l’aluminium liquide et on le transporte à la fonderie, où il sera coulé
sous forme de produits semi-finis : lingots, plaques

III.1.2 Propriétés physico-chimiques de l’aluminium

Point de fusion : θf=660 °C

13
chapitre III Métaux non ferreux

Structure cristalline : CFC

Masse volumique :ρ= 2 700 kg/m3

Conductivité thermique :λ= 237 W m– 1K– 1

Coefficient de dilatation linéique (à 20 °C) :α= 23,1 · 10– 6 K– 1


Résistivité électrique :ρ= 0,0265 μΩ·m

III.1.3 Le diagramme d'aluminium

Les éléments ajoutés à l’aluminium, généralement en faible quantité,peuvent avoir pour


objet d’améliorer sa coulabilité (Si, Pb, Bi...) ouson usinabilité, mais visent essentiellement à
augmenter ses caractéris-tiques mécaniques Prenons l'exemple du diagramme de D aluminium-
silicium .

Le diagramme d'aluminium montre l'existence de deux solutions solides α et β . La première


contient jusqu'à 1,65 % de Si, la seconde contient jusqu'à 3 % d'aluminium. Un eutectique existe
à 12,7 % de Si.montre l'existence de deux solutions solides α et β . La première contient jusqu'à
1,65 % de Si, la seconde contient jusqu'à 3 % d'aluminium. Un eutectique existe à 12,7 % de Si.

Figure III.1 Diagramme Al - Si

14
chapitre III Métaux non ferreux

III.1.4 Applications
Fabriqué à partir du bauxite, l'aluminium, grâce à sa légèreté, sa bonne conductivité électrique et
sa résistance à la corrosion, est utilisé dans de nombreux secteurs, notamment le domaine
aéronautique, pour la construction d'avions, de roquettes, de bateaux, de voitures, de tanks et
autres moyens de transports.

Ustensiles de cuisine : canettes, papier aluminium, emballages en briques, les canalisations

Dans la construction : fenêtres, portes Sa conductivité électrique, moins bonne que celle du
cuivre, est compensée par une bonne malléabilité. L'aluminium est notamment exploité en
Afrique, en Russie et en Ukraine.

III.2 Le Magnésium
Découvert en 1809 par Davy, le magnésium a été isolé pour la première fois en 1826. Ilentre dans
l’ère industrielle en 1896 avec la mise en service de la première unité d’élec-trolyse du chlorure
de magnésium à Bitterfeld, en Allemagne.Ses utilisations se limitaient alors aux domaines de la
pyrotechnie et de la chimie métal-lurgique.Le magnésium a connu un fort développement pendant
la Première guerre mondiale. L’Alle-magne, notamment, alors privée de ses approvisionnements
en aluminium, a été à l’originede l’essor des alliages de magnésium comme matériaux de structure
pour l’aéronautique.Les États-Unis devinrent les premiers producteurs mondiaux en 1941.Depuis
1945, le magnésium s’est développé comme matériau de structure, surtout dans les industries
aéronautiques et spatiales ainsi que dans l’industrie du transport.Son utilisation a ensuite connu
une stagnation, voire une régression, liée à sa faible résis-tance à la corrosion, à son
inflammabilité et à l’arrivée de matériaux concurrents faisant l’objetde vastes projets de
développement tels que les alliages d’aluminium et les polymères.Les premiers signes de
rétablissement sont apparus en 1984.

III.2.1 Propriétés physico-chimiques du magnesium

Point de fusion : θf=650°C

Structure cristalline :HC

Masse volumique :ρ= 1 740 kg/m3

15
chapitre III Métaux non ferreux

Conductivité thermique :λ= 146 W m– 1K– 1

Résistivité électrique :ρ= 0,0445 μΩ·m

III.2.2 L’utilisation du magnesium

’utilisation du magnésium en tant qu’élément d’addition pour les alliages d’aluminiumreste


prépondérant puisqu’elle représente environ 50 % du magnésium produit. Le moulage sous
pression d’alliages de magnésium représente en volume la deuxième utilisation du magnésium.Les
autres utilisations de magnésium représentent toutes moins de 10 % (tableau 3.2).

990 (kt) 1996(kt) 2002(kt)


Alliage aluminium 13.6 141.4 146
Moulage sous pression 33.3 57.3 127
Désulfuration 28 38.3 57
Nodularisation des fontes 14.4 16.4 3
Agent réducteur 8.8 9.3 1
Électrochimie 9.8 9.1 5
Forgeage, extrusion 7.6 10.3 9
Chimie 7.1 2.7 5
Autres 10.5 11.4 10

Tableau 3.2 – Domaine d’utilisation du magnésium

III.2.3 Applications
Le manganèse est un métal de transition gris-blanc qui ressemble au fer. C'est un métal dur et
fragile, il fond sans difficulté, mais est facilement oxydé. Il est utilisé pour l'acier : rails et
notamment aiguillages, outillage, roulements, coffres-forts... L'acier au manganèse en contient
jusqu'à 14 % et possède une résistance élevée contre la corrosion. On utilise également ce type
d'acier pour les barreaux et pour les portes de prisons : en le limant, on provoque un durcissement
du métal . Le manganèse augmente la résistance des alliages d'aluminium et les propriétés
frottantes de l'alliage contre les aciers. Il est peu soluble dans l'aluminium. On utilise

16
chapitre III Métaux non ferreux

du dioxyde de manganèse dans les piles salines. Le manganèse est aussi un oligo-élément très
important pour beaucoup de plantes, et indispensable a l'efficacité de la vitamine B1

III.3 Le Cuivre

Le cuivre est un métal rougeâtre trèsductile et malléable, en plus d’être un excellent conducteur
d’électricité. Il possède aussi une bonne résistance aux intempéries et de bonnes caractéristiques
mécaniques. Il ternit et se couvre de vert-de-gris. On l’utilise beaucoup dans la fabrication de fils
électriques ou en tuyauterie.est un métal rougeâtre trèsductile et malléable, en plus d’être un
excellent conducteur d’électricité. Il possède aussi une bonne résistance aux intempéries et de
bonnes caractéristiques mécaniques. Il ternit et se couvre de vert-de-gris. On l’utilise beaucoup
dans la fabrication de fils électriques ou en tuyauterie.

III.3.1Propriétés physico-chimiques du cuivre

Point de fusion : θf=1083 °C

Structure cristalline :CFC

Masse volumique :ρ= 8 930 kg/m3

Conductivité thermique :λ= 385 W m– 1K– 1

Résistivité électriqueρ= 0,0171 μΩ·m


III.3.2 Le Laiton
Ce sont les alliages de cuivre et de zinc, contenant de 5 à 45 % en poids de zinc et éven-
tuellement d’autres éléments tels que le plomb, l’étain, le manganèse, l’aluminium, le fer,le
silicium, le nickel ou l’arsenic qui, ajoutés en faible proportion, améliorent certaines
propriétés.

17
chapitre III Métaux non ferreux

III.3.3 Le bronze

Il s’agit des alliages de cuivre et d’étain et des alliages ternaires cuivre, étain, zinc. La
dénomination bronze est parfois abusivement employée pour désigner d’autres alliagestels que
les cupro-aluminiums et les cuivres au beryllium

III.3.4 Applications

Utilisé principalement dans la fabrication de câbles et de fils électriques, il sert aussi dans la
construction de rails, de pièces pour télévisions, radios et montres, radiateurs automobiles, dans
la construction civile et l'architecture. Utilisé pour le frappage des pièces de monnaie. Le sulfate
de cuivre est utilisé dans les fongicides, les insecticides et les additifs pour les sols.

L'oxyde de cuivre sert dans les peintures pour bois et protège contre la rouille. Le cristal de
cuivre est un composant des lentilles et sert dans la radiologie pour la détection de petites
tumeurs. Le cuivre est présent principalement en Amérique du sud, et surtout au Chili.

III.4 Le nickel

Le nickel est un métal blanc grisâtre que l’on trouve le plus souvent comme élément d’alliage. Il
est malléable et ductile. Dans un alliage, il augmente la ductilité, la dureté et la résistance des
métaux. Les alliages de nickel sont utilisés pour la production de pièces devant supporter
des températures élevées (ex. : résistances électriques, évaporateurs et échangeurs, etc.).
L’inconel est un alliage de nickel-chrome-fer, tandis que le monel est un alliage de nickel-
cuivre ; d’autres éléments d’alliage peuvent aussi être présents dans l’un ou l’autre

Le nickel est très résistant à la corrosion dans de nombreux milieux :milieu réducteur ou
modérément oxydant, milieu basique ou acide nonoxydant, atmosphères oxydantes à haute
température; mais il est sensibleà la corrosion par l’acide nitrique ou en atmosphère soufrée
à haute température.Principales impuretés : Co, Cu, Fe et Si

III.4.1 Propriétés physico-chimiques du nickel


Point de fusion : θf=1440°C

18
chapitre III Métaux non ferreux

Structure cristalline : CFC


Masse volumique : ρ= 8 890 kg/m3
Conductivité thermique : λ= 74 W m– 1 K– 1
Résistivité électrique : ρ= 0,092 μΩ·m

III.4.2 Applications

On le trouve surtout en Sibérie, au Canada, et en Nouvelle-Calédonie. 65% du nickel utilisé sert à la


fabrication d'acier sans tache, 12% pour des alliages de nickel. Les 23% restant servent à la production
d'autres alliages divers, les recharges de batteries, les réactions par catalyse et la fonderie.

L'alliage nickel-cuivre est hautement résistant à la corrosion et utilisé dans les moteurs marins et dans
l'industrie chimique. L'alliage nickel-titane est utilisé dans le domaine de la robotique.

Utilisé pour le frappage de pièces de monnaie.

19
Références

[1] Michel Dupeux « Science des Matériaux » , Grenoble- France, 2008.

[2] Michel Colombié.« MATÉRIAUX MÉTALLIQUES» , France, 2001

[3] MALKI.Asma « Nouveaux Matériaux Et Applications» , KHENCHELA, 2021

[4] https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/archives-th12/archives-

etudes-et-proprietes-des-metaux-tiamb/archive-2/l-etat-metallique-m30/
[5] Sylvie Pommier « Science des Matériaux » , France, 2006

20

Das könnte Ihnen auch gefallen